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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 70

  • L'opposition c'est bien mais il faut être crédible...

    Rien de pire qu'un blogue de droite qui imite la gauche pour faire de l'opposition...

    Je viens de lire l'un des derniers billets de Pierre Parillon, un militant UMP qui tient un blogue généralement décapant et distrayant et j'avoue avoir été soufflé par la tonalité de l'article.

    Il reproche, en somme, à Manuel Valls de s'être montré clair et ferme vis à vis d'un des dignes représentants du lumpen-prolétariat démago qui peuple les cités les plus pourries et délinquantes de France et qui fait assaut de démagogie et d'arrogance chaque fois qu'il a l'heur d'adresser la parole à un responsable politique.

    Il y a une espèce de frange plus ou moins politisée dans les cités qui essaie de faire passer aux yeux de ses interlocuteurs médiatiques les prédations et déprédations de la racaille pour des actes de désespoir ou des actes politiques. Il y en a dans l'entretien que rapporte Pierre Parillo un beau spécimen.

    Pour que l'emploi et les entreprises reviennent dans les cités, il faut commencer par les sécuriser. Valls a réclamé des effectifs en plus, récemment. Il a tout à fait raison. La racaille ne doit pas commander dans les cités et les forces de l'ordre doivent avoir le dernier mot.

    Qu'un blogueur de droite vienne pleurnicher sur "les pauvres jeunes qu'on n'assiste pas assez et qui ne sont pas assez écoutés", j'avoue que c'est le monde à l'envers.

    Parce que le mec qui braille son "aidez-nous", vous croyez qu'il ferait le moindre geste pour se prendre en mains lui-même ? Ben non, il justifie au nez du ministre l'usage des cocktails molotov. Pas un mot de regret pour les sapeur-pompiers.

    Trop de blogueurs de droite n'ont pas compris ce que c'est que de s'opposer. Ils cherchent le moindre prétexte, se montrent d'une mauvaise foi extraordinaire et finalement, se déconsidèrent totalement.

    Bon heureusement, il y en a des beaucoup plus malins (et sans doute moins engagés, d'ailleurs) qui sont autrement plus efficaces quand ils remettent en cause la politique de l'actuel gouvernement (Authueil, Verel, Xerbias, le faucon, par exemple, ou encore Koz sur les aspects purement sociétaux). Et je crois qu'il y a suffisamment de bêtises comme cela sans devoir aller chercher celles qui n'existent pas.

  • Une agence de relocalisation ?

    J'ai pris connaissance du dernier projet de Montebourg qui me paraît loin d'être idiot. Il veut créer une agence de relocalisation qui aura pour mission d'aider à la relocalisation en calculant les coûts en plus ou en moins d'une telle opération. C'est un peu l'idée que je me fais d'un état facilitateur : du conseil, de l'information (qui a un coût, rappelons-le) et la génération d'environnements juridiques et fiscaux amicaux.

    Montebourg veut examiner au cas par cas tous les blocages administratifs ou règlementaires qui bloqueraient de nouveaux investissements. Bonne idée mais bon courage l'ami et bienvenue en France. 

    Si Montebourg veut vraiment s'engager dans cette voie il sera contraint tôt ou tard à un gigantesque aggionarmento de la politique de l'État en France, particulièrement dans le domaine des normes.

    Courage, Nono Montebourg, encore un effort et tu ne devrais pas tarder à arriver aux conclusions de Bayrou à l'été 2011 dans son État d'urgence.

    Montebourg annonce la création d'un banque publique d'investissement : au début, j'étais assez favorable à cette mesure, comme Bayrou, au demeurant, mais maintenant, je pense que c'est une mesure très secondaire et c'est une autre idée de Bayrou qui a ma priorité : la possibilité pour les Business Angels (en somme le capital-risque) de déduire leurs pertes de leurs impôts.

    J'ai vu qu'il a également pris le parti de réexaminer la filière des gaz de schiste en cherchant une autre voie d'extraction que la fracturation hydraulique. J'en comprends l'intérêt économique immédiat, évidemment, mais je demeure inquiet d'une alimentation énergétique qui ne repose pas sur le renouvellement : ceci signifie que nous repartons pour un siècle de consommation d'hydrocarbures jusqu'à nouvel épuisement.

    Pour revenir aux relocalisations, une fois encore, ce que fait Montebourg, c'est bien, mais ce qui est déterminant, c'est avant toutes choses l'environnement. Et là, vu les coups de massue fiscaux et l'enchevêtrement des lois de toutes sortes, ce n'est pas gagné. J'ajoute qu'une simplification juridique est tout sauf simple : Sarkozy qui voulait s'y atteler s'y est cassé les dents en créant 500 pages de code supplémentaires...L'Enfer est pavé de bonnes intentions...

    Quant à l'industrie, ce n'est pas l'État ni un ministre qui décrètera l'usine du XXIème siècle. Ce seront les entreprises quand le besoin s'en fera sentir pour elles et je les crois plus pertinentes que l'État dans ce domaine. Faisons confiance aux initiatives privées et aux créateurs de toutes sortes : c'est ainsi que le MoDem ouvrait la dernière version de son programme politique, me semble-t-il.

    En dépit d'assez importantes divergences idéologiques (moi, je suis libéral et lui il est socialiste) , on va finir par faire un parti à deux, Melclalex et moi :-)

  • Enfant de 5 ans sans cantine, la vérité.

    Comme d'habitude, la presse s'est précipitée sur une information jugée croustillante sans en vérifier la substantifique moëlle, suivie avec célérité et appétit par le bon Docteur Vincent. Je dois admettre que seule France-Info échappe à cette opprobe générale car c'est par elle que j'en sais un peu plus, cette radio ayant eu le bon sens d'interroger le directeur de l'école concernée.

    Si un gendarme est venu c'est d'abord parce que les parents étaient censés venir chercher leur enfant à 11h30 ce qu'ils n'ont pas fait. Les mêmes parents, qui divorcent mais ne sont pas en difficulté, omettent sans doute sciemment de régler la cantine depuis près d'un an. Je suppose qu'ils comptaient cyniquement sur le scandale qude devrait provoquer le rejet de leur petite fille de la cantine. Pari réussi.

    On ne devrait pas pouvoir expulser une enfant de 5 ans d'une cantine : pour cela, il ne faut pas permettre aux parents défaillants de prendre en otage leurs propres enfants.

    En mettant en place une saisie automatique sur salaire ou sur allocations familiales ou encore sur l'allocation de rentrée scolaire, nous n'en serions pas là aujourd'hui.

    Cette enfant est victime du sans-gêne outrancier de sa famille : sans-gêne qui frise largement la malhonnêteté.

    Pas plus que Mister Peillon je ne puis tolérer qu'on envoie un gendarme chercher une petite fille de 5 ans au milieu d'une cantine, mais, plutôt que de menacer de ses foudres l'école concernée, je ne saurais trop lui conseiller d'aller enquêter du côté de la famille pour défaut de soins.

  • Cet enfant a un incroyable talent !

    Fixez bien l'écran et activez la vidéo, vous allez être scotchés. J'ai découvert le jeune prodige chez epicureweb. Il a dix ans et il renvoie aux oubliettes de l'histoire batteries et boîtes à rythme avec un lave-linge. Jugez du résultat plutôt...


    Enfant joue de la machine à laver par Spi0n

    Je n'ai pas réussi à identifier la marque de la machine, je ne suis pas même sûr que ce soit bien une machine à laver, mais en revanche, si je puis me permettre un conseil au fabricant, à sa place, j'offrirais un pont d'or à ce petit pour pouvoir réutiliser la vidéo pour une pub. En plus, en terme de timing, elle est quasi-exactement dans le bon tempo...

    Vous avez entendu parler de l'autisme de haut niveau ? Dans autisme de haut niveau, il y a haut-niveau...

    MAJ : Merci à Martine de m'avoir signalé le canular stupide qui accompagne cette performance. Cet enfant n'est pas autiste. Juste passionné de rythmes, c'est tout, ce qui ne l'empêche pas de demeurer extrêmement talentueux. Voici la mise au point du propriétaire de la vidéo d'origine : 

    "Whirled Beat". Boy (age 10) exploring the rhythmic sounds of the washing machine, ala Stomp style! 
    (Please note: I am the authorized owner of this original video. Please do not use this video for any monetization or commercial use without my explicit approval. Also, there have also been some re-posts of this video on YouTube and other sites containing false information in the title regarding an alleged condition. This rumor first spread due to a misunderstanding by a person who linked to this video a few days ago on reddit.com. The person has since retracted it, but unfortunately the mis-information has spread around the internet. In short: NO, he does NOT have autism, and YES, he does have a real Pearl drum kit which he has been playing for about a year now! Of course, you MAY link to my video, but I urge you to please not to speculate on background details or repeat mis-information you have seen from other sites. He's just a normal, awesome kid who just loves to beat on appliances and having a bit of fun. Finally, I have disabled comments for this video due to an unfortunate number of small-minded and abusive comments over the past day. Most people have been gracious and complimentary, so It's unfortunate when a few have to ruin it for everyone else. The internet's a crazy place, as I'm sure most of you can understand. Thanks for your cooperation!)


  • La tentation d'un État libéral

    Je viens de lire chez Contrepoints le très séduisant compte-rendu d'expérience libérale de Maurice Mc Tigue, ancien premier ministre de Nouvelle-Zélande.

    Dans la théorie, la société libérale me paraît la meilleure des sociétés, mais dans la pratique je tends à penser qu'elle ne s'adapte pas heureusement dans les sociétés qui n'ont pas la culture du fair-play. Ce n'est pas un hasard si cette expression est d'ailleurs anglo-saxonne.

    Pour qu'une libéralisation fonctionne, il faut que la culture démocratique, la libre concurrence et la transparence soient très fortes là où elle se produit. Si je ne doute pas que les NéoZélandais répondent à ces exigences (il me semble d'ailleurs que ce pays vient d'être jugé comme celui du monde où les libertés sont les plus protégées) j'ai quelques doutes avec la France : ses corporatismes, ses réseaux, la collusion permanente de ses élites avec les grands acteurs économiques, le goût des petits chefs, la mesquinerie généralisée, l'amour de la superficialité et de la poudre aux yeux, rien de tout cela ne me donne confiance. Voyez d'ailleurs comme la France continue d'honorer la mémoire de chefs d'État aussi sinistres et liberticides que Napoléon Bonaparte ou Louis XIV...

    L'un des principaux leviers de Mc Tigue a été la suppression massive des subventions de toutes sortes et la fonte drastique des effectifs de la fonction publique, notamment de son administration. Il me semble que l'indispensable corollaire de ces suppressions sont des allègements fiscaux conséquents, au moins sur les activités économiques de production, faute de quoi on tue dans l'oeuf l'esprit d'initiative en étouffant l'entreprise.

    Daniel Tourre dans son Pulp Libéralisme fait une observation intéressante : le libéralisme authentique est à l'avantage des PME. C'est l'instabilité fiscale et juridique incessante qui constitue un gros handicap pour cette dernière, ainsi que le poids de l'État, car seules les très grosses entreprises ont la puissance nécessaire pour traiter avec l'État. Or, ce ne devrait pas être sur de tels critères que devraient se faire des négociations entre l'État et les acteurs économiques. Bayrou dans son État d'urgence et par la suite dans son programme présidentiel faisait en 2011 et 2012 à peu près les mêmes observations, s'engageant à cesser de modifier la législation pour une durée certaine s'il était élu.

    En France, ce n'est pas je le crois l'absence d'initiative (les Français sont en réalité très individualistes) mais la jalousie et l'envie qui nous conduisent à décréter la puissance de l'État, de manière à ce qu'il puisse s'arroger en notre nom le droit d'exercer les petites mesquineries que chacun individuellement n'aurait pas le pouvoir de réaliser. 

    Nous ne sommes pas des Étatistes. Juste des gens envieux, mesquins, jaloux et petits. Nos responsables politique quand ils décrètent une loi de "solidarité" comme ils disent, n'ont de cesse que de penser à s'en affranchir et la laisser aux gogos, et je ne pense pas qu'aux impôts en disant cela. Contraindre à emprunter des transports publics pollués par l'insécurité, la saleté et la vétusté en taxant les moyens de transport individuels, par exemple (Spécialité de la gauche parisienne). Forcer les familles à placer leurs enfants dans des écoles qu'elles jugent pourtant dangereuses et mal famées. Imposer la mixité sociale avec des délinquants. Voilà quelques exemples bien sentis.

    Je me sens libéral, mais j'ai un problème de confiance avec mon pays, la France.

    C'est cela qu'occultent à mon avis les Libéraux chez nous : ils ne comprennent pas qu'il n'y a pas de libéralisme sans fair-play, sans liberté réelle, sans transparence, sans honnêteté, sans vertu en un mot. Ce n'est pas un hasard si Montesquieu jugeait que les Républiques ne pouvaient fleurir sans vertu dans son Esprit des lois, car c'est pour lui la pierre angulaire de tout régime républicain. 

    C'est très exactement mon sentiment. Le libéralisme dans sa forme idéale, c'est cette alliance-là, celle de la liberté, de la vertu et de la démoctatie.

    Un libéral qui se respecte ne peut qu'exiger une liberté sans concession. Des libéraux de cette étoffe, il y en a quelques uns en France, et même sur la blogosphère, mais ils ne sont pas nombreux.

    Sans verser dans l'anarchie, je pense que le libéralisme s'accomode très mal du culte des petits chefs et des manoeuvres des courtisans de tout poil. Si nous avons eu des esprits forts comme un Voltaire ou un La Bruyère pour les moquer, hélas, ils demeurent omniprésents à tous les étages de notre société.

    Quand un chef doit répondre de ses actes, au fond, il est respectable quelles que soient ses lubies, mais quand il est couvert par une hiérarchie ou un Conseil d'Administration,  il vire au chef de soviet à la petite semaine.

  • Sécurité privée, la pire des options

    La lecture du point de vue d'un libertarien sur la sécurité est à faire dresser les cheveux sur la tête. Je ne conçois pas comment on peut croire un seul instant que des milices privées vont assurer la sécurité des individus et garantir leur liberté. Je crois que c'est tout le contraire qui se produit. La milice, c'est la régression clanique, le règne de la force sur le droit, le rétablissement de la féodalité.

    Prenons l'exemple du Comté d'Arizona où le shérif "le plus dur d'Amérique" a confié la protection des écoles à des miliciens : moi, je crois bien qu'il y a là une bande armée qui peut tirer à tout moment sur l'individu isolé sous n'importe quel prétexte. Je n'ai pour ma part pas la moindre envie qu'un gros goret s'arroge le droit de décréter qu'il pilote la sécurité de mon quartier en mon nom surtout quand on sait que le gros cochon en question est laxiste avec les affaires d'agressions sexuelles. Je ne suis pas loin de subodorer que ses miliciens dont certains sont des repris de justice s'en prennent peut-être à des jeunes filles désormais sans défense puisque la loi, c'est eux, là-bas.

    En réalité, François-René Rideau, par idéologie crasse, raconte un tissu de conneries qui ne sont pas acceptables. La police d'un état démocratique est bien loin du degré de corruption qu'il veut dénoncer et dès lors que l'État garantit les libertés et le droit, elle comporte des contre-pouvoirs qui permettent de lutter contre les excès. En revanche, la moindre de ses milices de merde nous renvoie immédiatement à un Far West de la pire espèce.

    Chez certains libertariens, la haine de l'État confine à la pathologie et ils confondent garantie des droits naturels et loi de la nature.

    François-René Rideau croit sans doute incarner le libéralisme avec de telles sentences : 

    «pour un authentique libéral, la recherche pour tout problème nouveau d'une solution dans l'élargissement continuel des pouvoirs d'un État auquel on voue une confiance aveugle, ces pouvoirs spéciaux conférés à un monopole de la police et le déni croissant du droit à l'auto-défense des citoyens, tout cela constitue la cause même du problème»

    Ben non. Il n'a rien compris. Ce n'est pas de l'auto-défense que de confier à un groupe de tarés sa propre défense. C'est un suicide programmé, du masochisme mal assumé. On a bien compris que MadMax représente l'idéal de société pour un certain nombre de libertariens. Très peu pour moi. Mêmes les communistes me sont plus aimables.

    Ce qui est dangereux, ce n'est pas que l'État dispose de forces de police mais qu'un individu puisse faire la pluie et le beau temps à la pointe de son fusil.

  • Nonagénaire expulsée, la fausse info...

    C'est amusant, mais quand j'ai lu les premiers titres sur le cas de cette dame très âgée expulsée d'une maison de retraite, j'ai senti très vite qu'il y avait anguille sous roche. Une maison de retraite ne vire pas comme ça une personne âgée. Quand j'ai appris ensuite que son fils était en vacances et injoignable, j'ai commencé à sniffer le choeur de pleureuses de gauche à plein nez.

    Après, il m'a suffi de lire Hashtable pour avoir confirmation de mes soupçons. Cette histoire démontre que notre presse est toujours plus nulle. A l'affût du coup médiatique, pressée de faire sortir les mouchoirs dans les foyers, imprégnée de bonne conscience dégoûlinante, elle se garde bien de faire ce qui constitue le coeur de son métier en principe : s'informer.

    L'autre aspect, c'est l'hypocrisie qui se glisse là-dessous : la famille de la nonagénaire ne règle plus le moindre loyer de la maison de retraite de cette dernière alors qu'elle en a largement les moyens. L'hypocrisie et le cynisme, c'est de tabler sur le fait que la maison de retraite n'osera pas jeter dehors la vieille dame au nom des bons sentiments. La dictature du bon sentiment. 

    Résider dans une maison de retraite, ce n'est pas un service : c'est contractuel, qu'on se le dise bien. Si l'une des deux parties ne peut honorer le contrat, elle ne peut rester, et ce n'est pas la peine d'avoir d'états d'âme là-dessus.

    Pourtant, notre bonne presse bien-pensante va continuer de s'indigner alors que la nonnagénaire concernée vit tout de même dans une maison de retraite médicalisée à 124 euros par jours, soit près de 40 000 euros par an. Il ne s'agit pas d'une SDF. 

    Plutôt que de conspuer la maison de retraite qui a attendu tout de même près d'un an et en vain que les loyers soient honorés, il eût mieux valu mettre en cause la famille, première comptable de la vieille dame.

    Ensuite, h16 a raison de le souligner, ce fait divers met en relief le coût grandissant de la dépendance et du grand âge. Je l'ai évoqué récemment : l'espérance de vie en bonne santé stagne, voire diminue légèrement. L'allongement artificiel de la durée de vie est un leurre coûteux et douleureux s'il ne s'accompagne pas de la qualité qui va avec.

    A la vérité, nous ne savons plus quoi faire de nos vieux. La cellule familiale, avec l'urbanisation massive et l'explosion du consumérisme a volé en éclat.

    Le grand âge n'aspire plus qu'à la prise en charge, la descendance qu'à oublier le grand âge ou s'en débarasser, comptant sur les services sociaux pour prendre le relais.

    Autrefois, dans les campagnes, les ancêtres s'intégraient à peu près harmonieusement à la famille, rendant de menus services jusqu'au dernier souffle.

    Aujourd'hui des mouroirs à "projets pédagogiques" et autres "lieux de vie" du même acabit comme on dit en novlangue, ont pris le relais.

  • Compressorhead, le métal en version robotique...

    Du Diable si cela n'inspire pas Vlad. Il y a des groupes, comme ça, on sait qu'ils vont plaire à quelqu'un. Excellentissimes ces métalleux ! Compressorhead quoque, mi fili ! Fort le batteur, non ?

  • A trop tirer sur la corde, la gauche va tout casser...

    Je suis émerveillé et estomaqué de la persévérance imbécile de la gauche gouvernementale à poursuivre sa chasse aux koulaks. Notre réputation devient exécrable, si des acteurs sur le retour font l'actualité, à la réalité, c'est les départ des jeunes chefs d'enteprise qui sont inquiétants.

    Je n'ai pas suivi le débat Cahuzac-Mélenchon, mais j'ai appris que Cahuzac entendait pérenniser la taxe à 75% sur les très hauts salaires. 

    Depuis la présidentielle, la gauche joue de sa petite partition sur l'un des ressorts les plus mesquins et vils qui soient : la propension naturelle du Français à envier son voisin pour ce qu'il de plus que lui. On pourrait espérer que ce trait suscite une émulation, or, à l'inverse, il fait de nos concitoyens les complices actifs d'une spolation au prétexte d'une solidarité en réalité forcée.

    Hollande et consorts vont payer cash leur incroyable persévérance dans l'erreur. L'économie n'est pas prête de se redresser car les entreprises n'ont aucune marge d'action.

    Il faut en outre en finir avec le mythe idiot qu'un entrepreneur crée son entreprise pour le plaisir d'entreprendre. Il le fait parce qu'il y trouve un avantage en dépit des risques et que cet avantage repose en règle générale sur de grosses perspectives de profits.

    Les Socialistes allument des contre-feux pour tenter de masquer le néant de leur politique économique en agressant bêtement l'Église au risque de finir par générer un véritablement ressentiment dans la société française contre l'union homosexuelle. Pour l'instant, les Français la soutiennent, mais à trop en faire, il pourrait y avoir un revirement.

    Je ne dirais pas que les Socialistes sont responsables de l'emploi qui se délite, mais ils ne prennent aucune mesure qui pourrait permettre de construire l'avenir à défaut de rétablir maintenant la situation. 

    En réalité, ils attendent en espérant un imprévu sursaut de croissance comme une tribu primitive cherchant des temps meilleurs en effectuant une danse de la pluie.

    Certains disent que le vaisseau tangue : la réalité c'est qu'il ne parvient pas même à larguer les amarres...

  • Espérance de vie ? Vraiment ?

    Je m'interroge sur la pertinence des calculs en termes d'espérance de vie : le constat amer de nos décrépitudes dans le vieil âge a conduit l'Union Européenne a prudemment mettre en place un observatoire non plus de l'espérance de vie mais de l'espérance de vie en bonne santé, il y a quelques années.

    Avec ce nouvel indicateur, les choses sont désormais loin d'être roses. Nous disposons de suffisamment de données pour constater que notre espérance de vie en bonne santé stagne et même régresse depuis quelques années.

    S'il fallait croire nos magazines de vulgarisation scientifique ou encore les annonces fracassantes dans les médias, nous serions aux portes de l'immortalité. Dans la réalité, aucun être humain en dépit des 7 milliards que nous sommes ne dépasse 110 ans aujourd'hui. Le nombre de centenaires n'a pas explosé contrairement à ce que l'on nous annonçait il y a quelques années et il n'est pas prêt de s'accroître sauf à maintenir de très nombreux individus dans un état végétatif.

    Si ces cent dernières années sont des années de progrès continus dans le domaine de la médecine, sans conteste, il est imprudent d'imaginer que jamais les conditions n'ont été aussi optimales pour nous assurer une vie longue. Le sophiste Gorgias a vécu 109 ans sans que cela semble étonner outre mesure ses contemporains, et ce, en pleine grèce classique, c'est à dire il y a 2500 ans environ.

    La France était au troisième rang mondial au début des années 2000 en espérance de vie corrigée de l'incapacité

    La recherche fondamentale progresse sans doute, mais les applications pratiques tardent. Or, l'espérance de vie en bonne santé va devenir un enjeu économique majeur en Europe en raison des déséquilibres des caisses de retraite. On ne peut qu'allonger la durée de travail (de cotisation, en tout cas) mais ce n'est possible qu'à la condition d'être en état de travailler...