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Peillon et ses 43 000 postes font rire...

Peillon demeure décidément impayable : qui espère-t-il convaincre avec ses promesses d'allongement du temps de travail pour recruter de nouveaux enseignants ?

En dépit de la crise, qui va être assez bête pour consacrer 5 années d'études avec pour but de pratiquer un métier déconsidéré ? Plus grand monde, évidemment.

Il y aurait un moyen simple de regonfler les effectifs, mais Peillon n'aura pas l'audace de s'y résoudre : la pompeuse masterisation est depuis sa mise en place la poudre aux yeux qui a fichu le feu à l'Éducation Nationale.

Bac+3, c'était largement suffisant pour des enseignants de primaire et de collège. Avec l'année de stage et le concours, cela faisait un bac+5 au final, au demeurant.

Les pédagogos européanistes béats de tout poil, que l'on trouve aussi bien à gauche qu'à droite, ont voulu bêler en choeur une fois de plus, mais cette fois, ces cons ont cassé la machine avec leur masterisartion à la noix.

Bref, Vincent Peillon, si vous voulez vraiment recruter des enseignants, revenez à bac+3. Cela coule de source, mais vous ne le ferez pas, parce qu'au fond, vous êtes un pédagogo vous aussi.

Commentaires

  • De toute façon, maintenant, c'est foutu : avec la baisse des "vocations" et l'effondrement général du niveau, ceux qui vont être recrutés pour enseigner auront désormais de colossales carences en orthographe, grammaire et calcul. Carence qu'ils vont inévitablement refiler à leurs élèves. La tête est pourrie, c'est maintenant l'ensemble du poisson qui va y passer.

    Pas plus tard que cette semaine, j'ai vu passer un sujet de Bac français officiel, datant de 2009 ou 2010, avec une faute dans le nom d'un des auteurs. Et ce n'était pas une faute de frappe : l'erreur était répétée tout au long des pages du sujet.

  • Je suis tout à fait d'accord avec la remarque de Christian. Quant à la crise des vocations, il faut rendre ses lettres de noblesse à ce métier.

    Nous avons de plus en plus d'enfants à besoins éducatifs particuliers, auxquels nos enseignants n'ont pas été formés pour répondre et donc cette course à l'échec ne peut que les rebuter.

    Il faut donc, non pas raccourcir la formation, mais transformer son contenue, puor faire en sorte que les enseignants puissent connaître la plus belle des victoires : sauver les élèves. Ils n'ont aucun outil pour faire cela. Leur formation doit comporter ses outils, et leur pratique.

    On voit bien dans les pays où de telles politiques ont été mises en place, qu'il n'y a pas de crise de vocation...

  • Le problème est tel qu'en plus de baisser plus que sensiblement le niveau du recrutement on en vient à titulariser des stagiaires qui auraient été ajournés sans la moindre discussion il y a encore quelques années. J'ai vu cela de près il y a peu.
    Alors que dire des "43000 postes" présentés comme une solution...

  • @L'héré,
    Ne comprends pas trop les commentaires de certaines personnes, présentes à l'époque à certains colloques transversaux concernant l'éducation avec M.Peillon entre autres z'avaient adoré ces avancées^^^Ai du rater des épisodes, ou alors, un étrange écran de fumée à la sauce sioux qui finalement ne trompe en rien.
    Va y avoir des décus-es, mais de toute facon notre pays n'a pas les moyens financiers et structurels de mettre en place de facon généralisée, tout de suite certains rèves.
    Dans la vie, il existe les radicaux sur certains sujets: qui veulent tout! tout de suite! Et d'autres qui considèrent qu'un petit pas vaut mieux que rien du tout!
    En ce qui concerne le fond de votre billet, depuis le temps...Vous savez ce que j'en pense, suis suffisamment intervenue sur ce thème pour m'épargner des re-dites.
    Bonne soirée

  • Dslée, Luciole, après "plus belle la vie" vous appliqueriez-vous à "sous le soleil"? rhooo...Z'etes si piètre danseuse^^^.
    Salut!

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