Marielle de Sarnez s'interroge sur le "plan de relance" de Nicolas Sarkozy ainsi que sur son impact réel sur l'économie Française. "En effet, en dehors du versement anticipé des sommes dues par l'Etat aux entreprises (TVA, factures non réglées...) pour un montant annoncé de 11 milliards d'euros, le montant réellement consacré par l'Etat à l'investissement dépasse à peine 5 milliards. Cependant, tout en saluant la politique de la Banque centrale européenne et sa détermination à baisser les taux d'intérêt je regrette l'absence d'un vrai plan de relance européen. Une fois de plus les Etats agissent en ordre dispersé. Ceci n'est pas de nature à favoriser le retour de la croissance en europe."
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Marielle de Sarnez sceptique quant au plan de relance de Nicolas Sarkozy...
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ADLE,PDE, l'hérétique s'entretient avec Marielle de Sarnez !
Je me posais dimanche dernier des questions sur le devenir de l'ADLE. J'ai des réponses, et elles me viennent en direct et en exclusivité de Marielle de Sarnez avec laquelle j'ai eu un entretien téléphonique d'une heure sur le sujet.
ADLE will survive ! Non seulement l'ADLE perdurera, mais, mieux, elle escompte s'élargir progressivement. Marielle m'a fait une genèse de l'ADLE très éclairante. J'ai écrit que l'ADLE ressemblait à l'UDF, mais, en fait, je me suis trompé, par ignorance de certains faits : en réalité, les constitutions respectives de l'ADLE et du PDE ont largement préfiguré celle du MoDem en France. Marielle m'a rapporté que François Bayrou a beaucoup insisté auprès des élus UDF de l'époque pour rentrer dans l'ADLE alors que ces derniers, à une large majorité, voulaient demeurer au sein du PPE. Je comprends mieux, de ce fait, pourquoi le Nouveau Centre s'est d'office inscrit au sein du PPE. Ceci explique cela...Moi qui croyais logique leur adhésion à l'ADLE, je réalise que je me suis complètement trompé sur leur compte...
Avec l'ADLE et particulièrement le PDE, pour la première fois, une force centrale et alternative voyait le jour en Europe, interrompant le face-à-face récurrent entre socialistes et conservateurs. Le MoDem qui tente de se frayer un chemin entre le PS et l'UMP a suivi exactement la même voie. En fait, quand j'y réfléchis, et je crois qu'un lecteur avait fait l'observation dans mon article sur l'ADLE, il y a une logique à l'oeuvre depuis Force Démocrate, et le MoDem, au niveau national, est l'aboutissement de cette logique.
En ce qui concerne les prises de position de plusieurs leaders de l'ADLE en faveur du PPE, j'ai la clef du mystère : il s'agit de déclarations essentiellement tactiques. Une scission de l'ADLE n'est en aucune manière envisagée, pas même en pensée. Ce serait d'ailleurs suicidaire quand on considère ce qu'apporte logistiquement et politiquement un groupe au Parlement Européen. Non, le fond de tout cela, c'est le désir de Graham Watson, le lib-dem britannique de se présenter à la présidence de la Commission européenne ; d'après ce que j'ai compris, il a pris contact à la fois avec le PSE et le PPE. Le PSE l'a envoyé paître pour dire clairement les choses, et le PPE n'a pas répondu. Donc, en gros, on peut considérer les dernières déclarations de ces membres éminents de l'ADLE comme des sondes, voire, encore plus prosaïquement, des propos à usage local (en fonction des accords politiques en cours dans chaque pays).
Il y a évidemment des débats sur la tactique à adopter, et le PDE a sa propre solution, solution que j'exposais récemment. Le PDE, parlons-en donc : je sais qu'un certain nombre de démocrates se posent la question de savoir [EDIT, merci Arnaud]ce que vont faire la Margarita et la DS. Il y a parmi nos alliés italiens, une sourde lutte d'influence entre Veltroni (DS) et Rutelli(Margarita), le premier cherchant à faire glisser le centre-gauche italien vers le PSE, et le premier souhaitant préserver son autonomie au sein du PDE et de l'ADLE. On peut comprendre ainsi certains tiraillements et silences. Au passage, Marielle m'a fait l'éloge de Guy Verhofstadt, le leader du VLD (parti libéral-démocrate en Belgique). Il faut dire que l'individu a une expérience très intéressante puisqu'il a dirigé une coalition arc-en-ciel (libéraux, socialistes et écologistes) dans le plat pays. Il a réédité l'exploit en étant à la tête, pendant la crise en Belgique, d'une coalition encore plus large (démocrates-chrétiens, libéraux et socialistes).J'exprime une opinion personnelle, car Marielle ne m'a rien dit sur ce point, en pensant qu'une telle candidature ne déplairait pas forcément à certains élus verts et socialistes. Et en revanche, ce que m'a dit Marielle, c'est qu'il y avait des députés libéraux, conservateurs et socialistes qui ne disaient rien mais qui pensaient très fort, à propos de Barroso...
In fine, Marielle n'a rien, ad hominem, contre Barroso, mais comme Président de la Commission, elle lui reproche d'avoir très mal géré les crises que l'Europe a eu à affronter, particulièrement la crise financière. Elle estime qu'il l'a dirigée comme un premier ministre et non comme un Président.
P.S Je sais qu'elle m'a livré un scoop, mais nom de Zeus, je ne parviens à me rappeler quoi exactement, j'ai un trou de mémoire. Si jamais je m'en souviens (j'ai le souvenir que c'est un truc important, mais quoi ???!) promis, je fais un EDIT sur le blog et je lâche l'info. Si vous me posez des questions dans les commentaires, ça va me revenir peut-être...
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Le MoDem déterminé à éjecter Barroso !
L'inénarrable Manuel Barroso, actuel président de la Commission Européenne s'est fait une solide réputation en raison de sa remarquable inertie pendant la crise financière. Ce sont les États qui ont réagi et non l'Europe par la voix de la Commission. Pas de chance, selon une source bien informée, les Coulisses de Bruxelles, que m'a signalé Quindi, Barroso a l'intention de se présenter à nouveau. Or, Barroso appartient au PPE, groupe conservateur, le plus puissant en Europe. On pourrait penser légitimement que la gauche va présenter un candidat alternatif : pas du tout ! Barroso est soutenu par les socialistes Espagnols, Britanniques et Portugais, et donc, très vraisemblablement, le PSE (parti socialiste européen) va lâcher l'affaire et laisser les choses se faire, d'autant que l'Europe est dirigée très majoritairement par des gouvernements de droite.
Que reste-t-il comme espoirs d'une alternative crédible ? Le troisième groupe le plus puissant est l'ADLE, constitué de deux composantes : les libéraux et les démocrates. Or, les libéraux ne parviennent pas à se mettre d'accord, par crainte essentiellement d'essuyer une veste retentissante, au grand dam des lib-dems britanniques qui auraient bien présenté Graham Watson. Au passage, je comprends mieux les récentes prises de position des libéraux au sein de l'ADLE à propos des coalitions de centre-droit. En fait, il n'est pas question d'une alliance avec le PPE mais surtout de tenter de faire élire un libéral ou un démocrate comme président de la commission.
Mais voilà, au sein de l'ADLE, il y aussi les démocrates, dont le MoDem est le principal pivot. Et, au MoDem, on se dit qu'il est hors de question de laisser le champ libre à Barroso ! Marielle de Sarnez, en particulier, est en pointe dans ce combat, et le PDE présentera coûte que coûte un candidat contre Barroso, avec l'espoir d'avoir le soutien plein et entier de l'ADLE dans cette optique. Le jugement de Marielle sur Barroso est sans appel, à en croire ce qu'elle a déclaré à Jean Quatremer :
« Il a échoué, comme le montre la crise actuelle. Il a été suiviste et a été incapable de proposer quoi que ce soit. Il faut un président qui ne se comporte pas comme le secrétariat des États membres »
« Il faut que les citoyens sachent qu’en votant pour nous, ils voteront contre Barroso »
Bref, il va y avoir du sport :-) Les Verts, de leur côté, ne sont pas du tout enthousiastes à l'idée de se retrouver avec Barroso comme président, mais, faute de troupes, il faut bien cesser le combat, pas plus que chez les libéraux, on n'a envie, là-bas, de se prendre une veste pour des prunes. Je n'ai pas comptabilisé ce que pèse une addition des députés ADLE + Verts, mais cela vaudrait le coup de faire les comptes, d'autant qu'on pourrait espérer retrouver dans cette arithmétique un certain nombre d'euro-députés socialistes passablement furieux de se voir imposer à nouveau un individu qui a fait la preuve de son incompétence, et de surcroît de droite plutôt dure.
Je ne suis pas un fin politologue, mais, il me semble que la candidature la plus consensuelle, au sein d'une telle coalition, serait très logiquement une candidature démocrate, seule candidature en principe assurée de n'effrayer ni sur sa gauche, ni sur sa droite...à méditer, donc...Le congrès du PDE se tient les 4 et 5 décembre : j'espère en savoir plus à cette occasion.
Petite remarque au passage : on n'est vraiment pas des masses à s'intéresser à ce qu'il se passe actuellement en Europe et au sort de la future présidence, au sein de la blogosphère. Heureusement qu'il y a Quatremer (et Quindi qui relaie l'info quand il en a), parce que sinon...
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Et Bayrou, dans tout ça ?
Hier, je me suis lancé dans une analyse psychologique, éthique et politique pour définir les différences que je percevais entre Martine Aubry, Ségolène Royal, et, accessoirement Bertrand Delanoë (ce dernier à la suite d'une question issue du forum les bloggers de François). J'ai donc fait une analyse sommaire des lignes politiques séparant les différentes ex-candidates à la fonction de premier secrétaire du PS. Au passage, j'ai essayé de faire valoir combien les valeurs de fond pouvaient impacter (désolé pour le néologisme) les relations politiques. Car, sur le fond, c'est les héritages respectifs de Ségolène Royal et de Matine Aubry qui font aujourd'hui leurs différences, et, in fine, leur différend...
Et Bayrou, donc, dans tout cela, où se positionne-t-il ? J'avoue que c'est un peu compliqué, et que l'homme frise l'OVNI. C'est bien un catho, il a même nombre de caractéristiques du catho de droite, et pourtant, ce n'est pas un catho de droite. Zut, mince, flûte, crotte, me direz-vous : c'est un catho de gauche alors ? Raté, camarades. Non plus. Il pourrait être un catho de gauche s'il partageait leur mauvaise conscience consubstantielle, mais, aucune nécessité pour lui de la soulager ni de lui prouver quoi que ce soit. En fait, les cathos de gauche subliment leur culpabilité dans une forme de gauchisme moral, et les cathos de droite par la charité. Bayrou est assez atypique, parce que c'est à la base un catho de droite qui a adhéré, très jeune, à une philosophie pacifiste : il été quelques temps proche de la Communauté de l'Arche, initiée par le poète et philosophe, Lanza del Vasto, un disciple de Gandhi. Pour se faire une idée de l'individu, je rapporte ici cette anecdote que rapporte Wikipedia : Un jour, quelqu'un écrasa une araignée devant Lanza del Vasto; il réagit immédiatement en lui disant : « Maintenant que tu as privé l'univers de cette vie, fais donc l'araignée ! ». Ça, une réponse comme celle-là, je la trouve très forte et très bien vue. J'aime bien ce genre d'hommes, et j'avoue, parfois, que dans les réponses de Bayrou, on retrouve quelque chose de cette philosophie. Je dois dire aussi que Lanza del Vasto était un lecteur très éclairé d'Homère et de Virgile. Petite digression en passant : on voit souvent Homère comme l'auteur d'un long poème épique et guerrier. Certes, mais, en réalité, ce que révèle l'Iliade, c'est qu'Homère n'aimait pas la guerre. Les plus doux de ses héros recherchent la paix, et le seul héros que Zeus est prêt à sauver contre son destin, c'est Hector, le fils du roi de Troie. Or, Hector qui se bat avec un courage extraordinaire, cherche, chaque fois qu'il le peut une issue pacifique à la guerre. J'imagine que l'Iliade, pour un homme qui aime la paix, est un poème fondateur, et Homère, bien que décrivant les combats, ne se lance jamais dans leur apologie. Mais, je reviens à mon Bayrou : il a donc été influencé par cet homme, qui s'opposait un nucléaire militaire et soutint les paysans du Larzac contre l'extension d'un camp militaire. Toutefois, cette influence n'est pas exclusive, et Bayrou est à la croisée de plusieurs chemins. En réalité, ce dont se rapproche le plus Bayrou, c'est d'une forme de catholicisme qui avait presque disparu en Europe, tout du moins, dans le champ politique : le catholicisme social, et tout particulièrement le personnalisme. Bayrou en est à mon avis une résurgence aussi inattendue que surprenante.
Ce qui me frappe, dans le personnalisme, c'est notamment ce que certains appellent changement de logiciel, mais, que Alexandre Marc appelle changement de plan, c'est à dire avant tout uner perspective, une méthode d'observation de la société. Cette philosophie donne avant toutes choses la primauté à la personne humaine et à son action. Le jour où François Bayrou a comparé les militants du MoDem et leurs voix au phénomène acoustique de la dalle d'Épidaure (Épidaure est connue pour son théâtre grec antique aux propriétés acoutistiques étonnantes), j'avoue que j'ai fait immédiatement la relation avec le modèle de pensée personnaliste. Nous sommes, avec cette magnifique image, exactement dans cette optique philosophique. Par ailleurs, le personnalisme a irrigué aussi bien la droite que la gauche, ce qui fait qu'il n'est pas victime d'un marqueur idéologique. Enfin, c'est l'un des modèles philosophiques principaux de la construction européenne : il défend en particulier un fédéralisme intégral, c’est à dire pas uniquement horizontal, mais également vertical (c’est à dire entre les différents « corps » ou communautés qui composent la société).
On comprend bien mieux, ainsi, le programme politique parisien et le propos de Marielle de Sarnez en janvier dernier : «Je suis contre la centralisation excessive des pouvoirs. La modernité, c'est de faire vivre une société et ses corps intermédiaires.» D'une certaine manière, et sans surprise, la boucle est bouclée...
Je tiens à préciser que je ne m'inscris pas pour autant, à titre personnel, dans le courant personnaliste, bien qu'il m'intéresse.
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Marielle de Sarnez exprime son avis sur le budget de Delanoë
Conseil de Paris, débat sur les orientations budgétaires - Intervention de Marielle de Sarnez - Lundi 20 octobre 2008
Merci Monsieur le Maire,
Notre débat intervient dans un contexte de crise que tout le monde connaît : crise financière aujourd'hui et inévitablement crise économique et sociale demain. Absence de croissance, dégradation du pouvoir d'achat, PME en difficulté, augmentation du chômage : le prochain budget est-il à la hauteur de ces enjeux ? Voilà la seule question qui est posée.
Vous nous proposez de soutenir l'effort d'investissement pour les transports, l'innovation et le logement. Tant mieux, cela va dans la bonne direction. Je veux m'arrêter une seconde sur la question du logement. Évidemment, nous devons soutenir l'objectif d'atteindre les 20 % de logements sociaux à horizon 2014. Mais dans le même temps, il serait bien que le gouvernement cesse de vouloir modifier l'esprit de la loi SRU.
Mais je pense aussi que la Ville serait bien inspirée de construire davantage. Nous avons besoin de plus de constructions de logements sociaux pour soutenir un secteur d'activité qui en aura beaucoup besoin. Et au passage, je regrette que la Ville n'ait pas mieux anticipé en investissant davantage lorsque la croissance était là, et que les droits de mutation étaient importants. C'est dans ces moments-là qu'il faut investir massivement, me semble-t-il, pour mieux préparer l'avenir.
Et enfin, je veux vous faire part de deux inquiétudes. Nous ne sommes pas dans des temps où l'on peut laisser filer sans risque les dépenses de fonctionnement, alors même que nos recettes – je pense notamment aux droits de mutation – vont diminuer considérablement. Et nous sommes encore moins dans des temps où les particuliers, les TPE et les PME, peuvent faire face à une hausse lourde de la fiscalité. Alors même que nos concitoyens connaissent des difficultés de plus en plus grandes et que les carnets de commande de nos entreprises se vident, ce n'est pas juste, ce n'est pas opportun et surtout ce n'est pas, me semble-t-il, la bonne réponse à la crise.
Je forme le vœu que vous prendrez en compte ces inquiétudes.
Je vous remercie de votre attention. -
Plan européen : prudence de Marielle de Sarnez
Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem a apprécié ainsi, lundi, le plan européen : « Quand l'Europe agit de façon coordonnée et concrète, c'est évidemment une bonne chose. On verra dans les jours prochains si cette mobilisation européenne sera de nature à mettre un terme aux désordres financiers».
«Ensuite, il faut voir si ce plan est de nature à faire face aux problèmes de l'économie réelle: les prévisions de croissance sont extrêmement faibles pour 2009, les carnets de commandes des PME sont vides, on va avoir une augmentation du chômage, on aura la question des déficits à combler».
«L'Europe a enfin commencé d'agir, sous la contrainte de la crise. Il va falloir que demain on continue de le faire et qu'on ne retombe pas dans le chacun pour soi».
Marielle fait bien d'être prudente. Mais je crois tout de même que cette réaction est très salutaire. Il reste maintenant à gérer notre propre situation franco-française. Il y a tout de même une question qui me taraude, dans ce plan : d'où va sortir exactement l'argent, en France, qui va garantir le crédit inter-bancaire ?
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Après la pluie, le beau temps...
A moins d'une semaine du vote du 27 septembre, deux listes sont désormais en concurrence à Paris :
Ensemble pour un Paris Démocrate
Marielle de Sarnez conduit la première liste, tandis que Christelle de Crémiers a pris la tête de la seconde.
Chaque liste a établi un projet de gouvernance locale disponible sur les deux sites. Pour ma part, je soutiens la liste de Marielle de Sarnez, mais je tiens à donner la précision suivante : je le fais pour Marielle de Sarnez elle-même, pour laquelle j'ai la plus grande estime. Je sais que le pardon et la capacité à faire des concessions sont des vertus politiques, mais il y a certaines choses qui doivent sortir quand elles pèsent un peu trop lourd sur le coeur. J'espère que certaines personnes qui se sont ralliées à Marielle de Sarnez aujourd'hui sauront faire preuve de loyauté dans les moments difficiles à l'avenir. J'ai le souvenir d'avoir lu les commentaires fort peu amènes de certains dans les moments les plus critiques, c'est à dire lorsqu'il fallait resserrer les rangs. Et des commentaires peu amènes qui visaient entre autres Marielle, et même parfois François Bayrou. Alors évidemment, c'est facile de rappliquer quand l'orage est passé...Sans doute est-ce cela, rassembler. Moi, je ne suis pas un rassembleur...
On va me dire que j'ai du ressentiment, mais je fais partie d'une espèce qui n'oublie pas. A côté de cela, je tiens aussi à préciser, que Christelle, pour laquelle j'ai une très grande affection, n'a jamais failli, elle, dans les moments décisifs. Je ne vais pas me faire que des copains en disant cela, mais autant le balancer maintenant une bonne fois pour toutes.
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Fichier Edvige : le MoDem pour le retrait du décret
François Bayrou a estimé mercredi que "l'issue normale" concernant le décret créant le fichier de renseignement policier Edvige était son "retrait". "Je pense qu'au bout du compte l'issue normale c'est le retrait de ce décret pour en écrire éventuellement un autre", a-t-il déclaré sur LCI. Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem, a elle aussi estimé sur RFI que "s'il n'y a plus le fichage des personnalités" le décret "de lui-même tombera" car il "sera vidé de son sens"....
"Je ne vois pas pourquoi il y avait besoin de ce décret-là et surtout de mélanger les élus, les responsables syndicaux ou religieux" à la prévention de la délinquance, a expliqué François Bayrou. "Il n'y a aucune justification à traiter ces personnalités comme des délinquants potentiels", a-t-il insisté, se disant "disponible" pour discuter avec la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie. François Bayrou a souhaité l'élaboration "d'une loi". C'est "une obligation" car "il ne peut y avoir, selon la déclaration des droits de l'Homme et selon la Constitution, d'entorse à cette liberté publique que s'il y a une loi", a-t-il expliqué.
Le président Nicolas Sarkozy a tenté mardi de calmer la polémique sur le fichier Edvige en demandant à la ministre de l'Intérieur "d'ouvrir rapidement une concertation". Mme Alliot-Marie a proposé "une loi" garantissant les libertés publiques -
MoDem, élections internes
J'ai pompé sans vergogne le mode d'emploi des élections départementales du MoDem sur la page du collectif Ensemble pour un Paris Démocrate. J'en fais donc copie ici :
Le samedi 27 septembre, vous serez appelés, en tant qu’adhérents du Modem, à désigner nos nouvelles instances, locales tout d’abord avec l’élection de la Présidence de notre mouvement départemental, ainsi que les membres de notre Conseil départemental, mais aussi nationales avec l’élection des représentants parisiens à la Conférence nationale du Modem.
La Présidence départementale
La Présidence, qui est composée de 9 membres - un Président et 8 vice-présidents - constitue la direction collégiale du Mouvement départemental.
La présidence veille à l’exécution des décisions du Bureau et du Conseil. Elle est en charge du bon fonctionnement du Mouvement départemental.
Le président départemental est le premier candidat de la liste arrivée en tête. Il est le garant de la ligne politique du Mouvement Démocrate à Paris.
Qui l’élit ?
C’est l’ensemble des adhérents, à jour de cotisation 2008, qui élit directement les membres de la Présidence, pour trois ans, au scrutin proportionnel de liste à la plus forte moyenne.
Le Conseil départementalC’est l’organe délibératif du Mouvement départemental, le Parlement de notre Mouvement à Paris.
Le Conseil départemental représente les adhérents parisiens et définit les grandes orientations du Mouvement départemental.
Il élit, en son sein, les membres du Bureau qui forme avec la présidence l’exécutif du Mouvement départemental.
Le Conseil départemental se réunit au minimum deux fois par an.
Qui l’élit ?
C’est l’ensemble des adhérents, à jour de cotisation 2008, qui élit directement ses représentants au Conseil départemental, pour trois ans, au scrutin proportionnel de liste à la plus forte moyenne.
Quant aux listes déposées, elles doivent respecter la règle de la parité homme femme et assurer une représentation équitable des arrondissements.
La Conférence nationale
C’est l’assemblée des représentants du Mouvement Démocrate. Il s’agit d’une instance nationale.
Elle définit la politique générale du Mouvement par les programmes qu’elle approuve et par les motions qu’elle vote.
La Conférence nationale se réunit au moins une fois par an.
La Conférence nationale peut être saisie par les adhérents afin que soit mis à l’ordre du jour tout sujet intéressant la vie politique et européenne.
Qui l’élit ?
C’est l’ensemble des adhérents, à jour de cotisation 2008, qui élit directement ses représentants à la Conférence nationale, pour trois ans, au scrutin proportionnel de liste à la plus forte moyenne.
Quant aux listes déposées, elles doivent respecter la règle de la parité homme femme et assurer une représentation équitable des circonscriptions.
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Je soutiendrai Marielle (de Sarnez)
Le MoDem renouvelle ses instances départementales et organise à cet effet des élections internes le 27 septembre prochain. Trois listes au moins concourrent, dont celle de Marielle de Sarnez, d'un côté, Ensemble pour un Paris démocrate, et celle de Christelle de Crémiers, de l'autre, dont je ne connais pas le nom. Je sais qu'il existe une troisième liste conduite, je crois, par Antonio Duarte.
J'ai, pour ma part, hésité un certain temps : il se trouve que deux personnes, par-dessus tout, m'ont amené à adhérer un jour l'UDF. François Bayrou, bien sûr, mais aussi Marielle de Sarnez, dont je suis le parcours politique depuis un moment, et pour la quelle j'ai la plus grande estime. Il n'y a là rien de nouveau, et j'ai eu l'occasion de le faire savoir de longue date sur ce blog.
Marielle de Sarnez est du bois que l'on ne corrompt pas, de celui qui résiste à toutes les tentations, c'est une femme politique qui est demeurée, en dépit des appels parfois pressants, toujours fidèle à ses convictions. En même temps, c'est aussi quelqu'un qui a toujours su conserver une juste distance, vis-à-vis du pouvoir et de la politique en général. La lecture de son livre, Féminin au singulier, atteste bien de la sérénité certaine qui accompagne ses actions. Elle a toujours considéré avec philosophie les aléas de la vie politique. C'est l'une des qualités que j'apprécie tout particulièrement chez elle. J'aime aussi beaucoup son humanité : Marielle, je le crois, n'oublie jamais, dans son existence, les moments de vie, qu'elle sait plus précieux que les joutes politiques.
Je crois aussi que c'est une femme secrète et discrète, timide, même, qui n'accorde son amitié et sa confiance qu'avec une grande prudence. Certains ont cru parfois voir de la froideur, là où moi, je pense avoir décelé , disons, une certaine forme d'anxiété sociale. Marielle n'aime pas, je le pense, se mettre en lumière. Elle ne le fait que par nécessité, pas par goût. Si elle s'est présentée à la députation, c'est sous la demande insistante de François Bayrou qui l'a convaincue d'aller au charbon. Marielle n'agit pas par ambition, elle agit par idéal, et elle le fait sans fanatisme ni oeillères. Je le connais assez peu personnellement (nous nous sommes vus parfois, et c'est même elle qui m'a accueilli lors de mon adhésion à l'UDF, à ma première venue au siège, mais je ne fais pas partie de sa garde rapprochée), mais c'est pourtant quelqu'un pour qui j'ai toujours eu de l'affection.
A côté de cela, Christelle a déposé aussi une liste. J'ai beau coup d'affection et d'estime également pour Christelle, avec laquelle je partage de surcroît une proximité politique au sein du MoDem. Je pense également qu'il faut favoriser l'émergence d'une nouvelle génération au sein du MoDem, et Christelle me paraît l'une de nos étoiles montantes.
J'ai donc eu du mal à me décider, envisageant de ne participer à aucune liste. Cependant, des élections importantes approchent pour notre mouvement, alors que les précédentes n'ont pas été faciles, et je ne peux pas imaginer faire quoi que ce soit qui puisse fragiliser d'une manière ou d'une autre Marielle (même si ce n'est pas l'intention) alors qu'elle est à mes yeux la n°2 du MoDem.
C'est donc bien la liste de Marielle, Ensemble pour un Paris démocrate, que je soutiens, et pour laquelle j'appelle à voter. Si cette liste l'emporte, je n'en espère pas moins qu'elle saura faire une place aux têtes des listes concurrentes, et tout particulièrement à Christelle.
Membre de la commission de constitution des listes à Paris lors des municipales, j'avais pour ma part suggéré la tête de liste pour Christelle dans le 17ème arrondissement, faisant valoir sa connaissance du terrain, son implication dans le réseau associatif et tout le travail d'élu qu'elle avait réalisé. C'est aussi elle, à la suite d'un entretien sur son travail au sein de la commission sociale du MoDem parisien, qui m'avait apporté l'idée d'Individu socialement responsable.
Mes lecteurs comprendront donc à quel point j'aurais aimé que Christelle figurât sur la liste de Marielle. Mais bon, entre deux amours, il m'a fallu choisir...