J'ai du mal à comprendre l'obstination d'un Jean-Louis Borloo ou d'un Hervé Morin à vouloir à tout prix charger Nicolas Sarkozy. Il me semble que c'est "daté", et surtout, un peu tard après avoir gouverné la France quatre années avec lui.
C'est d'autant plus inutile que les idées de Borloo ou de Morin ne sont pas inintéressantes. Je l'ai déjà dit, si Bayrou n'était pas candidat, ce serait certainement à l'un des deux que ma voix irait, de préférence à Hervé Morin, d'ailleurs, bien réfléchi. La droite de sensibilité centriste a le droit de présenter plusieurs candidats, mais, si l'on considère leurs histoires politiques, Hervé Morin a montré plus d'indépendance que Borloo et son programme est très proche de celui de l'UDF en 2007, ce qui me convient parfaitement.
Le concours de critiques sur Sarkozy, c'est fini, les amis, il faut passer à autre chose ! On s'étonnait du silence de François Bayrou dans les coulisses politiques de RMC lundi dernier. On y soupçonnait même quelques secrets accords. Ridicule. C'est bien plus simple que cela, et d'ailleurs Bayrou avait annoncé ce tournant il y a plusieurs mois : l'heure n'est plus à la critique systématique mais aux propositions. Bayrou travaille donc sur un programme pour la France.
Aux présidentielles, évidemment, Bayrou ira pour gagner et faire valoir son projet politique, économique, social et culturel pour la France. Il se rapprochera du candidat qui sera le plus proche de ses vues s'il n'est pas au second tour.