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  • École : PISA contre PISA

    Le classement PISA vient de tomber. Encore une occasion de se mortifier, pour nous autres Français, sur la qualité déclinante de notre école.

    Ce que révèle PISA, c'est que notre école est meilleure pour les meilleurs et se délite de plus en plus pour les plus en difficulté.

    On voit ainsi très bien que les déclarations des Châtel et consorts ne sont que du flan. En dépit des grandes déclarations de ce Ministre, on ne travaille pas plus la lecture et l'écriture qu'avant. En revanche, les pédagogolâtries y ont cours plus que jamais, à commencer par l'imbécile et inutile carnet de "compétences", que l'on applique désormais au collège, et les plans de toutes sortes, établis dans l'urgence de l'audimat, comme par exemple le nouveau plan Sciences que prévoit Châtel.

    Il faut dire que les Français plébiscitent imbécilement les mesures les plus connes et les plus stupides quand on les sonde. Contents de se faire niquer, les crétins. Tenez, consultez la dernière enquête Ipsos, organisme de sondages en principe fiable.

    Regardez comme ces idiots approuvent à une majorité écrasante l'introduction des compétences au collège. Et pour les rythmes scolaires, alors même que l'Allemagne doit sa remontée à la réintroduction des cours l'après-midi, la France envisage, sous l'égide des Châtel, Descoings et autres signataires pédagogisant pour-les-autres-mais-pas-pour-moi de les supprimer.

    On devient mou, à SOS-éducation : on croit que la seule méthode globale est en cause. Cela va bien au-delà. Quel enseignant osera rétablir la dictée, sans doute, avec la rédaction, l'exercice d'écriture le plus complet, parce qu'il requiert de l'attention, de la compréhension de texte et la connaissance de règles nombreuses.

    Pourquoi à peu près partout, ce sont ceux qui appliquent les règles traditionnelles qui obtiennent les meilleurs résultats tous élèves confondus ?

    En réalité, dans le primaire, une forte majorité d'Inspecteurs est là essentiellement pour faire chier au maximum les instituteurs, rêver qu'on leur cire les bottes et, quand ils ne sont pas carriéristes, désirer profondément qu'on leur fasse la cour. Professeurs du secondaire ratés, ou, pire encore, enseignants du primaire qui sont montés en grade à force de fourberies et de flatteries, les inspecteurs du primaire sont devenus une engeance nuisible, inefficace et inutile. La situation est un peu plus contrastée dans le secondaire, mais, là encore, on peut constater qu'un certains nombres d'entre eux assurent la promotion d'idées et de vues dépassées à seule fin de se faire bien voir des services des rectorats et du Ministère.

    Et si Châtel faisait un plan "Crétins et débiles pré-obscurantistes", tant qu'il y est, pour nettoyer l'éducation nationale ?

    Mais le pire, c'est que tous les partis politiques sans exception sont d'accord pour poursuivre dans la même voie et que plus personne n'écoute les courageuses voix isolées d'un Brighelli ou d' une Natacha Polony.

    Maintenant, il y a ce que PISA se garde bien ou, en tout cas, oublie de dire : les pays les plus en difficultés, en dépit des moyens qu'ils allouent, comme l'Allemagne ou la France, ou encore l'Angleterre  sont aussi des pays de très forte immigration. Bien évidemment, cette réalité vient se superposer à la carte des élèves en difficulté dans les deux pays. Et encore, la France a notablement amélioré ses résultats pour les générations issues de l'immigration, bien qu'elle accuse encore un fort retard. Il est vrai qu'il est plus facile de faire le kéké quand il n'y a que 100 000 immigrés dans un pays ; quand cela frise les cinq millions, comme en France ou en Allemagne, avec une très forte majorité de surcroît de culture vraiment différente, c'est tout autre chose.

    Notre pays s'est habitué, sous la pression politique et pédagogolâtre à l'escroquerie intellectuelle pour mieux masquer l'inanité de ses pratiques et de ses méthodes. Ce qu'il en est de la lecture est très joliment évoqué ces derniers jours par Natacha Polony.

    Pour reprendre en main l'Éducation Nationale, il faut une force politique déterminée et un commando chargé de nettoyer les Écuries d'Augias. Je crois à l'intelligence des enseignants. Ils n'ont pas besoin des millions de tonnes de papier de consignes plus idiotes les unes que les autres qu'on leur envoie chaque année. Partout où les enseignants résistent aux pressions des administrations centrales, les résultats scolaires s'améliorent. Parce que la Bretagne a toujours refusé les pédagogoconneries des pédagolâtres, elle s'est montrée de longue date la meilleure élève de notre système scolaire.

    Regardez l'entourage et les conseillers de Châtel : on y parle d'excellence mais on promeut la compétence. Ces gens-là n'ont aucunement l'intention de reconstruire notre école.

    J'ai l'espérance de croire que Bayrou peut être celui qui reprendra en mains notre système. Il lui faudra s'affranchir du programme de son parti, comme je l'ai déjà dit, et je le répète. Cela suppose un sacré coup de balai chez les experts auto-proclamés et autres sociologues ès sciences de l'éducation.

     

     

  • Mais pourquoi il en veut à HEC ?

    Bizarre, ce gars qui descend en flammes HEC. IEP, Polytechnique, HEC, c'est l'archétype du gars brillant (au moins scolairement, en tout cas). 

    Je ne veux pas être méchant, mais l'article est foncièrement bidon : mis à part expliquer que les étudiants d'HEC deviennent des bons à rien, qu'ils passent leur temps en distraction, et qu'à HEC, on véhicule le très méchant libéralisme dans sa forme la plus démoniaque, c'est à dire orthodoxe, il n'y a pas le plus petit début d'un élément concret pour accréditer les affirmations de l'individu.

    Mon Dieu Mon Dieu : il y a des réseaux à HEC. Ah, quelle découverte. Y'en a partout, mon pauvre gars, des réseaux, c'est même une marque de fabrique française. Pas une spécificité d'HEC, ça. 

    Quant à critiquer le mérite calculé sur le montant du salaire, eh bien HEC, me semble-t-il, a tout de même pour vocation de procurer un bon job, on ne va pas s'en plaindre, non ? Bref, c'est bien HEC. Bonne école, et qui a bonne presse à l'étranger en plus.

    Ok, il y est passé, le gars, mais encore ? Adore ce que tu as brûlé, et brûle ce que tu as adoré, disait le père Rémi au Tom à Clovis se convertissant au marxisme au christianisme...

  • Odyssée démocrate à l'Université

    Sympathique l'initiative des Jeunes Démocrates : ils veulent créer un grand réseau national d'étudiants, d'enseignants et d'élus du milieu universitaire. On ne l'invente pas : celui qui pilotera l'embarcation  répond au nom éponyme d'Ulysse. Espérons qu'il y aura là une occasion de modifier le paysage des facultés. J'ai cru comprendre que les Jeunes Démocrates escomptaient d'inspirer de la structure mise en place par le Parti Démocrate en Amérique, en l'adaptant aux spécificités des facultés françaises.

    Je n'en sais pas tellement plus sur les projets des Jeunes Démocrates, mais je subodore que David, qui est le délégué national à la communication des JDem sera davantage capable de renseigner ceux qui pourraient être intéressés. 

    Il y a un groupe qui s'est mis en place sur facebook. Le réseau dispose d'ores et déjà d'un blogue où le jeune élu démocrate Fabien Robert relate son expérience en tant qu'invité au sein du réseau des étudiants démocrates pendant la campagne d'Obama.

    Bon départ. Il ne reste plus qu'à mettre du contenu dans tout ça. Le réseau dispose d'ores et déjà de 30 référents.

  • Mais si la BNP aide aussi le Téléthon

    Décidément, les banques ont désespérément mauvaise presse. On les voue aux gémonies sans même prendre le soin de vérifier leur CV. Hier, mon ami Vogue Haleine versait une larme à la suite de la disparition de Geneviève de Fontenay du paysage politique, sacrifiée sur l'autel du veau d'or ENDEMOL. Triste en effet. Mais surtout, JP s'en prenait (à raison) à TF1, observant que la machine à bourrer le cerveau de mou faisait un défilé de miss pendant que les chaînes publiques se cassaient la tête pour trouver des financements aux organisations qui luttent contre le développement des maladies génétiques.

    Jusque là, je le suivais. Seulement voilà :  JP conclut en  entonnant la complainte du trotskiste luttant contre le Gröss Kapital, et accuse les banques de ne pas mettre la main au portefeuille.

    En réalité, la plupart des banques françaises sont engagées dans des activités caritatives. JP citait la BNP et la Société Générale.

    La BNP s'est associé au téléthon depuis la 1ère heure, en réalité. Elle aide notamment à l'organisation de tournois de tennis pour récolter des fonds et organise un téléthon de la Bourse et de la Finance. Elle n'est pas la seule. La Société Générale et d'autres banques aussi.

     

    L’opération financière de cette édition a pris la forme d’une levée de fonds, grâce à la souscription d’ « Obligations Convertibles en Dons » (OCD). Cet appel à la générosité est coordonné par The Royal Bank of Scotland avec le soutien de NYSE Euronext et de l’Autorité des Marchés Financiers. La période de souscription était ouverte du 24 novembre au 4 décembre 2010 inclus. 

    La communauté financière et toute personne ayant souhaité manifester sa solidarité se sont rassemblés à Bercy le vendredi 3 décembre 2010, à 18h00, autour de deux parcours, Place des Vins de France et le long des Jardins de Bercy, pour un défi sportif de 24 heures organisé par BNP Paribas. L’inscription pour la course de 1 000 mètres réservée aux coureurs s’effectuait sur place, au Village Téléthon, ouvert à partir du vendredi 3 décembre, à 12h00, ou sur le site Internet de l’opération, www.telethon-bourse-finance.fr, et s’élevait à 10 euros. L’inscription au parcours de 250 mètres réservé aux marcheurs et enfants s’élevait à 2 euros et se faisait sur place.

    Le Village Téléthon a proposé tout au long de l’opération des animations pour tous telles que des ateliers maquillage, magie, musique, etc. ainsi qu’un espace restauration. Depuis son lancement, le Téléthon de la Bourse et de la Finance a permis de collecter 3,2 millions d’euros. Cette année, la Banque Postale, Hogan Lovells, Natixis, Neuflize OBC, la Société Générale et Crédit Agricole CIB sont parmi les institutions co-chefs de file qui ont soutenu l’opération.

    Leur objectif était d’inciter le grand public à participer et d’amplifier significativement ce mouvement.

    Ne nous trompons pas de combat, JP, svp. Les banques ont des travers, mais elles ont aussi bon dos, et il ne faut pas les accabler des péchés du monde. Elles sont aujourd'hui des bouc-émissaires faciles. Tss tsss tss, un discours quasi-trotskiste, pour un blog Alliance Centriste, ça fait un peu mauvais genre, non ? Je me serais bien contenté d'un commentaire sur Vogue Haleine, mais pas de chance, sans doute un dysfonctionnement des commentaires sur 20 minutes, après deux essais infructueux j'ai renoncé. Du coup, tu as le droit à un billet entier en bonne et due forme...

     

  • Cantona veut faire sa Kredit-Anstalt...

    J'ai suivi avec attention l'appel d'Éric Cantona, proposant de vider les banques des dépôts des particuliers. Ça va me faire tout drôle, mais je vais citer Nathalie Arthaud, chef de file de Lutte Ouvrière, un parti pas vraiment capitaliste : le problème c'est que les banques, on en a besoin, elles sont utiles. Ben oui, Canto, réfléchis deux secondes, bon sang. Évidemment, j'arrête là la reprise des propos de Nathalie Arthaud, puisqu'elle poursuit en rappelant la proposition traditionnelle du parti trotskiste qui est d'exproprier les banques. Mais pourquoi je citais la Kredit-Anstalt, au fait ?

    Parce qu'il s'agit de la banque viennoise qui déclencha la crise économique la plus sévère que le monde ait connu. Une crise boursière violente sévissait alors depuis deux ans, très précisément depuis les jeudi et vendredi 24 et 25 octobre 1929. En 1931, les USA décidèrent de retirer leurs capitaux d'Europe. Les banques, ne disposant plus de liquidités, furent non seulement incapables de prêter, mais même d'assurer les dépôts dont elles avaient la garantie. Il s'ensuivit une dépression sans précédent avec toutes les conséquences que l'on connaît aujourd'hui.

    L'appel d'Éric Cantona ne saurait faire vaciller le système financier, je n'ai aucun doute là-dessus, mais, en revanche, il dénote un raisonnement économique vicié pour ne pas dire déficient. Admettons que la solution de Cantona marche : que se passerait-il ? Eh bien ce qu'il s'est passé en 1929. Des millions de petites gens seraient alors ruinés, ceux-là même dont Éric Cantona prétend vouloir prendre la défense. 

    A vouloir punir les banques, on finit par se punir soi-même. Même Mélanchon l'a compris, puisqu'il a rejeté l'appel du footballeur. 

    Cantona a promis de retirer tout son argent le 07 décembre. Il a du gagner, au cours de sa carrière, des millions et des millions de livres, donc encore bien plus d'euros. Même si tout n'est pas converti en liquidités, cela doit faire un beau magot à la banque. Je prends le pari qu'il ne retirera pas toute son oseille. Faire de la provocation, c'est toujours amusant, cela a même ému notre Ministre de l'Économie et Baudoin Prot, le PDG de la BNP-Paribas, mais quand il va falloir passer à l'action, cela va être autre chose. 

    Avec l'attente qu'il a suscité, Cantona risque surtout de générer une énorme contre-pub : il va se discréditer et montrer de surcroît que les banques sont indispensables pour gérer nos sous. Ce qui est une évidence. 

    Tiens, j'ai une idée à la Cantona pour lutter contre le cancer : je propose d'euthanasier tous les cancéreux, comme ça, plus personne ne mourra du cancer. Astucieux, non ?*

    * heureusement que des instituts de recherche aux fondamentaux scientifiques autrement plus rigoureux que les raisonnements de Cantona se penchent sur le problème depuis de longues années.

  • Vous ne ferez pas d'Assange et de son wikileaks des héros de la liberté.

    J'ai lu successivement les billets de Birenbaum, de Thierry Crouzet et de Pierre Chappaz. Je récuse frontalement les arguments des uns et des autres, tout en recevant jusqu'à un certain point la conclusion de Crouzet. Birenbaum se trompe s'il ne comprend pas, que le super-menteur de l'histoire, dans la série wikileaks, c'est Assange, évidemment. Il devrait lire Martiens, go home, de Frédéric Brown, le compère Birenbaum. Oh, mais je parie qu'il le connaît : récit de SF presque drôlatique dans lequel des petits hommes verts s'abattent sur notre planète. Partout et nulle part, ils s'empressent de dévoiler à toute l'humanité les vices de chacun. Adieu, mensonges, tromperies, vices, petites mesquineries auxquelles nous tenons tant. L'humanité sombre dans l'ennui et la dépression, s'habituant tant bien que mal à vivre dans une transparence totale. Un homme, un seul, a échappé à la catastrophe transparitique qui frappe l'humanité : par un coup de chance extraordinaire, il développe une psychose d'un genre particulier qui le fait ne pas voir ni entendre les petits hommes verts ou quoi que ce soit qui se rapporte à leurs actions.

    Dans la vie de tous les jours, quand on a affaire à quelqu'un qui vous dit tout de go tout ce qu'il pense, on juge généralement qu'il n'est rien d'autre qu'un malotru dénué du savoir-vivre le plus élémentaire. Une sorte de casse-couilles saoûlant qui joue les bravaches, en somme.

    Qui peut dire vraiment ce qu'est le mensonge ? En un temps très ancien, il y eut tout un mouvement de pensée qui faisait de l'homme la mesure de toutes choses, récusant toute forme de vérité révélée. On appelait ceux qui se rattachaient à ce mouvement des Sophistes. Certains d'entre eux avaient reçu en héritage des disciples d'Héraclite l'idée qu'on ne pouvait se baigner deux fois dans le même fleuve. Les disciples les plus électroniques du philosophe d'Éphèse diraient qu'aujourd'hui, on ne se baigne jamais deux fois dans le même flux. Birenbaum est prisonnier d'une dialectique qu'il ne parvient pas à dépasser : celle du mensonge et de la vérité. J'y reviendrai dans la suite de ce billet.

    Pierre Chappaz croit qu'il y a dans l'affaire wikileaks les prémices de la première guerre de l'information. Assange lui paraît un nouveau David affrontant les États-Goliath. Rien de tel, à mon sens. Rien de tel, parce qu'Assange ne délivre pas de l'information, il charrie du fumier. En revanche, ce grand magicien a réussi à faire croire qu'il pouvait transformer le purin en information. Et certains, même parmi les meilleurs, sont tombés dans le panneau.

    Il me semble que Thierry Crouzet a mis le doigt sur le noeud de l'histoire, mais s'est en même temps trompé de combat. S'il renvoie dos-à dos les maniaques du secret et ceux de la transparence, il se livre aussi à une authentique hypostasie de l'information : crime de ne pas la laisser circuler comme bon lui semble. Ah. Et en quoi l'information aurait-elle un caractère si particulier qu'elle ne connaîtrait ni frontières ni bonnes moeurs ? Doit-on laisse circuler, par exemple, sans barrières ni protections des données sur un individu lambda sous prétexte que le fait brut est de l'information ? Thierry Crouzet tombe dans le même travers que Pierre Chappaz : il croit que la boue vaut de l'or dès lors qu'elle reçoit le titre ronflant et dûment estampillé d'information. A ce compte-là, tout est information, et le serpent de Crouzet finira par se mordre la queue : tout, au titre de l'information, disposant du droit imprescriptible de circulation, devient alors absolument transparent.

    La manoeuvre d'Éric Besson est certainement maladroite ; mais je ne vois pas pourquoi les États ne seraient pas en droit de protéger leurs données privées, au même titre qu'un individu dont on aurait fouillé l'ordinateur. 

    La diplomatie, in fine, a un caractère particulier. Ce qu'on nomme vérité est à l'origine d'au moins autant de guerres que ce que l'on appelle mensonge. La diplomatie qui s'emploie souvent en amont des conflits, dévide son fil sinueux à équidistance de ces deux absolus bien peu compatibles avec la paix dans le monde. Il faut être un imbécile ou un fieffé menteur pour méconnaître ces particularités. In fine, Assange est peut-être bien les deux...

     

  • Voies sur berges : Dati 1 - Delanoë 0

    Bertrand Delanoë vient de communiquer sur son blogue pour contester les déclarations de Rachida Dati qui lui reproche de ne pas avoir annoncé la fermeture des voies sur berge dans son programme politique.

    Il cite un extrait de son programme. Je confirme qu'il n'y évoque nullement la fermeture définitive des voies sur berge. Certes le vocabulaire est martial, puisqu'il y parle de reconquête, mais de là à les fermer définitivement, c'est autre chose. 

    Rachida Dati a donc bien raison de lui mettre les points sur les "i". 

  • DSK l'hallucination...

    Il a toute sa raison, l'ami Melclalex : pour lui, l'hallucination, ce n'est pas en 2006 qu'elle s'est produite, avec Ségolène Royal, mais maintenant, en 2010 avec DSK.

    DSK est très populaire, mais pourquoi ? Parce qu'il est en retrait de la vie politique, tout simplement. Chirac était à 25% d'opinions positives en fin de mandat. Aujourd'hui, il est à 75%. Borloo est populaire, mais parce qu'il n'exprime pas de positions. La seule fois où il l'a fait, cela a été avec la TVA sociale, et cela a coûté cher à l'UMP (même si au demeurant, je pense que sa proposition était intéressante). Bayrou est aujourd'hui moins populaire qu'il ne l'a été, et, à l'évidence, il a pris des coups : mais c'est parce qu'il a pris des positions tranchées, et, évidemment, c'est toujours un risque politique.

    Bref, à gauche, on enterre régulièrement Ségolène Royal, mais elle a récolté 25% des suffrages sur son nom au 1er tour en 2007. On verra bien si les autres candidats socialistes en feront autant quand il faudra descendre dans l'arène.

  • Fallait être correct avec Rachida.

    Le type qui a envoyé des mails graveleux et insistants à Rachida Dati, à la suite de son fameux lapsus, s'est fait arrêter manu militari au pied du lit, on le savait déjà. Son procès débute.

    Certains ont jugé l'intervention trop rigoureuse. Moi, je pense que c'est bien fait pour sa gueule. C'est toujours une facilité, quand il s'agit d'une femme, en politique, de faire des commentaires salaces. 

    Le gars a fait le lourd et le malin. Il s'est senti tout-puissant. Le comble, c'est qu'il continue à minimiser et renvoie l'histoire à une blague de potache. Une campagne contre le viol est en cours, j'en ai parlé en évoquant le sort des adolescentes. Cela commence avec ces comportements-là, que l'on ne s'y trompe pas.

    Je pense que contre les cons qui manquent de respect aux femmes, il faut taper dans le tas, et fort. Il n'y a que cela qui marche. Et moins l'individu reconnaît ses torts, plus fort il faut y aller au gnouf et à la matraque (je sais, je suis un maniaque de la répression).

    Rachida Dati était en droit de se sentir menacée par les tentatives d'intimidation arrogantes de ce gros lourd, déjà connu pour des faits de violence au demeurant. 

    Certains s'indignent de ce que Rachida Dati bénéficierait d'un traitement de faveur. Non, ils n'ont pas compris. Ce qui s'applique à Rachida Dati, c'est la procédure normale. Au lieu de beugler comme des veaux contre Rachida, ils feraient mieux de s'exciter un petit peu plus quand les procédures sont lentes pour les autres femmes.

    Bref, j'espère que le lourd va en prendre plein la gueule et que ce sera un exemple pour tous les autres.

  • J'avais oublié d'anticiper le wikio de décembre, mais voilà l'officiel...

    J'vous jure, y'a plus d'époque, ma bonne dame. Je voulais écrire un beau billet avec analyse et tutti quanti sur le dernier classement politique wikio, comme on me l'avait poliment suggéré, mais on me presse sur twitter, laissant entendre que je pourrais être une feignasse.

    Comme les afficionados peuvent le constater, il y a des changements assez importants d'un mois sur l'autre dans les classements wikio depuis l'introduction de la twittosphère dans la balance. Quel que soit votre blogue, une vague de retweet peut à tout moment vous porter aux nues. Bon, évidemment, l'inconvénient de la vague, c'est qu'elle finit par retomber tôt ou tard. Faut savoir surfer de vague en vague, en somme, pour bien faire les choses. Mis à part les Parisiens au fait des réalités politiques parisiennes, par exemple, je vous donne mon chapeau à manger si je me trompe que tout le monde va se demander qui ça peut bien être, Alexis Corbière. Ben oui, j'avoue avoir été surpris, d'autant que je ne l'avais pas vu, pour autant qu'il m'en souvienne, dans le top 100 du wikio, ou, en tout cas, pas aussi proche du top. En fait, il était 9127ème au mois dernier du classement général. Je ne sais pas ce qu'il a bien pu publier sur twitter, que je ne suis pas toujours, mais, nom de Zeus, ça a du être retwitté jusqu'à la moëlle... Ben oui, parce que dans la backlink factory, il n'y a ni liens entrant ni liens sortant pour Alexis Corbière. Une pure création de twitter, quoi...

    Mais il n'est pas le seul, le bougre ; Voie militante, 383ème au général, le mois dernier, fait un bon prodigieux. Faut dire que passer à 14 liens entrants d'un coup, c'est loin d'être négligeable. Il a du être aussi backtweeté, forcément, parce que 14 liens, pas sûr que cela soit suffisant pour le top20. 

    Bon, les autres, il n'y a pas grand chose à dire, au fond : un jeu de chaises musicales, finalement. Si : ce qui est triste, c'est qu'il n'y a qu'une fille dans le top20. Peut-être faut-il en prendre son parti. Finalement, dans une course à la plus grosse, les filles, forcément, son désavantagées... Peut-être aussi qu'elles s'occupent davantage des petits à la maison et/ou des taches ménagères, et que du coup, elles ont moins le temps de bloguer ou de préparer leurs billets.

    Comme d'hab, toujours autant de blogs de gauche : c'est la fibre sociale qui ressort, je pense, le côté collectiviste, quoi, en somme :-) nous autres, gens de droite et même du centre, sommes trop individualistes pour espérer truster les premiers prix.

    Bon, je finis de pérorer, je sais que certains d'entre vous attendent la langue pendante le classement et doivent penser : 'tain, mais qu'est-ce qu'il attend, ce c.. à nous blablater alors que nous, la seule chose qu'on veut, c'est ce 'tain de classement wikio.

    Un dernier mot, tout de même : admirez la performance de wikio qui nous fait parvenir le classement le 02 décembre ce mois-ci. A 16:03, j'avais le classement ! si j'avais été moins loquace, et moins feignasse, tout le monde l'avait à 16:04. Mais bon, on m'a demandé de la qualité, alors, j'ai fait de la qualité... :-)

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