Bizarre, ce gars qui descend en flammes HEC. IEP, Polytechnique, HEC, c'est l'archétype du gars brillant (au moins scolairement, en tout cas).
Je ne veux pas être méchant, mais l'article est foncièrement bidon : mis à part expliquer que les étudiants d'HEC deviennent des bons à rien, qu'ils passent leur temps en distraction, et qu'à HEC, on véhicule le très méchant libéralisme dans sa forme la plus démoniaque, c'est à dire orthodoxe, il n'y a pas le plus petit début d'un élément concret pour accréditer les affirmations de l'individu.
Mon Dieu Mon Dieu : il y a des réseaux à HEC. Ah, quelle découverte. Y'en a partout, mon pauvre gars, des réseaux, c'est même une marque de fabrique française. Pas une spécificité d'HEC, ça.
Quant à critiquer le mérite calculé sur le montant du salaire, eh bien HEC, me semble-t-il, a tout de même pour vocation de procurer un bon job, on ne va pas s'en plaindre, non ? Bref, c'est bien HEC. Bonne école, et qui a bonne presse à l'étranger en plus.
Ok, il y est passé, le gars, mais encore ? Adore ce que tu as brûlé, et brûle ce que tu as adoré, disait le père Rémi au Tom à Clovis se convertissant au marxisme au christianisme...
Commentaires
il n'a rien compris ! il n'a pas vu l'ironie à ce qu'un diplomé d'HEC critique son école dans Libé. C'est hyper mainstream, la preuve, ses propos ressemblent au bouquin qu'il cite, "J’ai fait HEC et je m’en excuse", et al critique du libéralisme est aussi un lieu commun (partagé par la quasi totalité des élites françaises).
Donc in fine, c'est nous qui n'avons rien compris. Tom Schmitz, futur PDG d'une boite de commerce équitable de coton bio ou écrivain à succes, est LA nouvelle stratégie de com de HEC ;-)
Mmmouais. Ce type est aussi inconscient de l'idéologie qu'il véhicule avec ses "propositions" finales que les élèves qu'il décrit. Et sa dénonciation manque par trop de nuance. Par contre, je retrouve assez bien dans sa description du campus l'ambiance que j'y ai trouvée au début des années 80 (enseignement théorique et peu exigeant, recherche d'exutoires intellectuels, esprit de corps et camaraderie chaleureuse). Il y en à prendre et à laisser...
C'est qu'il pourrait me tenter de rejoindre HEC celui-ci !
@Vallenain
ah, si je n'avais pas déjà atteint un grand âge, j'avoue que la description est séduisante. Bon, tu bosses comme un taré, et après, tu glandes, en gros, si j'ai bien compris :-)
@ L'Hérétique
y'a de ça... Plus sérieusement, le rythme et la quantité de travail en prépa sont tels que, après, n'importe quoi paraît cool en comparaison ! C'est vrai qu'au sortir de la prépa il y a une sacrée "décompression".
Les MBA HEC semblent plus exigeants et moins théoriques... et beaucoup plus chers
@ Mia
C'est possible : ils sont plus courts et s'adressent (sauf erreur de ma part) à des personnes ayant déjà bossé, donc plus mûres, plus expérimentées et déjà au fait des réalités de l'entreprise.
Et puis bon, moi, HEC, c'était en 79-82... Depuis, il y a bien deux ou trois petites choses qui auront changé.
Tiens, puisqu'on en parle :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/12/08/des-ecoles-de-commerce-vantent-la-responsabilite-sociale-de-l-entreprise_1450462_3224.html#xtor=AL-32280308
J'ai étudié dans la communication et je peux dire qu'effectivement, les réseaux, c'est loin d'exister seulement à HEC ;) En revanche, ça ne me tente absolument pas de rejoindre ce type d'écoles.
Sinon, la RSE c'est effectivement à la mode chez les entreprises...mais je ne suis pas convaincu que ce soit par philanthropie qu'elles s'y mettent (vive l'image de marque).