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  • Voies sur berges : Dati 1 - Delanoë 0

    Bertrand Delanoë vient de communiquer sur son blogue pour contester les déclarations de Rachida Dati qui lui reproche de ne pas avoir annoncé la fermeture des voies sur berge dans son programme politique.

    Il cite un extrait de son programme. Je confirme qu'il n'y évoque nullement la fermeture définitive des voies sur berge. Certes le vocabulaire est martial, puisqu'il y parle de reconquête, mais de là à les fermer définitivement, c'est autre chose. 

    Rachida Dati a donc bien raison de lui mettre les points sur les "i". 

  • Bayrou dénonce les multiples dérapages du gouvernement

    Le Président du Mouvement Démocrate était l'invité politique de Jean-Michel Apathie, mardi 2 décembre à 7h50 sur RTL. Il a qualifié mardi de "dérapage" l'interpellation controversée du journaliste de Libération Vittorio de Filippis, estimant que le pouvoir en place a créé "un climat propice à ce genre de dépassement des bornes"... (lire la suite)

    "Je trouve que c'est un dérapage qui prend désormais l'allure d'une habitude. On a l'impression que ça se multiplie, on a l'impression que ça s'aggrave", a déclaré sur RTL François Bayrou, dénonçant "des atteintes à l'Etat de droit élémentaire". "On a créé un climat propice à ce genre de dépassement des bornes et je crois que c'est grave".

    Il a souhaité que Nicolas Sarkozy désavoue "de manière explicite" les deux ministres Rachida Dati (Justice) et Michèle Alliot-Marie (Intérieur) qui "ont justifié ce qui s'était passé dans cette arrestation".  En justice, "il y a un principe fondamental", "le principe de proportionnalité". Or "il n'y a aucune proportionnalité entre le fait que quelqu'un soit accusé parce que, sur son site, un internaute a dit quelque chose qui portait atteinte, semble-t-il, à quelqu'un, et puis le fait qu'on vienne l'arrêter au petit matin dans ce déploiement de violence, de brutalité, en tout cas d'irrespect", a poursuivi le président du Mouvement Démocrate.

    Evoquant des atteintes à "l'indépendance des médias auxquels on porte un coup extrêmement fort" avec la réforme de l'audiovisuel public", François Bayrou a jugé que "ce sont des principes fondamentaux d'un pays comme le nôtre qui sont ainsi méprisés, poussés sur le bord de la route".

    Puis commentant  l'idée, relancée par l'UMP, de détecter les troubles du comportement chez l'enfant dès le plus jeune âge pour prévenir la délinquance est "extraordinairement choquante", François Bayrou a déclaré  : "C'est une idée naturellement qui est extraordinairement choquante pour quiconque considère que l'enfance doit être respectée : on ne peut pas prétendre qu'à trois ans la vie d'un enfant soit ainsi jouée".

    Relevant que Nicolas Sarkozy a ce projet "depuis longtemps", il a ajouté "Si l'on doit faire attention aux troubles de comportement, ça veut dire que l'école maternelle doit jouer le rôle principal dans cette attention à l'enfant, et c'est précisément à ce moment-là que l'école maternelle est mise en cause par le ministère de l'Education nationale", relevant là "une extraordinaire contradiction". Cette politique de prévention, "c'est beaucoup de soupçon et en même temps pas de réponse", a-t-il dit.

    Lundi, Frédéric Lefebvre, l'un des porte-parole de l'UMP, a en effet réactivé l'idée de détecter les troubles du comportement chez l'enfant dès "la garderie".
    "Quand vous détectez chez un enfant très jeune, à la garderie, qu'il a un comportement violent, c'est le servir, c'est lui être utile que de mettre en place une politique de prévention tout de suite", a-t-il expliqué.
    En 2006, des projets allant dans ce sens, s'appuyant sur un rapport de l'Inserm, avaient suscité un tollé chez les professionnels de la petite enfance.
    Une pétition intitulée "Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans", avait recueilli plus de 46.000 signatures.

  • Justice et sécurité, la faute de Sarkozy et de Dati

    Je suis vraiment en colère contre le Président et la Garde des Sceaux. Je fais partie des Français qui sont favorables à une politique répressive en matière de délinquance. La répression, c'est bien. J'aime la répression. Vive la répression. Épelons le mot répression : r-é-p-r-e-s-s-i-o-n. Avec un début de billet comme celui-là, j'ai de bonnes chances de rameuter la gôche bien-pensante et assimilés dans un retentissant concert de bêlements outragés.

    Cela dit, j'en veux beaucoup à Sarkozy et Dati parce que leur politique complètement incohérente va discréditer durablement toute forme de politique répressive en France et redonner des couleurs à la gôôôche et à l'idéologie du laisser-faire, laisser-aller et cetera...

    Quand on  mène une politique répressive, on s'en donne les moyens. On ne fait pas l'apologie de l'incarcération sans augmenter considérablement les places en prison, les surveillants et les personnels de justice. On ne se défausse pas sur les juges de ses propres errements en proposant de condamner ceux-ci quand un prévenu mineur s'est suicidé en prison. Le problème n'étant bien sûr pas le jugement, mais l'état de la prison elle-même.

    Paradoxalement, tout en étant favorable à la répression, je fais mienne l'idée de Montesquieu qu'elle n'a pas besoin d'être brutale dès lors qu'elle est systématique. Ce qui fait la force de la justice, c'est la certitude de la sanction, non l'alourdissement des peines.

    De plus, je tends à penser qu'humanité et efficacité tendent à se conjuguer. Non le dévoiement de l'humanité qui se décline sous la forme inadmissible du laxisme généralisé, mais simplement l'humanité efficace qui consiste simplement à donner à chaque condamné une pièce où il sera seul, fût-elle très petite.

    J'ai été très choqué et exaspéré par un jugement récent dont j'ai été témoin : quelqu'un que je connais bien a reçu un coup de couteau dans l" ventre pour avoir cherché à protéger une jeune femme d'une agression. Le croirez-vous ? L'agresseur n'a pris que 18 mois avec sursis ! Dans un premier temps, je suis tenté de cracher sur le juge qui prononce une sentence aussi inadmissible, mais dans un second temps, je me dis que c'est peut-être en désespoir de cause et en raison des consignes qu'il reçoit pour vider les prisons qu'il renonce à enfermer un criminel...

  • Rachida en veut à Véronique...

    Rachida Dati a décidément du mal avec son opposition MoDem à la mairie du 7ème arrondissement de Paris ; à preuve le traitement particulièrement méprisant qu'elle réserve à Véronique Delvolvé-Rosset, élue MoDem de cet arrondissement. Sans doute en veut-elle à cette jeune femme d'avoir capitalisé plus de 15% des suffrages sur son seul nom et son étiquette MoDem dans un arrondissement traditionnellement gagné à l'UMP. Rachida Dati a du aller au second tour de ce fait, lors des élections municipales de mars 2008.

    Je me contente d'un copier-coller du blog de Véronique Delvolvé-Rosset. Ambiance...

    En conseil d'arrondissement, Madame Dati essaie de montrer qu'elle est consensuelle, ouverte, charmante.
    Avec certains.

    Vis--à-vis de moi : -
    - elle ne me dit jamais bonjour,
    -je dois demander la parole à plusieurs reprises et quand elle finit par me la donner, sans prononcer mon nom, juste un regard noir en disant oui,
    -elle parle à son voisin quand je parle, elle ne répond pas à mes questions (sur les arrêtés de police ou sur son fichier des bandes organisées).
    -elle laisse passer deux fautes d'orthographe à mon nom dans son journal municipal...
    - et pour finir, elle m'injurie.....
    C'était hier soir, au conseil d'arrondissement. Manifestement, il y a eu une erreur de la part de l'exécutif local et une opposition de sa majorité, mais dans les couloirs. En comité de gestion de la caisse des écoles, il y a quelques jours, l'adjoint au maire a fait voter la gratuité pour le tarif 1 (quotient familial inférieur ou égal à 234 euros), à la demande de Madame Dati. Ils sont tellement persuadés de l'importance politique de ce point, qu'ils rédigent un voeu pour le Conseil de Paris. Quand j'interroge l'adjoint au maire sur ce point, il me répond : "tu verras, madame le maire a des arguments très forts en faveur de la gratuité" (c'était vendredi). J'attends les arguments de Madame le maire et je me prépare à demander un vote à bulletins secrets, sachant que plusieurs élus sont contre ce principe et ne voteront pas son voeu.

    Pour ma part, je considère que c'est déresponsabilisant pour les familles et que la caisse des écoles n'a jamais refusé un enfant dont les parents n'arrivent pas à payer la cantine. Sous la précédente mandature, nous avons mis en place des dispositifs d'aide et des tarifs très bas. Mais en terme d'affichage, au moment où le gouvernement essaye de sortir de l'assistanat, cela me semble très maladroit de proposer cette gratuité, sachant en plus que c'est très facile de faire la leçon aux autres arrondissements (aucun arrondissement ne propose la gratuité), alors que dans le 7ème, cela ne représente que 22 familles.

    Hier soir, en conseil, on nous distribue un nouveau vœu, revenant sur la gratuité. Et le maire d'expliquer "nous sommes contre la gratuité, c'est juste technique"...en réalité, Madame Dati a dû revenir sur son projet de gratuité en raison de l'opposition de certains des élus comme Michel Dumont ou Jean-Philippe Hubin.

    Quand je relève "ce bug", elle me répond : "contrairement à vous, nous nous occupons des personnes déshéritées!". Pitoyable! La caisse des écoles d'aujourd'hui poursuit la même politique que lors de la précédente mandature sous Michel Dumont, et j'étais l'adjoint au maire chargé des affaires scolaires de Michel Dumont. En disant cela, elle injurie une élue, sans aucun fondement, pour des raisons personnelles, juste pour éviter de perdre la face.

     

  • Fichier sur les bandes ?

    Rachida Dati a promis la constitution d'un fichier sur les bandes organisées à la suite des exactions commises par des bandes dans l'ouest parisien, notamment sur le Champ de Mars. Je ne peux qu'approuver cette décision, et appeler de mes voeux sa mise en place au plus vite. En  revanche, je me demande, s'il y a des incarcérations, comment Rachida Dati va gérer la contradiction avec son shouait de vider des prisons surpeuplées...

    Mais la gestion la plus nulle et misérable de ces agressions caractérisées revient à Delanoë. Comme l'a souligné justement Dati, ces phénomènes de bande dans ce quartier ne sont pas nouveaux. C'est juste qu'ils s'aggravent. Il y avait eu des incidents au sortir du bac. Delanoë pouvait bien se douter que la fête de la musique ne se passerait pas sans anicroches...Véronique Dévolvé-Rosset, élue MoDem du 7ème arrondissement, observe sur son blog qu'en journée même, les promeneurs et les familles ne sont pas en sécurité en raison  de la présence d'individus avec des bouteilles d'alcool à la main.

    Mais bon, le mot "sécurité" chez les Socialistes, c'est comme le mot "argent", c'est sale. Et puis, ce qui compte, c'est que Paris soit festive, non ? D'autant qu'après tout, 7ème, 16ème, 15ème, ce sont des arrondissements bourgeois et même pas bobos, en plus, puisqu'ils votent mal (à droite à chaque fois). Bien fait pour les bourges, ça leur fait les pieds de se faire agresser par de la racaille, non ?

    Mon royaume pour un kärcher, tiens...

  • A Paris, dans le 7ème, l'UMP aime le PS

    Il y a un art du foutage de g.... allègrement pratiqué par Rachida Dati dans le 7ème arrondissement. L'ouverture version Rachida, c'est refiler des postes à Laurence Girard et aux Socialistes, Véronique Delvolvé-Rosset et ses 16% de votes étant manifestement considérés comme quantité négligeable. 

    Clairement, le MoDem, mais on l'avait déjà vu pendant la campagne, gêne Madame Dati. Cela copine à mort avec les Socialistes, et ce qui m'énerve, c'est que les Parisiens ne se rendent pas compte qu'ils se font entourlouper en beauté. 

    Ce genre de manoeuvres, c'est la confirmation de l'axe implicite Sarkozy-Delanoë. Résultats, tous ceux qui espéraient entendre une voix indépendante dans le 7ème sont considérés comme des m.... Ben oui, des m... puisque leurs voix ne comptent pas.

    Ce que je peux dire, c'est que la volonté de se rénover à Paris de l'UMP commence TRES mal. Ce n'est donc pas demain la veille que des accords seront possibles avec le MoDem.

    Je crois aussi que le PS et l'UMP qui crachent à tour de bras sur le MoDem de concert auront très bientôt de très mauvaises surprises. Ces deux partis se sont laissés intoxiquer par la presse , par l'exposition de nos dissensions internes, et par les chiffres du Ministère de l'Intérieur. Ils nous croient faibles et se rient de nous. Mais ce-faisant, ils se moquent des citoyens qui se reconnaissent dans notre démarche et notre modération.

    Les prochaines élections sont proportionnelles. J'espère que le MoDem y reprendra sa juste place.

    En tout cas, au MoDem, nous on ne copine pas. On essaie de travailler pour les Parisiens, et nous essaierons de défendre leurs intérêts de toutes nos forces, en dépit des manoeuvres pour nous empêcher d'exister. 

  • Paris 7ème : faut-il voter Véronique Delvolvé-Rosset ou Laurence Girard ?

    291616682.jpgJe copie ici la réponse que j'ai faite à une lectrice du blog de Véronique Delvolvé-Rosset qui envisageait de voter Laurence Girard, dans le 7ème arrondissement de Paris après avoir voté pour Véronique au premier tour. Son ambition est de défendre le pluralisme, et elle semblait penser que de voter pour les socialistes y contribuerait dans l'arrondissement. Je lui ai répondu avec quelques vérités bien senties à propos de monsieur Delanoë et ses amis.

    Il y a un principe de vases communiquant : Madame Dati n'augmentera guère son score, elle aura donc le même nombre de conseillers de Paris.
    Après, l'équation est très simple : soit Véronique Devolvé-Rosset obtient un score supérieur à celui de Laurence Girard, et c'est elle qui sera la conseillère de Paris, soit c'est l'inverse et le siège revient aux Socialistes.
    Les Socialistes auront une majorité écrasante à l'issue de ces élections : est-ce utile d'en rajouter une couche ? De plus, comme ils méprisent et détestent les arrondissements réputés bourgeois, comme le 7ème ou le 16ème, voire le 15ème, vous n'aurez à attendre d'eux que des désagréments.

    Tenez, je vous parie qu'au nom de l'ambiance festive chère à M Delanoë et ses amis, le Champ de Mars deviendra un grand champ d'expérimentation pour les nuits blanches, les fêtes à Paul, et les rumbas de Pierre, et cetera.. avec tout son cortège de déjections et d'incivilités en tout genre.

    Quant à avoir ne serait-ce que l'ouverture d'une demi-place de crèches, vous pouvez commencer à chercher tout de suite une assistante maternelle ou une nounou (pour lesquelles Delanoë a restreint sévèrement l'allocation paris petite-enfance universelle qui existait, au fait...).

    Voilà...merci les Socialistes, merci Delanoë...pas étonnant qu'ils ne veuillent pas s'allier avec le MoDem. Vous êtes toujours sûr(e) que vous voulez voter pour eux ? Je peux vous donner d'autres arguments. Parce que Véronique Delvolvé--Rosset, elle, vous pouvez être certain(e) qu'elle défendra les intérêts des habitants de cet arrondissement
    .

     

  • Paris 7ème : MoDem à 17 % avec Véronique Delvolvé-Rosset

    69921bebd99b49c63ded71d127d0f775.jpgYeesss : Bravo Véronique, et merci de nous avoir rejoint !

    Je cite la dépêche de l'AFP :

    La liste UMP conduite par Rachida Dati, ministre de la Justice, dans le VIIème arrondissement de Paris l'emporterait largement au second tour des élections municipales, avec 60% des voix, selon un sondage Ifop/Fiducial à paraître dans le Journal du Dimanche. [...] Pour le premier tour, la liste Dati recueille 46% des intentions de vote, la liste Girard 28%, celle du Modem 17%, les autres listes (Verts avec 2% et Front national avec 3% notamment) se partageant le reste. Sondage réalisé les 14 et 15 février auprès d'un échantillon représentatif de 603 personnes du VIIème arrondissement de Paris, par téléphone ou au domicile des personnes interrogées.

    NDLR : Véronique Delvolvé-Rosset est la candidate MoDem dans le 17ème arrondissement. 

  • L'Esprit des Lois (2) : la justice...

    A l'heure où il est beaucoup question de l'alourdissement des peines en cas de délit, j'ai trouvé la lecture du chapitre XII du livre VI de l'Esprit des Lois tout à fait raffraîchissante.

    Montesquieu intitule le chapitre : De la puissance des peines

     Il y écrit notamment : 

    « Il ne faut point mener les hommes par les voies extrêmes; on doit être ménager des moyens que la nature nous donne pour les conduire. Qu'on examine la cause de tous les relâchements, on verra qu'elle vient de l'impunité des crimes, et non pas de la modération des peines.

    Suivons la nature, qui a donné aux hommes la honte comme leur fléau; et que la plus grande partie de la peine soit l'infamie de la souffrir. »

      

    Très juste remarque de Montesquieu. Au moment où Rachida Dati présente sa loi sur la récidive, il convient de rappeler que c'est la certitude de la sanction qui rend la loi efficace et non sa dureté. Ceci n'enlève bien sûr rien à la nécessité de punir plus sévèrement les récidivistes, mais, toute loi quelle qu'elle soit ne sera pas efficace si l'on ne donne pas à la justice les moyens de fonctionner. Or, l'urgence, ce n'est pas de voter des lois plus dures, mais de faire appliquer celles qui existent !

    Au chapitre IX, Montesquieu notait que la sévérité des peines convenait mieux au type despotique dont le moteur est la terreur qu'au monarchique (pour lequel c'est l'honneur) et le républicain (qui s'appuie sur la vertu). Il relève enfin, dans ce même chapitre que dans les états modérés, un bon législateur s'attache moins à punir les crimes qu'à les prévenir ; il s'applique donc davantage à donner des moeurs que des supplices.

     On retrouve souvent chez Montesquieu, cette défience innée pourtout ce qui est extrême. J'ai remarqué que lorsqu'il utilise cet adjectif, ce n'est jamais pour qualifier positivement quelque chose.

    J'aurai souvent l'occasion de le redire, mais il est impressionnant de justesse et de modernité dans ses remarques. Un centriste avant la lettre, en somme :-) Peut-on le nommer adhérent du MoDem à titre posthume ?