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  • Pourquoi Norton déconne avec downloader ?

    Je dispose sur mon ordinateur de Norton antivirus. Pendant longtemps, j'ai utilisé des Anti-virus alternatifs tels que Kaspersky, Steganos ou AVG. Par flemme, depuis deux ans, et aussi parce que j'avais lu plusieurs classements positionnant bien Norton, je me suis résolu à acheter le logiciel et à payer par deux fois le renouvellement de la licence.

    Récemment, mon anti-virus a découvert soudainement la présence du virus dowloader. Une sorte de troyen qui permet à des malwares de s'exécuter sur un ordinateur. A priori, il n'est pas actif sur ma machine, encore que, mais, j'ai souhaité m'en débarrasser. Or, Norton s'est révélé incapable de le supprimer. J'ai fait quelques recherches, et j'ai constaté que le virus existe depuis 2002 ou 2003, me semble-t-il. J'ai constaté la présence de messages affolés à propos de ce virus dès 2006 avec un Norton incapable de le dégager. Or, 4 ans après, je constate que Norton en est toujours au même point, puisqu'outre ma situation personnelle, j'ai parcouru des forums où des messages récents indiquent le même problème. Conclusion, que fout Symantec depuis quatre ans ?

  • Les peuples paient cash...

    Tout comme Nicolas et ses humeurs de vaches, je tends à penser que Zeus n'est pas comptable de l'addition que doivent payer les Grecs, désormais. Il y a toutefois une chose qui m'étonne dans les décisions prises par les pouvoirs grecs : plutôt que de s'attaquer frontalement à la fraude fiscale qui représente un manque à gagner délirant, ils ont préféré taper sur les retraites, les fonctionnaires, et cetera...

    Je demeure perplexe. La Grèce va matraquer sa croissance, risque de faire partir ses jeunes, et si elle rassure temporairement ses prêteurs, elle risque de faire fuir les investisseurs. A mon avis, il eût été (mais c'est encore possible) préférable de décréter certes des mesures exceptionnelles pour l'année en cours, mais surtout, de prévoir des investissements massifs dans la justice et le contrôle fiscal. Une fois une  deux années écoulées, voir ce qu'il en est alors de l'efficacité d'une telle réforme. Je pense que la lutte contre la fraude fiscale serait bien plus acceptée par les Grecs, même s'ils en profitent pour une large majorité. Quand on lit les déclarations fiscales des quartiers les plus riches d'Athènes, on a l'impression qu'on vit en Seine Saint-Denis... De plus, une justice efficace rassure aussi les partenaires financiers et économiques des entreprises grecques.

    Je l'ai déjà dit dans un billet précédent : le train de vie de la Grèce n'est pas si dispendieux qu'il y paraît ; ce qui cloche, c'est l'argent qui devrait rentrer dans les caisses et qui n'y rentre pas. Plutôt que d'augmenter la fiscalité, donc, en somme, de faire payer encore plus ceux qui ne trichent pas, mieux vaudrait récupérer l'argent chez ceux qui grugent. Bayrou évoquait cette marge de manoeuvre, ce matin, alors qu'on lui demandait ce qu'il pensait de la situation grecque, et je crois qu'il a pleinement raison.

    En fait, comme le Privilégié, je trouve agaçant d'entendre que les Grecs ont vécu trop longtemps au-dessus de leurs moyens, que ce sont des privilégiés ; c'est insultant pour les Grecs, et ils ne me donnent par ailleurs pas l'impression de vivre comme des nababs pour ceux que j'ai pu croiser chaque fois que je me suis rendu dans ce pays.

     

  • Terrorisés par les insectes...

    Amusants, parfois, les sondages d'Ipsos. Ils en ont réalisé un tout récemment pour le compte de la société Vitomit, spécialisée dans l'éradication des mites, ces insectes qui se logent dans les vêtements rangés dans les armoires et font des trous dedans. Amusant et instructif. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la perception des insectes ne s'améliore pas. Déjà mal-aimés des femmes, les hommes les considèrent de plus en plus comme leurs ennemis. Notons toutefois que le sondage évoque non les insectes en général, mais les insectes dans le foyer. Or, la plupart du temps, ce ne sont pas vraiment ceux que l'on considère comme les plus ragoûtants. Par exemple, il est clair qu'un très gros cafard se promenant sur une tartine de beurre le matin ne risque pas de provoquer un grand sentiment de sympathie...

    Ce qui est rigolo, c'est que 74% des sondés jugent rationnel le dégoût éprouvé en face d'un insecte. La seule association de ces deux mots, dégoût et rationnel, est par essence complètement irrationnelle. Les insectes nous renvoient à des formes de vie très éloignées de nous, dans le spectre des créatures animées, bien plus que les mammifères. Leur invisibilité est perçue comme une menace, leur nombre, comme le signe de leur grouillement. Il y a là un rapport avec ce qui se trouve au plus profond de notre inconscient, et qui ne grouille pas moins, intéressant à analyser.

    La page 8 du diaporama du sondage est intéressante : les gens n'ont pas trop la trouille des mouches et des fourmis, mais les cafards, en revanche, ils sont presque 50% à envisager de demander de l'aide. Ces pauvres abeilles et ces pauvres guêpes font l'objet de préjugés tooujours aussi vivaces. L'une est un ingénieur de la bio-diversité, et l'autre, une technicienne de surface qui assure sa propreté. Quand une abeille est dans une maison, c'est simple, il suffit de lui ouvrir la fenêtre. Une technique efficace, si c'est possible, c'est de plonger dans le noir la pièce où elle est et de créer une grosse lumière (la fenêtre) à l'autre bout : ces insectes dorment quand il fait nuit et s'éveillent à la lumière du jour, artificielle ou non. Un jour, une ruche s'est installée dans la cheminée d'une maison où je logeais. Pas de chance pour elles, à la défaveur d'une erreur de manoeuvre d'apiculteurs venus la récupérer, elle est tombée en bas, donc...dans la cuisine ! Or la pièce était claquemurée. Le phénomène s'est avérée aussi intéressant que drôle à observer : quand j'entrais et que j'allumais la lumière, bzzzzzz dans tous les sens. Mais dès que j'éteignais, silence radio, tout ce petit monde roupillait immédiatement. Sympas les abeilles, comme petites bêtes.

    La page 13 montre que les hommes et les femmes n'ont guère conscience de la diminution progressive des abeilles et des guêpes : aux trois-quarts, ils pensent qu'il y en a plus ou autant. Or, ces populations d'insectes s'amenuisent progressivement...

    Les sondeurs ne se sont pas embarrassés de détails : ils ont classé les araignées, des arachnides, dans la même catégorie que les insectes. Ils auraient remplacé insectes par vermine qu'on aurait mieux compris le message subliminal...

  • Marianne2 a fait un gros Bobo à Roger-Petit

    J'ai ricané en lisant l'éditorial (en Une du Post) de Roger-Petit hier. Roger-Petit n'arrive pas à se départir d'une bien-pensance dégoûlinante dans une certaine gauche (heureusement il demeure une gauche censée et républicaine) qui consiste à comparer toute arrestation d'étrangers en France à la période de Vichy. Soyons honnêtes : si l'on considère la bureaucratie administrative réagissant à la demande de résultats exigée par Sarkozy, elle ne fonctionne pas fondamentalement différemment de l'administration vichyste. Même indifférence pour les situations individuelles et le devenir des êtres humains. Mais la comparaison s'arrête là. On ne déporte pas des individus, on ne les torture pas, et certainement pas en vertu de critères religieux ou ethniques.

    Alors Roger-Petit a mal à sa boboïtude parce que Régis Soubrouillard de Marianne2 s'est indigné (à juste titre) de ce que la journaliste Colombe Schneck place sur le même plan les "tracasseries" faites à son grand-père roumain juif par Vichy et les réactions d'indignation qui visent le polygame de Nantes. Tu m'étonnes qu'il a fait un bond, le journaliste de Marianne : quel mépris incroyable pour tous ces gens qui ont vécu de vraies souffrances, eux. Quelle instrumentalisation sans le moindre scrupules ! Et Roger-Petit de dégoûliner en choeur, tout en mettant en cause l'un de mes derniers billets parus sur Marianne2. La proposition de nationalité à points, qu'étudiaient les Anglais, Travaillistes en avant, au mois d'août 2009. Tout en allusion, Roger-Petit est incapable de préciser ce qu'il reproche à un tel système, évidemment.

    L'idée n'est aucunement d'inspiration gouvernementale, Roger-Petit raconte donc n'importe quoi. En fait, les Britanniques en avaient évoqué l'idée dès juin 2007. Roger-Petit s'essaie au terrorisme intellectuel avec un argument massue : c'est vichyste.

    L'argumentation minable de Roger-Petit est la suivante :

    «il est impensable de ne pas associer ce genre de propositions à ce que le gouvernement de Vichy avait décrété pour les Juifs, lorsqu'il s'agissait de déterminer les proportions de judéité et de francité de chaque citoyen en fonction de leur arbre généalogique afin de savoir s'ils étaient citoyens français ou pas».

    Il n'y a que l'esprit tordu de Roger-Petit pour imaginer un système aussi délirant. En la circonstance, je parlais, pour ma part, d'un système de points durant une période de rogation avec acquisition définitive de la nationalité à l'issue de la dite période. Ai-je parlé d'ancêtres ? Non. De religion ? Non. De francéité ? Non. De généalogie ? Non plus.

    J'ai simplement évoqué le comportement et l'insertion en société. On ne demande pas au nouvellement naturalisé de faire des démonstrations de gallicité, mais simplement de vivre normalement. Pour perdre des points, dans mon idée, il faut adopter un mode de vie en contradiction avec nos valeurs (et au premier rang, j'y place la liberté de la femme et son égalité avec les hommes dont Roger-Petit se contrefout manifestement totalement) et un comportement éventuellement socialement nuisible (là, je pense à la délinquance). Que des choses qui me semblent très raisonnables.

    Roger-Petit devrait se documenter sur Vichy, cela lui éviterait d'écrire un certain nombre de conneries.

    Autre argument de Roger-Petit :

    Nier et dénier à l'étranger au nom d'un prétendue culture ou identité nationale les droits dévolus à tous les citoyens tout en chargeant de tous les vices.

    Le Monsieur, il te parle pas de culture, Roger-Petit. Même pas d'identité nationale ! Jamais , d'ailleurs, Marianne n'a abordé cette affaire sous l'angle de l'identité. Non, le Monsieur, il te parle des femmes et de leur vie. Mais Roger-Petit préfère faire son bobo, ne pas voir, et expliquer, pour le compte, que c'est une question de culture, c'est ce qu'il sous-entend.

    Eh non, monsieur Roger-Petit : le sort fait aux femmes n'est pas une question de culture. On touche là à quelque chose d'universel, et c'est ça ce qui choque. La culture du monde arabe, puisque vous y pensez très fort sans oser la nommer, c'est Averroès le philosophe, d'Avicenne le médecin, Ibn Arabi le poète, le délicieux couscous, le raffraîchissant thé à la menthe, une certaine douceur de vivre, pas la femme sous la burqa et la polygamie. D'ailleurs, Monsieur Roger-Pëtit, dans les pays arabes, la polygamie est en réalité un phénomène extrêmement minoritaire (renseignez-vous !). Bref, on ne touche pas au culturel mais à l'universel. C'est bien cela qui choque, dans cette histoire, parce qu'au moins depuis la Révolution, toute l'aspiration politique et culturelle de la France, c'est justement de toucher à l'universel. Droits de l'homme et de la femme en avant.

    Mais on comprend mieux le raisonnement de Roger-Petit avec ses majuscules :

    Parce qu'en DROIT, en droit REPUBLICAIN, du point de vue des DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN, du point de vue de notre CONSTITUTION, oui, Lies Hebbadj vit comme Zola, Mitterrand ou Bocuse. Il n'y aucune différence dans la situation juridique de ces quatre personnages.

    Mais il est borné ou quoi ? Le Monsieur (Soubrouillard) il t'a dit :

    on confond polygamie et adultère ; choix de vie et fraude aux services sociaux ; vie privée et respect des valeurs de la république.
    On imagine mal Tonton frauder en douce les allocs pour pouvoir payer la cantine de Mazarine
    .

    C'est aussi l'argument que l'on m'a même resservi sur mon blogue : la polygamie c'est comme l'adultère. Roger-Petit n'a pas du l'inventer, il a du le copier quelque part. Les bras m'en tombent... C'est révélateur du niveau de confusion des valeurs dans laquelle baigne une certaine gauche. Que voulez-vous que je dise à un homme qui ne fait pas de distinction entre polygamie et adultère...Tenez, le Conseil des Français du Culte Musulman a quand même contesté que l'Islam tolérait l'adultère, puisque c'était l'argument avancé par Liès Hebbadj...Euh, ils font la différence, apparemment.

    Et il se permet ensuite de qualifier les journalistes de Marianne2 de petits Brasillach du net, le Roger-Petit...

  • Pas si mercantile que ça, la vidéo de Tony Parker

    Il paraît qu'une femme qui a filmé les débuts de Tony Parker au basket lorsqu'il était encore jeune réclame maintenant 800 000 euros à Parker parce que la vidéo a été utilisée à tire-larigot dans toutes sortes d'émissions sans sa diffusion.

    Bien sûr, les bien-pensants vont s'imaginer que cette femme est une infâme mercanti qui cherche à se faire du fric facile sur le dos d'un sportif qui a tracé son chemin de haute lutte. Moi je crois que les choses ne sont pas si simples :

    Au départ, il s'agit d'une femme qui a aidé la famille de Parker ; elle a donc été étonnée de retrouver la vidéo en circulation sans qu'on lui en ait parlé. Elle a donc écrit, mais n'a reçu aucune réponse. Je pense qu'elle s'est sentie méprisée. De fil en épingle, les choses se sont envenimées dans sa tête, elle a commencé à réclamer des droits parce qu'elle se sentait méprisée et insultée par le silence de Parker.

    Parker fait partie de ces stars qui prennent la grosse tête. Ils oublient d'où ils sont venus et méprisent ceux qui les ont aidés. Il ne faut pas s'étonner que le petit peuple finisse par prendre sa revanche avec les moyens qui sont les siens.

    Je pense que Christiane Debieuvre en est arrivée là parce qu'elle n'a pas supporté ce mépris absolu pour sa personne. Elle a bien eu raison, et de toutes façons, la seule manière de faire réagir le star-system, c'est de le frapper au porte-monnaie.

    Au passage, quand son avocat évoque un milieu d'origine modeste pour Parker, il se moque du monde : Parker est le fils d'une mannequin et d'un basketteur américain, des gens qui ne manquaient en aucun cas de moyens. Laissez-moi rigoler et sortez les violons pour que je pleure...

  • La délinquance nous coûte 115 milliards d'euros !

    Cent quinze milliards d'euros ! 115 000 000 000 ! Oui, vous avez bien lu. Voilà la coût des délinquants. Oh, je vois venir les sociologues de salon venir m'expliquer que c'est le fait de la délinquance financière. FAUX : sur ce total, 25 milliards seulement est le fait de la fraude fiscale. Tout le reste, ce sont les vols, les crimes, les viols (on finit par s'apercevoir qu'ils ont aussi un coût !!!) les caillassages, l'économie souterraine, et cetera. Quand la racaille caillasse trois bus en moins d'un mois, combien pensez-vous que cela coûte ? Un bus, cela vaut environ 230 000 euros ! eh oui...de quoi acheter deux à trois Porsche et bien plus de BMW encore, la voiture préférée des trafiquants de banlieue. Et un gymnase incendié, ça coûte combien ? Ben tiens, une fortune, mon gars. Tenez, je parie que les 115 milliards ne prennent même pas en compte les dégradations ordinaires, à commencer par celles des établissements scolaires, parce que là, je sens que le chiffre bondirait. A France Info, on relevait que 115 milliards, c'est autant que les budgets  de l'éducation nationale ou de tout le système hospitalier !

    Vite, les goulags ! le bagne de Cayenne, et on les transporte dans une galère en les faisant ramer. Ils nous pourrissent l'existence, nous menacent et en plus on paie des fortunes pour eux. Attendez, c'est 115 milliards par an ! Oui, chaque année. Bien plus que notre déficit budgétaire ! 5.6% du PIB de la France !!! C'est l'Institut pour la Justice (merci d'avoir commandé cette enquête à l'économiste Jacques Bichot) qui a produit ces chiffres. L'économiste qui a réalisé l'étude était lui-même tout étonné du résultat final, tant il ne s'attendait pas à ce qu'il fût si élevé...

    Les délinquants doivent payer. Il faut trouver un système dans lequel le travail forcé redevient possible et rentable. Cent quinze milliards, c'est bien plus que notre déficit annuel. Cent quinze milliards par an, calculez ce que cela fait sur dix ans : on paie les retraites avec cela. Et Sarkozy qui s'est fait réélire sur une promesse de sécurité pour les Français...Depuis le temps que je dis qu'il se moque des Français...

    Bref, comme le dit souvent un blogueur bien connu, ce pays est foutu...

  • Paris pollue-t-il Issy ?

    J'ai trouvé assez comique l'interrogation d'une élue socialiste d'Issy les Moulineaux. En novembre dernier elle s'étonnait de que la municipalité d'Issy ne renouvelle pas une concession à AIRPARIF en vue de mesurer les taux de pollution dans la zone. Kathy Similowski n'a pas manqué d'y voir une stratégie de la majorité de Santini pour éviter de devoir publier des chiffres désagréables pour la qualité de l'air à Issy les Moulineaux.

    Les causes ? Les voilà selon cette élue :

    L'accroissement du flux de circulation automobile en bord de Seine (RD7, RD1) mais aussi périphérique et boulevards extérieurs d'une part, et le fonctionnement à plein régime d'Isséane d'autre part, font-ils craindre aux politiques des retombées nuisibles en terme d'images mais aussi de santé (maladies cardio-respiratoires ; asthme, infarctus.. et certains types de cancers) ?

    J'aurais bien aimé qu'elles finissent son raisonnement, cette élue : qui engorge le périphérique par sa politique de circulation depuis maintenant bientôt dix années ? Le périphérique, et bien sûr, toutes les déports qui peuvent exister sur la proche banlieue...C'est l'ami Delanoë. En somme pour satisfaire sa clientèle boboisée et shootée à l'écologie de salon, il envoie toutes les fumées d'échappement de Paris sur ses proches voisins... Kathy Similowski devrait lui envoyer une lettre de réclamation : je la signerai volontiers, en ce qui me concerne. Moi aussi, j'aimerais bien qu'Airparif vienne prendre la mesure de l'air là où les blocages des grands axes et les travaux de voiries ont entraîné un report de circulation sur des petites rues avoisinantes...

  • Agence de notation et mécénat

    J'apprends dans la presse que Christine Lagarde veut contrôler les agences de notation. Je me demande bien comment elle va s'y prendre. Je comprends de son attitude que les agences de notation ne sont pas très "gentilles", avec les Etats. Pourtant, elles ne font que leur job, in fine, qui est de considérer la situation financière, les perspectives d'évolution, et les capacités de remédier en l'état aux difficultés budgétaires. Moody's, Standard and Poor's et Fitch sont les principales agences de notation. J'ai lu dans la presse que les trois étaient américaines. C'est faux. Fitch est française, enfin, très exactement, une filiale d'une société française.

    L'agence Fitch dépend à 60% de la FIMALAC, une holding financière française. Or, il se trouve que la Fimalac est impliquée dans de nombreux mécénats, notamment dans les domaine de la culture et de l'égalité des chances. Elle contribue notamment largement au financement et à la diffusion de la Revue des Deux Mondes ; elle mène aussi une action de partenariat avec le Musée du Louvre, particulièrement dans le département des antiquités grecques, romaines et étrusques où elle a permis la restauration de nombreuses pièces. Enfin, elle promeut l'égalité des chances et la diversité via la fondation Culture et diversité. Cette fondation est particulièrement active dans l'éducation prioritaire d'île de France.

    Ce bref portrait m'intéresse, parce qu'il bat en brèche les déclarations intempestives et les idées reçues sur les affreux financiers aux longs crocs qui feraient le malheur du bon peuple. La réalité est en fait bien plus contrastée ; il existe une action sociale, assez souvent ignorée du grand public, des ténors de la finance et de l'économie mondiale, qui apporte beaucoup à la société dans différents pays. Ainsi se trouve mise à mal la figure du vil capitaliste forcément américain s'empiffrant sur le dos du salarié.

    Ceci ne signifie pas pour autant que les agences et les sociétés de services financiers sont des oeuvres de charité, loin de là évidemment, mais il ne faut pas leur ôter, sous couvert d'idéologie et de démagogie, une fonction sociale souvent ignorée.

  • L'Italie nous doit 511 milliards de dollars, et ce n'est pas tout...

    S'il y a une chose que j'ignorais, jusqu'ici, c'étaient les flux de prêts entre pays européens. Le twittonaute dagrouik a mis la main sur une information incroyable : une carte du New york times qui rend compte d'une partie de ces flux ; le quotidien a examiné ce que doivent la Grèce, l'Espagne, l'Italie, l'Irlande et le Portugal. Les fameux PIIGS, en somme. Ça décoiffe :

    - l'Italie nous doit 511 milliards de dollars.

    - l'Espagne nous doit 220 milliards de dollars

    - la Grèce, 75 milliards, l'Irlande 60, et le Portugal 45.

    Total, rien que pour ces pays : 929 milliards de dollars. En euro, cela donne environ 600 milliards d'euros. La dette publique française est d'environ 1400 milliards d'euros (mais 1200 milliards pour l'État stricto sensu). Ces pays-là, à eux seuls, sont à l'origine de plus de 40% de notre dette. Bien sûr, je ne veux pas les stigmatiser, mais tout de même, c'est un sacré montant. J'aimerais bien connaître le montant total des prêts de la France à d'autres pays.

    Ce qu'on voit tout de même sur cette carte, c'est que la France et l'Allemagne, à peu près à égalité, prêtent beaucoup de fric à tout le monde ! J'espère qu'on finira par en revoir la couleur...

    En décembre 2009, la dette de l'État français était détenue aux deux tiers par des non-résidents.

  • Tv, web tv et internet

    L'un des enseignements que l'on peut tirer des dernières élections en Europe, c'est finalement l'absence de poids d'internet dans les campagnes. L'Angleterre, en revanche, avec ses débats politiques, a réalisé le jackpot pour ses chaîne télévisées. On pourrait logiquement s'imaginer que des webtv prennent le relais des chaînes traditionnelles. Il n'en est rien. Même ceux qui utilisent leur ordinateur pour regarder la télévision se connectent la plupart du temps sur nos chaînes nationales.

    Le fait est que les webtv ne percent pas ; elles ne percent pas, parce qu'elles sont incapables de s'adapter au format tv. En fait, ce que l'on découvre, avec ces webtv, c'est que produire une émission télévisée, c'est une affaire de professionnels, pas d'amateurs. Cadre ennuyeux et terne, émissions trop longues, monologues interminables, zapping aléatoire, sujets déprimants, prises de son crachotantes, prises de vues tremblotantes, les motifs d'insatisfaction abondent quand on consulte les web tv. Même quand le propos est intéressant, le decorum ne suit pas. Au mieux, des grands portails de vidéos comme You Tube ou Daily Motion servent-ils à produire des "coups" médiatiques, mais aucun flux, aucun réseau ne perce sérieusement avec une programmation, une diversité et un professionnalisme dignes de ce nom.

    Nos chaînes traditionnelles ont bien des travers, mais les webtv sont bien loin de leur arriver à la cheville, parce que la distraction et l'information, ça ne s'improvise pas, et que ce n'est pas un hasard si produire une émission, ça coûte cher...