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  • C'est bon le vin Démèter ?

    Tiens, je viens de faire une découverte : je cherchais deux vins pour le réveillon de ce soir, et j'ai appris qu'il existait une catégorie de vins bio un peu particuliers : ceux qui ont le certificat Démèter. Démèter, c'est la déesse de l'agriculture chez les Grecs. La viticulture s'appuie sur la biodynamie. Une pratique assez rigolote, surtout sur ses aspects ésotériques, mais qui m'a l'air de bon sens pour ce qui touche la pratique agricole elle-même.

    L'idée principale, c'est que la ferme se suffit à elle-même en termes de production d'engrais naturels et cetera. Bref, on n'ajoute rien, on ne retranche rien, on transforme, tout simplement. Je vous tiendrai bientôt au courant, histoire de vous dire si c'est bon un vin Démèter. J'ai pris un Bourgogne de qualité...

  • ça dégénère à l'ambassade d'Iran !

    Un fait grave s'est produit à Neuilly (signalé par Abadinte sur twitter), à l'ambassade d'Iran ce mercredi. Les services de l'ambassade ont entraîné de force, battu et menacé des jeunes filles qui manifestaient à l'intérieur du périmètre de l'ambassade. Prises en photo, elles ont du signer des documents leur interdisant tout accès aux locaux du régime iranien en France et on leur a également demandé leurs coordonnées en Iran. La femme de l'ambassadeur, Monsieur Abou-Torabi aurait menacé les quatre jeunes filles de mort, tandis que Monsieur Javadi, premier consul d'Iran en France, aurait tenté d'étrangler l'une d'elles.

     

  • Arbeiter plus, faut peut-être pas pousser...

    Tiens, je crois qu'aujourd'hui, ce n'est pas le number One de la République qui va se faire taper sur les doigts, mais celui des blogs politiques. On se souvient du slogan de campagne (qui prête d'ailleurs à rire aujourd'hui quand on considère la situation terriblement dégradée de l'emploi) de Nicolas Sarkozy : travailler plus pour gagner plus.

    Tout récemment, un incident grave a défrayé l'actualité : le panneau du camp d'Auschwitz a été volé. Il a heureusement été retrouvé. Or, Nicolas, le number one des blogs, s'est autorisé un parallèle que je trouve au minimum hasardeux, au pire très mal venu. La devise du camp d'Auschwitz était Arbeit macht frei, ce qui signifie "le travail rend libre". Nicolas regrette que le "panneau" travailler plus pour gagner plus dorme au fond de l'Élysée. Cela a fait réagir à très juste titre Rubin qui y voit un dérapage en bonne et due forme.

    Soyons clair, je n'ai aucun doute sur les convictions profondes de Nicolas, et il ne saurait être soupçonnable de la moindre forme de xénophobie, racisme ou antisémitisme. En revanche, je trouve sa réponse en commentaires à Rubin gonflée : juger que l'indignation de Rubin est un fait communautaire, je n'aime pas trop ça.

    Un homme politique peut faire des promesses qu'il ne tient pas. Il peut même mentir. Mais ses promesses non tenues (quelles qu'en soit la cause) ne sont en aucun cas comparables au mensonge cynique et monstrueux des Nazis saluant ainsi ceux qui allaient mourir sous le coup de leur barbarie sans limites. Ce sont deux dimensions qui ne se jouxtent d'aucun point de vue.

    Bon, Nicolas a bien compris qu'il s'était embourbé, mais comme il est de mauvaise foi (du moins pour l'instant) il ne le reconnaît pas encore. Patience, cela viendra.

    La gauche dans son ensemble, je l'ai noté, aime bien tenter de renvoyer la droite sarkozyste à une époque nauséabonde : Huchon a plus que largement dérapé en laissant entendre qu'Éric Besson dérivait vers l'extrême-droite comme l'avaient fait bien avant lui Déat et Marquet, deux collaborateurs aussi zélés que notoires des nazis sous le régime vichyste.

    Ça suffit avec ces conneries ! Dès que l'on parle d'identité nationale, la réaction de la gauche dans son ensemble est pavlovienne. Elle y hume aussitôt le délicat fumet du fascisme rampant et tente de refaire à la droite le coup de Mitterand avec le FN.

    La droite sarkozyste a bien des travers, mais elle est insoupçonnable de ce côté-là. Quant aux renvois d'étrangers dans leur pays, quelque brutaux qu'ils puissent être, ils n'ont rien à voir de près ni de loin avec les déportations criminelles et monstrueuses du régime nazi.

    La seule chose que je puis concéder, en revanche, c'est que notre administration nationale n'a guère changé depuis cette époque, c'est à dire qu'elle est toujours prête à exécuter toutes les consignes que le pouvoir lui donnera, par simple routine administrative.

    A mon avis, les oreilles de Nicolas n'ont pas fini de siffler...

  • Grammaire pour sondeurs du dimanche

    J'ai remarqué que de plus en plus de magazines, entre autres électroniques mais pas seulement, se livrent à des sondages en ligne aux titres pompeux quand ils en publient les résultats.

    On trouve souvent, par exemple, "Les lecteurs de...[...] pensent que". En fait, la plupart de ces sondages n'ont aucune validité scientifique et surtout, ne constituent pas un panel représentatif.

    Un bon maniement de la langue française et un minimum d'honnêteté devrait donc obliger, en la matière, à utiliser un article indéfini plutôt que défini. En effet l'article défini suppose connu des acteurs de l'énonciation ce dont on parle alors que l'article indéfini se garde bien d'une telle prétention. "Des lecteurs...[...] pensent que" serait donc autrement plus sensé et prudent : l'indétermination est de rigueur.

  • Que préside Nicolas Sarkozy ? La France ou un parti ?

    Je ne peux qu'abonder dans le sens de François Bayrou : j'attends d'un Président de la République qu'il représente tous les Français et pas seulement ses électeurs, a fortiori les membres de son parti.

    Il devrait laisser à l'UMP le soin d'organiser sa propre campagne sans s'impliquer. On le voit constamment présent dans les réunions de son parti, faisant des déclarations à la presse ad hoc, et le voilà, maintenant, qui veut s'inviter dans les élections régionales. Aux régionales correspondent des enjeux régionaux. Qu'est-ce que ce président qui reçoit en grande pompe les têtes de liste d'un seul parti ?

    Indépendamment de toute conviction politique, c'est une attitude qui ne laisse pas de m'agacer et je ne suis sans doute pas le seul.

  • Identité nationale : l'Islam modéré contre-attaque !

    De retour du blog de Christian Romain, Démocratie Nanterienne, j'y lis une information fort intéressante : un collectif laïque de citoyens de sensibilité musulmane, Mosaïc, a lancé ce week-end un appel : le collectif rejette toute forme d'appropriation de l'Islam qui se ferait au service d'éléments radicaux. L'appel précise qu'aucune religion ne peut justifier l'asservissement de l'être humain. D'un même élan, ils rejettent les ignorants et les sectaires :

    Aucune religion monothéiste ne peut édicter des préceptes et des règles contraires au droit des femmes et qui asservissent l'individu. (…) Nous rejetons donc comme appartenant au même camp, le camp des ignorants et des sectaires, ceux qui imposent la burqa au nom de l'Islam, ceux qui confondent la burqa et l'Islam, ceux qui font des amalgames réfléchis, ceux qui caricaturent les jeunes musulmans, ceux qui ethnicisent les banlieues, ceux qui prétendent que le Coran est incompatible avec la laïcité, ceux qui - au nom de l'Islam ou contre l'Islam - déclarent que les musulmans ne seront jamais des Français comme les autres.

    Christian Romain signale que Dalil Boubakeur, le Recteur de la Mosquée de Paris, a signé cet appel. C'est un bon signe, car cet homme est un philosophe et un théologien fort éclairé.

    Le président du collectif réagissait le 04 décembre dernier au vote suisse sur les minarets ; j'ai trouvé très pertinente et intelligente l'une de ses réflexions : «Nous ne sommes pas ici dans le choc des civilisations mais dans le choc des ignorances». Très justement dit. Bravo ! L'entretien qu'il donne sur le site de Mosaïc est très intéressant à suivre.

    J'apprécie beaucoup également le renvoi à une phrase fameuse de la reine Rania de Jordanie, une femme aussi intelligente que belle et sage :

    Nous, Musulmans, devons nous lever et faire savoir qui nous sommes. Si nous voulons changer les stéréotypes, nous devons commencer par nous définir. Et cela ne va pas se faire en restant assis à la maison et en attendant que les gens le comprennent par eux mêmes.

    Cela dit, si le mouvement veut avoir une véritable force de frappe, il doit essaimer et surtout ne pas se cantonner aux murs de la Mosquée de Paris ainsi qu' à l'intelligentsia boboïsée parisienne. Mosaïc doit se répandre dans les banlieues, là où l'Islam est le plus présent et où se trouve la grande majorité des Musulmans. C'est là-bas que se jouera sa crédibilité si cette fédération veut parler haut et fort.

    Un très bon défi, par exemple, serait d'être capable d'avoir un référent partout où l'UOIF en a un en France. Cette dernière organisation est réputée conservatrice, parfois en lien avec des éléments beaucoup plus radicaux qu'elle, mais elle a jusqu'ici toujours adopté des positions légitimistes et intégrationnistes. A preuve, par exemple, sur son site, où elle marrie fort intelligemment culture française et culture musulmane en proposant à la lecture un poème de Victor Hugo sur le prophète Muhamad.

    Mosaïc, pour avoir voix au chapitre, doit être aussi rassurant pour les Musulmans qu'il veut l'être pour l'opinion publique "gauloise". Cela suppose d'organiser des rencontres, pas seulement avec des universitaires et des intellectuels, mais avec le petit peuple des banlieues, de contribuer aux oeuvres sociales, de s'implanter et de disposer (en les popularisant) de références théologiques et philosophiques qui plongent leurs racines aussi bien dans la culture française que dans l'Islam.

  • Pas achetable !

    Il y a des moments de vie, comme on dit, qui enseignent mieux que la lecture d'un pavé de sociologie. Je faisais récemment mes courses dans un Monoprix d'un beau quartier de Paris en pékin tout à fait ordinaire. Pris d'un accès de fainéantise (ce qui se comprend compte-tenu du monceau d'achats que comportait mon chariot), je décide de me faire livrer. Mais voilà qu'une fort jolie brune me supplie de la laisser passer, arguant qu'elle avait fait par erreur la queue à la caisse. Comme je ne sais pas dire non à une jolie jeune femme, je lui cède bien évidemment la place. Seulement voilà : le caissier ne voulait pas la laisser passer. Comme j'insiste en précisant que cela ne me dérange pas, il maugrée et la prend en caisse. Le problème, c'est ce qu'il m'a appris après : en fait, elle n'avait sans doute pas fait de file, mais, en revanche, lui avait proposé 20 euros pour passer devant moi. Devant son refus (le gars a été indigné, je crois, que l'on puisse penser qu'il était achetable de cette manière) elle est en fait venue s'adresser à moi. Si j'avais su, j'aurais fait monter les enchères, zut alors...

    Le comble, c'est qu'elle s'était en plus garée sur la place de livraison du camion du Monoprix, contraignant ce dernier à bloquer toute la rue, au grand dam des conducteurs qui escomptaient passer...

    Bon, elle avait beau être bien mignonne et à mon goût, il y a des choses qui ne se font pas. Notamment, le mépris ordinaire pour les "gens du commun", cela a le don de m'agacer, puisqu'imaginer que l'on peut ainsi acheter autrui, c'est vraiment le mépriser. C'est aussi, quelque part, refléter ce que l'on est et l'importance et la valeur que l'on accorde à l'argent. Pas seulement un moyen d'échange, mais un passe-droit, dans cette affaire...

    Consolation : il existe d'autres jolies brunes, j'en connais, qui en plus ont des valeurs. Cela leur donne plus de saveur...

  • Béatifier Pie XII ?

    Je ne suis pas catholique, et on pourrait donc me dire que la béatification de Pie XII ne concerne que les Catholiques, mais c'est oublier que le Catholicisme est une religion universelle qui a vocation à rayonner bien au-delà de la communauté de ses fidèles. Ensuite, si je ne suis pas catholique, je suis néanmoins de culture catholique et donc, je me sens impliqué par les décisions de l'Église et du Pape.

    Le débat fait rage sur la Toile, actuellement : on reproche à Pie XII sa passivité pendant la Seconde Guerre Mondiale face aux forces nazies et fascistes. On lui reproche également les Accords du Latran.

    Sur ce premier point, on oublie un point tout à fait essentiel : le Vatican n'est pas seulement le chef-lieu de la chrétienté, c'est aussi un État. Dans l'histoire de l'Italie, qui n'est unifiée que depuis un siècle à peine, c'est même un État bien avant d'être le centre du catholicisme. Analyser les accords de Latran à la lueur de ce fait historique souvent méconnu par les analystes (a fortiori par les journalistes) permet de les recontextualiser dans une perspective diachronique. En 1929, ce qu'a tenté avant toutes choses l'État du Vatican, c'est de se mettre à l'abri des visées centralisatrices du fascisme triomphant. Ensuite, en décrétant le catholicisme religion d'état, il s'est assuré de conserver un certain contrôle sur les consciences à un moment où de forts courants paganistes traversaient l'extrême-droite italienne (tout comme en Allemagne d'ailleurs).

    Il va de soi que de con côté, le fascisme n'a que pour but de fasciser l'église catholique. Ni les uns ni les autres ne réussiront dans leur entreprise respective, mais les relations demeureront pacifiées jusqu'à la fin.

    Face aux Nazis, le pape Pie XII n'a pas agi autrement que bien des États neutres. A tout moment, le Vatican pouvait être envahi, ou, du moins, soumis à un blocus mortel. Si elle n'a pas toujours dénoncé haut et fort l'entreprise maléfique nazie, notamment contre les Juifs, la papauté a fini par la condamner de plus en plus vivement. Vraisemblablement, il a tente de temporiser, tout en s'indignant plus ou moins officiellement des exactions nazies. Il reste le seul dirigeant européen, parmi les neutres, à avoir condamné à mots à peu près clairs les horreurs nazies en temps de guerre. Il est établi que le Vatican a organisé de nombreux réseaux de protection et de fuite pour les Juifs là où il pouvait agir. L'article de wikipedia, bien documenté, en rend assez bien compte.

    Si l'on veut pouvoir juger l'action de Pie XII, il est essentiel de ne pas oublier qu'il portait une double casquette : chef des Catholiques et chef d'État. Comme chef des Catholiques, il a été somme toute assez ordinaire. Mais comme chef d'État, il a bien agi.

    Dans la religion catholique, la béatification est rite par lequel on déclare bienheureux (et on rend un culte public) à un catholique dont la vie a été exemplaire. Pie XII est controversé parce que son existence n'est pas exemplaire. Ni plus, ni moins que les papes qui l'ont précédé ou suivi. D'ailleurs, bien réfléchi, sans doute plus que bien des papes qui l'ont précédé.

    In fine, il ne mérite ni excès d'honneurs, ni excès d'iindignités. Il a, je le crois, essayé d'agir comme il pensait qu'il devait le faire en temps de guerre, sans trop lâcher de lest sur les valeurs. On ne le béatifiera sans doute pas, mais on le réhabilitera certainement tôt ou tard.

  • Le MoDem a bien géré son scrutin interne

    Le MoDem a achevé sa consultation pour déterminer ses futures têtes de file aux élections régionales prochaines. Globalement, les choix opérés par les Unions régionales ont été les bons, puisque les candidats proposés ont obtenu de bons scores. Ils ne sont toutefois pas staliniens, et, dans certaines régions, l'existence d'un vote négatif non-néligeable montre que les choix n'ont pas toujours remporté une adhésion totale. Cette remarque demeure toutefois à relativiser : la tête de liste la plus "mal élue" obtient toutefois à peu près 65% des voix.

    Le MoDem avait choisi pour ce scrutin une procédure de type référendaire, le but étant évidemment de viser le plébiscite. Cela n'a pas trop mal réussi, globalement, mais dans deux régions, il n'a pas même été possible de mettre en place le scrutin, les têtes de liste se défilant les unes après les autres...

    Évidemment, plusieurs militants auraient aimé être associés aux choix des Unions Régionales (je n'en fait pas partie) mais globalement, il faut admettre qu'elles ont plutôt bien fait leur boulot. On trouvera comme d'habitude quelques voix pour expliquer qu'il ne s'agissait que d'un simulacre de scrutin, que les dés étaient pipés, que la participation est peut-être faible et j'en passe. Oui, on les trouvera, ces voix-là, et elles crieront d'autant plus fort qu'elles sont minoritaires, et largement minoritaires, même, le scrutin l'a montré nettement.

    Il n'en reste pas moins qu'aucun autre parti n'a pris le risque d'une semblable consultation sur tout le territoire français. Les têtes de listes retenues par le suffrage universel auront une légitimité indiscutable. Ce n'est pas la garantie de bons scores électoraux, mais au moins l'assurance de pouvoir compter sur les adhérents et les militants.

    Une mention particulière pour Danielle Jeanne, en Haute-Normandie, qui obtient une unanimité rare avec 95.28% des suffrages exprimés. Chapeau aussi à Marc Fesneau, dans la région Centre qui dépasse les 90%. En île de France, en dépit de l'appel à voter contre lui de blogueurs influents, Alain Dolium récolte un peu plus de 75% des voix. Un score plus qu'honorable qui lui assure de disposer du soutien de la base pour sa campagne.

  • Firefox 3.5 -Internet Explorer7.0 1-0

    Et voilà, cela devait arriver : Firefox 3.5 est devenu le navigateur  le plus utilisé dans le monde entier devant Internet explorer 7.0. Internet explorer 8.0 ne vient qu'en troisième position. Les courbes montrent d'ailleurs nettement que la progression du premier se fait au détriment du second. Autrement dit, les utilisateurs abandonnent internet explorer 7.0 pour migrer vers firefox 3.5 ! La répartition par navigateur est également disponible sous forme d'histogramme chez Download Squad. A 22% le navigateur se taille une part conséquente dans le gâteau. En outre, avec le renouvellement des logiciels, les versions anciennes d'Internet explorer pèseront de moins en moins dans le décompte. Il est vrai en effet, qu'il y a une transition entre la version 7.0 et 8.0 d'Internet Explorer qui pèse pour beaucoup dans ce succès d'estime. Néanmoins, il faut aussi y voir la vitalité d'un navigateur issu du libre, toujours plus performant que jamais. Google qui est en embuscade depuis un moment ne risque pas de faire défaut à la fondation Mozilla. La société de Mountain View observe, j'en suis sûr avec la plus grande satisfaction cette évolution, attendant le moment propice pour porter un coup fatal à sa rivale...

    C'est historique, en tout cas,  depuis l'ère de Netscape, et une belle revanche pour la communauté Mozilla.