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  • Le bras d'honneur de Delanoë

    C'est pas moi qui le dis,c 'est le dernier Canard Enchaîné, ma lecture hebdomadaire favorite. Dans le numéro du 12 mars, dans les minimares, en page 2, l'on trouve ainsi le petit article suivant (extraits):

    [...]Le maire sortant a opposé une fin de non-recevoir à toute fusion des listes. Sur le thème : c'est trop tard, il fallait s'engager clairement avant e premier tour.[...]

    En guise de consolation le candidat PS a proposé à Sarnez un partenariat original après le second tour. Un vrai gag, puisque le MoDem devrait avoir entre 0 et 2 élus au futur Conseil de Paris.

    La décisioon de Delanoë est également liée à une autre campagne électorale : celle pour le poste de premier secrétaire du PS. Dès le 09 mars au soir il a tenue à prendre le contre-pied de Ségolène Royal...[]. 

    Il faut dire que c'est comique : la presse, le PS, l'UMp tapent à qui mieux qui peut sur la stratégie du MoDem, mais, au premier tour, elle n'avait l'air de déranger personne...Il a bon dos le MoDem, et comme dit le bon vieux proverbe, "qui veut tuer son âne l'accuse d'avoir la rage..."

    Je suggère de lire à cet effet la Vox Populi , les yeux plus gros que le centre, de Mathieu Lindon dans Libération, sur le sujet... 

     

  • Paris 5ème : Démasquez le, vous ne l'élirez plus, lisez la, vous ne l'élirez pas.

    J'ai adoré la dernière note de Philippe Meyer sur la situation politique du 5ème arrondissement. Je crois qu'il résume très bien les choses. Je peux témoigner qu'en effet, j'ai vu le 5ème changer, puisque c'est le quartier de mon adolescence. Il a perdu tout ce qui en faisait un lieu populaire, en particulier la Contrescarpe et la rue Mouffetard, devenue un attrappe-touristes au fil du temps. Parfois, je relis les Contes de la rue Broca, et j'avoue que je suis envahi par la nostalgie : tous les personnages de cet univers ont souvent été inspirés par des figures que l'on pouvait croiser, de mon temps, dans le 5ème. Exit la sorcière de la rue Mouffetard...Adieu papa Saïd... 

    Aujourd'hui, on a à la place les figures peu réjouissantes de Lyne Choen-Solal et Jean Tibéri...

    Quant à la rue Broca, ce serait plutôt la rue bobo, maintenant :-(

    Enfin, trêve de mélancolie, je me décide à vous livrer le billet de Philippe Meyer. 

    Démasquez le, vous ne l'élirez plus,  lisez la, vous ne l'élirez pas. 

    Lyne Cohen Solal et Jean Tiberi (par ordre alphabétique) feignent de s'interroger sur les raisons de ma candidature. Ils m'en fournissent pourtant d'essentielles. Jean Tiberi parce qu'il est l'un des premiers responsables d'une politique urbaine qui a chassé de la capitale les plus pauvres et les plus âgés. Développée sous Jacques Chirac, cette politique a connu, malgré le combat de nombreuses associations, une amplification implacable pendant la mandature de Jean Tiberi.

    Quant a Lyne Cohen Solal, il suffit de lire son blog pour en saisir tout le sectarisme idéologique. Selon elle, son tour serait venu, et les électeurs n'auraient qu'à faire leur devoir. Elle a une conception de « propriétaire » du suffrage universel. Elle incarnerait le bien. Les autres, le mal.

    A celles et ceux qui croiraient qu'il est fatal que la politique descende au niveau ou la place Mme Cohen Solal, je recommanderais le blog de l'un de ses soutiens, Bernard Rullier. On y trouve des arguments, non des imprécations. Je suis en complet désaccord avec l'un des derniers. M. Rullier comprend le message du 1er tour mais considère inutile de voter MoDem au second. Il confond les votes blancs avec les votes qui refusent sciemment les deux éternels rivaux. Je soutiens au contraire qu'en démocratie, il n'y a pas plus de vote inutile que de candidats ou d'électeurs superflus et que le vote pour la liste que je conduis est LA façon d'exprimer la volonté de changement.

    NB : Nous vous rappelons que depuis le début de la campagne vous pouvez trouver ci-contre les liens vers les blogs de nos concurrents

  • Paris : le 14ème de Marielle

    Toujours dans la relecture de Féminin au singulier, le journal de Marielle de Sarnez, je suis tombé sur cette note du 29 novembre où elle évoque ce quartier où elle habite et qui lui est cher :

    Le 14ème est un arrondissement vivant, divers. Il suffit de pousser les portes des immeubles pour voir les arbres s'épanouir dans le fond des jardins, les vieux rosiers grimper le long des murs. Les bouquets de chèvrefeuille embaulent l'air. Les oiseaux chantent. De petits immeubles en pierre de Paris de la fin du XVIIIème, des ateliers d'artistes auxmurs de brique peints de blanc, côtoient les logements sociaux des années 1970, et les ZAC plus récentes. Grands immeubles de pierre du côté de Denfert-Rochereau, immeubles de brique rouge des maréchaux, rues montantes autour du parc Monsouris, villas secrètes, rue des Thermopyles et ses maisons fleuries, rue Daguerre, ses artisans, ses commerçants, jardins cachés, Château Ouvrier, place Brancusi, et son marché bio du samedi matin, lavandes du Jardin Atlantique, le 14ème a son identité. Ey puis, il y a la rue de la Gaîté, ses théâtres, ses cafés.Montparnasse "doré, aérien, tendre, qui met en fuite les démons de la solitude, celui de Baudelaire, de Manet, d'Apollinaire, comme l'écrit joliment Léon-Paul Fargue dans le Piéton de Paris. 

    Une promenade bucolique qui donne envie de découvrir ce quartier et de l'arpenter.  

  • Tours à Paris, le conseil de Marielle de Sarnez à Bertrand Delanoë et Nicolas Sarkozy

    Je reviens sur les tours de Delanoë que j'évoquais dans une note récente. En fait, plus que les tours de Delanoë, ce sont les tours de Bertrand Delanoë et de Nicolas Sarkozy, puisqu'ils sont en accord pour en construire dans Paris. L'argument le plus percutant, pour les dissuader de sa lancer dans la construction de ces horreurs, je l'ai trouvé dans Féminin au singulier, le journal autobiographique de Marielle de Sarnez.

    Elle écrit ainsi ceci, dans son billet du 24 novembre 2007 :

    « Cette semaine, à Paris, des tours ont surgi de partout. Bertrand Delanoë les pose le long du périphérique, et Nicolas Sarkozy propose, si elles sont belles, de les mettre dans les centres-ville. Je suggère à l'un comme à l'autre d'aller habiter quelques jours dans les tours qui existent à Paris, par exemple Porte de Bagnolet, ou dans le quartier des Olympiades, dans le 13ème arrondissement. De se promener sur la dalle, de sentir le vent froid qui s'y engouffre, de regarder les locaux des gardiens, barricadés derrière leurs barreaux, de constater l'absence de verdure, d'arbres, d'espaces verts, de chercher où se situe la première boulangerie. Trêve de plaisanterie. La ville n'est pas un jouet à la disposition des puissants. »

    S'ils pouvaient lire et comprendre, ces deux-là, ne serait-ce que ce court paragraphe. Mais quand on ne vit que dans les beaux quartiers, on ne peut pas comprendre ce que c'est, l'existence sur une dalle coincée entre des blocs de béton. 

  • Le Paris de Delanoë et l'UMP

    Vous voulez savoir quel Paris les Parisiens auront, pour l'ère Delanoë II ? Facile. Il suffit d'aller consulter l'instructif article de Muniparis sur le débat qui les a opposés. Ouf, quel débat affreux, comme dit Ivan Courone, le reporter de ce blog journalistique.Je cite le commentaire : «Une grosse impression de sprint méchant et surtout pas fair-play, avec Delanoë plus agressif que Panafieu».

    Voilà, cela donne le ton pour la mandature à venir... Le PS et l'UMP dans toute leur ampleur... 

    Quelle cacophonie ! La remarque de 19h11 m'aurait bien fait rigoler si elle n'était pas tragique, parce que c'est ce que Paris va vivre. Je cite :

    « J’aurais pas aimé être le mec qui compte les temps de parole. Quoique : ils parlent toujours en même temps, il n’y a qu’à diviser par deux.»

    Dans le 14ème arrondissement de Paris, en matière de fermeture d'esprit, Delanoë a un fervent disciple en la personne de Pierre Castagnou. Il répondait à un journaliste du Point il y a quelques jours :

    "Faire une fusion des listes aurait été signe de confusion", ou encore  "Marielle de Sarnez récolte ce qu'elle a semé". Voilà, ça, c'est l'ouverture d'esprit version socialisme delanoïste à Paris...

    Je me suis laissé entendre dire, toutefois, que toutes les têtes de listes PS n'épousaient pas forcément le point de vue du chef, et qu'un certain nombre avait fortement râlé, étant donné qu'ils étaient tout disposés à fusionner avec la liste MoDem locale. Heureusement, le PS parisien n'est pas monolithique. Par malchance, il se trouve que son plus éminent représentant l'est, lui... 

    Je fais tout à fait mien ce jugement de Nicolas Domenach dans l'article la danse du centre à propos de l'attitude de Delanoë :

    « Le prochain Congrès du PS, on le sait, devra se jouer ainsi sur cette question des alliances. Et l'on peut comprendre pourquoi Delanoë, après l'avoir entrouverte a fermé la porte au Modem alors que via sa première adjointe, Anne Hidalgo, les discussions allaient bon train. Mais comme Ségolène Royal, sa concurrente pour le parti avait appelé à des « alliances partout », il fallait mettre la barre à gauche toute, surtout à compter du moment où Delanoë pouvait se passer des voix centristes pour l'emporter sur Paris. Certes, du coup Jean Tibéri risque de passer dans le Ve arrondissement… Mais ainsi va la vie au PS où l'on multiplie les alliances locales avec le centre partout où c'est nécessaire pour battre la droite mais où il faut, pour des raisons internes, conserver des postures de fermeture et se cramponner à la seule gauche puisque le parti se gagnerait ainsi. On appelle cela des grandes manœuvres. On peut dire aussi que c'est de la toute petite cuisine partisane. De la tambouille, de la ratatouille, de la carabistouille».

  • Forces et faiblesses du MoDem

    Encore un excellent commentaire de Bertrand (pas le socialiste archaïque de Paris mais le lecteur de mon blog) qui répondait à Axel de Page 2007 sur les forces et les faiblesses du MoDem.

    Je copie comme d'hab son commentaire (je vais l'engager çui-là :-) )

    1) C'est sûr qu'aujourd'hui le MoDem a une faiblesse, c'est qu'il ne peut pas se présenter seul partout. Mais il a réussi à se présenter sous ses propres couleurs dans un grand nombre de moyennes et grandes villes, et ça ce n'était pas du tout gagné il y a 6 mois ! Et le but n’était pas d’être présent partout, comme lors des législatives, mais d’être présent dans des villes « cœur de cible » pour créer un maillage à partir de là. C’est une stratégie plutôt intelligente pour une formation naissante. Et cela a plutôt bien fonctionné.

    2) Cette faiblesse n'est pas propre au Modem. C'est aussi le cas - à moindre échelle certes ! - de l'UMP par exemple. Autant la gauche se présente à peu près systématiquement sous ses couleurs, autant l'UMP se présente très souvent comme liste "apolitique" y compris dans les grandes villes. Prenant l'exemple nantais que je connais bien et pour cause. Etaient en course :
    - une liste Ayrault, s'affichant clairement PS-PC-Verts
    - une liste Blineau, s'affichant clairement MoDem
    - une liste LCR
    - une liste LO
    - une liste locale "culture"
    - une liste dont le mot d'ordre était "contre l'Europe" !
    - une liste "sans étiquette" menée par l'UMP, mais cachant son appartenance.

    3) Mais le cas de ces listes « sans étiquette », se retrouve aussi au MoDem. Juste deux cas :
    - Saint Brieuc (22). Liste « sans étiquette » menée par Didier Joncour, patron local du MoDem et à très large majorité MoDem. Intégrant des colistiers issus de la société civile et sans appartenance partisane, sa liste est « sans étiquette ». Il a fait 44,71% des voix, face à une liste de gauche et une autre de droite. La liste étant « sans étiquette », elle est classée officiellement dans les « divers droite », donc au même titre que l’UMP.
    Et pourtant la tête de liste est clairement Modem ainsi que la grande partie des élus qui en seront issus.
    - Carquefou, en périphérie de Nantes. Là aussi, une liste « ouverte », menée par Claude Guillet et Olivier Deschanel. Le premier est le patron du Modem sur la ville, le second est le président départemental du MoDem. Elle a fait 52,33%, et est classée « divers droite ». Pourtant elle était concurrencée par une autre liste « divers droite » menée par l’UMP !

    Le problème vient du fait que toutes les listes MoDem n’ayant pas affiché le logo MoDem se retrouve de fait classées, soit « divers droite » avec l’UMP le plus souvent, soit plus rarement « divers gauche ». Donnant effectivement l’impression d’une bipolarisation.

    Mais cette bipolarisation est au contraire en perte de vitesse si l’on regarde, non pas ce classement un peu artificiel par catégories, mais le nombre d’élus que chaque formation (UMP, PS, PC, Verts, MoDem, etc…) a eu au premier tour et peut espérer avoir au second. Et là, c’est l’UMP qui perd des sièges, tandis qu’en gagnent le PS, le MoDem et la LCR.

    Il faut, comme dans les études d’opinion, analyser les choses en tendance au delà des données brutes. Le Modem va avoir plus d’élus qu’il n’en avait il y a 15 jours. C’est un fait. Ayant plus d’élus, il va être en mesure de constituer des groupes dans plusieurs Communautés Urbaines. Ce qui veut dire très concrètement des tribunes et des moyens supplémentaires. Et au delà, un vivier de candidats potentiels pour les élections futures, régionales et cantonales. C’est cela qui est en train de se jouer, et que certains à l’UMP n’arrivent pas à digérer. Si on ne prend pas en compte ces données à moyen terme, on ne peut pas comprendre l’attitude (ou plutôt les attitudes contradictoires) de l’UMP ces jours derniers. Juppé à Bordeaux a compris depuis des mois qu’il allait désormais devoir composer avec un nouvelle force politique, non seulement dans sa ville, mais au niveau du département et au delà de la région. Il a très bien mené sa barque.

    A contrario, Fillon comme Sarkozy se sont planté dans leur analyse. Ils étaient persuadés que le MoDem disparaîtrait. Il ne disparaît pas, au contraire. Il aura plus d’élus, et des élus plus indépendants. Et là, subitement ils découvrent que sans l’appui du Modem, c’est un certain nombre d’exécutifs locaux que l’UMP risque de perdre à moyen terme.
    D’où leurs revirements, yeux doux puis menaces, bref attitudes totalement incohérentes.

  • Euthanasie ou suicide ?

    Je viens de lire un article dans le Figaro à propos d'une femme qui demande à mourir. Elle est atteinte d'une tumeur rarissime qui la défigure et provoque des souffrances insupportables. Une sorte de tumeur au sinus qui interdit du coup toute opération chirurgicale d'envergure.

    Elle a écrit une lettre à Nicolas Sarkozy pour lui demander le droit de mourir dignement. J'avais entendu son témoignage sur France Info il y a quelques semaines. C'est le genre de choses qui me glace le sang.

    D'un côté, on ne peut pas interdire à quelqu'un d'en finir avec la souffrance. Mais de l'autre comment imaginer cette situation horrible où vous accompagnez quelqu'un en sachant que dans une heure, tout au plus, elle va mourir.

    C'est quelque chose contre lequel mon esprit se révolte, mais je crois que c'est parce que la mort est toujours plus difficile pour ceux qui restent. Plus difficile pour ceux qui ont envie de vivre.

    La question de fond, finalement, c'est de de déterminer si l'euthanasie est un suicide ou non. L'église catholique, par exemple, s'oppose à l'euthanasie, parce qu'elle estime que c'est un suicide. Mais moi, je ne sais pas si c'est un suicide ou non. En mon for intérieur, je tends à penser que non. Pas un suicide, mais une voie sans issue, une impasse de la vie.  

    L'euthanasie nous renvoie à nos échecs, et aussi à notre impuissance.  En grec ancien, εὐθανασία  signifie "mort douce et facile".On pourrait aussi penser que la tumeur maligne qui atteint cette malheureuse femme est aussi une sorte de longue agonie.

    Agonie, son étymologie est assez horrible : ἀγων  en grec, cela signifie le combat. Mais lorsque l'on agonise, on combat contre quoi ? Contre la mort qui vient, ou contre la vie qui reste ? 

    L'avocat de Chantal Sébire utilise pour les commodités de son exposé le terme de suicide pour évoquer et justifier la requête de sa cliente. Moi, je crois qu'il ne le faut pas. Il ne faut pas lier euthanasie et suicide. Parce que justement, pour légitimer l'euthanasie, il faut justement démontrer que ce n'est pas un suicide. Or, manifestement, cet avocat a choisi de s'appuyer sur les articles 2 et 5 de la convention européenne qui disent que tout individu a droit à la vie et que donc la vie n'est pas une obligation. Ce qui n'est pas une obligation, ce n'est pas la vie, mais plutôt la souffrance. Il faut, je le crois dégager une bonne fois pour toutes l'euthanasie du champs sémantique du suicide pour le laisser uniquement dans celui de la souffrance et de la mort.

    Actuellement, ce qui est proposé à Chantal Sébire, c'est un coma artificiel qui reviendrait à garantir la cessation de ses fonctions vitales au bout de 10 à 15 jours. 10 à 15 jours d'agonie ? de combat ? Cela ne me semble en effet pas raisonnable, et l'avocat de Madame Sébire repousse cette solution. 

    Dans la 4ème lettre à Lucilius, le philosophe Sénèque évoque la mort, et surtout la peur de la mort : « Mors ad te venit: timenda erat si tecum esse posset: necesse est aut non perveniat aut transeat.  »

    « La mort vient à toi: tu devrais la craindre, si elle pouvait séjourner avec toi; mais de deux choses l'une: ou elle ne t'atteint point ou elle < te touche et > passe. »

    Je pense en effet, que ce sont nos projections qui sont terrfiantes, et pas la mort elle-même. Sénèque a bien compris cela. Juste avant, Sénèque précise : «Profice modo: intelleges quaedam ideo minus timenda, quia multum metus afferunt. Nullum malum magnum quod extremum est

    « Avance d'un pas et tu comprendras cette vérité; la terreur qu'éveillent certains objets doit précisément diminuer nos appréhensions à leur endroit. Un mal n'est jamais grand, qui marque la fin de tous les autres.» 

    Oui, c'et sans doute vrai : aucun mal n'est grand s'il est le dernier. C'est en ce sens, sans doute, qu'il faudrait reconsidérer l'euthanasie. Il resterait encore à définir précisément les maux, mais il me semble que Sénèque a certainement ouvert la voie. 

  • Tous les résultats des listes autonomes du MoDem

    Merci au Mouvement Démocrate du Pays de Montbéliard pour avois mis à disposition sur la Toile tous les résultats des listes autonomes du MoDem, en format PDF. Comme on pourra le constater, les maires MoDem sortant font soit d'excellents scores, soit sont réélus au premier tour.

    Tous les résultats 

    Par ailleurs, on retrouve sur le site du MoDem cette même liste. Elle est donc officielle.

    Après le premier tour des élections municipales, les principaux chiffres et analyses des résultats des candidats du Mouvement Démocrate montrent la réalité et la force de la ligne d'indépendance portée par le Modem. Ainsi, Jean-Jacques Jegou au Plessis Trévise, Denis Badré à Ville-d'Avray, Jean-Marie Vanlerenberghe à Arras, Rodolphe Thomas à Hérouville St Clair ou encore Hervé Chevreau à Epinay-sur-Seine ont notamment été réélus dès le premier tour. 15 villes ont été gagnées au premier tour dont 2 de plus de 40 000 habitants. Au total, sur près de 350 villes où se présentaient des listes autonomes, le Modem recueille en moyenne près de 16% des voix, ce qui confirme son ancrage territorial. Eric Azière, en charge des élections a estimé que le MoDem avait d'ores et déjà 554 conseillers municipaux élus au premier tour, et en prévoit "plusieurs milliers à l'issue du second".

  • Adieu Katoucha

    811202126.jpgLe célèbre top-model Katoucha a été, on le sait, retrouvée morte dans la Seine il y a peu. Elle avait disparu il y a près d'un mois. A vrai dire, ce n'est pas la disparition du top-model  qui m'émeut, mais de la femme blessée et horriblement mutilée dans sa chair, qui avait consacré une part de son existence à la lutte contre le fléau de l'excision.

    Il y a quelque chose que je ne m'explique pas. Il y a une dizaine d'années, j'ai voyagé en Egypte, et j'ai eu l'occasion de discuter avec la guide du groupe où j'étais qui était une universitaire : nous avons notamment parlé des Nubiens et de l'excision qui s'y pratique encore. Elle m'avait alors expliqué que cette pratique tendait à disparaître et qu'elle était le fait des foyers misérables et sans éducation.

    Or, je viens de lire la biographie de Katoucha sur wikipedia,  et j'ai ainsi appris qu'elle est la fille d'un historien, écrivain et archélogue, diplômé de l'Université de Bordeaux.

    Il a écrit des tragédies, est professeur honoraire dans de prestigieuses universités à Washington et à Tokyo. Il a été un opposant à Sékou Touré. La mère de Katoucha était aussi une intellectuelle. 

    Et pourtant, ils ont décidé de l'exciser à 9 ans. Comment, comment est-ce possible ? La culture et l'éducation protègent-elles à ce point si peu ? Katoucha relate son excision comme une scène de film d'horreur : un jour banal où sa mère venait de lui promettre de l'emmener au cinéma...Comment un tel barbare que son père  peut-il être encore avoir le titre de professeur dans des universités américaines ou japonaises ? Parce qu'est bien là le titre dont dispose Djibril Tamsir Niane, le père de Katoucha. Honte, et mille fois honte sur lui et sur son crime, pour ce qu'il a fait à sa fille. Misérable ! Criminel ! Criminel qui n'a pas même l'excuse de la misère ! Mère criminelle qui ne mérite que l'anathème, famille maudite ! Violée par son oncle, puis mariée de force à un homme à 17 ans.

    Adieu, petite princesse peule, ton combat continue, et où que tu sois, d'autres reprendront le flambeau ! Adieu Katoucha !

  • Le marché de dupes de Bertrand Delanoë

    Il y a des jours, j'vous jure....Bertrand Delanoë a trompé uen première fois les électeurs modérés, notamment les sociaux-démocrates qui se reconnaissent dans la démarche du MoDem mais s'imaginaient qu'ils pouvaient indifféremment voter pour les le PS ou le MoDem à Paris.

    Mais l'homme, ayant compris l'intérêt de la manoeuvre, récidive ! il parle à nouveau de partenariat...APRES le second tour ! Or, après le second tour, nous risquons de ne plus avoir d"élus, ou alors un seul.

    Il n'y aura donc pas de partenariat, mais en faisant croire cela, Bertrand Delanoë espère siphonner l'électorat du MoDem. Cela sera sans moi, et cette manière machiavélique de faire de la politique devrait être sanctionnée. La meilleure réponse à apporter à cette vile manoeuvre politicienne, c'est de voter pour le MoDem afin de montrer que l'on ne tombe pas dans le piège. Bertrand Delanoë s'apprête donc à tromper une seconde fois l'électorat modéré.

    A Paris, une seule solution : VOTER MODEM. Désolé, je j'aime pas crier sur mon blog, mais je suis tellement scandalisé par la méthode de l'homme, que je n'ai vraiment plus aucune sympathie pour lui.