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  • PS, MoDem, deux cultures différentes

    J'ai déjà eu l'occasion d'écrire un billet sur la philosophie du programme parisien du MoDem . Clairement, la méfiance réciproque qui existe entre les socialistes et le MoDem, c'est que eux sont des socialistes, et nous, nous sommes des libéraux. Des libéraux qui se penchent sans doute actuellement davantage sur leur côté gauche, mais des libéraux avant toutes choses.

    Ceci signifie que l'individu est au coeur du projet du MoDem, mais aussi de ses solutions. Toutefois, comme les Démocrates sont des libéraux pragmatiques, ils ne sont pas hostiles par principe aux interventions des pouvoirs publics. Par exemple, Marielle de Sarnez n'est pas hostile a priori à une municipalisation de la distribution de l'eau. Mais contrairement à Bertrand Delanoë, elle demande à ce qu'un cahier des charges soit établi et proposé aux entreprises privées, afin d'obtenir le meilleur service à meilleur coût. De l'efficacité avant toutes choses, dans la gestion de la ville, voilà le maître mot des initiatives MoDem. 

    Ceci fait que socialistes et démocrates tendent tout de même à se regarder en chien de faïence, l'esprit d'entreprise et d'initiative étant tout de même passablement étranger à la pensée socialiste... 

  • Munciapales 2008 à Paris, comique de situation à l'UMP et au PS

    Les électeurs parisiens vont avoir le tournis, à écouter les Socialistes et l'UMP : selon les uns, voter MoDem c'est voter à droite, selon les autres, voter MoDem, c'est voter à gauche. Alors : droite ou gauche ?

    En analyse littéraire, on appelle cela du comique de  situation ; ici, il s'appuie sur un quiproquo.

    En fait, le MoDem n'est ni à droite, ni à gauche, tout simplement, mais libre et indépendant des étiquettes partisanes. 

  • Paris 5ème : plus de 6% de procurations !

    Dans le 5ème arrondissement de Paris, où sont en lice Philippe Meyer pour le MoDem, Jean Tibéri pour l'UMp et Lyne Choen-Solal pour le PS, le taux de procuration croît significativement.

    Aux dernières nouvelles, selon le journal Libération, il serait de l'ordre de 6% !!! C'est à dire deux à trois fois plus qu'ailleurs !

  • Issy : les Santinistes mentent en se réclamant de l'UDF

    Alors on va le rappeler une bonne fois pour toutes à Monsieur Santini et à ses amis : le dépositaire des intérêts moraux de l'UDF, c'est le MoDem et aucun autre mouvement. D'ailleurs, le nomenregistré en préfecture pour le MoDem, c'est UDF-Mouvement Démocrate.

    Les amis de Monsieur Santini, Santini lui-même et le Nouveau Centre n'ont absolument aucune légitimé pour se réclamer de l'UDF. A fortiori André Santini qui en a été radié dès janvier 2007.

    Pour comprendre de quoi il retourne, j'invite le lecteur à écouter l'enregistrement que Christophe Ginisty, la tête de liste MoDem a Issy les Moulineaux, a réalisé en appelant la permance de monsieur Santini. C'est édifiant.

    Pour que les choses soient claires : Christophe Ginisty, c'est le MoDem ET l'UDF.

    André Santini, ce n'est personne, ou si cela peut lui faire plaisir, le Nouveau centre, et rien d'autre. Absolument rien d'autre. 

     

  • Paris : accord MoDem-PS plus qu'incertain

    Un accord entre le MoDem et le PS à Paris me paraît s'éloigner pour une raison très simple : Bertrand Delanoë désire être majoritaire à lui seul, et à défaut, disposer d'alliés inconditionnels. Or, il sait très bien que le MoDem se comportera de manière indépendante au Conseil de Paris, qu'il tient absolument à blinder pour se mettre à l'abri de toute mise en minorité.

    Rien ne fera renoncer Marielle de Sarnez, et la plupart des têtes de liste MoDem à leur liberté. Chacun ira donc sans doute de son côté, et, passé le dimanche 09 mars, on verra souvent trois couleurs distribuer des tracts.

    La seule alternative, ce serait que le MoDem fasse un score tellement important, qu'il devienne alors incontourable pour Bertrand Delanoë. Ce dernier n'aurait alors plus le choix, et serait contraint d'accepter les conditions du MoDem, qui, sur le fond, se résument en un mot : Liberté

    Le MoDem veut demeurer libre de voter en son âme et conscience sur les sujets qui intéressent les Parisiens, et non se retrouver contraint à suivre une logique partisane. 

  • Je ne comprends pas Christian Saint-Etienne

    J'avoue que la logique de Christian Saint-Etienne m'échappe. Déjà, je n'ai jamais compris qu'il lâche le MoDem pour finir sur la liste UMP de Jean Tibéri dans le 5ème arrondissement de Paris, alors qu'il s'était tout de même fait le chantre d'une éthique forte. Mais sa tribune dans Le Monde du Jeudi 06 mars 2008 m'a laissé encore plus perplexe

    Christian Saint-Etienne dresse dans son article un tableau sans concessions de la situation économique de la France. Il fait une série de justes observations sur les insuffisances françaises avec des recommandations judicieuses. Notamment, tout comme Jean Peyrelevade, il constate, je le cite, que « le problème économique fondamental de la France n'est pas lié à une insuffisance de demande, mais à une faiblesse de l'offre compétitive qui se traduit par des pertes massives de parts de marché de nos entreprises à l'exportation et sur le marché intérieur». Et il ajoute « les produits et services français ne sont pas adaptés à la vive demande en France et dans le monde ».

    Le problème, c'est que c'est le même homme qui écrit dans la troisième partie de son billet : « L'orientation des réformes nécessaires est maintenant bien connue grâce aux nombreux rapports du Conseil d'analyse économique complétés par le rapport Attali...» 

    Ah bon ?... Mais moi, si j'ai bon souvenir, en dehors des poncifs que tout le monde connaît désormais, les propositions d'Attali, elles sont surtout orientées vers le pouvoir d'achat, c'est à dire la demande, et non vers l'offre...Or, Christian Saint-Etienne à qui je ne vais pas apprendre l'économie ne peut pas ignorer quel effet désastreux pour notre commerce extérieur aurait une hausse de la demande sans offre nationale capable de répondre. On a déjà vu cela dans un autre contexte avec la relance par la demande de Mauroy en 1981.

    De surcroît, Christian Saint-Etienne appelle à soutenir Nicolas Sarkozy dans les nécessaires entreprises qui devront être entreprises. Nous, on veut bien, mais le problème, c'est que pour l'instant, il a fait tout l'inverse ce que l'on attendait, à commencer par ce fameux paquet fiscal dont on ne comprend toujours pas l'utilité conomique, mais dont on conçoit clairement , en revanche, qu'il a vidé les caisses de l'Etat pour rien...

    C'est ça qu'il faut soutenir ? Par ailleurs, toutes les mesures que Christian Saint-Etienne préconise, notamment pour les PME, était dans le programme...de François Bayrou aux élections présidentielles et du MoDem aux élections législatives ! Et comme Avenir Démocrate, le"machin" de Cavada est une coquille vide, je crois que Saint-Etienne n'est pas à la bonne tribune pour faire valoir ses idées...

  • Paris 5ème : nombre anormal de procurations

    Le nombre de procurations dans le 5ème arrondissement serait de loin le plus élevé de Paris, dépassant les 4% d'électeurs. Mais pourquoi y-a-t-il donc tant de procurations dans cet arrondissement ?

    Franchement, je me pose vraiment la question. Cet arrondissement exhale à vrai dire un parfum de souffre, puisque les deux adversaires principaux, Jean Tibéri et Lyne Cohen-Solal ont exhumé respectivement des dossiers fâcheux pour l'un et pour l'autre. Jean Tibéri est sous le coup d'une plainte de Lyne Cohen-Solal pour radiations et inscriptions douteuses sur les listes électorales du 5ème arrondissement.

    Lyne Cohen-Solal, de son côté est mise en cause pour détournement de fonds publics et recel d'abus de confiance, sur une affaire d'emploi fictif à Lille, semble-t-il.

    Bref, ces histoires ternissent la campagne des municipales 2008. Heureusement, il y a une lumière sympathique qui est venu éclairer en chansons le 5ème en se présentant en tête de liste du MoDem :

    172031337.jpg On le connaîtde longue date, Philippe Meyer est un individu haut en couleur. En lisant son blog, j'ai trouvé un billet intéressant. Il relate une rencontre avec un couple de quadragénaires qui lui a demandé pourquoi il briguait le poste de maire d'arrondissement alors que ces derniers ont si peu de pouvoirs. J'ai trouvé sa réponse très intéressante, et la copie ici :

    Parce que je crois qu’un maire d’arrondissement peut et doit jouer et faire jouer à son conseil un rôle décisif dans le Paris d’aujourd’hui, celui d’animateur social. Un exemple : le logement. Le maire du 5ème attribue, après avis d’une commission, la moitié des logements sociaux (HLM ou « intermédiaires ») de son arrondissement. J’entends que cette attribution se fasse selon des critères publics et connus de tous. Parmi les demandeurs prioritaires, je compte annoncer que figureront celles et ceux qui exercent les métiers dits de service à la personne, c'est-à-dire ceux qui s’occupent des enfants, (puéricultrices et éducateurs), des malades (infirmières et infirmiers), et des personnes âgées. Aujourd’hui, un tiers de celles et ceux qui ont en charge la petite enfance habitent en grande banlieue voire au-delà, et un tiers en banlieue. Leur temps journalier de transport oscille entre une heure et demie et 3 heures 30. Pour satisfaire la demande des parents, les horaires de ces puéricultrices ont été « adaptés », c'est-à-dire avancés le matin et retardés le soir. Comment s’étonner, quand il leur faut faire sonner le réveil à 4h30 ou 5h pour être au travail à 7h30, que ces métiers soient ceux parmi lesquels on compte le plus d’arrêts maladie et que 15% démissionnent chaque année ? Il en va de même pour celles et ceux qui s’occupent des anciens et des malades. La généralisation du travail des mères et l’allongement constant de la durée de la vie fait que ces métiers de service sont et seront de plus en plus indispensables. Ne se soucier que de leur nombre et pas de leurs conditions de vie, et d’abord de logement c’est se payer de chiffres comme on se paie de mots. Si un arrondissement de Paris –et de surcroît aussi en vue que le 5ème - adopte cette politique et le fait savoir qui peut douter de son influence sur le comportement des autres maires et de la mairie centrale ?

    Autre exemple : c’est dans le 5ème arrondissement que les salles d’art et d’essai sont les plus nombreuses. Chacune d’entre elles, vaille que vaille, maintient la flamme d’un cinéma pour qui le box office n’est ni l’alpha, ni l’oméga. Mettre au service de la connaissance et de l’amour du 7ème art les moyens de la mairie d’arrondissement, ce n’est pas une question de budget, c’est une question de volonté, d’imagination, de mise en réseau des écoles, des lycées, des facultés (et Dieu sait si ces établissements sont nombreux dans le 5ème), des amateurs, des professionnels et des salles. C’est un travail de longue haleine et qui ne doit pas se satisfaire d’une fête annuelle ou d’un festival organisé à grands coups de trompes médiatiques. Qui ne se rend pas compte que l’éducation à l’image et à ses langages est, aujourd’hui, d’une importance et d’une urgence décisive ? Le maire du 5ème peut et doit en être un acteur de premier plan.

  • Pau : l'appel d'un Palois pour Bayrou

    Plutôt que de donner l'avis d'un Parisien, ce qui intéresse peu les Palois, j'ai préféré faire d'un commentaire en forme d'appel d'un Palois le billet de ce matin. Je remercie Romain Clertan pour son appel et en donne copie intégrale sur ce blog :

    Paloises, Palois,

    Demain et sans doute samedi prochain vous aurez à choisir votre nouveau maire. Vous engagerez ainsi l'avenir de votre ville mais aussi celle de notre agglomération toute entière (14 communes) car comme chacun sait le maire de Pau est en toute logique celui qui préside la communauté d'agglomération. Autrement dit 80.000 personnes vont décider pour la gestion qui concernera au final plus de 140.000 personnes. Votre responsabilité est donc accrue et il convient que votre vote se fasse en conscience des enjeux collectifs de demain et non pas en considération de questions politiciennes et de jugements de valeur de telles ou tels.

    Pau a indéniablement des atouts que chacun d'entre nous se plait à répéter (A une heure de la mer...). Pau n'est pas une ville sinistrée, des entreprises pérènes s'y développent, la jeunesse y grandit, y apprend au sein d'écoles, collèges, lycées, universités qui n'ont rien à envier à nos ceux de nos voisins. Les commerces palois sont variés et l'on y trouve tout ce dont on a besoin. Pau n'a pas vraiment de quartier dit sensible, la vie y est paisible et ses habitants globalement heureux.

    Mais à y regarder de plus près la vie n'est pas si rêvée que cela à Pau. L'entreprise emblématique de la ville Total est en pleine restructuration localement, d'autres ferment laissant des ouvriers à la peine, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour perd des étudiants quand Bayonne construit une infrastructure pouvant en accueillir plus de 20.000, des postes d'enseignants dans les lycées sont constamment supprimés et des classes voire des écoles primaires tout entières sont ça et là fermées en Béarn. Quant à la douceur de la vie elle concerne majoritairement nos aînés qui trouvent ici un lieu serein pour couler une retraite heureuse; les jeunes et les actifs en général doivent pour la plupart se résoudre à partir sous d'autres cieux pour trouver un emploi.

    Certes la politique menée ces trente derniers années a su parfois faire oublier le déficit d'image de Pau et du Béarn comparé au Pays Basque et ses villes emblématiques comme Bayonne et Biarritz, certes les politiques locaux ont su jouer des coudes pour que la suprématie de Bordeaux et la concurrence de Toulouse ne se fassent pas trop sentir en Béarn, certes chacun d'entre nous a pu bénéficier un jour de largesses clientélistes dont nos élites politiques locales ne se privaient pas pour faire oublier que leurs bilans étaient parfois peu glorieux.

    La fibre optique a un moment fait présager que Pau se reconvertirait dans les nouvelles technologies; il n'en a rien été, tous les foyers d'agglomérations en france ont désormais accès au très haut débit fourni par des opérateurs privés et ce à moindre coût. La construction ou la rénovation de batiments destinés à redynamiser la vie culturelle locale et a lui donner une aura nationale (le Zénith, le Palais des congrés) n'ont pas atteind leur but, exception faite de l'orchestre de Pau Pays de Béarn. Pau n'a pas vu depuis longtemps s'installer sur son territoire d'entreprises grandes pourvoyeuses d'emplois et perd chaque année plus d'habitants qu'elle n'en gagne (à titre de comparaison Montpellier gagne 1.000 habitants par mois). Pau patit d'un déficit d'image qu'elle ne se décide pas à enrayer comme l'ont fait nos voisins basques depuis plus de 30 ans. Pau n'a rien fait pour collaborer avec l'une des villes les plus dynamiques d'Espagne, Saragosse, pourtant sa jumelle. L'expo 2008 qui s'y déroulera fait se réveiller certains qui y voient - sur le tard - l'occasion de tirer a minima profit d'une expérience depuis longtemps ficelée sans l'aide de la capitale du Béarn.

    Il suffit d'arpenter ses rues le soir pour se rendre compte que Pau dort d'un sommeil paisible, se repose sur ses lauriers... mais quels lauriers? un gisement gazier épuisé ? Une économie réduite aux commerces traditionnels, aux emplois de service de publics et aux professions libérales classiques, au taux de chomage élevé ? une réputation de ville anglaise datant de plus de 150 ans ? la naissance d'un bon Roi qui n'y aura passé que trois semaines ? Mais les références historiques de la cité, aussi glorieuses soient elles doivent toujours être mises en perspective avec les enjeux futurs.

    Alors, pour le que TGV Bordeaux/ Pau roule sur une ligne à grande vitesse un jour, pour que l'autoroute A65 soit complétée par la liaison Pau/Oloron nous rapprochant ainsi du Somport et de l'Espagne, pour que Pau ne soit pas le parent pauvre des agglomérations françaises moyennes, pour qu'elle accède à une renommée nationale comme ont su y parvenir Nice, Cannes, Nantes, La Rochelle, Angers, Lille, pour que Pau devienne cette ville où il fera toujours bon vivre et mais où il fera bientôt bon travailler, créer, partager, rayonner; Pour tout cela un seul pari, un seul défi, un seul changement, une seule démocratie au delà des clivages politiques traditionnels, des luttes d'influence, des combats de personnes, des héritages supposés, du clientélisme dégradant, de la continuité attristante, de l'inertie alarmante, du nombrilisme et des sursauts d'orgueil dépassés, un Vote, un Homme, une Confiance, un Pari, Le vote démocrate ouvert, plein d'espoir et de renouveau.

    Accordez Paloises et Palois votre confiance à François Bayrou et à son équipe, à l'homme qui a recueilli sur ses idées plus de 7 millions de voix lors des élections présidentielles et qui aujourd'hui propose de mettre les mêmes idées au service de notre ville, de notre agglomération c'est parier avec lui sur l'ouverture, le changement, c'est faire prendre à Pau le tournant du millénaire. Loin de prôner une quelconque idôlatrie pour un homme qui a parfois su prêter le flan à la critique, il semble que le temps soit venu pour Pau, avec raison, avec les femmes et les hommes qui y vivent, dans le respect des règles écologiques que notre planète en danger nous impose, de se réinventer, d'écrire un nouveau chapitre de son épopée.

    Paloises, Palois, oubliez vos peurs et votre septicisme, oubliez vos jugements de valeurs et apportez votre soutien le 9 et 16 mars prochains à François Bayrou et à son équipe, le candidat de loin le plus vertueux qui se présente devant vous et qui saura donner à Pau une dimension nationale. D'autres ailleurs en France vous envient cette candidature, ne laissez pas passer votre chance. Si vous ne faites pas cela pour vous faites le au moins pour vos enfants et petits enfants nés ou à naître; ils vous seront reconnaissants pour cette page de l'histoire de Pau que vous avez su tourner.

  • Et après le pétrole ?

    Cet après-midi, en visite au Louvre, l'un de mes enfants m'a posé une question qui m'a donné à réfléchir : il m'a demandé quels grands changements il y aurait dans sa vie quand il serait grand. A vrai dire, il m'avait déjà posé la question pour moi-même, et je lui avais répondu que le changement principal, dans la société, me paraissait être les modifications de la communication, tout particulièrement internet.

    Mais, pour les 30 prochaines années, je crois que c'est autout de l'énergie et des matières premières non-renouvelables que va se faire la révolution, et, corollairement, très certainement autour du recylage.

    Quand je pense parfois qu'il nous reste 30 ans de pétrole, et que ni dans l'aviation ni dans l'automobile, grosses consomatrices, nous n'avons entamé de réformes de fond...On en est tout juste à proposer quelques moteurs hybrides, et pour les avions, aucune recherche sérieuse en vue de remplacer intégralement le kérosène par de l'hydrogène, ou quelque chose de ce genre.

    Et pourtant ça urge ! Quand la mutation sera devenue inéluctable, le choc sera d'autant plus brutal pour ceux qui ne s'y seront pas préparés.

    Sachant le temps nécessaire au remplacement d'un parc automobile, par exemple, je nous trouve bien mal partis. 

    J'en profite pour signaler cet excellent site, moteurnature.com, car il fait le point sur les énergies de substitution pour els automobiles et met fin à un certain nombre de mythes et d'idées reçues. 

  • Qui veut la peau de Bayrou à Pau ?

    Ce qui est bien avec le Canard enchaîné, c'est que c'est toujours instructif...

    En page 2 dans les minimares, c'est de Sarkozy :

    Bayrou ? On ne lui fera pas de cadeau à Pau.

    Royal ? Il faut organiser son élection à la tête du PS. C'est pour nous une bénédiction même si elle a fait des progrès (NDLR : heureusement que l'on ne rejoue pas la présidentielle maintenant, hein ?