Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Et après le pétrole ?

Cet après-midi, en visite au Louvre, l'un de mes enfants m'a posé une question qui m'a donné à réfléchir : il m'a demandé quels grands changements il y aurait dans sa vie quand il serait grand. A vrai dire, il m'avait déjà posé la question pour moi-même, et je lui avais répondu que le changement principal, dans la société, me paraissait être les modifications de la communication, tout particulièrement internet.

Mais, pour les 30 prochaines années, je crois que c'est autout de l'énergie et des matières premières non-renouvelables que va se faire la révolution, et, corollairement, très certainement autour du recylage.

Quand je pense parfois qu'il nous reste 30 ans de pétrole, et que ni dans l'aviation ni dans l'automobile, grosses consomatrices, nous n'avons entamé de réformes de fond...On en est tout juste à proposer quelques moteurs hybrides, et pour les avions, aucune recherche sérieuse en vue de remplacer intégralement le kérosène par de l'hydrogène, ou quelque chose de ce genre.

Et pourtant ça urge ! Quand la mutation sera devenue inéluctable, le choc sera d'autant plus brutal pour ceux qui ne s'y seront pas préparés.

Sachant le temps nécessaire au remplacement d'un parc automobile, par exemple, je nous trouve bien mal partis. 

J'en profite pour signaler cet excellent site, moteurnature.com, car il fait le point sur les énergies de substitution pour els automobiles et met fin à un certain nombre de mythes et d'idées reçues. 

Commentaires

  • Je ne suis pas si sûre que toi sur la fin du pétrole.
    J'ai vu un reportage sur le pétrole bitume qui se présente en carrières, car dans la terre, au Canada. Son exploitation devient rentable du fait du prix du baril. Il y en a des réserves gigantesques.
    Mon mari travaille chez un gros pétrolier français et je peux te dire que les produits de substitution sont prêts : on attend qu'ils soient rentables...
    C'est curieux car moi je me suis dit en mettant pour la première fois ma petite-fille de 4ans sur des skis qu'elle n'en ferait peut-être pas toute sa vie : dans 30 ans y aura-t-il encore de la neige ?

  • Tu as raison : la seconde chose dont j'ai parlé à mon fiston, c'est du réchauffement climatique.
    Quand tu dis prêt : c'est vraiment prêt, et sans une goutte de pétrole ?

  • Ils seront rentables quand le pétrole sera à 200 dollars le baril

    Ils faut penser autrement. Deux constats :
    - La seule énergie qui sera bon marché et propre sera l'électricité grâce aux combinaisons énergies renouvelable fusion nucléaire (je parle dans 50 ans)

    - L'électricité seule ne pourra faire avancer les voitures (sur des longues distances) et les avions. Il faut donc trouver un intermédiaire. Deux solutions : l'hydrogène, ou l'air comprimé, les preuves des deux devant être faites.

  • Je te trouve optimiste quand tu dis "30 ans". Les premiers effets devraient se faire sentir plus tôt...
    Il est vrai que la hausse des cours permet d'exploiter des gisements jusqu'à lors trop peu rentables (le pétrole du bassin parisien ou les gisements bitumineux de l'Orénoque). Toutefois, avec la hausse des cours, on peut se demander si nous aurons toujours les moyens de nous déplacer...
    Avec un pétrole à 200 dollars le baril (comme le dit Vincent), le prix des billets d'avion, par exemple, risque de devenir prohibitif (et pas dans 30 ans...).
    Ceci d'autant plus que les kerozene n'est pas taxé comme l'essence de notre voiture et qu'il ne faudra donc pas compter sur une baisse des taxes pour compenser la hausse des cours.
    On peut aussi s'inquiéter me semble t'il pour les équilibres des budgets nationaux. Avec la hausse des cours, la pression sera de plus en plus forte pour réduire la fiscalité sur les produits pétroliers, privant ainsi l'Etat de ressources essentielles...
    Alors j'espère effectivement que les produits de substitution sont prêts.

  • @ Rosa : les schistes bitumineux et autres joyeusetés fourniront sans doute une source d'énergie alternative, mais ne règleront pas les problèmes de pollutions ni leurs conséquences climatiques : en bref cela reste des énergies fossiles ajoutant du CO2 dans l'atmosphère... (et elles ne sont pas renouvelables donc le problème n'est que reporté dans le temps)

    Je complèterai le commentaire -excellent- de Vincent en ajoutant la biomasse : sous certaines conditions (lesquelles ne sont pas remplies actuellement) elle peut devenir intéressante (il s'agit par exemple d'agrocarburants de deuxième génération, qui n'entreraient pas en concurrence avec l'agriculture alimentaire)...

    En matière d'énergie aucune solution n'est pleinement satisfaisante et il faut jouer sur tous les tableaux (c'est la notion de "bouquet" énergétique)...

  • Oui je suis assez de l'avis de Florent. En fait, on parle beaucoup du peak oil (pic pétrolier), moment où la production mondiale de pétrole atteindra un plateau et commencera à décliner, malgré les nouvelles découvertes de gisements.
    Certains disent que nous sommes actuellement au peak oil, niveau d'urgence énergétique. D'autre disent qu'il sera entre 2010 et 2010.
    Quoiqu'il en soit, il y a urgence à renouveler le parc énergétique mondial avec le nucléaire, le charbon propre et les énergies renouvelables.
    La stabilité mondiale et la lutte contre le dérèglement climatique sont les principaux enjeux.

  • A ma connaissance, le charbon propre ça n'existe pas.
    Quant au nucléaire, Vincent l'a bien dit : il n'existe pas actuellement de forme satisfaisante, la seule issue sera la fusion... si on y arrive.

  • Florent et Vincent, je ne défends pas le pétrole même si mon mari travaille chez T
    Je dis seulement que dans l'Économie libérale qui est la nôtre seule compte la rentabilité et qu'on exploitera les énergies fossiles tant qu'elles seront rentables : faut pas rêver.
    E effet le nucléaire est une alternative...

  • L'hérétique, je n'ai pas répondu à ta question : les produits de substitution sont secrets, on sait que les services de recherche-procédé travaillent dessus, mais personne ne peut en savoir plus !

  • Mais toi tu as des infos sur le sujet ?

  • Non, l'Hérétique, pas plus que ce que j'ai dit.
    Je sais que chez T le service procédé (auquel n'appartient pas mon mari) travaille dessus, mais dans le secret...
    T y investit ses fameux bénéfices et ça sortira quand ce sera plus rentable que le pétrole.
    C'est rassurant quelque part...

  • @ Rosa : Rentable cela veut dire quoi ?
    Quand le baril coutera 1 milliards de $ ?

  • Tom, ?????

Les commentaires sont fermés.