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ginisty

  • Il y a quelque chose de pourri dans le royaume de Danmark

    «Il y a quelque chose de pourri dans le royaume de Danmark» est l'un des vers les plus connus de ceux qu'a écrit Shakespeare. C'est Marcellus qui prononce ces mots à la scène 4 de l'acte I d'Hamlet. Hamlet vient de voir un spectre que Marcellus et Horacio, ses amis ne voient pas. Décontenancés et ne comprenant pas son attitude, ils décident malgré tout de le suivre. La réponse d'Horacio à Marcellus est d'ailleurs édifiante :

    «le Ciel y pourvoira.» ...

    S'il y a quelque chose qui m'interroge, c'est tout de même le nombre de défections qu'a connu le MoDem. Et je ne parle pas de celles qui ont une cause politique identifiée, mais des autres. Il y a bien sûr des maniaques (que je soupçonne d'être dangereux comme le sont tous les individus qui sont obsessionnels) mais aussi des militants très rationnels et tempérés parmi ceux qui sont partis ou se sont mis en retrait. Pour ma part, je connais (un peu) surtout les parcours des militants de l'île de France, ainsi que quelques autres en régions. Il y en a au moins quatre dont je veux parler, parce que leur retrait ou leur départ est un gâchis humain.

    La première (c'est une femme), c'est la coordinatrice (et largement conceptrice) du programme du MoDem sur les questions sociales, et particulièrement de la petite enfance  lors des municipales de 2008 à Paris : Christelle de Crémiers. Christelle était très bien implantée dans le 17ème arrondissement de Paris. C'était une élue municipale, elle avait tissé un réseau de relations avec les associations locales. Il eût été naturel qu'elle prît la tête de liste du MoDem dans cet arrondissement. Pourquoi avoir placé à la place Pierre-Emmanuel Portheret qui était lui-même implanté dans le 16ème arrondissement, tout cela pour faire une place à Jean Peyrelevade là-bas ? le même Peyrelevade a démissionné quelques mois plus tard parce qu'en fait, être élu municipal,  cela ne l'intéressait pas. En 2008, nous avons frisé les 10% dans le 17ème. Je suis convaincu que Christelle les aurait franchis. Il eût fallu au minimum offrir des compensations à Christelle en interne, d'autant qu'elle avait prouvé par son travail dans les commissions qu'elle avait de véritables capacités de synthèse et de coordination.

    La seconde (c'est encore une femme), c'est Quitterie Delmas. Je pouvais avoir des différences avec Quitterie, notamment en termes de positionnement politique, je n'en appréciais pas moins sa capacité à fédérer un grand nombre d'individus dans son sillage et sa présence médiatique. Elle est finalement partie : c'est pourtant quelqu'un qu'il eût été un atout de compter dans ses rangs par les temps qui courent.

    Le troisième s'appelle Thierry (je n'en dirai pas plus sur son identité) et a ouvert récemment un blog. Il y regrette, d'ailleurs, le MoDem du temps jadis. Thierry, c'est un ami, un homme loyal et juste ; un idéal d'humanisme. Une encyclopédie vivante : tous les sujets l'intéressent. Quand je le lis, je bois ce qu'il écrit. J'ai eu quelques moments difficiles sur ce blog : il était là à chaque fois. Il est parti en raison d'une sombre affaire dont je n'ai pas les tenants et les aboutissants, mais dont il eût fallu percer l'abcès une bonne fois pour toutes par une procédure de conciliation ad hoc.

    Le quatrième, enfin, c'est Christophe Ginisty. Quoi qu'il en dise, ce n'est pas sur des idées, pas même sur des procédures que Christophe poursuit une vendetta personnelle mais sur une erreur humaine. Bayrou a ce travers qu'il peine à reconnaître ses erreurs, bien sûr dans le domaine tactique, mais bien plus encore dans le domaine humain. Il admet être trop fier et batailleur, mais n'en tire pas les conséquences. Il s'est heurté avec Cohn-Bendit, par chance, ce dernier n'est pas rancunier. Avec Christophe, il en va autrement : Bayrou faisait confiance à Christophe et Christophe appréciait personnellement Bayrou. Il l'appréciait et a pris sur lui à de nombreuses reprises. Par exemple, Bayrou avait confié à Christophe de coordonner un groupe d'adhérents afin de mettre en place un réseau social via une plate-forme pour le MoDem. Bayrou est fasciné par wikipedia. Fasciné au point d'imaginer que le modèle est transposable, alors qu'en réalité, il est unique, et, à mon avis, très difficilement imitable. Bayrou a ce travers gaullien de penser que l'intendance suivra. Le problème, c'est que l'intendance, elle en a sa claque, parfois. Et ça, c'est le genre de choses qui passent un peu au-dessus de sa tête, à Bayrou. Le groupe que Christophe animait était de surcroît constitué de bénévoles. Il était évident que ce groupe aurait le plus grand mal à finaliser la plate-forme voulue dans les temps impartis. Il eût fallu au moins payer à plein temps un développeur. D'ailleurs, le résultat final, bien qu'inachevé, présentait bien.

    Or, que fit Bayrou ? Eh bien il fit appel discrètement à une société privée sans en avertir Christophe. C'est elle qui a développé lesdemocrates.fr . Christophe l'apprit à peine deux semaines avant son lancement. Il dut prendre donc sur lui de l'annoncer à son équipe et d'endosser les critiques et les défections qui s'ensuivirent. Pour avoir avalé la couleuvre et encaissé à la place de Bayrou, il eût dû être remercié mille fois. S'il y a bien une preuve de fidélité et de courage, c'est bien celle-là !

    Bayrou avait toujours voulu ce qu'il appelle des auto-moteurs, c'est à dire des individus indépendants, qui promeuvent le MoDem et ses idées à échelle locale voire plus quand c'est possible.

    Christophe obtint une sixième place sur la liste des Européennes en île de France. Il savait que la place n'était pas éligible (à moins de faire un score monumental) mais c'était tout de même une forme de reconnaissance dont il se satisfit.

    Après les Européennes, de nombreux militants ruèrent dans les brancards. Christophe eut alors une initiative que je juge intelligente : il prit la tête de la fronde et tenta de la canaliser. Ce fut les Promoteurs.

    Or, Bayrou fit une erreur tactique qui ne laisse pas de continuer à m'étonner : il eût valu mille fois mieux une opposition interne coordonnée et canalisée par Christophe, qui était sur le fond un ami, que dispersée et en proie à des voix autrement plus hostiles, voire malfaisantes.

    Non seulement Bayrou ne comprit pas ce que Christophe avait voulu faire, mais il lui en tint rigueur. Et lors du Conseil National du 04 juillet, il lui lança au visage deux attaques très blessantes et injustes.

    1. il lui reprocha d'avoir profité du "système". S'il y a bien quelqu'un qui aura donné de lui-même au MoDem et à Bayrou sans jamais en profiter, c'est bien Christophe. Quelle injustice ! Il n'a profité de rien du tout si ce n'est des baffes vers la fin...

    2. Plus gonflé : il lui fit le reproche de ne pas avoir finalisé la plate-forme qu'il avait attendu, et donc, de ne pas être fiable. Il faut le lire pour le croire. Je dois être honnête : si j'avais été à la place de Christophe, je lui aurais soufflé dans les bronches. C'est du foutage de gueule ! j'aime bien Bayrou, mais, à mon avis, de temps en temps, il a besoin de se faire claquer.

    Il faut toutefois préciser que Bayrou était alors dans une mauvaise passe : il avait mal digéré l'échec des Européennes, et puis il avait ses propres soucis personnels. Il n'en reste pas moins que lorsqu'on est un chef de parti, il faut souvent prendre sur soi, et surtout, on ne laisse pas partir quelqu'un de la valeur de Christophe Ginisty. Le problème, c'est que Bayrou s'est braqué.

    Les choses se sont alors dégradées de plus en plus vite (Christophe est aussi fier et buté que Bayrou...) avec quelques attaques pas fameuses de Christophe...(j'ai fait les frais de la moins "méchante" d'entre elles).

    Je connais assez bien Christophe, on a souvent échangé. Sur les procédures, il n'y pas l'ombre d'une épaisseur de papier entre nos vues respectives. Politiquement, il est plus à gauche que moi, mais on est très proche. C'est quelqu'un pour qui j'ai de l'estime, et je pense que dans son domaine, la communication sur internet, il est excellent. Malheureusement, le MoDem l'aura appris à ses dépens ces derniers mois.

    C'est donc un homme blessé qui écrit sur son blog à l'heure actuelle, même si le temps passant, les plaies se cicatrisent. Est-ce qu'il eût été (serait ?) compliqué à Bayrou de prendre son téléphone, d'appeler Ginisty et de lui dire : Christophe, je le reconnais, j'ai été injuste envers toi, je m'en excuse.

    Je soutiens le MoDem, y compris parfois quand je ne suis pas d'accord (avec toutefois des limites), mais par moment, il faut que la soupape de sécurité s'ouvre. Même si je n'ai rien dit à l'époque, je n'en pense pas moins que les torts ne sont pas du côté de Christophe dans cette histoire, pas plus qu'ils ne l'étaient du côté de Christelle.

    Tout cela, bien sûr, c'est de la petite histoire, mais la petite histoire est faite aussi d'histoires individuelles, d'hommes et de femmes, et souvent, il faut commencer par l'écrire avant de pouvoir écrire la Grande Histoire : le Ciel n'y pourvoira pas indéfiniment...

     

  • Bûcher des vanités, sagesse MoDem, sagesse de C.Ginisty

    Splendeurs et misères de la blogosphère

    Au temps des Grecs et des Romains, à l'heure où brillaient les maîtres de rhétorique et les génies de l'art oratoire, il était un lieu commun d'effectuer nombre d'exercices rhétoriques variés. L'éloge n'était pas le plus simple d'entre eux, tant il fallait éviter le piège de la vile flagornerie. On appelait logographes ces hommes ces hommes connus de leurs contemporains mais fameusement anonymes de nos jours qui composaient de tels discours. Suis-je un logographe moderne ? Même pas : je ne suis pas connu de mon vivant.

    Il en va ainsi de nos blogs, nous nous livrons à des exercices de style répétés jusqu'à l'écoeurement, et nos écrits ne franchiront sans doute jamais ne serait-ce que le seuil de la célébrité immédiate. La France m'intéresse en particulier puisqu'elle occupe le premier rang dans le monde par le nombre de blogs.

    On moque souvent le coq, l'animal emblématique de la France, en raison de sa propension à chanter les deux ergots dressés sur son tas de fumier. Cette saillie me semble souvent correspondre assez bien à ce que sont nos blogs, particulièrement nos blogs politiques.

    Autant de petits roitelets maîtres en leur blog dont les ego surdimensionnés clament à qui leur désarroi, à qui leur rage, à qui leur gloriole, s'évertuant à caqueter et à s'ébourrifer pour paraître plus gros. Menaçant, s'affrontant, se raccommodant, commentant l'actualité sans la faire, ils sont comme la grenouille des fables d'Ésope et de Jean de la Fontaine, enflant jusqu'à l'envie. Nietzsche a écrit dans le Gai-Savoir «ne t'enfle pas autrement ; la moindre piqûre te fera crever». Aujourd'hui, on parlerait d'exploser en vol...

    Symptômatique de ces querelles est la bataille des roitelets et de leurs vassaux à coups de ligues (réseaux divers et variés) pour l'influence. Elle prend le visage de classements (le plus célèbre est celui de wikio), de citations dans la presse, d'invitations à des rendez-vous prestigieux, et, enfin, de citations chez les roitelets les plus «influents», en somme tout ce qui peut satisfaire les assoifés de reconnaissance sociale que sont les blogueurs.

    Vanitas Vanitatum et omnia Vanitas disait l'Écclésiaste...

    Pourtant, tous les individus ne cèdent pas à l'orgueil, comme le fit naguère un certain Sha'itan...Certains échappent à la spirale infernale et mordante des vanités.  On le sait, le MoDem vient tout récemment de mettre en ligne deux grandes plate-formes destinées au grand public mais aussi à ses adhérents et sympathisants. La première, lesdemocrates.fr est essentiellement informative, et a été conçue par Nicolas Voisin, la seconde, forumdemocrate.fr, réalisée par une équipe que Christophe Ginisty a coordonnée, a une portée nettement plus programmatique et est davantage pensée comme un outil de travail (wiki,groupes, agenda,forum, bureau virtuel,messagerie instantanée).

    J'ai été frappé de la manière dont plusieurs blogueurs et internautes ont vu dans ces projets pourtant complémentaires une lutte d'influence entre Christophe Ginisty et Nicolas Voisin. Comme si la soif de pouvoir et de reconnaissance était un horizon indépassable.

    C'est vrai, le MoDem a propulsé deux groupes de travail sur un projet aux objectifs proches, mais, doit-on lui reprocher de ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier ?

    J'ai d'ailleurs un petit scoop à propos de la conception des trois plate-formes qui viennent de s'ouvrir (car le blog participatif du projet Europe du MoDem, leseuropens.fr, devrait entrer en service aujourd'hui).

    Le blog Europe doit beaucoup à la manière dont Marielle de Sarnez se représente la blogosphère, internet, ainsi que leur fonctionnement. Le forum démocrate de Christophe Ginisty correspond plutôt à l'usage d'Internet dont François Bayrou se fait une représentation (il avait insisté tout particulièrement sur le wiki, à l'origine). lesdemocrates.fr sont, quant à eux, probablement une synthèse de vues diverses (je n'ai pas été directement dans le secret pour cette dernière plate-forme, alors que j'ai été consulté pour les deux premières, mais j'avais donné quelques avis à propos de la communication du MoDem sur la Toile).

    Je voudrais saluer l'élégance et la tempérance avec lesquelles Christophe Ginisty a accueilli la mise en avant de la plate-forme de Nicolas Voisin. Comme une membre de son groupe, déçue de ne pas voir retenus une partie de leurs propositions, s'indignait en privé d'apprendre par la presse la venue de la plate-forme de N.Voisin, C.Ginisty a très simplement répondu que c'était compliqué mais que c'était la vie.

    Pas de jalousie, pas de cris d'orfraie, pas de menaces de tout quitter, pas d'invectives contre le MoDem et ses dirigeants, contre leur «duplicité» mais des considérations tranquilles sur le cours des fleuves qui n'est pas toujours tranquille, à la manière d'un Sénèque dans son De vita beata. Pas de surdimensionnement de l'égo chez Christophe Ginisty, juste le sentiment du devoir accompli.

    C'est cela à mon sens, la vraie générosité, le vrai sens d'un engagement ; donner pour donner, et non criaillier pour faire valoir son point de vue à coups de ratiocinnations sans fin, comme on a pu le voir pendant les élections municipales ou lors de la conception du règlement intérieur du MoDem.

    Il en va de même, à mon sens, quand on participe à un groupe de réflexion. C'est même là un point de méthode essentiel. Il ne s'agit pas mettre en avant des idées à tout prix, mais de mener un travail d'analyse et de synthèse, et de faire des propositions en admettant qu'elles puissent pas être reprises. Les meilleurs groupes d'experts ne travaillent pas autrement et le bénévolat ne saurait être un prétexte à la modification de telles règles de fonctionnement.

    Je le dis souvent en plagiant partiellement Zarathoustra (celui de Nietzsche), je ne souhaite pas être le surhomme mais simplement une petite pierre du pont qui y mène...

  • Est-ce que Désir d'avenir est un parti ?

    Je viens de lire successivement l'interview de Quitterie sur le Post et en même temps la réaction/non-réaction de Christophe. Et à vrai dire, je me pose une question : apparemment, Quitterie reconnaît, dans cet entretien, avoir eu des contacts avec Désirs d'avenir. En même temps, elle précise avec netteté et fermeté qu'elle ne désire plus s'engager dans un parti (très précisément, à la question posée, elle réplique qu'elle a évidemment des contacts avec des personnes dans d'autres partis). Poursuivant logiquement la quadrature du cercle, j'en viens à me demander, dans ces condtions, si elle considère ou non Désirs d'avenirs comme un parti.

    Je précise qu'il ne s'agit en aucun cas d'une reproche de ma part, comme je l'ai dit, Quitterie est rigoureusement libre d'aller où elle veut, et de plus, j'ai plutôt une bonne opinion des cercles de réflexion fondés par Ségolène Royal.

    La question que je me posais est en fait davantage philosophique : quelle est la frontière entre le cercle de réflexion et le parti politique ?

    Tout comme Quitterie, je tends à penser que l'organisation verticale des partis a vécu. Sur ce point, je la rejoins. Il me semble que Désirs d'avenir et le MoDem ont en commun d'essayer de se structurer horizontalement, et non verticalement. Je ne dis pas que c'est réussi, mais en tout cas, au moins au MoDem, on essaye. A certains égards, le MoDem n'est pas un parti politique traditionnel, précisément en raison de ces tentatives pour s'organiser autrement. Il y a eu une polémique, récemment, sur le financement de Désirs d'avenir, mais les tenants de ce mouvement ont fait valoir que ce n'était pas un parti politique.

    Désirs d'avenir a pourtant bien une couleur politique. Voilà, la question demeure donc ouverte.

  • Ginisty décortique Sarkozy

    J'ai regardé avec beaucoup d'intérêt le travail de dissection opéré par Christophe Ginisty en compagnie de Jean-Luc Mano et Georges Chetochine sur l'allocution télévisée du Président Nicolas Sarkozy sur I-télé.

    On le sait, Christophe Ginisty* est expert en communication. Il a donc observé toute la gestuelle du président Sarkozy et relevé avec attention les références du Président sous le feu des questions des journalistes.

    Pour Christophe, l'intervention permet de dégager deux visages très différents du Président : un premier visage qui est celui d'un homme qui énonce le discours concocté par ses conseillers. Il sait que l'opinion voitd'un très mauvais oeil la disproportion entre les sommes allouées aux banques et celles censées relancer le pouvoir d'achat. En homme avisé, il martèle le message, activant l'index à plusieurs reprises : "cela n'a rien coûté". Ce qui n'est pas exact, au demeurant, relève Christophe, puisque la pseudo-nationalisation de Dexia a coûté pas moins de trois milliards d'euros.

    Mais face aux journalistes, ignorant à quelle sauce exactement il va être mangé, il se tasse sur lui-même, puis tente d'endosser l'habit du Président en évoquant toutes les grandes ombres du passé de la Vème République, c'est à dire les présidents qui l'ont précédé. Volonté d'une figure de jeune garçon mal à l'aise tentant de se donner une stature. Sa gestuelle se nourrit, explique Christophe, entièrement de son audience. Mais, in fine, le mieux, je le crois, c'est d'écouter l'émission, fort intéressante. Je ne fais qu'en donner les éléments les plus marquants, directement issus des observations de Christophe.

    On ne regette qu'une chose, finalement, à l'issue de l'émission, c'est son format : elle ne dure que 15 minutes environ, alors qu'il eût fallu manifestement plus de temps aux experts présents pour développer leur pensée.

    * Christophe Ginisty est le créateur d'une agence de communication, Rumeur publique, et également conseiller municipal MoDem à Issy les Moulineaux. Il est aussi l'un des ténors de la blogosphère politique en France.

  • Issy : les Santinistes mentent en se réclamant de l'UDF

    Alors on va le rappeler une bonne fois pour toutes à Monsieur Santini et à ses amis : le dépositaire des intérêts moraux de l'UDF, c'est le MoDem et aucun autre mouvement. D'ailleurs, le nomenregistré en préfecture pour le MoDem, c'est UDF-Mouvement Démocrate.

    Les amis de Monsieur Santini, Santini lui-même et le Nouveau Centre n'ont absolument aucune légitimé pour se réclamer de l'UDF. A fortiori André Santini qui en a été radié dès janvier 2007.

    Pour comprendre de quoi il retourne, j'invite le lecteur à écouter l'enregistrement que Christophe Ginisty, la tête de liste MoDem a Issy les Moulineaux, a réalisé en appelant la permance de monsieur Santini. C'est édifiant.

    Pour que les choses soient claires : Christophe Ginisty, c'est le MoDem ET l'UDF.

    André Santini, ce n'est personne, ou si cela peut lui faire plaisir, le Nouveau centre, et rien d'autre. Absolument rien d'autre.