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14ème

  • Paris : le 14ème de Marielle

    Toujours dans la relecture de Féminin au singulier, le journal de Marielle de Sarnez, je suis tombé sur cette note du 29 novembre où elle évoque ce quartier où elle habite et qui lui est cher :

    Le 14ème est un arrondissement vivant, divers. Il suffit de pousser les portes des immeubles pour voir les arbres s'épanouir dans le fond des jardins, les vieux rosiers grimper le long des murs. Les bouquets de chèvrefeuille embaulent l'air. Les oiseaux chantent. De petits immeubles en pierre de Paris de la fin du XVIIIème, des ateliers d'artistes auxmurs de brique peints de blanc, côtoient les logements sociaux des années 1970, et les ZAC plus récentes. Grands immeubles de pierre du côté de Denfert-Rochereau, immeubles de brique rouge des maréchaux, rues montantes autour du parc Monsouris, villas secrètes, rue des Thermopyles et ses maisons fleuries, rue Daguerre, ses artisans, ses commerçants, jardins cachés, Château Ouvrier, place Brancusi, et son marché bio du samedi matin, lavandes du Jardin Atlantique, le 14ème a son identité. Ey puis, il y a la rue de la Gaîté, ses théâtres, ses cafés.Montparnasse "doré, aérien, tendre, qui met en fuite les démons de la solitude, celui de Baudelaire, de Manet, d'Apollinaire, comme l'écrit joliment Léon-Paul Fargue dans le Piéton de Paris. 

    Une promenade bucolique qui donne envie de découvrir ce quartier et de l'arpenter.  

  • Le Paris de Delanoë et l'UMP

    Vous voulez savoir quel Paris les Parisiens auront, pour l'ère Delanoë II ? Facile. Il suffit d'aller consulter l'instructif article de Muniparis sur le débat qui les a opposés. Ouf, quel débat affreux, comme dit Ivan Courone, le reporter de ce blog journalistique.Je cite le commentaire : «Une grosse impression de sprint méchant et surtout pas fair-play, avec Delanoë plus agressif que Panafieu».

    Voilà, cela donne le ton pour la mandature à venir... Le PS et l'UMP dans toute leur ampleur... 

    Quelle cacophonie ! La remarque de 19h11 m'aurait bien fait rigoler si elle n'était pas tragique, parce que c'est ce que Paris va vivre. Je cite :

    « J’aurais pas aimé être le mec qui compte les temps de parole. Quoique : ils parlent toujours en même temps, il n’y a qu’à diviser par deux.»

    Dans le 14ème arrondissement de Paris, en matière de fermeture d'esprit, Delanoë a un fervent disciple en la personne de Pierre Castagnou. Il répondait à un journaliste du Point il y a quelques jours :

    "Faire une fusion des listes aurait été signe de confusion", ou encore  "Marielle de Sarnez récolte ce qu'elle a semé". Voilà, ça, c'est l'ouverture d'esprit version socialisme delanoïste à Paris...

    Je me suis laissé entendre dire, toutefois, que toutes les têtes de listes PS n'épousaient pas forcément le point de vue du chef, et qu'un certain nombre avait fortement râlé, étant donné qu'ils étaient tout disposés à fusionner avec la liste MoDem locale. Heureusement, le PS parisien n'est pas monolithique. Par malchance, il se trouve que son plus éminent représentant l'est, lui... 

    Je fais tout à fait mien ce jugement de Nicolas Domenach dans l'article la danse du centre à propos de l'attitude de Delanoë :

    « Le prochain Congrès du PS, on le sait, devra se jouer ainsi sur cette question des alliances. Et l'on peut comprendre pourquoi Delanoë, après l'avoir entrouverte a fermé la porte au Modem alors que via sa première adjointe, Anne Hidalgo, les discussions allaient bon train. Mais comme Ségolène Royal, sa concurrente pour le parti avait appelé à des « alliances partout », il fallait mettre la barre à gauche toute, surtout à compter du moment où Delanoë pouvait se passer des voix centristes pour l'emporter sur Paris. Certes, du coup Jean Tibéri risque de passer dans le Ve arrondissement… Mais ainsi va la vie au PS où l'on multiplie les alliances locales avec le centre partout où c'est nécessaire pour battre la droite mais où il faut, pour des raisons internes, conserver des postures de fermeture et se cramponner à la seule gauche puisque le parti se gagnerait ainsi. On appelle cela des grandes manœuvres. On peut dire aussi que c'est de la toute petite cuisine partisane. De la tambouille, de la ratatouille, de la carabistouille».