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  • Absence des professeurs : une solution simple

    Beaucoup de familles s'irritent des absences de professeurs. De mémoire, De Robien quand il était ministre avait mis en place un système simple : quand un enseignant était absent dans une classe, le chef d'établissement proposait aux autres professeurs de la classe de combler les trous dans l'emploi du temps dans la mesure de leurs possibilités. De Robien avait mis en place un volant d'heures supplémentaires pour rémunérer ces remplacements.

    Les enseignants gagnent mal leur vie : à défaut de pouvoir les augmenter, nos finances ne le permettent pas, ce serait une solution pour augmenter ponctuellement leurs revenues. Je ne comprends pas pourquoi cette réforme a été petit à petit abandonnée. Les syndicats enseignants y étaient hostiles, certes, mais il suffisait de se passer de leur avis puisque la mesure avait vocation à s'appuyer sur le choix de chaque enseignant.

    Une telle mesure est évidemment bien plus souple et pertinente que le système actuel avec la venue d'un professeur étranger à l'établissement : que peut-il faire de bon sur une courte durée avec une classe qu'il ne connaît pas et dans un environnement qui lui est inconnu ? Cela n'a pas de sens.

    Une autre option est de permettre aux enseignants qui s'y retrouvent dans ce choix d'annualiser leurs heures, quitte à donner un coup de collier quand l'emploi du temps se remplit de trous puis à laisser du mou quand on arrive à la fin de l'année, par exemple. Il y a certainement des deals pertinents qui pourraient être passés entre chefs d'établissements et enseignants pour peu qu'on les laisse contracter librement.

    Les meilleurs solutions aux problèmes sont celles qui voient le jour en interne. Juan de Sarkofrance voit dans les travers de l'Éducation Nationale des failles dans le pilotage de l'ensemble.

    Je tends pour ma part à penser que c'est l'absence d'autonomie et de souplesse de chaque établissement dans ses choix d'organisation qui rendent tout le système très rigide. Sur le fond, je suis convaincu que de nombreux enseignants sont très souples. Il suffirait de leur laisser la liberté de donner libre cours à leur souplesse professionnelle pour résoudre bien des blocages.

  • J'ai voté pour NKM

    Et voilà, je me suis invité dans la primaire de la droite (enfin, plus exactement de l'UMP) en allant voter pour NKM.

    a) les autres n'ont pas la stature nécessaire pour affronter Hidalgo

    b) ils n'ont pas d'idées

    c) j'avais envie de faire ch.. les fachos et les réacs qui veulent lui barrer la route à tout prix.

    Pour ceux que cela intéresse, le formulaire d'inscription, c'est par là. Une fois l'inscription faite, on reçoit une confirmation puis un message pour s'identifier et recevoir un message cette fois par SMS comportant un code d'identification permettant de finaliser la procédure de vote.

    Comme j'ai quelques potos qui sont à l'UMP tendance centriste, je leur suggère, s'ils habitent Paris, de venir soutenir leur championne.

    Si par hasard, quelques MoDem se sentaient concernés, ils peuvent aussi lâcher trois euros pour la bonne cause...

  • Insécurité : comme 90% des Français je suis facho.

    C'est toujours un réconfort pour moi de prendre connaissance de ce que pensent les Français de l'insécurité. Le Figaro rendait compte hier d'un récent sondage réalise pour le compte de l'Institut pour la Justice par le CSA.

    Quand j'écris des billets ici pour dénoncer le laxisme et l'idéologie des juges et d'une large partie de la sphère politique, pour réclamer des sanctions exemplaires, des condamnations réelles et de la tolérance zéro y compris contre des mineurs délinquants, il suffit de lire les commentaires outrés des blogueurs, lecteurs, twittos ou tout autre individu de même nature pour avoir le sentiment que la Toile est un autre monde. Sur la Toile, quand on réclame justice, sécurité et répression, on est forcément un facho. On vous renvoie Victor Hugo qui réclamait moins de prisons et plus d'écoles. Et, à réaliser des statistiques, on a le sentiment d'être renvoyé aux marges du Front National.

    On est immonde, odieux, fasciste, nauséabond, toute cette phraséologie que la gauche, une partie du centre parfois, aiment bien manipuler pour tenter de discréditer l'adversaire. Dans le meilleur des cas, on est un dangereux réactionnaire.

    On se désabonne de votre blogue, de votre compte twitter, on vous retire d'une blogroll, d'une liste facebook : vous voilà banni, exilé, comme le vil fasciste que vous êtes.

    Tous ces gens-là, bien repus dans leur petit monde, déforment la réalité et vous font prendre des vessies pour des lanternes en tachant de vous faire accroire que votre avis isolé au milieu de leurs commentaires dégoûlinants révèle votre nature pathologique. Le ban et l'arrière-ban de leurs fans et supporters rappliquent et vous voilà catalogué. A vrai dire, les seules approbations viennent généralement de quelques esprits forts isolés, ou alors de commentateurs ou de blogueurs authentiquement réactionnaires.

    Et alors ? La gauche, les dégoûlinants de toute sorte croient qu'ils représentent l'opinion commune. La réalité est toute autre : dans la vraie vie, les gens ordinaires sont comme les réactionnaires, comme moi. L'insécurité grandissante, le laxisme croissant les hérissent littéralement.

    Que dit le sondage que je cite ? Près de 95% des gens de gauche et de droite veulent que la victime puisse faire appel quand elle juge la condamnation de l'agression  insuffisante. Près de 90% des gens de gauche et encore plus à droite réclament que les condamnés fassent au moins les 3/4 de leur peine.

    88% des gens de gauche et 96% de ceux de droite veulent la perpétuité réelle pour les crimes les plus graves. 76% des sondés réclament des peines plus sévères (ils sont 60% à gauche) et 77% le maintien ou le renforcement des peines-plancher. Ils sont encore une très large majorité (les deux tiers) à souhaiter une justice plus ferme avec les mineurs avec davantage de répression et de centres fermés.

    Sur la Toile, je suis seul ou presque face à la bien-pensance, mais dans la vie réelle, tout le monde est d'accord avec moi ou presque. C'est un grand réconfort.

    Ce sondage est un très violent désaveu pour Taubira. Elle devrait démissionner. Hollande pourrait la remplacer par le sénateur PS Vallini qui me semble tenir des propos plus réalistes et qui serait certainement plus compatible avec Valls.

    Je conclus en crachant à la gueule de tous ceux qui me jugent immonde parce que je souhaite une justice plus ferme pour mon pays.

  • La Charia dans tous ses états

    J'ai lu en grande partie une enquête très approndie sur la perception de l'Islam par les Musulmans eux-mêmes, comprenant des questions sur les valeurs, l'influence des leaders religieux, l'application de la charia, le rapport au monde occidental, le terrorisme, le statut de la femme (polygamie, crimes d'honneur, voile, liberté des femmes) et la démocratie.

    Certains pays me paraissent vraiment foutus pour nos valeurs : l'Afghanistan, le Pakistan, l'Égypte, le Nigeria, l'Irak et les Territoires palestiniens portent aux nues la charia, le voile, les crimes d'honneur, les attentats suicide pour une large part de leurs citoyens quand ce n'est pas leur totalité.

    A l'inverse, certaines idées reçues tombent à la lecture du rapport. Les Albanais, les Bosniaques à plus d'un égard, ont une pratique de la religion à peu près similaire à la nôtre, considérant, pour l'essentiel, qu'elle relève de la sphère privée et récusant son influence dans la sphère publique. Ils se distinguent très nettement de tous les autres pays musulmans du monde par leur très grande ouverture d'esprit. Par exemple, plus de 75% d'entre eux ne verraient pas d'inconvénient à ce que leur fils se marie avec une chrétienne ; même résultat si c'est leur fille ! Seule la Guinée-Bissau obient des résultats de niveau comparable à cet item. De même les Albanais, comme les Bosniaques ou les Kosovars sont une nette majorité à juger que l'épouse n'a pas de devoir d'obéissance envers son époux. 59 contre 12 en Albanie et 80 contre 15 en Bosnie s'opposent à ce que la Charia devienne la loi officielle de leur pays. 91% des Bosniaques s'opposent à ce que des juges religieux se mêlent de leurs affaires ; ils sont 79% chez les Albanais et 82% chez les Turcs.

    Plus surprenant, les pays d'Asie centrale, Azerbaïdjan, Kzakhstan tout particulièrement, ont une pratique plutôt tolérante et libérale de l'Islam (pas sur tous les sujets, toutfois). Il y a dans ces pays une forte tradition de modération qui emporte l'adhésion de l'essentiel des populations musulmanes. Ils rejettent très massivement les crimes d'honneur en cas d'adultère ou de relations hors et avant le mariage (rejet catégorique en toutes circonstances à plus de 85%). Les Azeris sont 81 contre 8 et les Kazakhs 79 contre 10 à ne pas vouloir que la Charia s'impose comme loi officielle chez eux (77 contre 12 en Turquie). Les Tadjiks sont 58%, à estimer qu'il est moralement acceptable de limiter les naissances (favorables à la contraception, en somme) un score très supérieur à celui de tous les autres pays musulmans même si les Kazakhs et les Bosniaques sont à 49.

    La lecture des résultats de la Turquie est très intéressante. 90% des Turcs jugent que c'est à la femme de décider si elle veut porter ou non le voile. Ils sont également une majorité relative à estimer qu'ils n'ont pas un devoir de conversion envers les autres. Ils sont 85% à juger que les femmes ont le droit de divorcer de leur mari (84% en Albanie, 94% en Bosnie, 80% chez les Azeris et les Kazakhs). Massivement, Turcs, Azeris, Albanais et Bosniaques rejettent la polygamie ( de 75 à 85%). 

    91% des Albanais, 93 des Bosniaques, 93 des Azeris, 96 des Kazakhs (1% seulement à penser le contraire chez ces deux derniers peuples) et 89 des Turcs s'opposent à ce que l'on applique la peine de mort aux apostats. A titre de comparaison, en Égypte, ils sont 88% à penser que les apostats doivent être exécutés (83 en Jordanie, 79 chez les Afghans, 62 chez les Palestiniens). Très fort rejet chez les pays qui refusent de criminaliser l'apostasie des mutilations corporelles en cas de vol. Les Kazakhs rejettent la lapidation en cas d'adultère à 91%, les Turcs à 88, les Bosniaques à 89 et les Albanais à 85. A l'inverse, les Territoires Palestiniens la jugent justifié à 81% (Afghanistan 84, Pakistan 86).

    Tous les pays musulmans rejettent la consommation d'alcool, à des degrés divers toutefois, et tous condamnent fermement l'euthanasie. Idem pour le suicide et l'avortement. Même rejet de l'homosexualité.

    J'ai trouvé ce sondage passionnant. J'en conclus que deux Islam s'opposent : celui d'Europe et d'Asie mineure globalement tolérant, proche des valeurs de la démocratie libérale, et celui d'Asie et de la sphère arabo-persique souvent réactionnaire et violent (mais pas toujours, il y a d'heureuses surprises et, parfois, dans des pays où on ne les attendrait pas).

    Le goût pour la démocratie se distribue en revanche de manière étonnante : ce sont les pays d'Afrique sub-saharienne qui semblent la goûter le plus (souvent à plus de 70%), et, étonnamment, le Bangladesh (70%). Nos amis Tunisiens sont 75% à la préférer à un régime fort. Les Albanais 69%, les Turcs 67 % mais une très courte majorité en Asie centrale et curieusement, une minorité en Bosnie ! 

    Il y a cependant au final une majorité nette, voire même très nette de Musulmans pour préférer de loin la démocratie aux régimes autoritaires (pas le Pakistan qui la rejette largement). Comme quoi, tout espoir n'est pas perdu, même là où nombre d'indicateurs démocratiques sont inquiétants.

    Palme d'or à la belle tradition démocratique au Liban : 81% des Libanais la préfèrent à toute autre forme de régime.

  • J'espère que c'est la dernière manif pour tous !

    Je me montrais sévère avant-hier envers les Socialistes sur le mariage homo, mais justice doit leur être rendue, leurs adversaires sont au minimum aussi gonflants.

    Déjà, dans le principe, je n'aime pas vraiment qu'autrui s'appropie le pouvoir de décider comment je dois vivre mon existence : s'opposer au mariage homosexuel c'est interdire à autrui de vivre selon ses propres moeurs. Dès lors qu'elles ne lèsent personne, je ne vois pas où est le problème.

    En ce qui concerne l'adoption des enfants, je crois qu'il faut en finir avec les fantasmes. Il y a de nombreuses situations de ce type et rien ne prouve que les enfants s'en portent plus mal. Je crois d'ailleurs que les craintes dans ce domaine s'appuient sur une lourde erreur dans l'appréhension de ce qu'est un enfant.

     Au fond, un père, une mère, cela ne veut rien dire (désolé de le dire aussi brusquement). Un enfant a surtout besoin d'être aimé. Le droit révolutionnaire avait établi en son temps que le père n'était pas celui qui avait donné naissance à l'enfant mais celui qui le nourrissait et l'élevait. Voilà. Bon principe. 

    Je suis beaucoup plus inquiet de voir des enfants entre les mains d'intégristes hystériques et sectaires que confiés à des homosexuels modérés. 

    Les couples homosexuels qui élèvent des enfants ne sont sans doute pas si nombreux en France, mais j'observe néanmoins que je n'en ai vu apparaître AUCUN dans les faits divers qui concernent des violences sur enfants ces cinq dernières années.

    Il y a des questions éthiques qui se posent en amont de la naissance d'un enfant, il est vrai, mais, une fois qu'il est là, il est là après tout.

    J'aurais préféré une union civile pour éviter l'atmosphère de guerre civile qui fait flamber la société française autour de cette loi, mais c'est surtout pour éviter le mot "mariage".

    En même temps, le vocabulaire est la propriété de tous, pas le bien exclusif des religions.

    Les gens de droite qui se sont trop impliqués dans cette histoire de manif pour tous se fourvoient au moins autant que leurs adversaires. Ils doivent bien comprendre que si c'est là toute l'opposition dont ils sont capables, ils vont se faire claquer en bonne et dûe forme.

    Le FN, plus malin que la droite, l'a bien compris, et, finalement assez silencieux sur cette loi, concentre ses attaques sur l'économie et l'emploi, les vraies priorités des Français.

    La droite ferait bien de passer  autre chose assez vite. Je suis assez étonné de voir l'UDI parti censé se réclamer du centre, s'associer à toutes ces rodomontades alors qu'elle a en son sein des individus éclairés et intelligents qui font des proposisions économiques qui mériteraient d'être relayées (je pense aux fondations productives de Christian Saint-Étienne ou encore à l'activité de l'association Pro France d'Yves Jégo).

    Bref, la loi est passée, elle a été votée régulièrement, passons à autre chose...

  • Y'a que moi qui aime les banques ?

    S'il y a bien une institution qui fait l'union sacrée (ou presque) contre elle, c'est bien l'institution bancaire.

    Les marxistes veulent leur peau, elles symbolisent le capitalisme par excellence. Mais il n'y a pas qu'eux : tous peu ou prou ont juré la perte des banquiers. Les souverainistes et les nationalistes ne sont pas moins enragés que les gauchistes. 

    Le plus surprenant, assurément, c'est de voir les libéraux se ruer également à la curée. Dans Pulp Libéralisme, Daniel Toure leur reproche de prêter de l'argent qu'elles n'ont pas ou, mieux encore, de prêter l'argent des déposants sans leur demander leur avis. Il tire également à boulets rouges contre le crédit estimant que seule l'épargne est digne, vertueuse et respectable.

    Étonnant. Le crédit a permis à de très nombreux individus d'accéder à des biens qu'ils n'auraient pu acquérir qu'au bout d'une longue existence. A mes yeux, c'est un progrès social et les banques font oeuvre utile en permettant le crédit.

    Je ne comprends pas trop pourquoi tant de gens en veulent aux "banquiers", comme ils disent. Tantôt on leur reproche de prendre des risques inconsidérés, notamment sur les marchés dérivés, tantôt on les accuse de refuser de prêter de l'argent à tout va.

    Faudrait savoir.

    Le net bruit de contre-vérités toutes plus saisissantes les unes que les autres. On accuse les banques d'être comptables des actifs dépréciés des États. Dans la réalité, les États les ont souvent contraintes à acheter leurs titres pourris.

    Ils me font un peu penser aux Allemands, les banquiers : bouc-émissaires utiles pour ne pas avoir à endosser les maux que l'on a engendrés soi-même. Ou encore à l'Europe. L'Europe est toujours coupable de tout sauf que ce n'est pas elle qui prend les décisions mais les chefs d'État réunis en conclave (Jean-Marie Beaupuy, trésorier du Parti Démocrate Européen et ancien euro-député du MoDem explique très bien cela dans une tribune récente).

    Ben moi, je les aime bien les banques. Et les banquiers ne sont ni plus ni moins corporatistes que les autres professions.

    Il y en a tout de même un qui vient de se rebeller, d'après le Rédacteur en chef des Échos, en écrivant un livre sur sa profession. J'aime bien les entreprises un peu désespérées : Michel Fleuriet a toute ma sympathie et mon soutien et d'ailleurs, je vais l'acheter son livre. En attendant, on peut avoir un intéressant aperçu de ses arguments dans un entretien donné au magazine Revue-Banque

  • On a compris pourquoi Polanski a violé une mineure

    Oui oui, c'est clair maintenant : chassez le naturel, il revient au galop. Polanski a beau eu faire son bobo pendant ses années de cavale le fond restait le même.

    Il a violé une jeune fille de treize ans parce qu'au fond, il pense que l'égalité entre hommes et femmes est une chose idiote. Bien sûr pour lui, la femme est inférieure ou, tout du moins, faite pour être dominée et l'homme est supérieur. Il pourra en parler à son copain Ozon qui pense que les femmes aiment se prostituer, particulièrement les adolescentes.

    Il y a une sacrée brochette de connards à Cannes en ce moment. De même que les rats quittent le navire, ils sentent l'opinion se tourner vers la réaction et se voient déjà à la pointe de la trangression en jouant les talibans locaux.

  • Mariage homo : les Socialistes vont finir par lasser les Français.

    Comme je l'ai écrit plusieurs fois ici je n'ai pas trop d'avis sur le mariage homosexuelle. Je pense qu'on aurait pu éviter des affrontements en se contentant de parler d'union civile mais bon, ce n'est jamais qu'une question secondaire et, en cas de référendum, je n'aurais pas voté contre.

    Toutefois, ce gouvernement m'énerve fortement. Quand la racaille déboule en masse à l'occasion d'un titre de champion, il n'y a qu'une douzaine d'interpellations alors qu'elle agresse, menace et pille.

    Quand ce sont des militants de la manif pour tous pas spécialement dangereux ou agressifs pour le quartier dans lequel ils évoluent, on arrive à en alpaguer une cinquantaine.

    Valls, Taubira et compagnie se foutent de la gueule des Français ou quoi ?

    Paris devient lentement mais sûrement le repaire des pick-pockets et un lieu de rendez-vous prisé de la racaille (qui règne déjà en maîtresse dans les banlieues) sous le nez de Delanoë et sa clique qui ne pensent qu'à organiser la fête et à emmerder les automobilistes.

    La sécurité ? Quelle sécurité ? La racaille, quelle racaille ? Il n'y a que de "jeunes exclus". Au fait, il y a de plus en plus d'agressions homophobes, et, un de ces jours, j'aimerais bien avoir des statistiques pour savoir qui les commet et d'où viennent les agressions. M'est avis qu'on y trouverait plus de la racaille de banlieue que des "manif pour tous".

    Ce gouvernement est déjà économiquement nul, mais de surcroît, il prend l'insécurité à la légère.

    Il va peut-être falloir envisager de reconner des priorités claires aux forces de sécurité.

    Et puis arrêter de nous gonfler avec le mariage homo. On en entend parler tous les jours, ça va bien un temps mais la France et son gouvernement ont autre chose à faire maintenant.

    Ce que les Socialistes n'ont pas compris c'est que toutes ces histoires-là ça ne plaît qu'aux bobos et à leur clientèle fonctionnarisée. Ils vont se prendre un très méchant retour de bâton quand, faute de s'occuper des choses essentielles, ils vont se faire dépasser partout par le FN aux prochaines élections.

    Si le MoDem de son côté s'obstine à adopter le même genre de postures avec ses histoires de moralisation de la vie publique dont les Français se foutent, au fond, il va se manger moins de 5% aux prochaines élections (et encore, je suis optimiste), j'en profite pour l'avertir.

    Aujourd'hui les Français, le mariage homo, la moralisation de la vie publique, la théorie du gender et toutes ces conneries ils s'en tamponnent : ce qu'ils veulent ce sont des propositions économiques pour relancer la machine et créer des emplois.

    Une loi comme le mariage homosexuel, on la fait passer quand l'économie se porte bien, quand il n'y a pas de sujet de grogne majeur, on ne s'en sert pas pour tenter de détourner l'attention de son peuple parce que l'on n'a pas d'idées et que l'on se montre incapable de tenir ses fallacieuses promesses...

  • Réforme du congé parental, l'arnaque

    Jolie mise au point de Lydia Guirous sur son blogue future, au féminin à propos de la réforme du congé parental. Je  baisse, moi, je crois ces derniers temps : encore un coup que je n'avais pas vu.

    Les Socialistes s'étaient gargarisés de mieux partager le congé parental entre hommes et femmes afin de favoriser le retour à l'emploi de ces dernières.

    Il y a en fait une belle arnaque derrière : on se doute que très peu de pères prendront les six mois que leur alloue la nouvelle loi. En revanche, les trois ans sont réduits à deux années et demie pour les femmes. 

    Toutes les femmes vont donc perdre six mois de disponibilité pour leur enfant. 

    Une belle économie budgétaire qui ne dit pas son nom en perspective pour le gouvernement Ayrault. Y'a pas de petits profits. Entre ça et la baisse des allocations familiales, on n'arrête pas le progrès contre les familles...

  • Une loi pour enseigner l'anglais ????

    On marche sur la tête dans notre pays. Je suis assez stupéfait par le débat sur l'enseignement de l'anglais à l'université.

    Il me semblait qu'on prônait depuis un long moment déjà une autonomisation progressive des universités.

    Je ne sais pas si des cours en anglais sont une bonne chose ou non dans les universités françaises (Hervé a, quant à lui, un avis  sur le sujet , Eurocitoyen une opinion plus nuancée) mais je pense en revanche que cela ne devrait pas dépendre d'une loi et que les établissements supérieurs devraient être les seuls juges de la pertinence ou non de cette disposition.

    On a un côté un peu extra-terrestre en France. Montesquieu avait écrit ses Lettres persanes pour mieux s'étonner de nos pratiques les plus étranges : Bayrou qui hésitait entre perplexité et fou rire après l'annonce gouvernementale est éligible pour écrire la suite. Il y a du matériau...

    Le choc de simplification, c'est pas maintenant...