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  • L'école est foutue

    Et hop, un énième rapport sur l'école. Rien de bien neuf, la Cour des comptes s'avérant à peu près aussi nullissime que les partis politiques de toute obédience et que la sphère médiatique dans son ensemble.

    La création de postes n'est pas le remède aux difficultés de l'école : c'est évident. Mais passé ce constat que d'autres ont fait avant la Cour des Comptes, tout le reste n'est que du papier mâché pour tête vide.

    Au lieu de chercher à comprendre pourquoi des enfants finissent l'école primaire sans savoir lire et écrire ni compter, la Cour des Comptes proposent des réformes purement administratives qui n'abordent en aucune manière les problématiques de fond.

    J'ai toujours pensé, au fond de moi-même qu'il n'y avait pas une voie unique que tous devraient emprunter de gré ou de force. 

    Toutes les propositions actuelles convergent pourtant en ce sens. Par idéologie on a décrété que le collège unique, la classe hétérogène, le même parcours pour tous constituaient la voie obligatoire dans laquelle il fallait s'engager. Pourtant, l'école n'est pas la seule dispensatrice de connaissances et elle ne valorise pas nombre de talents.

    Je m'interroge sur notre système assimilationniste, sorte de gros rouleau-compresseur impitoyable. Quand j'observe les autres systèmes scolaires, notamment ceux qui sont réputés les meilleurs, je constate une très grande diversité : le Japon, Singapour, la Corée ou la Chine avancent à la schlague avec une rigidité et une sélection impitoyables. 

    Les Hollandais confient, quant à eux, 70% de leurs élèves à des écoles libres (bien que subventionnées et finalement gratuites).

    Le système finlandais quant à lui est au contraire l'accomplissement d'une école social-démocrate sous l'égide d'un hyper État-providence.

    Ces pays n'ont rien de commun entre eux dans leur manière de procéder à l'exception, toutefois, de l'existence d'une distinction claire et nette entre voie professionnelle et voie générale, souvent entre 13 et 16 ans. Et pourtant, ils sont tous très performants.

    Le temps de service, les fameux rythmes scolaires ne semblent guère avoir d'impact sur la qualité de l'enseignement. En Finlande, par exemple,  le temps de service des enseignants est très inférieur à celui de la France et les vacances d'été y durent près de trois mois ; et pourtant ce pays est jugé le plus performant du monde.

    Une chose me paraît claire : les débats sur l'école en France sont affligeants de nullité et passent à l'évidence à côté de leur sujet.

    Je tends pour ma part à penser qu'il y a un problème d'une part dans la pédagogie, d'autre part dans la rigidité avec laquelle est organisée l'école et enfin dans le double discours associant en un meurtrier oxymore l'idéologie libertaire et égalitariste, et une concurrence d'autant plus sauvage que les propos les plus lénifiants en masquent la réalité.

    Bien peu d'officines explorent et questionnent nos méthodes d'enseignement. L'association SOS-Éducation a le mérite de le faire (elle organise des ateliers comme celui qui a été consacré à la méthode Montessori récemment) et, à l'autre bout de l'échiquier politique et idéologique, des revues comme les Cahiers pédagogiques ou les Dossiers de l'ingénierie éducative rendent compte d'expériences originales.

    Quelques linguistes comme Alain Bentolila s'intéressent à l'acquisition du langage chez le jeune enfant. Quelques écrivains inventent des détours imprévus, à preuve, les remarquables épopées grammaticales d'un Érik Orsenna.

    Quelques rares hommes politiques, enfin, osent prôner un empirisme radical en proposant d'observer tout simplement les méthodes des enseignants performants afin de tenter de les répliquer. C'est le pari de François Bayrou.

    Mais au-delà de ces petites lueurs, un néant intellectuel abyssal recouvre d'un voile opaque tout notre système éducatif et, très franchement, je ne vois aucune raison d'espérer des jours meilleurs par les temps qui courent...

  • Le gouvernement économique européen de Hollande ? Mouarffff

    Bayrou a été vite en besogne en donnant quitus à Hollande de sa volonté de vouloir établir un vrai gouvernement économique en Europe.

    Je ne puis que renvoyer à l'excellente analyse de mon ruminant favori et j'en vulgarise la substantifique moëlle en quelques mots.

    En somme, Hollande propose ni plus ni moins que toute l'Europe écrase d'impôts les Européens sur le modèle de la France avec un service public et un État débordant.

    Comme le note très finement et justement Nicolas quand on veut mettre en place quelque chose de fort avec des partenaires on doit envisager des compromis.

    Je vois mal comment la France surendettée et mal gérée, dont la croissance est en berne et dont le déficit continue de se creuser peut se permettre de donner la moindre leçon aux pays du nord, Allemagne en tête, sur la solidarité et la protection sociale.

    Je les trouve ridicules tous ces socialistes (et pas qu'eux !) qui accusent l'Allemagne pour ne pas endosser la responsabilité de leurs vices et de leur démagogie.

    En réalité, le discours de Hollande est un gros flop. Il n'y a pas le moindre prémice de la plus misérable avancée. Rien pour l'Europe, zéro pragmatisme d'autant que la France n'est vraiment pas le modèle à suivre...

  • Venir à la rescousse de NKM ?

    En principe, je ne me mêle pas directement des affaires des autres partis et je m'étais par exemple gardé de voter lors de la primaire socialiste pour les présidentielles tout en exprimant toutefois un avis.

    Aujourd'hui, j'ai fait une petite entorse à ce principe. Certes, je suis encarté au MoDem, mais je me définis généralement comme de centre-droit. Dans centre-droit, il y a centre, mais il y a aussi droite.

    Il y a un gros baroufle au sein de l'UMP à Paris, actuellement : la frange la plus réactionnaire veut faire payer à NKM sa modération et du coup, on mobilise les troupes pour tenter de faire basculer la primaire chez les réacs afin de réaliser un coup de force en tablant sur la faible mobilisation du corps électoral.

    Du coup je me suis inscrit sur le site de la primaire, j'ai payé les trois euros et j'ai décidé de voter le moment venu.

    Pas question que la droite façon Legaret soit l'alternative à la gauche à Paris. Comme centriste, en tout cas, jamais je ne voterai ni ne soutiendrai cet individu.

    Je regrette d'ailleurs qu'Alphand se soit fourvoyé en sa faveur. Alphand fait du bon boulot comme élu de proximité, mais sur les convictions de fond, c'est un réactionnaire.

    Bref, tout ça pour dire que je voterai pour NKM à la primaire organisée par l'UMP et que je suggère aux centristes qui se sentent un peu concernés d'en faire autant.

  • L'union des centres à Paris ? Faisons-la !

    Marielle de Sarnez l'a redit, l'union des différentes forces centristes et modérées à Paris lors des prochaines municipales, elle y est favorable. Cela tombe bien, Yves Pozzo di Borgo, l'un des poids lours de l'UDI dans la capitale y est favorable aussi. Reste à voir ce qu'en pense Rama Yade si c'est bien elle qui porte les couleurs du parti de Borloo à Paris.

    Il y a toutefois quelques points d'accord qui pourraient être difficiles à trouver.

    a) il faut que l'on s'accorde sur le programme que l'on va proposer si on fait un bout de chemin ensemble. Je suis à peu près certain que Hidalgo et NKM ne pourront pas résister à l'irrépressible envie d'amonceler promesses sur promesses. Toutes ces promesses auront un coût, et, de les exécuter continuera de renchérir les impôts, la vie locale et d'accroître la dette municipales. 

    Je pense que les centristes doivent au contraire s'engager à réduire la voilure et notamment les dépenses somptuaires et festives (spécialité socialiste locale). Cela suppose un code de conduite qu'il faut respecter.

    Toutes nos propositions doivent se faire à budget constant au pire, avec une baisse du budget de la municipalité autant que faire se peut.

    b) on va achopper comme d'habitude sur le second tour : l'UDI veut rejoindre l'UMP par principe. Le MoDem se laisse le droit de choisir en fonction des propositions du PS et de ses alliés d'un côté, de l'UMP de l'autre. J'imagine difficilement un panachage si nos listes de premier tour éclatent en morceaux...

    c) Je ne suis pas du tout certains que nos électorats s'additionnent. Nous sommes entre 6 et 8 en moyenne et l'UDI à environ 5-6%. Nous devrions ensemble viser les 15% mais les synergies en politique tendent davantage à donner 2+2 = 3 que 2+2 = 5...

  • Piketty ou l'art de la spoliation

    La moutarde me monte au nez quand j'entends vanter la fameuse révolution fiscale de Piketty. Je suis très troublé de voir des membres pourtant honorables et intelligents du MoDem se réclamer des tours de passe-passe de ce saltimbanque de la fiscalité.

    En voilà un qui fera j'espère réfléchir tout le monde : Piketty dans ses calculs voulaient compter dans les revenus le loyer fictif que les propriétaires pouvaient toucher de leur résidence principale, une fois celle-ci remboursée.

    En somme, l'idée du sieur Piketty est d'imposer le quidam sur l'argent qu'il ne touche pas.

    Patrick Beauvillard est un homme droit et intègre dont j'apprécie la qualité morale. Il ne se présentera pas contre Cahuzac pour le MoDem. Je ne voulais pas lui porter tort et m'étais donc abstenu de porter sur la place publique une de ses prises de position, mais puisqu'il n'y a pas d'enjeu électoral désormais, je crois vraiment qu'il faut assainir certains débats fiscaux et économiques.

    Or, peu avant son renoncement, dans son billet Changeons la donne Patrick s'est très clairement réclamé de la Révolution fiscale de Piketty.

    Il m'aurait été impossible de soutenir Patrick à cause de cela. Est-il sûr d'approuver une réforme qui propose, comme je le mets en évidence ci-dessus, de taxer les gens sur la base de ce qu'ils ne touchent pas ?

    Est-il sûr d'admettre une réforme qui met fin au quotient familial et donc à la politique de protection de la famille qui a cours en France depuis le programme du CNR ?

    Approuve-t-il un homme qui justifie malhonnêtement par une pseudo-visée féministe le fait de taxer plus lourdement les ménages où la femme gagne nettement moins que l'homme ?

    Au fond, dans un pays devenu exsangue sous le poids de l'impôt avons-nous besoin d'un individu qui s'ingénie à en trouver de nouvelles formes ou au contraire d'une réflexion sur le poids écrasant de la fiscalité au regard d'un État désormais hypertrophié ?

    Nous ne sommes pas en période d'élection, je crois donc que nous serions avisés d'avoir ce débat au MoDem afin de clarifier notre ligne économique, particulièrement dans le domaine de la fiscalité.

  • NKM future maire de Paris ?

    J'avoue être assez scié de l'absence totale de commentaires sur le sondage que je viens de découvrir

    Il s'agit d'un sondage BVA du vendredi 26 avril dernier et plusieurs questions portent sur la bataille de Paris aux prochaines municipales.

    A la question suivante «Lors de l’élection municipale de Paris en 2014, vous personnellement, préférez-vous plutôt la victoire de Nathalie Kosciusko-Morizet ou d’Anne Hidalgo ?» 39% des Parisiens ont choisi Hidalgo et 53% NKM ! Une domination écrasante de la candidate de la droite. 

    A vrai dire, je l'écoute régulièrement s'exprimer et franchement, je partage une large part de ses réflexions et interventions sur la politique qu'il convient de mener à Paris. Cela nous change de Delanoë et a fortiori de Hidalgo qui est une dogmatique autoritaire.

    Je suis étonné de lire des sondages donnant Hidalgo gagnante en cas de duel : s'il y a un tel décalage entre votes et souhaits de victoire, tôt ou tard, le différentiel va se rééquilibrer et, nul doute à ce moment-là que cela se fera au détriment de la candidate socialiste.

    J'apprécie, personnellement, qu'elle observe avec justesse qu'en concentrant les taches des auxiliaire de police sur la sécurité plutôt que sur les contraventions on pourrait espérer une baisse significative de la délinquance. Le libertaire Delanoë se moque bien des questions de délinquance, la priorité étant pour lui de verbaliser les automobilistes...

    J'ai bien noté ses positions sur le logement intermédiaire qui me semblent rejoindre ce que proposait Marielle de Sarnez en 2008 et ses prises de position de bon sens sur le stationnement.

    J'espère que le MoDem saura présenter aux Parisiens un projet qui sera proche de leurs préoccupations ; en l'état, mais cet avis n'engage que moi, je trouve NKM plus compatible avec le MoDem qu'Hidalgo.

  • Les Ultras ont eu bon dos...

    Comme d'habitude, quand il y a des scènes d'émeutes et des agressions en séries, il vaut mieux lire entre les lignes toute la presse en raison du politiquement correct.

    C'était très facile d'accuser les ultras, supporters du PSG virés du Parc des Princes en raison de leurs comportements violents. Je ne doute certes pas qu'ils aient apporté leur pierre (c'est le cas de le dire) à l'édifice, mais ce que l'on comprend à la lecture des témoignages c'est qu'il y avait tout au plus 200 à 300 ultras, et, derrière eux, 2000 à 3000 racailles de toutes sortes. 

    Le problème, dans notre pays, c'est que la racaille est impunie depuis des décennies. Je crois Valls sincère dans sa volonté de rétablir l'ordre républicain, et sans doute plus efficace que Sarkozy, mais l'inconvénient c'est qu'il est dans un gouvernement de gauche et que les messages laxistes à répétition de Taubira réduiront en pièces son projet. Comme, de surcroît, Taubira peut s'appuyer sur une caste de magistrats acquis à la lutte des classes et au gauchisme , ce n'est pas demain la veille que l'ordre règnera.

    La police peut bien interpeler la racaille, Taubira et ses juges libertaires la libèreront.

    Je suis comme pas mal de commentateurs assez sidéré par l'autorisation donnée à cette manifestation en plein coeur de Paris. C'était couru d'avance qu'elle allait brasser des délinquants de tout poil. Soit on les attendait avec flash ball et tasers et consignes de tirer sans sommation, soit ont interdisait la "fête".

  • Taubira fait voler en éclats le mur du çon

    Très forte la proposition de Taubira : assister les descendants d'esclaves en leur garantissant des logements. 

    J'ai, de mon côté, une réclamation : je réclame avec indignation et énergie que l'on accorde des compensations aux descendants des serfs, compte-tenu des conditions terribles dans lesquelles ils ont été maintenus dans la misère.

    Je pense également que nous devrions exiger des réparations auprès de l'Angleterre pour la bataille d'Azincourt au cours de laquelle la fine fleur de la chevalerie française a péri en cherchant à défendre le sol de la doulce France contre l'Anglois.

    Je suggère également que l'on traduise devant le TPI les descendants des rois du Dahomey pour génocide, compte-tenu du nombre d'Africains qu'ils ont vendu aux trafiquants de toutes sortes.

    Punissons également les Germains et les Gaulois pour ne pas s'être opposés vigoureusement à la pratique courante de l'esclavage à Rome et en Grèce. La France et l'Allemagne paieront.

    Et les Italiens au fait ? Là, l'addition va être salée, en comptant tout ce que Rome a importé d'esclaves des quatre coins de la Méditerranée tout au long de la République et de l'Empire, soit près de dix siècles.

    Je pense depuis 2002 que Taubira est une idéologue. J'avais jugé le choix de sa candidature par le PRG une balle dans le pied.  Cette personnalité politique est 100% psycho-rigide, tenant ferme sur son idéologie gauchiste empreinte de repentance dégoûlinante.

    Tiens, en parlant de politique foncière : qui va dédommager les dizaines de milliers de Harkis abandonnés et laissés pour mort à l'issue de la guerre d'Algérie ? Et pour ceux qui sont parvenus à gagner la France, qui leur donnera quitus de toutes les souffrances qu'ils ont endurées pour notre pays ? Voilà une question de justice qui passe manifestement loin des préoccupations de Madame Taubira...

    J'avoue être bassiné par les discours sur la colonisation. Ce que paient les anciens pays colonisés, désormais, ce sont les choix exercés par leurs dirigeants corrompus et ce, alors qu'ils disposaient de très beaux atouts pour engager un développement économique sans précédent. Tous ne sont pas d'ailleurs restés sur le carreau et il y a de belles réussites parmi ces nations. Mais pour ceux qui geignent et réclament toujours plus d'assistance et de dédommagements pour des maux dont nous ne sommes plus comptables depuis fort longtemps, hors de question de leur verser un sou supplémentaire, d'autant que nous avons coulé suffisamment d'aides englouties dans des systèmes de corruption dans pas mal de ces anciennes colonies.

    Il n'en va pas autrement dans les DOM et les TOM : je crois que ces territoires disposent de très grands atouts : faisons-en des laboratoires pour y libérer les énergies plutôt que d'y recycler de nouvelles formes d'assistanat d'autant plus destrutrices qu'elles endorment radicalement l'esprit d'initiative et prospèrent sur un terreau fertile en rigidités de toutes sortes.

  • Panique au CNRS : on licencie !

    Trouver le juste milieu entre rigidité et laxisme dans le droit du travail, ce n'est pas une sinécure. Récemment, le gouvernement de gauche a cru bien faire en ordonnant au CNRS de convertir tous les CDD renouvelés en CDI.

    Que croyez-vous qu'il s'est produit ? Les directeurs de labos et de recherches ont reçu l'ordre de leurs chefs de mettre fin à tous les CDD afin de ne pas crouler sous le coût des CDI qui devaient les remplacer.

    Les salariés en CDD qui semblaient les plus indispensables ont réussi à se faire prolonger en modifiant les intitulés de leur poste, ce qui revenait à proposer un emploi différent (sur la forme, du moins).

    L'Enfer est vraiment pavé de bonnes intentions. On veut éviter de créer de la précarité et on finit par générer du chômage et mettre à mal des projets.

    En même temps, en rendant possible le renouvellement illimité des CDD on crée la brèche dans laquelle risque de s'engouffrer une série d'entreprises soucieuses de réduire leurs coûts ou, tout du moins, de ne pas injurier l'avenir.

    Il y a une solution qui me semblerait intéressante : on pourrait accepter en France le cumul des CDD, mais à condition qu'ils suscitent 10% d'augmentation (ou plus, c'est à définir) à chaque renouvellement. Une telle solution permettrait aux administrations et aux entreprises de ne pas s'engager si elles ne sont pas sûres de leur budget mais garantirait aussi aux salariés titulaires de tels contrats des gains substantiels. A 10% supplémentaires à chaque renouvellement, les entreprises finiraient tôt ou tard par peser le pour et le contre et embaucher définitivement leur salarié en CDD s'il correspond à un besoin durable au sein de l'entreprise.

    Cette solution aurait un mérite : elle pourrait s'appliquer indifféremment au public et au privé et mettre fin aux distorsions importantes que constatait récemment Verel dans l'un de ses billets.

  • Les manipulations monétaires

    Le Japon vient de dévaluer sa monnaie de 20% : voilà qui lui assure de retrouver la compétitivité nécessaire pour redresser sa balance commerciale. Le problème c'est que ces manipulations faussent tout et restaurent artificiellement nombre d'entreprises tout en piégeant celles qui sont vertueuses. Au fond cela revient ni plus ni moins à instaurer une barrière douanière déguisée ! Il existe en théorie des accords mais personne ne les respecte sauf les Européens qui se ligotent de surcroît avec leur euro incompressible. Nous devrions déclarer hors-la-loi de telles pratiques et envisager des mesures de rétorsion fiscale chaque fois qu'elles sont appliquées unilatéralement, en accord avec tous nos partenaires européens.