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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 192

  • Pas si mercantile que ça, la vidéo de Tony Parker

    Il paraît qu'une femme qui a filmé les débuts de Tony Parker au basket lorsqu'il était encore jeune réclame maintenant 800 000 euros à Parker parce que la vidéo a été utilisée à tire-larigot dans toutes sortes d'émissions sans sa diffusion.

    Bien sûr, les bien-pensants vont s'imaginer que cette femme est une infâme mercanti qui cherche à se faire du fric facile sur le dos d'un sportif qui a tracé son chemin de haute lutte. Moi je crois que les choses ne sont pas si simples :

    Au départ, il s'agit d'une femme qui a aidé la famille de Parker ; elle a donc été étonnée de retrouver la vidéo en circulation sans qu'on lui en ait parlé. Elle a donc écrit, mais n'a reçu aucune réponse. Je pense qu'elle s'est sentie méprisée. De fil en épingle, les choses se sont envenimées dans sa tête, elle a commencé à réclamer des droits parce qu'elle se sentait méprisée et insultée par le silence de Parker.

    Parker fait partie de ces stars qui prennent la grosse tête. Ils oublient d'où ils sont venus et méprisent ceux qui les ont aidés. Il ne faut pas s'étonner que le petit peuple finisse par prendre sa revanche avec les moyens qui sont les siens.

    Je pense que Christiane Debieuvre en est arrivée là parce qu'elle n'a pas supporté ce mépris absolu pour sa personne. Elle a bien eu raison, et de toutes façons, la seule manière de faire réagir le star-system, c'est de le frapper au porte-monnaie.

    Au passage, quand son avocat évoque un milieu d'origine modeste pour Parker, il se moque du monde : Parker est le fils d'une mannequin et d'un basketteur américain, des gens qui ne manquaient en aucun cas de moyens. Laissez-moi rigoler et sortez les violons pour que je pleure...

  • La délinquance nous coûte 115 milliards d'euros !

    Cent quinze milliards d'euros ! 115 000 000 000 ! Oui, vous avez bien lu. Voilà la coût des délinquants. Oh, je vois venir les sociologues de salon venir m'expliquer que c'est le fait de la délinquance financière. FAUX : sur ce total, 25 milliards seulement est le fait de la fraude fiscale. Tout le reste, ce sont les vols, les crimes, les viols (on finit par s'apercevoir qu'ils ont aussi un coût !!!) les caillassages, l'économie souterraine, et cetera. Quand la racaille caillasse trois bus en moins d'un mois, combien pensez-vous que cela coûte ? Un bus, cela vaut environ 230 000 euros ! eh oui...de quoi acheter deux à trois Porsche et bien plus de BMW encore, la voiture préférée des trafiquants de banlieue. Et un gymnase incendié, ça coûte combien ? Ben tiens, une fortune, mon gars. Tenez, je parie que les 115 milliards ne prennent même pas en compte les dégradations ordinaires, à commencer par celles des établissements scolaires, parce que là, je sens que le chiffre bondirait. A France Info, on relevait que 115 milliards, c'est autant que les budgets  de l'éducation nationale ou de tout le système hospitalier !

    Vite, les goulags ! le bagne de Cayenne, et on les transporte dans une galère en les faisant ramer. Ils nous pourrissent l'existence, nous menacent et en plus on paie des fortunes pour eux. Attendez, c'est 115 milliards par an ! Oui, chaque année. Bien plus que notre déficit budgétaire ! 5.6% du PIB de la France !!! C'est l'Institut pour la Justice (merci d'avoir commandé cette enquête à l'économiste Jacques Bichot) qui a produit ces chiffres. L'économiste qui a réalisé l'étude était lui-même tout étonné du résultat final, tant il ne s'attendait pas à ce qu'il fût si élevé...

    Les délinquants doivent payer. Il faut trouver un système dans lequel le travail forcé redevient possible et rentable. Cent quinze milliards, c'est bien plus que notre déficit annuel. Cent quinze milliards par an, calculez ce que cela fait sur dix ans : on paie les retraites avec cela. Et Sarkozy qui s'est fait réélire sur une promesse de sécurité pour les Français...Depuis le temps que je dis qu'il se moque des Français...

    Bref, comme le dit souvent un blogueur bien connu, ce pays est foutu...

  • Paris pollue-t-il Issy ?

    J'ai trouvé assez comique l'interrogation d'une élue socialiste d'Issy les Moulineaux. En novembre dernier elle s'étonnait de que la municipalité d'Issy ne renouvelle pas une concession à AIRPARIF en vue de mesurer les taux de pollution dans la zone. Kathy Similowski n'a pas manqué d'y voir une stratégie de la majorité de Santini pour éviter de devoir publier des chiffres désagréables pour la qualité de l'air à Issy les Moulineaux.

    Les causes ? Les voilà selon cette élue :

    L'accroissement du flux de circulation automobile en bord de Seine (RD7, RD1) mais aussi périphérique et boulevards extérieurs d'une part, et le fonctionnement à plein régime d'Isséane d'autre part, font-ils craindre aux politiques des retombées nuisibles en terme d'images mais aussi de santé (maladies cardio-respiratoires ; asthme, infarctus.. et certains types de cancers) ?

    J'aurais bien aimé qu'elles finissent son raisonnement, cette élue : qui engorge le périphérique par sa politique de circulation depuis maintenant bientôt dix années ? Le périphérique, et bien sûr, toutes les déports qui peuvent exister sur la proche banlieue...C'est l'ami Delanoë. En somme pour satisfaire sa clientèle boboisée et shootée à l'écologie de salon, il envoie toutes les fumées d'échappement de Paris sur ses proches voisins... Kathy Similowski devrait lui envoyer une lettre de réclamation : je la signerai volontiers, en ce qui me concerne. Moi aussi, j'aimerais bien qu'Airparif vienne prendre la mesure de l'air là où les blocages des grands axes et les travaux de voiries ont entraîné un report de circulation sur des petites rues avoisinantes...

  • Agence de notation et mécénat

    J'apprends dans la presse que Christine Lagarde veut contrôler les agences de notation. Je me demande bien comment elle va s'y prendre. Je comprends de son attitude que les agences de notation ne sont pas très "gentilles", avec les Etats. Pourtant, elles ne font que leur job, in fine, qui est de considérer la situation financière, les perspectives d'évolution, et les capacités de remédier en l'état aux difficultés budgétaires. Moody's, Standard and Poor's et Fitch sont les principales agences de notation. J'ai lu dans la presse que les trois étaient américaines. C'est faux. Fitch est française, enfin, très exactement, une filiale d'une société française.

    L'agence Fitch dépend à 60% de la FIMALAC, une holding financière française. Or, il se trouve que la Fimalac est impliquée dans de nombreux mécénats, notamment dans les domaine de la culture et de l'égalité des chances. Elle contribue notamment largement au financement et à la diffusion de la Revue des Deux Mondes ; elle mène aussi une action de partenariat avec le Musée du Louvre, particulièrement dans le département des antiquités grecques, romaines et étrusques où elle a permis la restauration de nombreuses pièces. Enfin, elle promeut l'égalité des chances et la diversité via la fondation Culture et diversité. Cette fondation est particulièrement active dans l'éducation prioritaire d'île de France.

    Ce bref portrait m'intéresse, parce qu'il bat en brèche les déclarations intempestives et les idées reçues sur les affreux financiers aux longs crocs qui feraient le malheur du bon peuple. La réalité est en fait bien plus contrastée ; il existe une action sociale, assez souvent ignorée du grand public, des ténors de la finance et de l'économie mondiale, qui apporte beaucoup à la société dans différents pays. Ainsi se trouve mise à mal la figure du vil capitaliste forcément américain s'empiffrant sur le dos du salarié.

    Ceci ne signifie pas pour autant que les agences et les sociétés de services financiers sont des oeuvres de charité, loin de là évidemment, mais il ne faut pas leur ôter, sous couvert d'idéologie et de démagogie, une fonction sociale souvent ignorée.

  • L'Italie nous doit 511 milliards de dollars, et ce n'est pas tout...

    S'il y a une chose que j'ignorais, jusqu'ici, c'étaient les flux de prêts entre pays européens. Le twittonaute dagrouik a mis la main sur une information incroyable : une carte du New york times qui rend compte d'une partie de ces flux ; le quotidien a examiné ce que doivent la Grèce, l'Espagne, l'Italie, l'Irlande et le Portugal. Les fameux PIIGS, en somme. Ça décoiffe :

    - l'Italie nous doit 511 milliards de dollars.

    - l'Espagne nous doit 220 milliards de dollars

    - la Grèce, 75 milliards, l'Irlande 60, et le Portugal 45.

    Total, rien que pour ces pays : 929 milliards de dollars. En euro, cela donne environ 600 milliards d'euros. La dette publique française est d'environ 1400 milliards d'euros (mais 1200 milliards pour l'État stricto sensu). Ces pays-là, à eux seuls, sont à l'origine de plus de 40% de notre dette. Bien sûr, je ne veux pas les stigmatiser, mais tout de même, c'est un sacré montant. J'aimerais bien connaître le montant total des prêts de la France à d'autres pays.

    Ce qu'on voit tout de même sur cette carte, c'est que la France et l'Allemagne, à peu près à égalité, prêtent beaucoup de fric à tout le monde ! J'espère qu'on finira par en revoir la couleur...

    En décembre 2009, la dette de l'État français était détenue aux deux tiers par des non-résidents.

  • Tv, web tv et internet

    L'un des enseignements que l'on peut tirer des dernières élections en Europe, c'est finalement l'absence de poids d'internet dans les campagnes. L'Angleterre, en revanche, avec ses débats politiques, a réalisé le jackpot pour ses chaîne télévisées. On pourrait logiquement s'imaginer que des webtv prennent le relais des chaînes traditionnelles. Il n'en est rien. Même ceux qui utilisent leur ordinateur pour regarder la télévision se connectent la plupart du temps sur nos chaînes nationales.

    Le fait est que les webtv ne percent pas ; elles ne percent pas, parce qu'elles sont incapables de s'adapter au format tv. En fait, ce que l'on découvre, avec ces webtv, c'est que produire une émission télévisée, c'est une affaire de professionnels, pas d'amateurs. Cadre ennuyeux et terne, émissions trop longues, monologues interminables, zapping aléatoire, sujets déprimants, prises de son crachotantes, prises de vues tremblotantes, les motifs d'insatisfaction abondent quand on consulte les web tv. Même quand le propos est intéressant, le decorum ne suit pas. Au mieux, des grands portails de vidéos comme You Tube ou Daily Motion servent-ils à produire des "coups" médiatiques, mais aucun flux, aucun réseau ne perce sérieusement avec une programmation, une diversité et un professionnalisme dignes de ce nom.

    Nos chaînes traditionnelles ont bien des travers, mais les webtv sont bien loin de leur arriver à la cheville, parce que la distraction et l'information, ça ne s'improvise pas, et que ce n'est pas un hasard si produire une émission, ça coûte cher...

  • True Metal on Second Life

     

    Truemetal.png

    Bon bon, je continue mes découvertes sur Second Life. Non non, ce n'est pas un repaire de satanistes. Juste du True, du Black du bon Metal tout ce qu'il y a de plus hurlant, quoi...

    Il y a plus paisible, évidemment...

     

    TamboursdeSvarga_002.png

    Rien de tel que les tambours de Svarga. Un lieu étonnant, Svarga. Une sorte d'éco-système virtuel, avec des insectes, quelques plantes carnivores et une flore et une faune assez particulières...On peut faire le tour du domaine à dos de guêpe géante et, si l'on est patient, voir des fleurs pousser...

     

     

     

  • Twitter et les lourds...

    Là, je crois que je viens de trouver un article tellement excellent sur les différents profils d'individus que l'on peut croiser sur twitter que je ne crois pas avoir grand chose à ajouter. Twittonautes, vous serez soit morts de rire ce soir, soit morts de honte si vous vous reconnaissez dans les diverses déclinaisons de relous qui hantent twitter...

    A déguster le billet de Henry Michel. J'aurais aimé l'avoir écrit :-D

    Moi j'aurais ajouté le Journaliste, dans le tas : assez proche du politicien, dans le principe, il ne "follow" que des potes journalistes, à la rigueur quelques blogueurs z'influents (et encore) et ne répond qu'aux autres journalistes (et parfois politiques) l'ensemble formant une caste bien comprise de gens qui se connaissent et regardent de très haut le prolétwitaire. Enfin, je dis "regardent de haut". Non, en fait, ils ne regardent pas, cela leur passe en-dessous, plutôt de l'indifférence à peu près totale. Attitude similaire chez quelques barons ou ex-barons de la blogosphère reconvertis sur le twittosphère...

    J'adore le portrait du Politicien :

    19. Le Politicien

    Le politicien :
    - fait de la politique iRL
    - a la particularité de posséder des milliers de followers et de ne follower personne.
    - émet des twits si inintéressants que même les pixels hésitent à s’aligner pour former les mots.

    @Dominique_Lapaleste En route vers les Assises de l’Orthophonie en Ligne en compagnie du secrétaire d’état à l’irrigation Maxime Lavergue. A bientôt !

    @Dominique_Lapaleste Beaucoup de bonnes initiatives de la jeunesse suite aux rencontres interactives Sochaliennes. Merci encore à tous !

    @Dominique_Lapaleste Je serai sur LCI le 13 Mai. A vos magnétoscopes !

     

    Il manque un chapitre à l'Abus de pouvoir de Bayrou sur les réseaux de pouvoir : ils se reconstituent à une vitesse hallucinante sur la Toile. La nature humaine, où qu'elle soit, a par trop horreur du vide, alors les contre-pouvoirs sur Internet, je suis un tantinet sceptique...

     

  • Arbois à boire, et paf, un car de CRS...

    Philippe Gonon, conseiller municipal MoDem à Besançon nous livre l'intéressante et passionnante anecdote. Sans doute soucieux de rétablir l'ordre et la loi dans les ruelles sinistres et mal fréquentées de Besançon, déterminé à lutter contre le spectacle dégradant d'ivrognes patentés se livrant en public à la boisson effrénée d'une coupe de vin, le préfet nouvellement nommé par Nicolas Sarkozy dans le Doubs, Nacer Meddah, a réagi énergiquement en envoyant force pandores intercepter l'infâme contrevenant. In vino veritas, comme le dit opportunément Philippe Gonon, d'autant que le misérable contrevenant écoulait frauduleusement du vin local, ou presque, puisqu'Arbois n'est pas si éloignée de Besançon, pour autant que je me souvienne de ma géographie, notamment celle des vignobles...

  • Mode, l'ennui mortel...

     

    CesarBorgia_001.png

    Décidément, en ce moment, je ne me lasse plus de Second Life, après en avoir été longtemps absent. Me promenant sur ce demi-monde, si fortement virtuel, et en même temps avec un ancrage réel bien que faible dans notre monde, je songeais avec tristesse à l'absence d'imagination qui caractérise le nôtre. Et je pensais notamment aux codes vestimentaires : mon Dieu, qu'est-ce qu'on s'ennuie sur notre vieille Terre. En dépit de la multiplicité de nos magasins, aucune variété, pas d'originalité, mais l'uniformité plus que jamais. Impossible de me promener comme je suis habillé sur cette photographie prise là-bas. A moins d'être le jour de mardi gras, on me prendrait pour une bête curieuse, et au pire, que je rabatte la capuche, et je suis bon pour les arrêts. Et pourtant, ce serait tellement plus intéressant et chatoyant si l'on s'habillait, se vêtissait, se colorait et se maquillait comme bon nous semblait...

    Il y a dans le domaine vestimentaire, sur Second Life, une créativité fantastique. Plusieurs créateurs ne l'ignorent pas, ils viennent y tester certains de leurs modèles. A vrai dire, ces créateurs professionnels sont souvent bien en deçà des amateurs dont l'imagination exubérante autant que débordante vient enchanter mes promenades shopping...

    Oh, en théorie, rien n'empêche quelqu'un de s'habiller comme il l'entend, dans notre beau pays, mais il s'expose à un jugement social réprobateur et sévère. La cause en est simple : notre monde matérialiste se soucie comme de l'an 40 du beau ; ce qui compte, pour lui, ce sont les signes. Les habits n'ont pas vocation à être beaux, mais à être signifiants, c'est à dire à montrer que l'on s'intègre dans un réseau ou une communauté. Et il y a par-dessus toutes ces communautés un voile invisible qui coiffe d'une chape étouffante toute vue discordante.

    On achète Nike pour montrer qu'on est un gros caïd, qu'on a du fric, un smoking pour donner l'apparence d'un homme d'affaires, et cetera...

    Finalement, en ce bas-monde, seuls les esthéticiennes, et les chirurgiens plasturgiques ont encore le souci de la beauté, de l'art pour l'art. Les autres ne se préoccupent que de sens. Adieu, élégance, finesse, richesse étincelante et éclatante de la pourpre. Adieu manteaux sombres d'une époque révolue. Adieu sublime, adieu, grâce et beauté.

    Monde gris, terne et fâcheux, mon Dieu, que je m'ennuie.