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sarkozy - Page 22

  • Guignols de l'info, guignols à l'info...

    C'est amusant, je réfléchissais sur l'obstination bornée qui pousse les Guignols de l'info à présenter en benêt François Bayrou, l'un des derniers hommes politiques en France que la culture nourrit et habite. On le voit d'ailleurs souvent dans ces réactions, où il évoque des moments forts de la littérature et de la philosophie ou encore de l'histoire. Ils seraient certainement peu nombreux, dans la classe politique, à pouvoir évoquer la Dalle d'Epidaure dans une saisissante métaphore pour exprimer le projet démocrate, ou bien à se réclamer de Pascal pour dénoncer la dérive de Nicolas Sarkozy sur la laïcité.

    Mais, quoi que dise ou fasse François Bayrou, aux yeux de l'équipe des Guignols, il demeure, et depuis maintenant 8 ans, un benêt incurable...

    Une telle obstination me rappelle celle du comique Aristophane qui fit rire aux éclats les Athéniens au 5ème siècle avant Jésus-Christ. A ceci près que si les Guignols de l'info sont distrayants, ils n'ont en aucun cas le talent d'Aristophane !

    Aristophane dont l'humour et le génie ont traversé les siècles n'a pourtant pas manqué de moquer les plus grands esrpits de son temps, et notamment Socrate et Euripide. Il reprochait au premier ce que le beauf athénien moyen reprochait à l'homme, c'est à dire de rompre avec les traditions et d'apporter de nouvelles pratiques religieuses dans la cité. Dans les Nuées, il le présente d'ailleurs comme un benêt rêveur, le nez en permanence perdu dans les nuages (d'où le titre les Nuées) et trébuchant à chaque pas parce qu'il est incapable de regarder ce qu'il y a sur le sol. Et pour Euripide, son tort est d'être le fils d'une marchande de légumes...

    Aristophane est amusant, mais cela ne vole tout de même pas haut...On peut en dire autant des Guignols. Je me suis d'ailleurs interrogé sur leur rôle lors des trois dernières élections présidentielles.

    J'ai noté qu'à chaque reprise, ils ont fait passer pour un sympathique truand abruti et sans vergogne, celui qui serait finalement élu. Le Sarkozy de 2007 met à l'évidence les rieurs de son côté. Et outre la manière dont ils ont traité Bayrou, je me suis aussi interrogé sur le sort qu'ils avaient réservé à Ségolène Royal. En effet,Ségolène Royal est une belle et charismatique femme, or, j'ai observé que la marionnette des Guignols était totalement fade, et que son ton traînant ressemblait à s'y méprendre à celui de la marionnette d'Arlette Laguilier. Cette ressemblance m'a troublé à plusieurs reprises. Les Guignols ont souvent fait semblant de tenir un discours de gauche (populiste, au demeurant) mais je ne suis pas certain que leur positionnement soit si clair que cela. On peut subodorer peut-être que l'élection de certaines puissances en arrangent bien certains...

    Bref, prenons garde quand ce sont des guignols qui sont à l'info, les apparences sont très trompeuses... Ne pas oublier aussi que la condamnation à mort de Socrate ne gêna pas outre mesure Aristophane... 

  • Chroniques du règne de Nicolas 1er

    S'il y a bien un livre à lire si l'on veut passer un bon moment, c'est bien celui de Patrick Rambaud : une fresque hilarante, oscillant entre deux humours féroces que sont ceux de Volaire et de la Bruyère dans ses Caractères.

    Le livre commence par la description de Nicolas 1er, et notamment tous ses tics nerveux. Il me semble bien avoir lu dans les Caractères quelque chose d'assez semblable sur un agité de service.

    Il y a des moments forts :-D 

    Par exemple sur le Chevalier de Guaino :

    «Les aventures de Tintin nourrissaient pour une large part la culture politique du chevalier de Guaino [...] Le jour ou Sa Majesté choisit de visiter ses homologues africains, [...] le chevalier rouvrit sans hésiter Tintin au Congo, une belle édition de 1930 qu'il ne voyait pas un instant démodée.[...] Il apprit pour ce premier voyage quelques phrases qui lui permettraient d'être mieux compris par cette population dont il voulait soulever l'enthousiasme : "Li missié blanc très malin" ou "Missié blanc, toi y en as sauver nous...[...]» 

    Il y a un passage excellent, où l'auteur s'intéresse à l'éytomologie du nom Besson. Si pour lui une première branche est censée venir de la forêt de Sherwood, et dériverait de Best (le meilleur en anglais) voilà ce qu'il dit de la branche à laquelle appartient Eric Besson :

    «Une autre branche venait directement de Ganelon qui vendit aux Basques l'arrière garde de Charlemagne [...] Quel rapport avec Besson, me direz-vous ? Le nom de ce traître se modifia au cours des âges à cause de sa traîtrise : Gane devint Biasse car l'homme s'était rabaissé en vendant les siens, et ce Baisse, à l'écrit, se simplifia en Bess [...]

    Et quant à l'érudition de Nicolas Sarkozy, voici un morceau d'anthologie...

    « Sa Majesté pensait que les Iraniens étaient des Arabes comme les autres. Personne n'osa relever. Eh bien ? Sa Majesté entendait remplacer la sotte érudition par la vitesse de ses propos. "Je ne suis pas un intellectuel", aimait répéter Notre Maître Affirmé pour qui une cervelle encombré ne valait pas tripette» 

    Et tout est du même tonneau tout au long du récit : je n'ai pas pu manger pendant plusieurs heures, tant j'avais l'estomac encore tout tordu d'avoir bien rigolé, après l'avoir lu.

  • La Shoah de Sarkozy entre mythe et histoire

    Je viens de lire le billet de Versac du 15 février dernier dans lequel il dénonce l'atterrant rapport de Nicolas Sarkozy à l'histoire.

    J'ai apprécié particulièrement sa conclusion, que je livre à mes lecteurs ici :

    Non, ce n'est pas à un homme, fût-il président de la République, que d'imposer à ma fille cette culpabilité et cette émotion. Tout en voulant, dans le même mouvement, virer des enfants sans papiers de nos écoles, d'ailleurs.

    Fine observation à laquelle je souscris tout à fait.  J'irais un peu plus loin : Nicolas Sarkozy n'est pas dans l'histoire, il est dans la mythologie, et une mythologie qui frise la mythomanie, c'est à dire, au sens étymologique du mot, la manie de fabriquer des mythes. μανία en grec, signifie la folie. Donc, en son sens premier, c'est une folie.

    Mais c'est surtout une régression : historiquement, ἱστορία l'histoire, apparaît après le mythe.  Thucydide, le père de l'histoire moderne, plus encore qu'Hérodote, annonce en introduction de sa Guerre du Péloponèse, qu'il n'imitera pas ces logographes (sortes d'écrivains de discours tout faits pour flatter des êtres et des faits) ; c'est qu'il recherche, lui des faits avérés pour écrire l'histoire.

    Le souci de Nicolas Sarkozy, c'est de transformer l'histoire en une espèce de mythologie officielle à son service.Le mythe a une fonction, mais une fonction qui n'est pas celle de stimuler l'émotion, mais au contraire la réflexion.

    C'est, je pense, sur le fond, l'abîme sémantique qui sépare la mythologie des histoires racontées par le mythomane. 

    Les enfants de CM2 et la Shoah méritent à mon sens, un peu mieux que cela. 

  • Quel cirque à Villiers-le-bel !

    C'est tout de même incroyable : Nicolas Sarkozy ne peut pas s'empêcher de mettre en scène chaque décision de justice. Interpeler les voyous, d'accord, très bien, mais convier la presse pour se faire mousser, c'est plus fort que lui, il ne peut pas s'en empêcher.Lui ou sa ministre, peu importe. Donc, la policeopère une descente bien menée à Villiers-le-bel, et pour montrer qu'on est le garant de la sécurité, on fait venir la presse.

    Je suis donc en plein accord avec la réaction de François Bayrou :

    François Bayrou a pour sa part appelé à « ne pas mélanger la justice et la mise en scène », tout en soulignant que ces faits« doivent avoir des suites ». « Il est nécessaire de respecter le droit, la loi et la justice, et des incidents comme ceux qui ont eu lieu (en novembre 2007) doivent avoir des suites », a déclaré le président du MoDem sur Europe 1. « Il semble que la presse a été conviée, et là je suis nettement plus réservé. J’ai toujours considéré que la justice ne devait pas s’accompagner d'une mise en scène. La justice, c’est fait pour obtenir l’arrestation et moins pour faire de la communication », a-t-il poursuivi. 

    Voilà...exactement. 

  • Shoah, 11 ans c'est trop jeune !

    Je ne sais pas quelle était l'intention exacte de Nicolas Sarkozy avec son annonce, mais pour ma part, cela me met mal à l'aise. Ce sont les adultes qui doivent assumer la mémoire de nos crimes, pas des petits. A partir de l'adolescence, on peut commencer à évoquer ces sujets graves et douleureux avec des élèves, mais encore si petits, cela me paraît malsain.

    On risque de faire peser une culpabilité qui est mal venue sur ces enfants et d'obtenir, au final, peut-être l'inverse de ce que l'on souhaitait.

    Par ailleurs, il s'agit d'une mesure prise, comme d'habitude, sans aucune concertation  avec les enseignants. On a bien compris qu'il conviendrait de présenter un meilleur visage que celui du people qui gouverne notre pays depuis 8 mois, mais cela ne justifie pas de se servir des enfants pour régler son problème d'image aux yeux des Français.

    On va me dire que je suis tordu, mais j'avoue que j'ai beaucoup de mal à croire Nicolas Sarkozy sincère dans cette démarche. Si c'est le cas, elle est en tout cas, extrêmement maladroite et mal pensée. 

    Que l'on honore, à la limite, un enfant dans chaque école, par un photo dans la classe, admettons, mais pas quelque chose d'invidualisé.

    Je trouve par ailleurs, que Dominique Villepin a tapé juste à deux reprises, en s'inquiétant d'une part de la manie de légiférer sur le devoir de mémoire, et d'autre part de la charge que peut représenter sur un enfant celle d'un autre enfant mort. Le SNUIP-FSU, un syndicat d'instituteurs, ne s'y est pas davantage trompé, en dénonçant les mêmes risques.

  • La Françafrique à Nicolas

    Vous vous rappelez de l'homme qui dénonçait la Françafrique à papa ? et de celui qui suggérait à l'homme africain de tourner ses regards vers l'avenir ?

    Alors moi j'aimerais bien que l'on m'explique pourquoi la France soutient sans conditions un type qui occupe frauduleusement le pouvoir depuis 1990, rêve de modifier la constitution pour se faire nommer président à vie, et profite du désordre ambiant dans son pays pour faire enfermer les leaders de l'opposition. Leaders qui ont été torturés à de multiples reprises.

    Je peux comprendre que la France ne souhaite pas que le chaos s'installe au Tchad, et d'ailleurs, personne ne le souhaite. Je peux d'autant plus le comprendre que les rebelles sont manipulés peut-être par le Soudan.  Mais tolérer qu'Idriss Deby en profite pour faire disparaître ses opposants, c'est intolérable.

    Le moment est au contraire propice pour faire pression sur Déby afin qu'il admette de vraies pratiques démocratiques et lièbre définitivement ses opposants. On a au contraire tout l'inverse. Alors entre la visite de Khadafi, les mamours à Omar Bongo, et maintenant le soutien inconditionnel à un quasi-dictateur, je trouve que cela commence à bien faire.

    Et au fait, et Koucher et sa diplomatie éthique, elle en est où ? Que valent la prole de Nicolas Sarkozy et ses grandes déclarations ? Manifestement, pas grand chose...

  • Martinon, non, non, non...et Néron !

    Ce n'est pas de moi, ce slogan, c'est de l'UMP local à Neuilly :-) Il faut dire que ce pauvre Martinon rime étrangement avec paillasson depuis un moment. Après avoir été traité en public devant des dizaines de millions de téléspectateurs d'imbécile par son "maître" en octobre dernier, le voilà non moins publiquement désavoué pour cause de mauvais sondage à un peu plus d'un mois du premier tour de scrutin.

    Dommage, pour une fois, il y aurait eu deux tours de scrutin, et, qui sait ? Martinon aurait pu demander au facteur de la LCR de le soutenir au nom de Guy Môcquet...

    Il aurait présenté sa démission à Nicolas Sarkozy, mais elle aurait été refusée. Le problème, voyez-vous, c'est qu'il y a des précédents de ce type assez funestes : Sénèque le philosophe, sentant son impérial disciple tourner de plus en plus mal, voulut quitter sa cour, mais Néron lui interdit de s'exiler et l'engagea à rester à ses côtés. Quelques termps plus tard, Sénèque dut choisir entre les jeux du cirque avec les lions ou le suicide...

    J'espère qu'à la lueur de cet exmeple, "l'imbécile de Neuilly" a bien compris ce qui l'attend...Je ne vous parle évidemment pas des affaires de famille de l'empereur, car je ne doute pas que l'on trouve des Agripine et des Poppée qui conviendraient pour jouer le rôle... 

    Eh, au fait, il y a un candidat MoDem, à Neuilly : Alexandre Harmand

  • François Bayrou en appelle aux Reconstructeurs

    La convention municipale du Mouvement démocrate a été l'occasion, pendant toute la matinée du dimanche 10 février, de mettre en exergue le renouvellement des générations et la grande diversité qui caractérise les candidats du MoDem aux élections municipales. Les nombreuses prises de parôles de candidats et de responsables politiques se sont succédées, confortant les valeurs du Mouvement Démocrate et le projet commun porté lors des prochaines élections. François Bayrou a clos cette Convention par un discours au cours duquel il a rappelé la double "révolution" du Mouvement démocrate réaffirmant d'une part que"les élections sont des élections locales" tout en rappelant que " nous sommes favorables aux majorités d'idées". Le président du Mouvement démocrate a ainsi affirmé : "Dans une commune, dans un quartier, que l'on puisse en être encore à croire qu'il faut tout le pouvoir aux uns et rien aux autres, tout le pouvoir à la gauche, rien à la droite, ou tout le pouvoir à la droite et rien à la gauche, c'est débile, c'est se comporter collectivement comme des imbéciles" ajoutant " Nous portons donc ces deux révolutions : nous voulons que ces élections locales se jouent sur des enjeux locaux ! Et pour la vie locale, nous voulons du pluralisme, parce que nous considérons que les citoyens ont un droit égal à être représentés, même s'ils ne sont pas majoritaires, dans la gestion de la vie locale. Et donc nous défendons des majorités d'idées."

     

     

    Mais l'analyse du président du Mouvement démocrate a également porté sur des temps plus longs : "Le temps viendra donc, assez vite je le crains, où la question sera celle de la reconstruction d’un projet national.  La question sera celle de la mobilisation de la volonté du pays, et de la direction à prendre. Si je ne me trompe pas, il faudra une alliance des démocrates et des républicains, une alliance des reconstructeurs."

    Ce temps de la reconstruction comportera plusieurs défis pour François Bayrou : "regarder en face la question des finances publiques" mais également "réconcilier les Français avec les deux piliers de son avenir, l’école et l’entreprise. Il faudra qu’elles le fassent pour que l’État retrouve la sérénité et devienne créateur de confiance."
    La manière de conduire la réforme est aussi en question : " inventer une méthode de réforme crédible, moins agitée, qui intervienne sur les sujets clés et sur eux seulement, en choisissant de ne pas déstabiliser la société française, et en agissant activement pour qu’elle adapte ses qualités et qu’elle corrige ses blocages."
    Bien entendu, la question de nos institutions est cruciale pour François Bayrou qui a notamment estimé : "ce sont les institutions de la cinquième République elles-mêmes qui se trouveront en cause !" Évoquant longuement la question de la construction européenne à travers sa crise d'inspiration et la signature du traité de Lisbonne, François Bayrou a par ailleurs conduit la réflexion en direction de la crise financière que nous traversons : " le monde financier, bien entendu nécessaire, a dérapé parce qu’il n’existe pas de régulation raisonnable en face de ses excès."

  • L'affaire du SMS de Nicolas Sarkozy

    Je n'ai pas l'habitude de défendre Sarko, mais sur ce coup-là, ceux qui ont balancé cette info, vraie ou fausse, peu importe, d'ailleurs, parce qu'on s'en fout, sont d'authentiques salopards.

    Cela le regarde, et cela ne nous regarde pas, c'est sa vie, pas la nôtre. En plus, il y a une intention que je juge malfaisante, qui est de saboter son mariage avec Carla Bruni. Je trouve le procédé répugnant, pas même digne du caniveau.

    Le journalisme qui en est là, c'est du journalisme de merde, parce ce que, ce que l'on attend d'un journalisme digne de ce nom, c'est de nous informer sur l'état de la France, les grands sujets de société, les questions politiques, ce qui préoccupe au jour le jour les Français, et à la rigueur certains faits divers, s'ils sont édifiants, gagnent à être connus, et ne portent pas tort indûment à autrui.

    Je suis d'autant plus surpris que ce n'est pas le style du Nouvel Obs de balancer ce genre de merde. Je pense qu'il faut faire consensus pour condamner ces dérives dégueulasses qui essaient de frapper dans l'intime.

    J'ai pour ma part, une conception toute autre de la politique. 

  • Traité de Lisbonne, oui , mais sans enthousiasme

    Le président du Mouvement démocrate, François Bayrou, a réaffirmé qu'il voterait "oui, sans enthousiasme" au traité Européen de Lisbonne, lundi, avant le vote préalable du Congrès sur la révision de la Constitution : "Je vais voter oui sans enthousiasme. On aurait voulu que cela soit un grand pas en avant pour l'Europe. C'est très loin de cette ambition" a souligné François Bayrou avant la réunion des députés et des sénateurs en Congrès à Versailles, le 4 février 2007. "Mais on a tellement besoin d'Europe que, si on peut la débloquer, cela sera mieux que rien" a estimé le leader du Mouvement démocrate qui a par ailleurs précisé, au sujet du mode de ratification parlementaire : "J'ai pendant toute la campagne défendu l'idée qu'il faudrait un référendum". "La vérité oblige à dire que Nicolas Sarkozy s'était clairement engagé sur ce point et qu'il avait dit qu'il ne ferait pas de référendum. Sur ce point, il peut soutenir l'idée qu'il a un mandat". "C'est effrayant de voir à quel point, dans le monde, ce besoin d'une voix politique pour l'Europe est fort et à quel point en fait elle est peu présente. Tout ce qui peut débloquer l'Europe, aussi peu que cela soit, je l'accepte et je le soutiens" a conclu François Bayrou.