Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

hollande - Page 2

  • Réforme du congé parental, l'arnaque

    Jolie mise au point de Lydia Guirous sur son blogue future, au féminin à propos de la réforme du congé parental. Je  baisse, moi, je crois ces derniers temps : encore un coup que je n'avais pas vu.

    Les Socialistes s'étaient gargarisés de mieux partager le congé parental entre hommes et femmes afin de favoriser le retour à l'emploi de ces dernières.

    Il y a en fait une belle arnaque derrière : on se doute que très peu de pères prendront les six mois que leur alloue la nouvelle loi. En revanche, les trois ans sont réduits à deux années et demie pour les femmes. 

    Toutes les femmes vont donc perdre six mois de disponibilité pour leur enfant. 

    Une belle économie budgétaire qui ne dit pas son nom en perspective pour le gouvernement Ayrault. Y'a pas de petits profits. Entre ça et la baisse des allocations familiales, on n'arrête pas le progrès contre les familles...

  • Le gouvernement économique européen de Hollande ? Mouarffff

    Bayrou a été vite en besogne en donnant quitus à Hollande de sa volonté de vouloir établir un vrai gouvernement économique en Europe.

    Je ne puis que renvoyer à l'excellente analyse de mon ruminant favori et j'en vulgarise la substantifique moëlle en quelques mots.

    En somme, Hollande propose ni plus ni moins que toute l'Europe écrase d'impôts les Européens sur le modèle de la France avec un service public et un État débordant.

    Comme le note très finement et justement Nicolas quand on veut mettre en place quelque chose de fort avec des partenaires on doit envisager des compromis.

    Je vois mal comment la France surendettée et mal gérée, dont la croissance est en berne et dont le déficit continue de se creuser peut se permettre de donner la moindre leçon aux pays du nord, Allemagne en tête, sur la solidarité et la protection sociale.

    Je les trouve ridicules tous ces socialistes (et pas qu'eux !) qui accusent l'Allemagne pour ne pas endosser la responsabilité de leurs vices et de leur démagogie.

    En réalité, le discours de Hollande est un gros flop. Il n'y a pas le moindre prémice de la plus misérable avancée. Rien pour l'Europe, zéro pragmatisme d'autant que la France n'est vraiment pas le modèle à suivre...

  • Hollande et le parachute...

    Elle n'est pas de moi mais elle m'a bien fait rigoler, celle-là :-D

    Un avion est au bord du crash. 5 passagers sont à bord, mais il y a seulement 4 parachutes.

    Le premier passager dit : "Je suis Messi, le meilleur joueur de foot du monde. Le foot a besoin de moi. Je ne peux pas mourir à cause de mes fans". Il prend le premier parachute et saute.

    Le deuxième passager, Hillary Clinton, dit : "Je suis la femme de l'ancien président des USA, sénateur de New York, et potentiellement la prochaine présidente de l'Amérique". Elle prend le deuxième parachute et saute.

    Le troisième passager, François Hollande, dit : "Je suis le président de l'Etat français. J'ai une responsabilité immense en politique intérieure comme internationale. De plus, je suis le président le plus intelligent de toute l'histoire de mon pays. Pour mon peuple, je ne peux pas mourir." Il prend un parachute et saute.

    Le quatrième passager, le Pape,dit au cinquième passager,un petit écolier : "Je suis déjà vieux. J'ai vécu toute ma vie en bon chrétien. Je te donne donc le dernier parachute."

    Et le petit répond : "Il n'y a pas de problème. Vous avez aussi un parachute. Le président le plus intelligent de France a sauté avec mon cartable".

  • J'imagine mal Bayrou devenir 1er ministre de Hollande

    Comme d'habitude, une partie de la presse bave sur les intentions de François Bayrou. C'est aux titres crétins et aux délires abracadabrantesques qu'on y lit qu'on comprend que le projet de Bayrou (ni sa personne, au demeurant) n'a jamais été compris par tout ce monde là.

    Si Hollande devait proposer à Bayrou de devenir Premier Ministre, ce serait reconnaître de sa part et de toutes ses troupes que son projet présidentiel ne tenait pas la route et que les mises en garde de Bayrou à ce sujet avaient été exactes.

    Ce serait aussi reconnaître que le projet présidentiel de Bayrou était le seul valide en 2012 (comme en 2007).

    Même si ces conditions étaient réunies, je n'imagine pas les Socialistes dans leur ensemble accepter une telle décision. Et malheureusement, le MoDem de Bayrou est encore largement en convalescence. Jusqu'à nouvel ordre, nain politique dans l'opinion et à l'Assemblée, nous n'avons pas de dot à apporter au marié...

    Le temps d'un tel bouleversement n'est pas venu.

    Pour que le MoDem puisse accéder au pouvoir, il doit faire ses preuves électorales. S'appuyer sur une majorité qui ne vous représente pas, c'est se condamenr à l'impuissance.

    La seule chose que Bayrou accepterait, ce serait de diriger un vrai gouvernement d'union nationale avec des hommes de la trempe de Fillon, Baroin ou Juppé à l'intérieur, ou encore des femmes comme Valérie Pécresse, NKM, Rama Yade, et, bien sûr des personnalités de gauche de premier ordre de l'autre côté.

    Si nous devions en arriver là, la situation serait très grave.

    Par ailleurs, j'ai de fortes préventions face aux unions nationales et républicaines de toutes sortes : elles laissent le champ libre aux extrêmes pour devenir la seule opposition.

    De telles unions ne doivent pas durer longtemps car elles sont contre-nature, et, en leur sein, chacun doit conserver son identité.

    Pour ce qui me concerne, j'ai juste le désir de voir l'actuel gouvernement modifier profondément sa ligne économique. Écouter Bayrou est un premier pas. Il n'y a pas de fatalité, seulement de l'impuissance et de la velléité politiques.

    Si les Français changent d'avis et commencent à penser que les solutions de Bayrou et du Modem sont les meilleures, qu'ils le fassent savoir dans les urnes lors des prochaines élections, d'autant que ce que nous disons à l'échelle de l'Europe et de la commune est souvent une déclinaison locale de notre programme national. 

  • Quel beau salaud !

    Qu'y-a-t-il de pire que l'enfoiré qui vous fout dans la merde après vous avoir menti comme un arracheur de dents ?

    Cahuzac vient de plomber ses amis politiques, son président et son premier ministre qui lui avaient tous fait confiance.

    Cet individu s'est permis de jouer la plus sinistre des comédies en jurant ses grands dieux qu'il était victime d'un complot. Et tout ça devant l'Assemblée Nationale. Enfoiré.

    Mais le pire n'est pas encore là. Le pire, c'est d'avoir fait de la fraude fiscale son cheval de bataille tout en étant lui-même un fraudeur. Enfoiré.

    Il plombe avec lui toute la classe politique, tout du moins, toute celle qui se tient éloigné des extrêmes.

    De la vérité en politique, dixit Bayrou. Eh bien il va pouvoir écrire la suite parce qu'il y a du boulot, c'est clair.

    En tout cas, ceux qui ont gagné leurs galons de journalisme, c'est Médiapart. Je saurais désormais que lorsqu'ils balancent une information explosive, ils s'appuient sur du dur. Classés dans mes sources journalistiques fiables. J'ai bien fait de prendre un abonnement. Si la crise ne passe pas trop durement chez moi, je le renouvellerai.

    Je scrute le spectre politique et j'ai quoi ? Des petits arrangements entre amis à droite et à gauche, des individus qui rêvent de Terreur à l'extrême-gauche (l'idéal politique de Mélenchon), des admirateurs de régimes forts à la chinoise et à la russe à l'extrême-droite (Marine Le pen rêve de réorienter la diplomatie française pour faire copain-copain avec l'oligarchie maffieuse russe et les communistes corrompus et féodaux chinois).

    Il me reste quoi ? Ben, y'a Bayrou. Un type modéré,  pas idéologue pour un sou (c'est un des rares en France à ne pas avoir de parti pris idéologique mais à raisonner sur des idées), et surtout honnête. Pas le genre à planquer du fric tout en faisant la leçon aux autres. En fait, pas le genre non plus à en gagner beaucoup de toutes façons...Le fric, ça ne l'intéresse pas.

    Le pire n'est peut-être pas encore tombé pour Cahuzac : d'après le Canard de demain, il se pourrait que le million d'euros que Cahuzac avait mis de côté vienne de laboratoires auxquels il aurait rendu des «services» à l'époque où il figurait dans la cabinet de Claude Évin, alors Ministre des Affaires sociales. Enfoiré.

    Il y a un dernier point : si comme l'affirme également le Canard, Hollande a laissé pourrir la situation alors qu'il savait depuis fin décembre que Cahuzac mentait, il ne mérite qu'une chose : être viré définitivement en 2017. J'ai encore en mémoire son "Moi j'aime pas les riches de 2007" et son "Nous arrivons" en guise d'avertissement aux «riches» en septembre 2012.

    La crise de régime que Bayrou pressent depuis un moment risque bien de se produire plus vite que prévu...

  • La France doit trouver des alliés au Mali

    L'opération militaire contre les djihadistes intégristes musulmans est bien engagée à l'heure actuelle par la France. Le Président Hollande a bien préparé le terrain.

    Toutefois, les guerres récentes montrent que ce type d'action ne peut avoir d'issue sans disposer de relais au sol. Si les Américains s'en étaient tenus au seul renversement des Talibans en 2001 la situation serait sans doute autre aujourd'hui en Afghanistan. A l'époque, ils pouvaient compter sur la force de frappe de l'Alliance du Nord conduite par les proches du Commandant Massoud et sur une opinion publique pas forcément hostile.

    Plus récemment, la guerre en Libye s'est soldée par un succès parce que les forces britanniques et françaises ont eu le souci de ne prendre aucun risque dans leurs frappes envers les populations civiles et parce qu'elles ont pu appuyer la rebellion.

    Au Mali, il va falloir trouver des forces militaires pour appuyer les attaques aériennes et occuper le terrain laissé vide par les islamistes. L'armée malienne fait sans doute ce qu'elle peut, mais ce pays est très faible et très pauvre. Face à des fanatiques surarmés grâce à l'or de l'islamisme international, elle ne fait pour l'instant pas le poids. Les Touaregs sont plutôt bien organisés, quant à eux, mais leurs récents affrontements avec les islamistes se sont conclus par des défaites.

    La population malienne, quant à elle, accueille avec soulagement l'intervention française, visiblement. Le règne de terreur des islamistes, leurs exactions, ont largement exaspéré les civils.

    Les États Africains, eux, poussent un ouf de soulagement au moment où la peste djihadiste commençait à se propager à leurs portes.

    La France peut compter une fois de plus sur l'amitié anglaise, les Britanniques ayant prévu d'envoyer des avions de transport, et sur le soutien logistique américain (observation des drones).

    Je crois indispensable de faire de l'armée malienne, et, si c'est possible, des milices d'auto-défense les fers de lance de la reconquête. Les Maliens veulent reprendre leur pays et ils le disent quand on les interroge. Ils ne demandent qu'à se battre. L'armée malienne a un grand mérite : elle existe ! Avec l'appui français, elle a été capable de faire front contre les islamistes. C'est un très bon point pour elle, même si elle peine et même si on se doute que l'offensive au nord du Mali ne sera pas une guerre-éclair.

    La France pourrait profiter des circonstances pour amener une union sacrée entre le Mali et les Touaregs. Cette union pourrait être le ferment d'une solution politique aux revendications futures des Touaregs.

     Dans l'immédiat, il faut concentrer l'action contre l'ennemi commun.

    Cette intervention montre enfin à quel point il est essentiel de ne pas sacrifier notre Défense à nos nécessaires économies. Nous ne pourrions pas intervenir au sol si nous devions le faire actuellement. Ne continuons pas à désarmer notre armée. Si la France n'était pas intervenue, à l'heure actuelle, le Mali serait entièrement aux mains des islamistes les plus barbares de la planète.

  • Urgences, une solution simple mais efficace...

    D'après l'agence Reuters François Hollande a passé une partie de son réveillon aux urgences d'un hôpital parisien. Précisément, je discutais des conditions d'accueil des hôpitaux avec le mari de ma belle-soeur ce même soir et il me racontait ses méandres à Necker un jour où il avait dû conduire sa fille aux urgences : 7 heures d'attente pour 1mn30 de consultation.

    On pourrait croire qu'il y a une question de moyens derrière ? Il n'en est rien. Il y avait à l'accueil ce jour-là pas moins de 7 à 11 personnes qui traitaient essentiellement de la paperasse et c'étaient eux qui finissaient par diriger les patients en attente vers les (le ?) médcecin.

    Une solution simple aurait pourtant fluidifié l'accueil considérablement et c'est celle-là même qui est appliquée en Italie et en Allemagne, de l'aveu même du médecin qui se trouvait là : il aurait suffi que le médecin passe dans la salle d'attente et consacre quelques minutes à chaque patient pour vérifier lesquels pouvaient repartir chez eux avec un remède mineur et lesquels devaient rester. C'était le cas en particulier de ma belle-nièce qui est rentrée de suite chez elle.

    7 heures pour 1 minutes 30 : est-ce pertinent ? 

    Il y a donc là une mesure très simple qu'il suffirait de décréter pour améliorer considérablement le service hospitalier.

    A cela, j'ajoute que j'ai du mal à comprendre pourquoi, à l'ère de l'électronique, on continue à passer autant de temps en formalités, paperasserie incluse.

    La Santé publique devrait prendre s'inspirer des Impôts dont l'efficacité est exemplaire dans ce domaine. Ce n'est tout de même pas compliqué d'imposer l'usage systématique d'une carte et de la relier à un lecteur qui fait le travail.

    Il y a des secteurs à l'évidence où les déserts médicaux sont des réalités et menacent certainement nos concitoyens. Mais il y en a d'autres où l'amélioration du service relève du simple bon sens et de la bonne organisation sans qu'il soit nécessaire de faire la révolution ou de modifier les statuts des personnels hospitaliers.

  • Le Hollandais Volant

    « Les marins de toutes les nations croient à l'existence d'un bâtiment hollandais dont l'équipage est condamné par la justice divine, pour crime de pirateries et de cruautés abominables, à errer sur les mers jusqu'à la fin des siècles. On considère sa rencontre comme un funeste présage. »

    Les métaphores maritimes ont toujours fleuri de toutes parts quand il s'agissait de qualifier en bien ou en mal l'action gouvernementale, particulièrement en France. C'était quelque chose d'assez commun dans l'Antiquité en philosophie politique et je ne crois pas me tromper en disant que c'est Platon qui en a introduit le principe dans sa République.

    J'ai lu et entendu beaucoup de jugement sur la prestation de Hollande à la suite de sa conférence de presse. C'est devenu un lieu commun que de lui tomber dessus à bras raccourcis. 

    C'est trop drôle de songer que dans la plupart des légendes, le Hollandais Volant se manifeste aux alentours du Cap de Bonne-Espérance, comme quoi, tout n'est peut-être pas cuit pour Normal 1er :-)

    Toutefois, en ce qui concerne le Hollandais Volant, en dépit de témoignages dignes de foi (celui du roi d'Angleterre Georges V, par exemple) bien peu peuvent certifier sans risquer de se tromper son existence.

    Sérieusement, pour ce qui me concerne, je dois admettre que la politique générale menée par Hollande se rapoproche de plus en plus sérieusement de celle que suggérait Bayrou même s'il y a du chemin encore à faire.

    Hollande est un gestionnaire sérieux mais il manque d'audace, tout comme Ayrault. Les Socialistes ont compris qu'il fallait mettre en oeuvre une politique de l'offre, pas de la demande, mais je ne crois pas les mesures prises efficaces pour l'instant même si on ne peut pas leur dénier de la bonne volonté.

    Commencer à permettre aux entreprises de dégager des marges plus importantes, c'est bien, mais je crois au moins autant en la simplification administrative et la stabilité juridique. 

    Ensuite, face à l'Europe, l'heure est aussi venue de faire un nécessaire bilan : on ne peut pas continuer à construire une Europe qui ligote à ce point les États sous prétexte de concurrence libre et non faussée. Que les États ne puissent apporter d'aides financières aux entreprises, c'est quelque chose que je peux comprendre, encore que la préservation d'un nécessaire tissu industriel justifie l'existence de fonds stratégiques d'investissement souverains.

    Je suis favorable à ce qu'il existe des normes européennes communes, mais elles ne devraient pas interdire l'existence de choix locaux en termes d'information commerciale. 

    Il y a quelque chose qui ne va pas avec l'Europe telle qu'elle se construit, j'en suis de plus en plus convaincu : sa construction est de plus en plus verticale avec des organismes qui décrètent ce qui est bien et mal, infligent des amendes, délivrent des subventions tout en bloquant l'initiative privée et le développement de relations saines entre consommateurs, distributeurs et producteurs.

    Bref, notre Europe ressemble de plus en plus à un "machin" pour plagier de Gaulle évoquant l'ONU, mais en version père fouettard.

    L'Europe nous préserve mais en même temps, elle alimente notre marasme. Il y a donc une réforme de son fonctionnement absolument indispensable et je finis par penser que si cette réforme n'est pas possible à 27, il faudra quitter l'Europe telle qu'elle existe actuellement et recréer quelque chose de plus petit avec les partenaires qui partagent nos vues.

    Au final, mieux vaut être seuls que mal accompagnés...

  • La Normalitude a aussi du bon

    J'avoue être assez agacé par le déluge de critiques qui s'abat sur Hollande. Je pourrais juger justifié qu'on critique sa politique sur le fond, mais, en ce moment, c'est à sa personne qu'on s'en prend.

    Depuis Pompidou on a en gros, des monarques, des people et des magouilleurs. Parfois, les trois à la fois.

    Avec Hollande, on a enfin une respiration. Il ne se prend pas pour Louis XIV, il ne cherche pas à montrer sa bibine dans tous les magazines people et il ne confond pas sa poche et celle de l'État.

    Ouf. Respiration. Je ne compte pas me priver d'attaquer les Socialistes sur leurs mesures les plus ineptes mais je n'ai pas l'intention de hurler avec les loups non plus.

    D'avoir un président qui ne la ramène pas tout le temps, ça repose aussi. Même remarque pour Ayrault qui m'a l'air d'un honnête homme. On le dit fade. Moi, je préfère les mecs qui ne parlent pas trop à ceux qui ne peuvent pas s'empêcher d'accompagner chaque déclaration d'un roulement de tambour.

  • Hollande et l'Éducation : du flan.

    J'ai retenu du discours de Hollande le vide sidéral ou presque. Les seules mesures qu'il voudrait emblématiques sont les pires à mes yeux, même si je note qu'il s'est enfin résolu à ne pas toucher aux vacances scolaires. Contraindre des enfants à revenir chaque mercredi est un chronobioloconnerie qui aura des conséquences lourdes. Les enfants sont fatigués, ils ont besoin de se reposer un jour au milieu de la semaine. On aurait pu admettre qu'ils travaillent un samedi sur deux et que les enseignants puissent recevoir les parents le samedi suivant, cela aurait été censé, mais bien évidemment, ce n'est pas une mesure que Hollande a prise.

    Hollande a annoncé la fin des redoublements. Je tends à penser moi aussi qu'ils ne servent pas à grand chose. Le problème, c'est qu'on fait quoi, maintenant, à la place ? Envoyer dans les classes supérieures des enfants qui ne sont pas à niveau est une solution encore pire. Or, je n'ai pas entendu Hollande exposer ne serait-ce que le début d'un dispositif pour remettre à niveau ces enfants en difficulté.

    En fait, dans la sphère politique, la seule personnalité à avoir sérieusement abordé le problème ces dernières années et à avoir proposé une issue tenable, c'est Bayrou avec son système de classes parallèles et avec l'idée générale de pouvoir personnaliser les parcours. On dit que Hollande fait du Bayrou : pas en éducation, en tout cas.

    Je retire au fon du discours de Hollande une sensation de grand flou. Il va embaucher, mais pour quoi faire ? Bref, le plan socialiste se résume aux cours de morale à l'école (une bêtise inutile et chronophage) et à la remise en cause partielle de la notation.

    Rien de neuf et certainement pas de quoi faire sortir notre système éducatif de l'ornière...Maigre consolation, à l'UMP, les propositions sont encore pires. De deux maux, toujours choisir le moindre...