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  • Bayrou et la mauvaise foi inébranlable de la gauchosphère

    Il y a une remarque de Maître Jean (Véronis) datant d'il y a deux trois ans qui m'a toujours fait rigoler : c'était le bon temps où évoquant le haut du classemment de feu wikio (devenu aujourd'hui ebuzzing) il parlait de "clique" et songeait à modifier les algorithmes du classement (ce qu'il a d'ailleurs fini par faire).

    Clique, ça me plaît bien comme mot. J'aime bien. Tiens, ça me rappelle un autre souvenir : au temps de la splendeur des newsgroups et de Usenet, il était de bon temps d'entrer sur le forum consacré à l'évolution des hiérarchies Usenet-fr en saluant les divers interlocuteurs d'un tonitruant "Salut, la meute !"

    C'était la fête au Béarnais, aujourd'hui, au sein de la clique (constituée à 95% de blogues de gauche) : on faisait semblant de ne pas comprendre le projet économique de Bayrou, ou alors, à défaut, on le déformait.

    Voyons : chez l'Nicolas, par exemple, on s'évertuait à démontrer que la retraite par points était le cheval de Troie de la retraite par capitalisation. Ah ? Que l'on me cite un seul pays dont un système de retraite par points ou comptes notionels qui aurait fait de la capitalisation la pierre angulaire de leur financement ! J'attends...

    Mtislav, avec un aplomb extraordinaire, associait, en commentaires, dans un même panier le projet de plan de François et la planification soviétique. J'avoue qu'il m'en bouchait un coin, sur ce coup-là. Trop fort ! Il faut dire qu'à gauche on tente de nous rejouer la grande comédie un peu éculée de 2007 en expliquant à qui veut l'entendre que le centre, c'est au fond à droite. A défaut, on espère juste y voir une opportunité de piquer des voix à Sarko. Et ce n'est pas grave si l'évidence des dernières années montre la vacuité et la mauvaise foi crasse de telles déclarations...

    Mtislav entonnait ensuite le traditionnel couplet de gauche sur les vilaines agences de notation de mèche avec les promoteurs de la retraite par répartition. Il fallait oser, mais il l'avait fait...Au fait, quand il a de la fièvre, il jette le thermomètre à la poubelle ?

    L'Nicolas n'était pas en reste en assurant que Bayrou allait s'attaquer aux 35 heures : bien que Bayrou n'ait jamais été favorable à cette mesure, il vient justement aujourd'hui même de se distinguer nettement d'Hervé Morin qui veut faire travailler 37 heures payées 35, justement parce qu'il estime qu'encore une fois, ce seraient les salariés qui trinqueraient. "je me suis planté en beauté et du coup je m'excuse" ça se dit "mea maxima culpa" en latin.

    Chez Variae, on renvoyait dos à dos Bayrou et Mélenchon. Moi, je n'aurais qu'une seule question à poser au camarade Romain, que je crois social-démocrate : préfère-t-il vivre sous un régime mélenchono-marxiste ou gouverné par une coalition de sociaux-libéraux, de chrétien-démocrates et de libéraux (je parle des libéraux centristes, pas des furieux) ? Qu'il réponde honnêtement à cette question, et qu'il me dise après s'il persiste à renvoyer dos-à-dos Mélenchon et Bayrou...

    Bon, j'aurais bien parlé de la dextrosphère, mais comme elle n'existe pas...difficile ! et puis les gens de droite parlent assez peu de Bayrou sur la Toile. De toutes façons, quand on voit que Sarkozy en est encore à inviter cette vieille ruine décatie de Le Meur à l'Élysée, on voit bien qu'il n'a rien compris à l'évolution des réseaux sociaux au fil des dernières années...

     

  • Alain Lambert rejoint François Bayrou

    Eh bien, ce n'est pas la moindre des personnalités qui rejoint François Bayrou, désormais : il s'agit ni plus ni moins que d'Alain Lambert, figure émérite et pionnier de la blogosphère s'il en est.

    Je ne puis évidemment que m'en réjouir, car c'est un homme intègre dont j'ai souvent loué le mérite ici ou sur son blogue. Je me suis souvent étonné qu'il ne se joigne pas à Bayrou, eh bien c'est chose faite !

    Au passage, j'apprends également qu'il présentera une candidature centriste aux prochaines législatives à Paris dans la 2ème circonscription. Il a d'ailleurs préparé un blogue ad hoc ! Peut-être sera-ce l'occasion de mener une campagne ensemble, qui sait...

    Je partage nombre d'analyses avec Alain Lambert : par exemple, le refus de faire des marchés les bouc-émissaires de nos propres errances budgétaires. Point de vue dans lequel je me retrouve tout à fait.

    Si j'en crois ce que dit François Bayrou, nous avons, au fond, tous les trois le sentiment que la clef des difficultés dans lesquelles est plongée la France ne se trouve pas ailleurs mais bien en France-même.

    Même si je crois François Hollande relativement raisonnable il n'en reste pas moins que toute la gauchosphère continue à véhiculer des mythes en lesquels elle accorde une foi immodérée. Et il faut bien dire que tous ces racontars sont largement alimentés par la classe politique de gauche. Dans son E-reputation, Edouard Filias dit qu'une des caractéristiques d'Internet, c'est sa viralité.De fait, la contamination sur nos ondes électroniques, se propage jusqu'aux esprits les plus sains

    Ils répondent directement aux fantasmes de la droite que l'UMP et les serviteurs zélés de Nicolas Sarkozy ne cessent à leur tour de nourrir. On sait que nous avons besoin de trouver 65 à 70 milliards d'économies, et l'UMP nous bassine avec la fraude sociale, tout comme le FN essaie de nous faire croire qu'en virant les immigrés, nous allons réaliser des milliards d'économies. La fraude sociale totalise des sommes dérisoires au regard de nos besoins, et l'immigration, même si elle a généré de nombreux problèmes en France, a rapporté au final plus à la France qu'elle ne lui a coûté.

    Gauche, droite, gauche de la gauche, FN, ils utilisent tous le même langage : ils essaient de nous faire croire que l'Eldorado existe. Ce sont des parieurs, des joueurs de casino qui croient avoir trouvé la martingale unique. Des fous, en somme, qui voudraient diriger un pays en confondant les étoiles et les lucioles.

    Seul Bayrou a la lucidité et le courage d'oser dire la vérité sans pour autant se flageller, parce qu'il pense sincèrement, sur le fond, que la France est capable de se redresser : c'est en nous-mêmes que nous trouverons les ressources qui sont nécessaires pour nous sortir de l'ornière. Et pour que ces mots ne soient pas de simples incantations, il a d'ores et déjà dessiné une ébauche de projet présidentiel, un espoir crédible, faisant de la relocalisation, de la réduction des déficits et d'une instruction pragmatique, les clefs de notre avenir. 

  • Adieu, blogowars, sniff...

    Ça fait un moment que je trouve la blogosphère politique un peu terne. Ah, je me souviens encore de l'époque heureuse où il ne se passait pas une semaine sans que les blogueurs ne s'invectivent à coups de noms d'oiseaux et de billets enflammés.

    On avait pourtant une occasion unique, tout récemment : figurez-vous qu'un blogueur de gauche dont l'antre répond au doux nom de Grumeau (oui, comme ces espèces de moles de farine durcie dont on n'arrive pas à se débarrasser quand on fait un quatre-quart) venait d'interpeler le Faucon et Corto.

    Zut alors : le Faucon a refusé de lui retourner la blogotorgnole que méritait sa vile provocation gauchiste. Corto, lui, apparemment, il ne s'est rendu compte de rien. Il faut dire que notre compère enfariné avait omis de lier les deux blogues concernés, ce qui n'est pas malin, en la circonstance.

    Notre engrumelé confond également qualité et classement blogosphérique : ainsi, il écrit qu'il n'y a aucun blogue de droite dans le classement des meilleurs blogues politiques. Je subodore qu'il fait allusion au classement politique de wikio dont je suis l'illustre (bien qu'inconnu) consultant.

    Tss tsss tsss : le classement établi par wikio tente de mesurer l'influence des blogues, pas leur qualité, primo, et secondo, c'est un classement quantitatif puisqu'il s'appuie pour ce faire sur les tweets et les backlinks. Il a donc tout faux, le gaucho.

    C'est vrai que ce mois-ci, pas de blogue de droite dans les 20 premiers, mais tout de même un blogue libéral de la pire espèce (un libertarien, le Diable, quoi...). C'est également un blogue centriste qui a pris la tête du classement. Et puis le mois dernier, on trouvait le Mal pensant parmi les 20 premiers. Notre gaucho a donc tout faux (ça rime bien, je trouve).

    Moi, j'ai trouvé une solution simple pour lire les blogues de gauche : en fait, j'en lis un. Oui, comme ça, je les lis tous d'un coup. Astucieux, non ? Comme ils disent à peu près tous la même chose et agissent presque toujours en meute, ce n'est pas difficile de connaître de cette manière l'actualité des blogues de gauche.

    Ah j'oubliais : notre gauchiste patenté a également interpelé l'Didier. Lui, je ne le compte pas dans les blogues de droite : il fait plutôt parti de la réacosphère. Il y a deux types de réacs, au demeurant : d'un côté ceux qui sont nés réacs (donc pas de changement) et de l'autre, ceux qui ont commencé côté gauche laïque fanatique et souverainiste (les plus violemment réacs, car comme je le dis souvent, adore ce que tu as brûlé et brûle ce que tu as adoré...). Devinette : à laquelle des deux espèces l'Didier appartient-il ?

    Pour conclure, le Captain s'imagine qu'il n'existe que des blogues de gauche et de droite ; il se vante même d'être binaire. En fait, il y a aussi des blogues centristes...

     

  • Hollande...Sarkozy ? Marine Le pen ? Bayrou ?

    Pour moi, il est acquis ou presque que François Hollande sera en finale de la présidentielle. Je ne pense pas que les petits partis de gauche pourront l'inquiéter : le Front National est à près de 20% dans les intentions de vote, d'une part, et, d'autre part, le rejet de Sarkozy est tellement fort que le peuple de gauche ne prendra pas le risque de le voir réélire une seconde fois.

    Donc, de ce côté-ci, c'est plié. Éva Joly, qui n'a désespérément rien compris à la France, et même Mélenchon, en dépit de sa spécificité feront des petits scores, voire des tout-petits scores.

    Le danger, et le tovaritch CSP l'a bien compris, c'est le FN. Mon chasseur de koulaks favori a à la fois tort et raison. Tort, parce que le FN ne menace pas la gauche directement. Raison, parce qu'en revanche, sa candidate peut accéder au second tour en surclassant Sarkozy. Et ça, c'est un scénario qui me paraît plus qu'envisageable. Marine Le pen part très haut et elle va monter encore plus, j'en suis certain. Elle enregistre de plus en plus de ralliements. Elle menace donc directement Sarkozy, qui n'a d'autre choix pour tenter de regagner le terrain que d'essayer de durcir sa campagne. Sauf que c'est fichu, il a montré son impéritie pendant 5 ans dans les domaines qu'il pourrait partager avec le FN (sécurité, immigration, particulièrement).

    Il reste un espace central désormais dégagé. Bayrou est actuellement sur son socle, à 7-8% d'intentions de vote. Il faut espérer qu'il décolle pour rassembler tout l'électorat centriste, que j'évalue à 15% environ. Pas plus, parce que Hollande va fixer tous les sociaux-démocrates et nous ne pouvons donc pas espérer les rallier.

    15%, ce serait évidemment très bien. Mais pas suffisant. Il faut réussir à monter à 20 voire 21 pour se qualifier. 

    La seconde place de finaliste va donc se jouer entre Marine Le pen, Nicolas Sarkozy, et, s'il réussit à émerger, François Bayrou. 

    C'est loin d'être joué pour nous. Le MoDem n'a toujours pas de programme digne de ce nom (ne me parlez pas du projet humaniste, il me donne des boutons rien que d'en prononcer le nom). Il y a un embryon de programme solide et raisonné avec l'État d'Urgence de Bayrou, et heureusement, toutes ses propositions de 2007 qui demeurent à 90% valides. Il va falloir étoffer tout cela, nous avons un retard conséquent sur les autres grandes forces politiques.

    Il y a un gros espace sur notre centre-droit. Le MoDem part de loin, c'est un parti de centre-gauche. Mais Bayrou, lui, est un authentique centriste démocrate-chrétien. En principe, il est légitime sur cet espace, même s'il a brouillé considérablement son image ces dernières années.

    Il faut donc occuper l'espace de la droite modérée, avec un avantage : elle commence à ne plus pouvoir voir Sarkozy en peinture. Cela ne se ressent pas encore en termes d'intentions de votes (encore que, il suffit de considérer les scores de Borloo, ou même de Morin) mais dans la classe politique, des parlementaires qui sont excédés par Sarkozy, il y en a, d'autant qu'ils ont compris, désormais, qu'il les mène dans le mur.

    C'est un très très gros challenge pour nous autres, centristes, mais qui sait : peut-être pouvons-nous coiffer in extremis la droite sarkozyste et le FN sur le poteau.

    En tout cas, stratégiquement, ce devrait être notre but. La droite modérée n'a plus rien à perdre, et elle sait qu'avec Sarkozy elle est foutue : qu'est-ce que vous en pensez, l'Faucon, Rubin Xerbias, le Chafouin qui a déjà donné un peu son avis, Alexandre, Vlad,  Val le nain, Corto, Crapoto, Alain Lambert et, tiens, même Koz qui était prêt à balancer un gros caillasse à Bayrou il y a trois-quatre ans ?

    Avec Bayrou, il lui reste une petite chance...

  • Foutue image...

    L'issue du premier tour des primaires s'est avérée impitoyable pour Ségolène Royal. La voilà réléguée aux confins du Tartare, ou presque. Toutefois, je le dis souvent, on meurt rarement en politique. En décembre 2001, François Bayrou était à deux doigts d'abandonner purement et simplement la politique. Après le second tour de la présidentielle en 1995, Sarkozy était donné pour mort. Enfin, qui eût pensé, il y a encore peu, que la Dame des 35 heures et Flamby se seraient disputés l'honneur de représenter le Parti Socialiste en avril prochain, avec cette fois la perspective d'une élection imperdable ? Ségolène Royal est hors course pour l'instant, cela ne signifie pas pour autant qu'on ne la reverra pas émerger à nouveau dans quelques années.

    Je crois que sa descente aux enfers a commencé à partir du moment où ses opposants de droite sont parvenus à lui tenir un procès en incompétence, et ses opposants de gauche en hystérie. C'est cela qui est assez étrange, si l'on songe qu'en principe, elle appartient plutôt aux fameux cerles de la raison chers à Michel Rocard (qui ne l'aime guère pour autant).

    Je me souviens d'une remarque de Jean-Luc Benhamias pour le MoDem, il me semble, peu après les élections régionales de 2010. Le MoDem et François Bayrou s'étaient astreints à une cure assez longue de silence. Benhamias observait la chose suivante : quand on est englué jusqu'au cou dans un sable mouvant, plus on bouge, plus on s'enfonce.

    C'est, je le crois le malheur de Ségolène Royal. Elle n'a pas su respecter les moments de silence qui auraient été nécessaires à la reconstruction de son image. Je pense d'ailleurs que c'est le travers dans lequel François Bayrou est tombé à plusieurs reprises au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Cinq ans, c'est long. Il faut donner du temps au temps. François Hollande, à l'inverse, a pris tout son temps pour reconstruire son image, avec patience, pendant près de trois ans. Et le résultat est là. Même chose pour Martine Aubry qui ne s'est jamais laissé imposer ses priorités par l'agenda médiatique.

    Quand cela ne veut pas, cela ne veut pas. On ne peut pas forcer le destin. C'est dur, évidemment, d'avoir incarné les voix de plus de 20 millions de Français, et de se retrouver réduite à moins de 7% d'un corps électoral réduit à 2 millions et quelques de votants...

    Ségolène Royal a voulu être présente à tout prix, mais elle ne s'est jamais occupée de la reconstruction de son image, ce qui était une priorité. Or, comme toute reconstruction, une telle tache se prépare car elle prend du temps.

    Nicolas Sarkozy a compris cela : lui aussi essaie de se reconstruire une crédibilité présidentielle. Le problème, pour plagier Jean-Luc Benhamias, c'est qu'il est dans les sables mouvants à l'heure actuelle. Autrement dit, plus il bouge, plus il s'enfonce. Alors certes, il semble avoir mis en retrait les moulinets de bras (encore que...) mais c'est trop tard. Sa défaite est à peu près inéluctable. Des politiques fins comme Copé ou Fillon l'ont compris. La droite ne peut pas gagner une quatrième présidentielle d'affilée, surtout en temps de crise. La seule chose à laquelle elle puit se préparer désormais, c'est de tenter de préparer 2017. En effet, la crise peut rebattre les cartes prématurément, car le prochain gouvernement sera contraint de prendre des décisions difficiles.

    Et Bayrou, dans tout ça ? Très dur. Très très dur. Lui aussi est victime d'une image qui n'est pas encore reconstruite, même s'il y a un progrès notable depuis quelque temps. Il peut faire un assez bon score, peut-être, mais franchement, je ne vois pas comment il pourrait gagner. François Hollande occupe l'espace social-démocrate. Au centre, il n'y a plus que lui, mais il a délaissé depuis trop longtemps le centre-droit, et même s'il parvient à occuper cette zone, l'espace restant n'est pas suffisant pour surpasser le score de la gauche.

    En fait, la seule combinaison qui eût pu avoir une chance, face à la gauche, c'est une candidature centriste soutenue par la droite, puisqu'elle ne peut plus gagner. Autrement dit, il faudrait qu'une part significative de la droite se détache de Sarkozy et soutienne Bayrou. Très difficile à réaliser, et complexe parce que Bayrou s'est largement grillé à droite par une opposition radicale au sarkozysme.

    Si le centre-droit avait eu le courage de l'ouvrir et de faire valoir ses convictions au sein de la majorité sarkozyste au lieu de passer son temps à baisser son froc, et qu'il y eût eu un candidat de centre-droit peu compromis avec le gouvernement actuel, il y avait quelque chose de possible. C'était le calcul de Borloo. Raté. L'homme manquait par trop de détermination, de soutiens solides, de volonté et surtout, d'indépendance...

    Ce qu'une bonne partie des centristes de la majorité commencent à sentir désormais, c'est qu'il est impossible pour la droite de gagner sans le centre, c'est à dire sans Bayrou.

    Et là, il est trop tard, beaucoup trop tard. Bref, en somme, le centre s'est grillé à droite et la droite s'est grillée au centre. Or, face, à la gauche, ils ne peuvent pas gagner l'un sans l'autre. Le Nouveau Centre aurait du comprendre depuis longtemps que le seul candidat qui pouvait incarner ses idées et qui pouvait lui donner du poids c'est Bayrou. Il aurait du se rapprocher de lui depuis longtemps. Le qualifier d'homme de gauche était une bêtise et une erreur stratégique (dont l'électorat centriste n'a cure au demeurant). Le Nouveau centre s'est bâti un réseau d'élus locaux. Tant mieux pour lui, car il ne restera rien ou presque de son groupe de députés à l'assemblée, et je parie qu'en dépit de l'alliance avec le MoDem, il ne sera pas mieux lotti que lui dans la future assemblée, même si le MoDem choisit de ne passer aucun pacte.

    Pour conclure, je tends à penser que la gauche n'a pas besoin du centre pour gagner, à condition de demeurer sur une ligne social-démocrate. 

    Voilà où on en est...

  • Prof, pourquoi aimes-tu à ce point te faire entuber par la gauche ?

    C'est amusant les témoignages d'enseignants ici et là sur leurs intentions de vote à l'élection présidentielle. Soit c'est de l'intox, soit ils ont la mémoire courte, les profs.

    Voyons, regardons ce que leur promettent les différents candidats (potentiels) de la gauche :

    Alors les Socialistes, c'est simple, on peut les classer en deux catégories : il y a ceux qui le disent tout bas, et ceux qui le disent tout haut, mais en somme on retrouve les fondamentaux suivants :

    - revoir le statut des profs datant de 1950 et leurs missions avec. Traduction : augmenter le temps de service des enseignants (Valls, Royal et Montebourg n'hésitant pas à revendiquer les 35 heures pour les enseignants) et diminuer le temps de leurs congés (qui leur servent d'ailleurs souvent pour partie à travailler). Tout le reste est du pipeau. 

    On le sait très bien, la France n'a plus de sous. Elle ne pourra pas embaucher des enseignants en plus. Au mieux, des assistants d'éducation et quelques contractuels. Les 60 000 embauches de Hollande, ce serait en gros quelque chose de ce type. Elle n'aura pas non plus les moyens d'augmenter les salaires des enseignants. Toute augmentation du temps de travail se fera donc à salaire constant. En revanche, le pédagogisme triomphant s'imposera plus que jamais (il s'est très bien accomodé de Châtel) et le règne de la compétence et de l'apprenant battra son plein (il suffit d'écouter ou de lire ce que disent les exprts ès éducation des commissions socialistes).

    Il y a des profs naïfs qui s'imaginent qu'ils trouveront dans leur monde utopique où tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes des établissements où ils pourront travailler leurs 35 heures. Ah, dans les profs abusés, j'ai du oublier ceux qui sont masochistes...

    Côté Verts, il y a Meirieu qui déclare être favorable à une refonte du statut des enseignants (il l'a dit dans Le Monde) et Gabriel Cohn-Bendit qui vomit les enseignants. Comme le pédagogisme est partout (David Vincent, reviens, ILS sont de retour !!!), il s'est bien sûr inflitré de longue date chez des Verts particulièrement consentants pour la chose.

    Côté NPA, soit on est instituteur ou enseignant dans un lycée professionnel de cité, et, dans ce cas, le fer de lance du Grand Soir, soit on est compromis avec la petite et grande bourgeoisie, et le tribunal révolutionnaire vous attend...

    Soyons honnête : je crois que Mélenchon, à gauche, est à peu près le seul qui soit honnête avec les étudiants et ne prévoie pas de les faire trimer davantage sans le moindre kopeck de rémunération supplémentaire. Enfin, je le crois, je n'en suis pas certain, je n'ai pas rejeté un coup d'oeil sur les propositions du Front de Gauche depuis un moment.

    Guère de différences avec l'UMP, au final, à quelques postes d'enseignants près. 

    Voyons, prof, réfléchis deux instants : tu veux vraiment à ce point ta mort ?

    Quel est le seul individu crédible, parmi les candidats à l'élection présidentielle, qui a toujours pris ta défense et n'essaie de pas de t'entuber pendant que tu as le dos tourné ? C'est Bayrou, évidemment.

    Le seul à reconnaître les difficultés de ton métier dans son État d'urgence, le seul à remettre au coeur de l'enseignement la transmission des savoirs et l'exigence d'excellence, le seul, enfin, à se préoccuper de ton environnement immédiat autrement que par des promesses creuses, puisqu'il prévoit de rétablir avant toutes choses la paix civile dans les classes  pour qu'elles puissent fonctionner.

    Prof, je sais que tu n'en peux plus de Sarkozy, et je te comprends, moi aussi. Cela doit-il pour autant altérer ton jugement à ce point ? Ce qui doit advenir adviendra. Je t'invite seulement à prendre connaissance des propositions de François Bayrou pour toi.

    Cet homme-là ne cherche pas à récupérer ta voix, il croit en l'école. Laisse-toi une chance et prends le temps d'examiner soigneusement ce qu'il te dit et ce qu'il te promet, et tu verras qu'il représente ton seul espoir crédible...

  • Qui pour remplacer Sarkozy ? Juppé, non ?

    Je me demande quand l'UMP et la droite en général vont se rendre compte que Nicolas Sarkozy ne peut plus être leur candidat. Il est battu dans tous les sondages et ne se relèvera pas car il ne mènera pas la politique qui serait nécessaire pour obtenir ce résultat. En effet, tant qu'il n'aura pas compris qu'il faut remplacer les mots par des actions (par exemple, annoncer le recrutement en hausse de gendarmes et de policiers, celui de greffiers et d'experts pour la justice, de gardiens et de personnels pour les prisons, puis mener une politique de fermeté déterminée), il sera cuit, et sa majorité, pas crédible, avec.

    Il faut donc un homme à droite à la popularité montante, dont les qualités d'homme d'État ne sont plus à démontrer, capable de se réconcilier avec Dominique de Villepin, tout en étant acceptable pour les Sarkozystes sans être trop compromis avec eux, et bien considéré par les centristes.

    Cet homme, c'est Alain Juppé, dont la seule présence à la tête du Ministère des Affaires étrangères, a modifié le visage de notre diplomatie. Un gaulliste, un vrai. A-t-on observé, chose encore impensable il y a quelques mois, comment la France s'est défendue becs et ongles pour ne pas faire intervenir l'OTAN dans les affaires libyennes ? On a vu là les convictions d'un homme qui veut redonner du poids à la France et à sa voix, qui souhaite également que les Européens soient capables de se manifester à la place des USA, bref, d'un homme capable de donner une vraie diplomatie à la France.

    Au moins sur cet aspect, c'est un homme auquel je pourrais faire confiance, en tant que président, et, en tout cas, auquel j'apporterais volontiers ma voix contre un socialiste lors d'un second tour d'élection présidentielle. Évidemment il lui fautr se doter d'une programme économique, culturel et social qui soit autre chose que le vilain brouet que nous sert l'UMP depuis des années. 

    Du travail en perspective, mais bien nécessaire, pour nous éviter de devoir supporter la gauche arrogante, mondialiste, euro-béate et dégoûlinante pendant au moins 5 années à partir de 2012 sauf miracle centriste...

  • La gauche devra s'unir.

    Je crois qu'une de mes priorités absolues, pour 2012, c'est de chasser Sarkozy et toute la ligne politique qu'il représente du pouvoir. J'avoue avoir fait un affreux cauchemar : je me suis imaginé que la gauche partait tellement divisée en 2012 que ses nombreux candidats faisaient tous entre 10 et 20% ; or, dans mon rêve, Marine Le pen faisait aussi 20%. Et Sarkozy, 23 ou 24%.

    Je me trouvais alors contraint de voter pour un individu détestable, celui-là même qui venait de ratiboiser mon pays pendant 5 ans après avoir organisé la casse de tout ce qui fonctionnait jusqu'alors correctement en France. Du coup, j'enchaînais un second rêve en forme de dilemme cornélien. Il ne faudrait pas que moi, centriste, de sensibilité droitière, de surcroît, je me trouve contraint à un vote utile pour un candidat de gauche en dépit de mon amitié de mon estime pour François Bayrou, de crainte de voir Sarkozy réélu.

    La gauche a le devoir moral de choisir le meilleur champion pour virer Sarkozy. Cohn-Bendit a raison de préférer des élus verts à une candidature présidentielle sans lendemains. Même Mélenchon devrait s'entendre avec le PS, même si naturellement, il va tirer le PS sur sa gauche.

    Au MoDem, nous attirons des suffrages de centre-gauche. Tant mieux, mais cela ne devrait pas, et n'aurait jamais dû être notre objectif. C'est à la droite qu'il fallait offrir une alternative. Les gens de droite pouvaient voter pour un centriste. A cause de nos valses-hésitation, ils classent désormais Bayrou à gauche. C'est fort fâcheux. Quelle erreur de stratégie le MoDem et Bayrou ont fait pendant trois années. C'est une opposition de centre-droit qu'il fallait incarner.

    On peut trouver certaines convergences avec la gauche. Je n'idolâtre ni n'hypostasie le service public, comme le fait la gauche, mais j'ai un point de vue pragmatique sur la chose : quand il marche bien, je ne vois pas de raison valable de le privatiser, simplement au nom de la concurrence libre et non faussée. On en accuse encore à tort l'Europe, d'ailleurs, car le Traité de Lisbonne, comme le TCE, contient tout une série de dérogations que les États sont libres d'appliquer dès lors que le service est d'intérêt général.

    Bref, il faut que la gauche soit à gauche, mais unie, le centre, au centre et même au centre-droit, et Sarkozy et tous ceux qui l'ont cautionné, virés, de manière à ce que la droite puisse se reconstruire. Ils sont nombreux, ceux qui avalisent ses réformes désastreuses. Il y a bien Nonos Châtel, mais Fillon, que l'on considère comme un brave gars victime des brimades de son maître, conduit sans le moindre état d'âme la politique de son maître. Sur le fond, ce sont les mêmes fondamentaux idéologiques et politiques. Pas de quartier pour le sarkozysme en déliquescence.

    Quant à ceux qui se réfugient vers le vote FN, les pauvres...Je crois qu'ils n'ont pas compris à quel point le Front National n'a que faire de leurs soucis. Je pense particulièrement aux ouvriers et aux petits commerçants. Catégorie économie, non ? Ah, ben zut, alors, y'a rien sur le site du FN...En cours de réactualisation, comme ils disent pudiquement... Caramba : économie et budget aussi... Le pompon, c'est le chapitre solidarité : ils veulent bien délimiter les contours du handicap. A votre avis, pourquoi ? Il y a 1/4 de la population en ALD, en France, et de nombreux individus considérés comme partiellement invalides, donc, victimes d'un handicap. Mon petit doigt me dit que si le FN arrivait au pouvoir, le nombre de handicapés en France fondrait : question de définition, après tout. Dès lors que je considère qu'on peut travailler sur une jambe, même si l'autre manque, hop, je peux être radié du handicap. On parie que c'est ce que le FN a en tête ?

    Bref, gens du peuple qui vous réfugiez vers le FN, vous allez vous faire entuber méchamment si jamais le FN gagne en pouvoir. Pire, d'un point de vue tactique, vous pourriez reconduire Sarkozy au pouvoir.

    Gagnez plutôt les forces politiques qui se soucient vraiment de vous ! Qui a publié le Tiers-État ? Qui refuse de se joindre aux puissants et de participer aux dîners du Siècle ? Qui visite les usines et se plaît au contact des petites gens et des modestes ? Qui a dénoncé inlassablement les collusions entre médias, décideurs économiques et dirigeants politiques ? Qui fait de la réindustruialisation de la France et de la relocalisation de son industrie et de ses services sa priorité numéro 1 ? Bayrou, Bayrou, Bayrou et encore Bayrou.

    Je ne me suis pas encore attaqué au programme du FN, mais le jour où je vais le faire, le château de cartes va s'effondrer, parce qu'il n'y a rien qui tient debout là-dedans, et beaucoup de mensonges dissimulés qui feraient passer Sarkozy pour un travailleur social. Mais je peux donner une garantie : les premières victimes d'un programme du FN qui serait en application en seraient avant toutes choses ses propres électeurs...

  • Primes et procès à l'école...

    On le sait, l'école publique est en mauvais état. Mais ce serait une grave erreur de croire que l'école privée est logée à une autre enseigne. Cycee, par exemple, pense que le gouvernement s'apprête à faire un cadeau de 4 millions d'euros à l'école privée, sous prétexte qu'il y aurait eu un arbitrage entre privé et public à propos de ces fonds. C'est oublier un léger détail : en réalité, l'école privée croule sous les demandes, et, faute de fonds et de subventions publiques, se montre incapable de résorber la demande, même avec des classes surchargées. Des pas perdus clame à la trahison au Conseil Régional d'île de France, parce qu'on y participe au financement des écoles privées sous contrat. Soyons raisonnables, SVP, ce n'est pas le moment de rallumer la guerre scolaire. Encore heureux qu'il y ait dans ce conseil, une gauche pas trop sectaire et au final assez réaliste. Ce que Cycee dit sur son blogue à propos des différences de qualification entre enseignants du privé et du public est un aspect de l'école privée, mais la réduire à ce travers serait très simpliste. En réalité, l'école privée française accomplit du bon boulot et offre, particulièrement en ce qui concerne l'enseignement catholique,  un espoir à ceux qui n'en ont plus là où il n'y a plus rien. Dans les cités franciliennes, en particulier, dans les familles immigrées où l'on peut consentir l'effort financier et où l'on accorde de l'importance à l'école, c'est bien chez les Catholiques qu'on envoie ses enfants, fût-on soi-même Musulman pratiquant.

    Invoquer la laïcité comme le fait la gauche de la gauche (Front de gauche et alternatifs) n'a donc aucun sens en la circonstance. Il ne faudrait pas s'engager dans un débat tout à fait faux à propos de la laïcité...Ce n'est pas la laïcité qui est en danger à l'école, à l'heure actuelle, mais l'école toute entière, publique ou privée

    La plupart des établissements privés sous contrat garantissent un échelonnement des montants des inscriptions à la mesure des situations sociales et financières des familles. Je pense même pouvoir affirmer que pour certaines familles très modestes, dans certains établissements catholiques de province, le coût final de l'école est moins élevé dans le privé que le public.

    Quatre millions d'euros, c'est misérable, au regard des montants en jeu. Très insuffisant pour couvrir les besoins des écoles privées, largement aussi touchées que les écoles publiques quand ce n'est pas davantage par les réductions de postes.

    J'ajoute qu'il ne suffit pas de brandir les grands principes pour juger de la pertinence de l'aide de l'État aux institutions privées. Prenons l'exemple de Concarneau : on s'alarme parce que là-bas, le montant du forfait familial augmente pour les écoles privées. Et si l'on considérait, pour juger de la pertinence ou non de cette augmentation, non pas la laïcité ou non de la chose mais le service réellement rendu et son coût final ? Pas sûr que l'école privée revienne plus cher que l'école publique, au final.

    L'IFRAP a interviewé le sénateur UMP  Jean-Claude Carle pour obtenir l'explication de son amendement. Quelques arguments de bon sens (liberté de choix pour les familles, par exemple) en effet, mais il a oublié quelques détails fâcheux dans son raisonnement : on ne joue pas au concours de qui perd le plus de poste gagne. Il eût fallu non pas répartir l'effort, mais abonder et les uns et les autres. Allons, notre bon Sénateur peut se rassurer : l'actuel gouvernement, jamais à court d'astuces, a trouvé une technique gagnante à tous les coups pour motiver (flinguer du prof, quoi),  les fidèles suppôts du pouvoir que sont les Recteurs d'Académie : la prime. Un scalp de prof ramené, et toc, une prime de Noël. Beaucoup de scalps de profs => y'a bon très GROSSE prime de Noël...

    epetit.jpgEh oui, c'est le Far West, chez nous autres Gaulois : quand on veut la peau de l'ennemi public numéro un, on met sa tête à prix. Ingénieux, non ?

    Alors the poor lonesome sarkow boy, Lucky Luke the Chatel, a rétabli une bonne vieille pratique. Il a juste oublié d'afficher la mise  prix sur toutes les portes et fenêtres. Le bon prince que je suis a donc décidé de lui refiler un coup de main à titre gratuit (sans prime) pour édifier le bon peuple de Gaule...

     

  • Êtes vous de gauche ou de droite ?

    Êtes vous de gauche ou de droite: TEST

    Quand un mec de droite n’aime pas les armes, il n’en achète pas !Quand un mec de gauche n’aime pas les armes, il veut les faire interdire à tout le monde. (variante : Quand un mec de gauche n’aime pas les armes, il en cache quelques unes dans sa cave : on ne sait jamais !)

     Quand un mec de droite est végétarien, il ne mange pas de viande ! Quand un mec de gauche est végétarien, il veut faire interdire tous les produits à base de protéines animales !

    Quand un mec de droite est homo, il vit sa vie tranquillement ! Quand un mec de gauche est homo, il veut faire ch… tout le monde pour qu'’on le respecte !

    Quand un mec de droite a loupé un job, il réfléchit au moyen de sortir de cette situation et rebondir ! Quand un mec de gauche a loupé un job, il porte plainte pour discrimination ! (variante : Quand un mec de gauche a loupé un job, il se demande quel est le con qui lui a fait louper ce job !)

    Quand un mec de droite n’aime pas un débat télévisé, il éteint la télé ou zappe !  Quand un mec de gauche n’aime pas un débat télévisé, il veut poursuivre en justice les cons qui disent des conneries ! Le cas échéant, une petite plainte pour diffamation sera bienvenue…

     Quand un mec de droite est non-croyant, il ne va pas à l’église, à la synagogue ou à la mosquée ! Quand un mec de gauche est non-croyant, il veut qu'aucune allusion à un Dieu ou à une religion ne soit faite dans toute activité humaine !

    Quand un mec de droite a besoin de soins, il va voir son médecin puis s’achète les médicaments nécessaires ! Quand un mec de gauche a besoin de soins, il fait appel à la solidarité nationale !(variante : Quand un mec de gauche a un problème, il en appelle à la solidarité nationale après avoir copieusement insulté ceux qui... l'approvisionnent.)

    Quand un mec de droite a lu ce petit mot, il le fait suivre aux copains pour qu'’ils se posent des questions ! (variante : Quand un mec de droite a lu ce petit mot, il le fait suivre aux copains pour qu’’ils sachent comment voter en 2012 !) Quand un mec de gauche a lu ce petit mot, il ne le transfère surtout pas !!! 

    Autre variante : Quand un mec de droite a lu ce petit mot, il comprend mieux pourquoi il n'est pas de gauche.

    NDLR : merci à Des mots grattent qui m'a fait suivre cet amusant petit test. En ce qui concerne les armes, bon...c'est un peu poussé, parce que les mecs de droite n'ont pas forcément non plus envie qu'on leur tire dessus...