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Politique - Page 123

  • Gilles Artigues, les personnes seules ne vous oublieront pas !

    d0e9093de364537fcaf4984a0805eb85.jpgGilles Artigues, l'un des hommes politiques les plus respectables du monde politique français est donc candidat aux municipales pour l'UDF-Mouvement Démocrate de François Bayrou à Saint-Etienne. On sait à quel point Gilles Artigues est un homme de principes. Mais, c'est aussi un homme de coeur, et il y a un moment de sa vie qui m'a beaucoup touché : il a longtemps animé une émission radiophonique pendant laquelle il écoutait, de 22 heures à 7 heures du matin, les personnes seules, tout particulièrement pendant les fêtes.

    C'est un trait de caractère que je trouve peu commun, et tout à son honneur. 

    D'ailleurs, la dernière question qu'il posa au gouvernement, sous la XIIème législature de la 5ème République, est tout à fait symptômatique de l'homme et de ses qualités de coeur : on va voir dans cette question que je publie ici, que Gilles Artigues a vraiment été le défenseur de la veuve de et l'orphelin au sens propre des mots, puisque dans cette question, c'est du sort des veuves isolées dont il s'inquiète :

    M. Gilles Artigues  attire l'attention de M. le ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille sur la situation des ayants droit, sans droits propres, d'un assuré social décédé, dont les veuves, qui bénéficiaient jusqu'à présent du maintien de leurs droits à l'assurance maladie de la sécurité sociale pendant quatre ans. Un décret du 14 février 2006 sur la carte de sécurité sociale vient de réduire cette durée à un an pour les veuves qui n'ont jamais travaillé et qui ont eu moins de trois enfants. Au-delà, c'est soit la CMU pour les plus pauvres, soit, si elles dépassent le plafond de ressources l'assurance volontaire. Depuis plusieurs années, la Confédération française des retraités demande que le bénéfice de l'assurance maladie soit accordé aux veuves, sans condition ; les femmes ont, en effet, des situations de plus en plus précaires au moment de la retraite et sont souvent encore plus fragilisées au moment du veuvage. Cette récente mesure, ramener la durée de couverture gratuite à un an, est une nouvelle atteinte aux droits des veuves, après les tentatives contrées de 2004 sur les pensions de réversion. Il lui demande, en conséquence, de bien vouloir lui préciser les dispositions qu'il entend prendre sur cette mesure.

     Question 121138 publiée au JO le : 27/03/2007 page : 3089

    Moi, je trouve ce type formidable. Et vous ? 

  • Bayrou : le témoignage de Charles de Courson

    Situons tout de même cette vidéo : elle a été tourné le 21 mars 2007. Mais j'aime beeaucoup ce qui est dit dedans et la manière dont Charles de Courson parle. Ce qu'il dit de Bayrou, c'est exactement ce qui m'a plu chez cet homme. J'apprécie aussi beaucoup Charles de Courson, qui est un homme de valeur, intègre et compétent. Comment peut-il croire un instant que quoi que ce soit du programme de Nicolas Sarkozy ressemble de près ou de loin aux propositions de François Bayrou et de l'UDF pendant la campagne présidentielle ?

     Que ne rejoint-il pas l'UDF-MoDem ! Ses prises de position sur le paquet fiscal, par exemple, ont montré qu'il est demeuré l'honnête homme qu'il a toujours été.

     

  • Thierry Benoît (UDF-MoDem) interpelle Rachida Dati

    Le député UDF-MoDem Thierry Benoît met en doute la propension de l'informatisation à pouvoir pallier aux carences de la nouvelle carte judiciaire...

    e53b52926f035d6d814516eac3597175.jpgIl a en particulier proposé le Garde des Sceaux, Rachida Dati à reconsidérer ses décisions à propos de la supression du tribunal d'instance de Fougères

    Voici le discours qu'il a tenu


    Monsieur le Président, Madame le Garde des Sceaux, mes chers collègues,

    Madame le Ministre, l’établissement du budget de votre ministère sollicite de nombreuses interrogations à l’heure où la dette publique de la France excède les 1200 milliards d’euros. Le Ministère de la Justice a en effet vu ses crédits augmenter de 39 % depuis 2002 sans résultats probants. Le taux de réponse pénale a certes progressé de 14 % en l’espace d’un quinquennat. Les observateurs ont cependant remarqué une baisse de 7,4 % des décisions rendues dans le domaine pénal durant le même laps de temps. Ces chiffres démontrent la saturation des juridictions nationales en matière de traitement des affaires.

    L’engorgement des tribunaux français est une réalité à laquelle vous entendez répondre en créant 1615 nouveaux postes l’année prochaine.

    Ces recrutements ont pour objectif, selon vos propres mots, d’œuvrer « en faveur d’une justice plus rapide, plus compréhensible, et plus facile d’accès »*. Vous prévoyez de consacrer dans ce but 67 millions d’euros au développement de programmes informatiques accessibles au plus grand nombre. Cette intention louable ne tient malheureusement pas compte des 37 millions de Français, qui n’ont pas encore accès à internet. Ces statistiques auraient dû vous inciter à envisager sous un angle moins drastique la réforme de la carte judiciaire à laquelle vous vous livrez.

    La suppression de près de la moitié des tribunaux d’instance nationaux ne sera jamais compensée par l’essor de l’informatique. Pire ! Nous risquons d’assister à une saturation rapide des pôles judiciaires, que vous entendez créer à l’échelle de chaque département par souci d’économie. Ces éléments me conduisent à vous demander la poursuite de la concertation avec les autorités locales afin d'accompagner l’élaboration de votre projet de réforme.

    Pour ce qui est du rapport de la Cour d'Appel de Rennes, vous avez organisé à votre manière la concertation. A votre demande, je vous ai écrit pour vous faire part de mes propositions. Pour ce qui est de la question des tribunaux d'instance, tribunaux de proximité, je vous ai fait une proposition de mutualisation des services des tribunaux d'instance de Vitré et de Fougères. Ma proposition, convergente à celle du premier président de la Cour d'Appel de Rennes, est restée sans réponse à ce jour. Aussi, je vous demande la poursuite de la concertation afin d'étudier avec vous et vos services cette proposition.

    Outre l'efficacité, la qualité et la proximité de la justice, je vous rappelle que vous devez prendre en compte les questions d'aménagement du territoire, d'attractivité des villes moyennes et des territoires ruraux à travers la présence des services publics.

    Madame le Ministre, je vous remercie de votre attention.

                                                       Thierry BENOIT (Député UDF d’Ille-et-Vilaine)

    J'aime beaucoup le discours, et je trouve qu'il démystifie très bien le rôle que les pouvoirs publics essaient de faire jouer à l'informatique  en présentant cette technologie comme une baguette magique. De surcroît, on ne peut aps l'accuser de jusqu'auboutisme, puisqu'il a accepté un effort sur sa circonscription, mais suggère en contrepartie de réunir deux tribunaux en un. Il est donc bien conscient de la nécessité d'effectuer une réforme, simplement, comme il le rappelle à la fin de son discours, Rachida Dati doit aussi intégrer les questions d'aménagement du territoire dans sa réflexion.

  • Et si Mayotte devenait un département ?

    Adrien Giraud (UDF) et les sénateurs de l'Union Centriste (MoDem,UDF,Nouveau Centre) rappellent à Nicolas Sarkozy ses promesses à propos de Mayotte en soumettant un projet de loi au Sénat. Il s'agit de donner aux Mahorais et aux Mahoraises la possibilité d'évoluer désormais sur le même pied d'égalité que les autres départements. Par exemple, les Mahorais et Mahoraises n'ont pas le droit de toucher le RMI.

    Toutefois, si ce choix est fait, Mayotte devra admettre de mettre fin au statut de droit personnel qui permet aux Musulmans de déroger au Code Civil et à la Laïcité, c'est à dire, par exemple, d'être jugés non par des juges de la République, mais par des Cadi, ou encore de contracter un mariage polygame, encore que cette possibilité ait été définitivement abolie à partir de 2003.

    Par ailleurs, la croissance démographique au sein de la collectivité mahoraise dépassé les 5% par an, sans compter un flux migratoire très important : en effet, Mayotte fait figure de nouvel Eldorado pour les îles pauvres du pourtour de l'Archipel des Comores. Il ne faut sans doute pas comprendre autrement la demande de rattachement fait des pusthcistes de l'île d'Anjouan au milieu des années 90. 

    Il y a donc des enjeux qu'il ne faut pas ignorer, mais, in fine, il est souhaitable de voir Mayotte s'intégrer complètement au sein de la France.

    Il faudra par ailleurs apurer le contentieux avec l'ONU et l'Union Africaine qui n'ont reconnu ni l'un ni l'autre les deux référendums pourtant clairs sur l'indépendance, au nom de l'indivisibilité de l'Archipel des Comores.

    Adrien Giraud, sénateur UDF a donc rédigé un projet de loi qui a été déposé au Sénat le  23 octobre 2007.

  • Spleen et idéal démocratique

    Par les temps qui courent, il y a du spleen au sein de la blogosphère MoDem. Ce spleen provient sans doute de ce que les aspirations des blogueurs et nouveaux adhérents MoDem ne sont pas comblés comme ils le souaiteraient.

    On peut aborder la politique par trois biais : soit l'on essaie de faire tendre la réalité vers l'idéal, soit l'on essaie , au contraire, de faire tendre l'idéal vers la réalité, soit, enfin, on tente de faire converger idéal et réalité.

    L'extrême de la première démarche est éminnement nocive, car elle finit par nier la réalité elle-même, et on aboutit à des régimes totalitaires du type Corée du Nord ou régime nazi, dans sa forme la plus outrancière, aux idéologies d'extrême-gauche et à certaines d'extrême-droite dans sa forme la plus courante.

    L'extrême de la troisième voie n'est guère plaisant non plus : en l'absence d'idéal, on sacrifie absolument tout sur l'autel du pragmatisme et de la conservation du pouvoir. Des "real-politiks" qui aboutissent en politique étrangère à soutenir des dicatures sans sourciller (exemple des USA en Amérique du Sud et de la France en Afrique dans les années 70) ou à faire fi de tout principe (corruption, affairisme).

    On peut dire que ce sont les questions sociales et éthiques qui caractérisent l'idéal, et les questions économiques, politiques et marchandes qui caractérisent la réalité.

    La voie du milieu, c'est finalement de tenter de faire converger l'idéal et la réalité, sachant que leur relation demeurera à jamais asymptotique de leur droite commune. 

    En somme, pas d'aspirations sans devoir d'efficacité, mais, pas de recherche d'efficacité sans aspiration à un idéal qui tienne lieu de fil, voilà, à mon avis, ce qui pourrait caractériser la modération. Bien sûr, une telle ligne de conduite politique suppose de ne pas amener au premier plan des a priori d'ordre idéologique ou éthique, pas plus qu'elle n'admer de sacrifier entièrement ces derniers au froid pragmatisme. C'est le recherche du compromis sans compromission qui fera au final la force d'une ligne modérée, et c'est celle-là, pour ma part, que je défends au sein de l'UDF - Mouvement Démocrate. 

     

  • Thierry Benoît (UDF-MoDem) est favorable àla réforme des régimes spéciaux des parlementaires

    Marcel Gilbert, de Fougères, a interpellé dans une lettre ouverte parue dans le quotidien Ouest France son député à propos des régimes spéciaux de retraites des parlementaires. Thierry Benoit, député (UDF-MoDem) de la circonscription Fougères-Liffré, lui a répondu, Démocratie et Hérésie économique publie sa lettre.


    Fougères, le 08 Novembre 2007

    Monsieur,

    Dans une lettre ouverte adressée au quotidien Ouest France, vous m'interpellez au sujet de la réforme des régimes spéciaux de retraite des parlementaires.

    Comme vous pourrez le constater en consultant mon site internet (www.thierry-benoit.fr), j'ai eu l'occasion de m'exprimer à maintes reprises sur ce sujet. Je suis favorable à la réforme des régimes spéciaux, y compris celui des députés et des sénateurs. Un certain nombre de dysfonctionnements, que d'autres appellent « privilèges », sont à reconsidérer. 

    En effet, un parlementaire détaché de la fonction publique devrait être affilié aux régimes de pension de l'Assemblée nationale et du Sénat sans  avoir la possibilité de cotiser à son régime de retraite d'origine

    Par ailleurs, l'allocation d'aide au retour à l'emploi (A.A.R.E.) est certes nécessaire, mais elle doit correspondre à ce que l'on trouve dans le droit commun. Les élus ne peuvent demander aux citoyens de faire des sacrifices s'ils n'en font pas eux-mêmes. 

    Il est à noter que cette l'allocation repose sur le principe de solidarité entre les députés. En effet, une cotisation est prélevée chaque mois sur leur indemnité parlementaire à hauteur de 0,5 %. Cette cotisation est immédiatement reversée au Fonds de garantie de ressources des anciens députés qui la redistribue sous forme d'une allocation temporaire et progressive sur une durée maximale de trois ans.

    Restant à votre disposition, je vous prie d'agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

    Thierry BENOIT

  • Pour François Bayrou, aimer l'Amérique, ce n'est pas la copier

    A l'occasion de son déplacement à Lyon  jeudi 8 novembre pour rencontrer les candidats à la candidature du Mouvement Démocrate pour les municipales, ainsi que les adhérents locaux auxquels il a proposé de participer à une "consultation" pour choisir eux-même leur candidat à la mairie de Lyon, François Bayrou a réprouvé jeudi le "ralliement en bonne et due forme" de Nicolas Sarkozy au "rêve américain", qualifiant le "sarkozysme" de "projet inégalitaire assumé", qui rappelle selon lui des Etats-Unis basés sur "un modèle d'inégalité croissante".

    "Il ne faut pas confondre l'amitié avec le peuple américain avec l'adhésion au modèle de société américain, et encore moins avec l'adhésion à la politique de l'administration Bush. Pour la France, le rapprochement avec l'administration Bush, c'est perdre une part importante de la force et de l'originalité de la diplomatie française. Ce qui est frappant, c'est que le sarkozysme est en rupture avec les fondamentaux du projet républicain français, c'est-à-dire un modèle égalitaire".
    Il a défini le "sarkozysme" par "un projet inégalitaire assumé, l'alignement sur les Etats-Unis en politique étrangère, et la concentration des pouvoirs. Un jour, ce projet se trouvera en contradiction avec le pays".

  • Méphistotélès répond à Jean-Louis Bourlanges

    J'ai cru entendre que Jean-Louis Bourlanges avait récemment comparé François Bayrou à Méphistotélès. Pauvre Bayrou ! Alors il m'est revenu en mémoire une petite chanson du dit Méphistotélès dans le Faust de Goethe, que celui-ci chantonne dans la cave d'Auerbach à Leipzig...

    Tableaux et paroles magiques, 

    Par vos puissants enchantements,

    Troublez leurs esprits et leurs sens !

    Méphistotélès venait de montrer l'envers du décor à Siebel, Frosch, Altmayer et Brandel en transformant le vin qu'ils boivent à volonté en feu du purgatoire, brûlant ainsi Siebel et Altmeyer , aussi s'empresse-t-il de leur faire oublier cet épisode. Mais, il n'en reste pas là, et il continue sa chansonnette...

    Maintenant, partons : c'est assez !

    Source de vin, riche de vendange,

    Illusions, disparaissez !...

    C'est ainsi que l'enfer se venge. 

    J'ai tout de même l'impression que Jean-Louis Bourlanges (pour lequel j'ai par ailleurs beaucoup d'affection) a la mémoire courte : Méphistotélès, c'est surtout et avant tout un illusionniste, et en matière d'illusionnisme, il y a un professionnel de la politique que je ne nommerai pas dont Jean-Louis Bourlanges semble avoir oublié l'existence. Vous confondez, cher Jean-Louis Bourlanges, nihilisme et réalisme : François Bayrou a le mérite non de nier tout mais plutôt de lever le voile d'apparences qui recouvre les réalités, et la victime de Méphistotélès, c'est vous, pas lui.

    Je finirai en vous citant cette petite fable que la Sorcière déclame dans sa cuisine :

     Ami, crois à mon système,

    Avec un, dix tu feras ;

    Avec deux et trois de mêm,

    Ainsi tu t'enrichiras.

    Passe le quatrième,

    Le cinquième et le sixième,

    La sorcière l'a dit :

    Le septième et le huitième

    Réussiront de même...

    C'est là que finit

    L'oeuvre de la sorcière :

    Si neuf est un,

    Dix n'est aucun.

    Voilà tout le mystère ! 

    Alors que pensez-vous de ce mystère, cher Jean-Louis Bourlanges ? Et croyez-vous au système de la Sorcière? Moi, j'ai mon idée là-dessus, mais je pense que vous aurez sans doute aussi la vôtre...

  • Ouverture, l'exemple de Quitterie Delmas

    Je réfléchissais tout récemment au rôle que la blogosphère MoDem pouvait jouer sur la Toile politique. Bien sûr, il ne faut pas s'illusionner : dans le domaine politique, la Toile permet au mieux de tenir des positions, pas d'en conquérir de nouvelles.

    Ces derniers temps, je tends à penser que la blogosphère MoDem se ramasse trop sur elle-même, se préoccupant essentiellement de ses problèmes internes.

    De même, trop de discussions se déroulent entre nous, or, je crois au contraire que nous devrions aller vers les autres, et pas seulement sur les blogs politiques, d'ailleurs.

    A cet égard, le blog de Quitterie Delmas et sa démarche dans ce domaine me semblent des exemples à suivre. Sans renier aucune de ses convictions (et j'ai eu souvent l'occasion d'être pourtant en désaccord avec certaines d'entre elles) voilà quelqu'un qui a su nouer des contacts sur un large éventail politique et sociétal, puisqu'elle est connue (et appréciée !) sur un grand nombre d'espaces politiques en dehors du MoDem.

    Voilà, me semble-t-il le véritable sens de l'ouverture au sens où l'entendait François Bayrou, et non de simples cooptations comme peut le pratiquer Nicolas Sarkozy au grand dam de ses propres amis politiques parfois, par ailleurs. 

    Je pense qu'au MoDem, nous devons aller désormais discuter sur d'autres blogs que les blogs MoDem, ou alors, faire venir d'autres personnes que les seuls sympathisants ou adhérents du MoDem, afin d'échanger des vues et de faire valoir nos propositions. 

    Entre trois lectures (celle d'Althusser, celle de Spinoza, et celle de Schumpeter anéantissant la doctrine de Marx) je me suis fait ces réflexions.

    Aussi, outre les visiteurs UDF-MoDem qui viennent ici, c'est par exemple pour moi un plaisir d'échanger avec Gérard du Nouveau Centre, ou encore Laurent du MRG quand il prennent le temps de venir commenter l'actualité de mon propre blog.

    J'espère donc que nous autres Démocrates, nous tournerons de plus en plus vers d'autres voix politiques, ce qui ne nous empêche pas, bien entendu, d'avoir nos propres débats, d'autant plus s'ils sont nécessaires à la qualité de notre expression démocratique. 

  • François Bayrou s'oppose à un déni de démocratie

    François Bayrou a jugé jeudi 25 octobre sur Europe 1 que certaines propositions du comité Balladur sur la réforme des institutions, telles qu'elles ont été rapportées par la presse ne paraissent "pas acceptables" par les Français.

    « Je crois que Nicolas Sarkozy a renoncé à examiner ces réformes institutionnelles avant les élections municipales pour éviter les vagues. Je n'ai pas le texte de la commission Balladur, j'en sais ce que la presse a écrit. Et ce que j'ai lu dans la presse, sur plusieurs points, ne me parait pas acceptable par les Français. Par exemple, la commission Balladur suggère qu'on fasse un collège de 100.000 notables français, qui voteraient plusieurs mois avant l'élection présidentielle pour sélectionner les candidats. Je suis sûr que les Français n'accepteront pas qu'il y ait des citoyens à deux vitesses. L'idée qu'on pourrait faire 5% de proportionnelle ne me parait pas sérieuse. Le comité sur la réforme institutionnelle, présidé par l'ancien Premier ministre Edouard Balladur, doit remettre ses travaux au chef de l'Etat. Le gouvernement a quasiment confirmé jeudi le report après les municipales de cette réforme.»

    C'est effectivement fort du collier : pour qui nous prend-on ? Ce serait tout à fait honteux, et un très grave recul de la démocratie, que des citoyens ne puissent plus choisir leurs candidats, même s'il est vrai qu'actuellement, ce sont les maires qui valident ou non les candidatures. Mais je préfère encore un maire qu'un "grand électeur", par exemple un conseiller général  dont l'élection se fait souvent par exemple au suffrage indirect.