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Fougères

  • SAGEM : Thierry Benoît (UDF-MoDem) monte au créneau !

    Thierry Benoît, le nouveau député de Fougères-Liffré a sensibilisé au mois de juillet le cabinet du Premier Ministre ainsi que le ministère de l’Economie sur les baisses d’activités enregistrées sur le site fougerais de SAGEM. Plus d’un millier d’emplois se trouvent en effet menacés après des pertes de 181 millions d’euros en 2006 dans le domaine de la téléphonie mobile. Les résultats du premier semestre 2007 ont laissé apparaître un recul continu du chiffre d’affaires qui préoccupe les habitants de Fougères.

     Le président du Groupe SAFRAN, Jean-Paul Herteman, a assuré Thierry Benoit, le 10 octobre, de « soumettre au dialogue social » les orientations que son consortium pourrait être amené à prendre dans les semaines qui viennent. La cession de SAGEM Communications à un fonds d’investissement californien a révélé, le 29 octobre, la passivité de l’Etat dans les négociations en cours

    Thierry Benoit a profité de cette annonce pour interroger le ministre de l’Economie, le surlendemain, sur l’avenir précaire de l’autre branche de la holding SAGEM Télécommunications. Il s’agissait de mettre l’Etat en face de ses responsabilités en rappelant les pertes colossales enregistrées par plusieurs sociétés dont il a été l’actionnaire par le passé. Le député a rappelé que l’Etat possédait encore un tiers des droits de votre du groupe SAFRAN au vu de ses parts de capital. Il a ensuite déclaré à Madame Lagarde que la cession de Sagem Télécommunications « pose la question de la pertinence du rapprochement esquissé en 2004 entre SNECMA et SAGEM sous les auspices du gouvernement». 

    L’Etat devrait en effet rappeler, selon lui, au Groupe SAFRAN la solidarité qu’implique  cette fusion au lieu de favoriser la pénétration de fonds de pension américains sur le marché français. Le ministre de l’Economie s’est engagé au nom du gouvernement à être « attentif à la pérennité de l’activité sur le site » de Fougères dont la cession n’est pas encore à l’ordre du jour.

  • Thierry Benoît (UDF-MoDem) interpelle Rachida Dati

    Le député UDF-MoDem Thierry Benoît met en doute la propension de l'informatisation à pouvoir pallier aux carences de la nouvelle carte judiciaire...

    e53b52926f035d6d814516eac3597175.jpgIl a en particulier proposé le Garde des Sceaux, Rachida Dati à reconsidérer ses décisions à propos de la supression du tribunal d'instance de Fougères

    Voici le discours qu'il a tenu


    Monsieur le Président, Madame le Garde des Sceaux, mes chers collègues,

    Madame le Ministre, l’établissement du budget de votre ministère sollicite de nombreuses interrogations à l’heure où la dette publique de la France excède les 1200 milliards d’euros. Le Ministère de la Justice a en effet vu ses crédits augmenter de 39 % depuis 2002 sans résultats probants. Le taux de réponse pénale a certes progressé de 14 % en l’espace d’un quinquennat. Les observateurs ont cependant remarqué une baisse de 7,4 % des décisions rendues dans le domaine pénal durant le même laps de temps. Ces chiffres démontrent la saturation des juridictions nationales en matière de traitement des affaires.

    L’engorgement des tribunaux français est une réalité à laquelle vous entendez répondre en créant 1615 nouveaux postes l’année prochaine.

    Ces recrutements ont pour objectif, selon vos propres mots, d’œuvrer « en faveur d’une justice plus rapide, plus compréhensible, et plus facile d’accès »*. Vous prévoyez de consacrer dans ce but 67 millions d’euros au développement de programmes informatiques accessibles au plus grand nombre. Cette intention louable ne tient malheureusement pas compte des 37 millions de Français, qui n’ont pas encore accès à internet. Ces statistiques auraient dû vous inciter à envisager sous un angle moins drastique la réforme de la carte judiciaire à laquelle vous vous livrez.

    La suppression de près de la moitié des tribunaux d’instance nationaux ne sera jamais compensée par l’essor de l’informatique. Pire ! Nous risquons d’assister à une saturation rapide des pôles judiciaires, que vous entendez créer à l’échelle de chaque département par souci d’économie. Ces éléments me conduisent à vous demander la poursuite de la concertation avec les autorités locales afin d'accompagner l’élaboration de votre projet de réforme.

    Pour ce qui est du rapport de la Cour d'Appel de Rennes, vous avez organisé à votre manière la concertation. A votre demande, je vous ai écrit pour vous faire part de mes propositions. Pour ce qui est de la question des tribunaux d'instance, tribunaux de proximité, je vous ai fait une proposition de mutualisation des services des tribunaux d'instance de Vitré et de Fougères. Ma proposition, convergente à celle du premier président de la Cour d'Appel de Rennes, est restée sans réponse à ce jour. Aussi, je vous demande la poursuite de la concertation afin d'étudier avec vous et vos services cette proposition.

    Outre l'efficacité, la qualité et la proximité de la justice, je vous rappelle que vous devez prendre en compte les questions d'aménagement du territoire, d'attractivité des villes moyennes et des territoires ruraux à travers la présence des services publics.

    Madame le Ministre, je vous remercie de votre attention.

                                                       Thierry BENOIT (Député UDF d’Ille-et-Vilaine)

    J'aime beaucoup le discours, et je trouve qu'il démystifie très bien le rôle que les pouvoirs publics essaient de faire jouer à l'informatique  en présentant cette technologie comme une baguette magique. De surcroît, on ne peut aps l'accuser de jusqu'auboutisme, puisqu'il a accepté un effort sur sa circonscription, mais suggère en contrepartie de réunir deux tribunaux en un. Il est donc bien conscient de la nécessité d'effectuer une réforme, simplement, comme il le rappelle à la fin de son discours, Rachida Dati doit aussi intégrer les questions d'aménagement du territoire dans sa réflexion.

  • Un député UDF-MoDem s'alarme de la sous dotation d'un collège

    C'est tellement peu courant que l'on ne peut que se réjouir avec fierté de voir un député, en la circonstance UDF-MoDem, se pencher sur les questions éducatives locales, et notamment, interpeller le gouvernement parce qu'il voit un établissement scolaire de sa circonscription en danger.

    C'est ce que Thierry Benoît, député UDF-MoDem a fait, et, pour notre part, c'est exactement ainsi que nous concevons une vraie proximité entre le député et les citoyens de sa circonscription. Intervention d'autant plus remarquable qu'elle a débouché sur des résultats concrets.

    Thierry Benoit a alerté, le 24 septembre, l’Inspection Académique de la sous-dotation horaire dont souffre le collège Thérèse Pierre à l’occasion de la rentrée 2007.

    C’est en tant que membre du conseil d’administration du collège Thérèse Pierre que le député de Fougères s’est penché sur un problème organisationnel dans les derniers jours du mois de septembre. La direction des services départementaux de l’Education nationale a en effet tablé durant l’été sur une baisse des effectifs, sans commune mesure avec la réalité. Le collège s’est vu octroyer à la rentrée une dotation globale horaire (DGH), digne d’un établissement de 412 élèves, alors que ses murs en abritent 38 de plus. 

    Cette pénurie a entraîné des crispations au sein de l’équipe pédagogique et des parents d’élèves, qui ont perturbé un conseil d’administration, le 20 septembre, afin de dénoncer le sureffectif de certaines classes. La moyenne des sixièmes et des troisièmes a atteint le seuil de trente élèves, peu conciliable avec des travaux de groupes. 

    Thierry Benoit a alerté le 24 septembre l’Inspection Académique sur ses prévisions optimistes au regard de l’évolution des effectifs du collège Thérèse Pierre ces dernières années (462 élèves en 2004, 443 en 2005, 436 en 2006). Ces prévisions ont abouti à une saturation des classes de sixième et de troisième qui sont censées accueillir des élèves handicapés. Le député a sollicité tout naturellement « l’ouverture d’une division supplémentaire en sixième et troisième, qui tiendrait compte des réalités du terrain autant que du besoin d’insertion dans le collège des élèves de l’Unité pédagogique d’intégration (UPI) ». 

    Cette intervention a permis au principal du collège d’obtenir quatre heures de cours supplémentaires lors d’une entrevue avec l’Inspecteur Jean-Charles Huchet. Elle devrait permettre le dédoublement de certaines heures de cours, bien que le statut de l’UPI nécessite des aménagements à brève échéance. Il serait souhaitable, à cet égard, que l’Inspection d’Académie augmente l’année prochaine la DGH du collège en tenant compte de l’indissociabilité des heures de cours propres à l’UPI.

     

  • Thierry Benoît (UDF-MoDem) est favorable àla réforme des régimes spéciaux des parlementaires

    Marcel Gilbert, de Fougères, a interpellé dans une lettre ouverte parue dans le quotidien Ouest France son député à propos des régimes spéciaux de retraites des parlementaires. Thierry Benoit, député (UDF-MoDem) de la circonscription Fougères-Liffré, lui a répondu, Démocratie et Hérésie économique publie sa lettre.


    Fougères, le 08 Novembre 2007

    Monsieur,

    Dans une lettre ouverte adressée au quotidien Ouest France, vous m'interpellez au sujet de la réforme des régimes spéciaux de retraite des parlementaires.

    Comme vous pourrez le constater en consultant mon site internet (www.thierry-benoit.fr), j'ai eu l'occasion de m'exprimer à maintes reprises sur ce sujet. Je suis favorable à la réforme des régimes spéciaux, y compris celui des députés et des sénateurs. Un certain nombre de dysfonctionnements, que d'autres appellent « privilèges », sont à reconsidérer. 

    En effet, un parlementaire détaché de la fonction publique devrait être affilié aux régimes de pension de l'Assemblée nationale et du Sénat sans  avoir la possibilité de cotiser à son régime de retraite d'origine

    Par ailleurs, l'allocation d'aide au retour à l'emploi (A.A.R.E.) est certes nécessaire, mais elle doit correspondre à ce que l'on trouve dans le droit commun. Les élus ne peuvent demander aux citoyens de faire des sacrifices s'ils n'en font pas eux-mêmes. 

    Il est à noter que cette l'allocation repose sur le principe de solidarité entre les députés. En effet, une cotisation est prélevée chaque mois sur leur indemnité parlementaire à hauteur de 0,5 %. Cette cotisation est immédiatement reversée au Fonds de garantie de ressources des anciens députés qui la redistribue sous forme d'une allocation temporaire et progressive sur une durée maximale de trois ans.

    Restant à votre disposition, je vous prie d'agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

    Thierry BENOIT