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UDF-MoDem

  • Quel Paris pour le MoDem ?

    c50f5843be6b473d4cf33ae5f96f4949.jpgAprès la critique du bilan de Bertrand Delanoë, Valérie Sachs (UDF-MoDem) évoque dans son analyse le Paris qui demeure à édifier et fixe les grandes lignes de ce que pourraient être les objectifs d'une prochaine majorité municipale, à l'évidence, en rupture avec les méthodes de gouvernance qui ont prévalu jusqu'ici.

    Le projet de Marielle de Sarnez pour la finance (que je commenterai prochainement) intègre très clairement la plupart des analyses de Valérie Sachs : le secteur financier est l'un des piliers de l'économie à Paris. C'est bien pour cela que nous tenons, sur ce blog, le programme économique du MoDem comme le meilleur de tous à Paris.

    Valérie Sachs fait émerger clairement une ligne directrice à travers les objectifs fixés. Ce-faisant, son positionnement politique et économique est de la même teneur que le nôtre : en effet, à considérer nos références économiques, Schumpeter évoquant la force du capitalisme pour résorber le problème du chômage, ou Christian Blanc dont nous avons salué à plusieurs reprises la clairvoyance en dépit de nos divergences politiques, c'est la même logique qui est à l'oeuvre.

    Dans un prochain billet, je montrerai comment à partir d'une analyse de la situation new-yorkaise par Valérie Sachs on peut tenter une prospective sur ce que la finance pourrait apporter en termes de richesses et d'emplois à Paris. Ce qu'un certain nombre de lecteurs attendent avec impatience est donc désormais très proche, puisque c'est la prochaine étape. J'en donne déjà le titre : des milliers d'emplois pour Paris

    De quel Paris rêvons-nous ?

    Entre mythe et réalité, Paris dispose d’atouts économiques et structurels, liés à des investissements publics de long terme, d’infrastructures de pointe, d’un capital culturel inouï, d’une main d’œuvre qualifiée, d’une géographie de rêve. Paris a su se spécialiser sur des activités à forte valeur ajoutée, sur des marchés de niche, et reste après Londres une capitale attractive, à la fois capitale internationale, politique, économique et culturelle. Mais Paris fait face à une quadruple concurrence : internationale, européenne, nationale et régionale -où toutes les communes d’Île-de-France sont en rivalité constante avec Paris enfermé dans son périmètre historique- quand il lui faudrait créer une synergie « régionale », structure de base nécessaire à la compétition européenne et mondiale. Paris n’a pas vocation à se spécialiser sur les projets culturels subventionnés, Paris is now open for business[1] !

    Nous ne voulons pas d’un Paris muséifié, vieillissant, mais d’une capitale internationale ayant les moyens d’assurer un avenir et d’attirer à elle une population jeune, dynamique, et qualifiée.  Il s’agit de construire, sans faux tabous, une politique non pour les rentiers mais pour les professionnels, les actifs… Et la spirale vertueuse se réenclenchera… Les « classes moyennes » ne seront pas contraintes de quitter Paris, y fonderont une famille, investiront, consommeront, le commerce de proximité retrouvera un avenir,… Et Paris revit. 

    Nos objectifs

    Nous souhaitons répondre au déficit d’offre dont souffre la France, et proposer des pistes adaptées à Paris et à ses compétences élargies. Centrer un programme électoral sur le développement économique marque une rupture et entérine positivement une situation encore inédite pour Paris : la prise en compte de la concurrence régionale, nationale, européenne et internationale de plus en plus exigeante, les mutations économiques et sociales qui en découlent. L’acceptation que le monde « d’hier » n’est plus.Il va nous falloir parler de l’investissement des entreprises sans faire fuir les électeurs. 

    Au risque de nous répéter, nous souhaitons développer une véritable ambition économique pour Paris autour de deux mots-clef : souplesse et innovation. Il s’agit d’une rupture avec la philosophie de l’équipe Delanoë dont les programmes économiques sont trop souvent confiés à des acteurs qui multiplient les guichets d’aides et développent une bureaucratie de contrôle plus que d’innovation.

    Paris doit garantir un environnement « parisien » propice aux entreprises, qui associe sans cloisonnements de statuts ou de culture, chercheurs publics et privés, créateurs d’entreprises, investisseurs et dirigeants. La Ville de Paris, de simple co-contractant, deviendrait un véritable partenaire économique par des participations financières ciblées mais d’envergure.

    Notre mission est de convaincre la prochaine majorité municipale de s’appuyer sur les trois secteurs-phares qui offrent à Paris les moyens de ses rêves, de poursuivre de grandes ambitions et d’affronter ses nouveaux défis :

    -         L’industrie financière, essentiellement parisienne (cadre du « Grand Paris »), qui emploie 700 000 emplois, et contribue à hauteur de 4,5% à la richesse nationale.

    -         Le Luxe[2], second secteur économique français et le tourisme[3] : secteurs créateurs d’emplois, peu touchés par la délocalisation, à réelles fonctions sociologiques positives comme la recherche de l’excellence, le respect de l’éthique ou la préservation du tissu social.

    L’objectif est de garantir un modèle social parisien qui n’accepte plus que 12% de sa population vive avec moins de 750 euros par mois, compte 58 000 Rmistes, et 109 000 demandeurs de logement social, soit une augmentation de 20% en 6 ans.

     



    [1] Christine Lagarde a utilisé la formule pour la France.

    [2] Il est inutile de rouvrir la polémique entre Voltaire et Rousseau, luxe et tourisme s’adressent aux étrangers et aux Français : gens « ordinaires ».

    [3] 20% des emplois de la capitale dépendent directement ou indirectement du secteur du tourisme.

     

     

  • La SPA en accord avec Yves Détraigne (sénateur UDF-MoDem)

    Sur la question des chiens dangereux, la SPA, Caroline Lanty, présidente de la SPA répondait au magazine l'internaute :

    « C'est une incompréhension de sa part. La SPA a indiqué que ce type de croisement pouvait donner naissance à des chiens ayant une morphologie assimilable au type pittbull, et qui relèveraient donc de la catégorie 1 et donc de l'euthanasie en vertu de la loi de 1999. C'est ce que la SPA avait tenté d'expliquer à la Ministre, mais cela n'a pas été compris. C'est qu'un croisement apparemment anodin pouvait donner des chiens sympas mais étant morphologiquement assimilés au pittbull. C'est en cela qu'on lui a expliqué que ce n'est pas la race qui fait qu'un chien est ou n'est pas dangereux, c'est le sevrage, l'éducation et la formation de son maître

    Voilà qui correspond tout à fait au point de vue exprimé par le sénateur UDF-MoDem  en septembre sur le sujet :

    38fcafaf5c6b528fc6d5d00e3a013636.jpgA la tribune, Yves Détraigne a salué un texte qui reprenait les dispositions de la proposition de loi qu'il avait déposée en septembre dernier avec sa collègue Françoise Férat. Il a indiqué lors de la discussion qu'il existait des chiens dangereux mais également des maîtres dangereux et souhaité mettre l'accent sur la nécessité de former ceux-ci au contrôle de leur animal de compagnie. Bien que certains points restent en suspens comme l’interdiction totale de la détention de chiens de catégorie 1 ou le problème des croisements de chiens, le sénateur centriste a souligné qu'avec ce texte, la France se doterait, au regard de ses partenaires européens, de la législation la plus complète sur la question épineuse des chiens dangereux.

     

    Je crois que ces deux points de vue qui se complètent tout en se corroborant abordent très exactement le coeur de la question. Je trouve l'exemple de Caroline Lanty également très pertinent, puisque le labrador et le boxer sont réputés être les chiens les plus doux avec les enfants. Comme quoi, pour les animaux comme pour les êtres humains, il faut se défier aussi du délit de sale gueule... 

  • Le sénateur Yves Détraigne (MoDem) défend les bio-carburants

    53c55953370655e99fdcd8429f8f2670.jpgLors de l'examen du projet de loi de finances pour 2008, le gouvernement a obtenu une réduction de la défiscalisation des biocarburants. Ne pouvant être en séance lors de l'examen de cette disposition, Yves Détraigne a cosigné plusieurs amendements que ses collègues Paul Girod et Marcel Deneux, respectivement sénateurs de l'Aisne et de la Somme, ont défendu pour tenter vainement de limiter cette baisse. Si jusqu'à présent, le fragile équilibre atteint entre la profession agricole, les industriels et les pouvoirs publics avait toujours été préservé, une telle baisse va aujourd'hui pénaliser une filière industrielle pourtant prometteuse pour l'environnement. Les professionnels du secteur sont en effet très inquiets des conséquences de cette troisième baisse des subventions en faveur des biocarburants, qui risque de remettre en cause leurs investissements mais également la rentabilité de la filière.

    Rappelons simplement ce que disait Nicolas Sarkozy lui-même en conclusion du Grenelle de l'environnement, le 25 octobre 2007 :

    « Nous devons également revoir la politique de soutien aux biocarburants pour l’avenir et sans remettre en cause les engagements pris. Je souhaite que la priorité soit donnée au développement des biocarburants de deuxième génération plus pertinents face au défi environnemental et au défi alimentaire»

    Mais sans doute est-ce là un bon exemple de la protection de l'environnement selon Nicolas Sarkozy et Jean-louis Borloo... 

  • Chiens dangereux : Yves Détraigne insiste sur la formation des maîtres

    Lors de l'examen du projet de loi gouvernemental renforçant les mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux, le sénateur UDF-MoDem Yves Détraigne a salué un texte qui reprenait les dispositions de la proposition de loi qu'il avait déposée en septembre dernier avec sa collègue Françoise Férat.

    Il a indiqué lors de la discussion qu'il existait des chiens dangereux mais également des maîtres dangereux par leur comportement et a insisté sur la nécessité de former ceux-ci au contrôle de leur animal de compagnie.

    Bien que certains points restent en suspens comme l’interdiction totale de la détention de chiens de catégorie 1 ou le problème des croisements de chiens, le sénateur centriste a souligné qu'avec ce texte, la France se doterait, au regard de ses partenaires européens, de la législation la plus complète sur la question épineuse des chiens dangereux.

  • Philippe Arnaud, sénateur UDF-MoDem) défend le vivant contre le soupçon de contrefaçon

    S'en prendre à la contrefaçon, c'est bien, et c'est à raison que l'on légifère contre cette pratique qui détourne des milliards d'euros.

    Il en va tout autrement quand il s'agit d'interdire au citoyen lambda de faire pousser un pommier chez lui si cela lui chante. C'est certainement le sens de l'intervention de Philippe Arnaud , sénateur UDF-MoDem) à propos de la loi sur la contrefaçon, au Sénat, le 17 octobre dernier.

    Citons-le : 

    be5ec8e4e533411baf24fe1a04d0e2ef.jpgSans reprendre les arguments développés par les orateurs précédents, je veux réaffirmer la nécessité impérative de réintroduire des dispositions qui empêchent d'assimiler la reproduction des semences fermières au débat qui nous occupe aujourd'hui et qui concerne la lutte contre la contrefaçon.

    À propos de la contrefaçon, des mots forts ont été employés, notamment par M. le secrétaire d'État et par M. le rapporteur : on a parlé de « fléau », mais aussi de « trafic », de « mafia », des vocables qui évoquent plutôt le grand banditisme. S'agissant de la contrefaçon, l'emploi de tels termes me paraît d'ailleurs justifié et c'est pourquoi, avec mes collègues du groupe de l'Union centriste-UDF, j'approuve toutes les mesures, même si certaines sont imparfaites, visant à lutter contre cette pratique.

    Cependant, par on ne sait quel tour de passe-passe, sont venus s'ajouter aux copies frauduleuses et autres contrefaçons, des éléments touchant au vivant. Il s'agit, en l'occurrence, de végétaux, mais on pourrait, par extension, évoquer des animaux. Lorsqu'un taureau présentant certaines qualités a été sélectionné pour une reproduction, il a bien servi à produire des veaux, lesquels ont vocation à fournir ensuite de la viande ou du lait destinés à la commercialisation.

    [...]

    De génération en génération, la qualité génétique se perd par rapport à l'animal d'origine.

    Il en est de même pour les semences végétales. Fruit de recherches coûteuses, elles sont mises sur le marché pour leurs qualités spécifiques. Si elles sont replantées après la première récolte, elles perdent chaque année de réutilisation une partie de leur qualité génétique initiale. Au fur et à mesure des années, on les appelle des semences R1, R2, et ainsi de suite. En outre, vous n'ignorez pas que des mélanges se font par la pollinisation et qu'une dégénérescence assez rapide se produit.

    La fonction première de l'agriculteur consiste à produire et à reproduire les végétaux ou les animaux. La reproduction est en outre la fonction naturelle de tout organisme vivant, végétal ou animal ; par voie de conséquence, les semences ont vocation à être reproduites.

    Je vous le dis très simplement, monsieur le secrétaire d'État :il serait extrêmement grave d'assimiler la reproduction à la ferme de semences pour l'usage exclusif de l'exploitation au grand banditisme, à des trafics organisés par des mafias.

    [...]

    Cela se fait depuis que depuis que l'agriculture existe !

    La réalité, c'est que chaque agriculteur, soucieux de l'économie de son exploitation, sait parfaitement qu'il doit réinvestir chaque année dans des semences nouvelles pour assurer une rotation et un équilibre économique.

    Monsieur le secrétaire d'État, il est nécessaire de modifier le dispositif, soit par le vote, à l'occasion de l'examen du présent projet de loi, de notre amendement tendant à exclure purement et simplement du délit de contrefaçon la reproduction de semences fermières, soit par la définition d'une solution autre, dans le cadre du projet de loi relatif aux obtentions végétales. Dans cette dernière éventualité, il conviendrait alors que le Gouvernement assume ses responsabilités et prenne l'engagement que les agriculteurs ne seront pas inquiétés par les contrôleurs. Auquel cas, nous pourrions revoir notre position. Nous sommes là face à un problème grave et considérable qui ne peut être ignoré.

    Mes chers collègues, comme chacun d'entre vous, je suis à l'écoute du terrain. Mes propos ne me sont dictés par aucun lobby ou groupe de pression. La puissance des lobbies est ailleurs : elle est bien davantage celle des multinationales semencières que celle des agriculteurs, qui ne font que défendre leur intérêt.

    Pour avoir moi-même exercé, en d'autres temps, la profession de négociant en engrais et produits du sol, pour avoir vendu des semences, je puis dire que c'est un sujet que je connais bien. (Applaudissements sur les travées de l'UC-UDF et du groupe socialiste.)

     Pour donner quelques infos supplémentaires, la source des débats au Sénat sur les problèmes de contrefaçon provient de ce que le gouvernement a, contre l'avis de Jacqueline Gourault, sénatrice UDF-MoDem, supprimé la notion d'échelle commerciale. Or, le coeur du problème se trouve là : dès lors que l'on produit pour soi et non pour réaliser un bénéfice à très grande échelle (ce qui est le cas des Majors de l'industrie agro-alimentaire), il ne faut aps appliquer la loi sur la contrefaçon. Seulement, bien évidemment, si l'on ôte cette notion, on rentre dans le flou, et c'est bien ce qu'une partie des sénateurs UDF reprochent à ce texte.

     

     

  • Gilles Artigues, les personnes seules ne vous oublieront pas !

    d0e9093de364537fcaf4984a0805eb85.jpgGilles Artigues, l'un des hommes politiques les plus respectables du monde politique français est donc candidat aux municipales pour l'UDF-Mouvement Démocrate de François Bayrou à Saint-Etienne. On sait à quel point Gilles Artigues est un homme de principes. Mais, c'est aussi un homme de coeur, et il y a un moment de sa vie qui m'a beaucoup touché : il a longtemps animé une émission radiophonique pendant laquelle il écoutait, de 22 heures à 7 heures du matin, les personnes seules, tout particulièrement pendant les fêtes.

    C'est un trait de caractère que je trouve peu commun, et tout à son honneur. 

    D'ailleurs, la dernière question qu'il posa au gouvernement, sous la XIIème législature de la 5ème République, est tout à fait symptômatique de l'homme et de ses qualités de coeur : on va voir dans cette question que je publie ici, que Gilles Artigues a vraiment été le défenseur de la veuve de et l'orphelin au sens propre des mots, puisque dans cette question, c'est du sort des veuves isolées dont il s'inquiète :

    M. Gilles Artigues  attire l'attention de M. le ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille sur la situation des ayants droit, sans droits propres, d'un assuré social décédé, dont les veuves, qui bénéficiaient jusqu'à présent du maintien de leurs droits à l'assurance maladie de la sécurité sociale pendant quatre ans. Un décret du 14 février 2006 sur la carte de sécurité sociale vient de réduire cette durée à un an pour les veuves qui n'ont jamais travaillé et qui ont eu moins de trois enfants. Au-delà, c'est soit la CMU pour les plus pauvres, soit, si elles dépassent le plafond de ressources l'assurance volontaire. Depuis plusieurs années, la Confédération française des retraités demande que le bénéfice de l'assurance maladie soit accordé aux veuves, sans condition ; les femmes ont, en effet, des situations de plus en plus précaires au moment de la retraite et sont souvent encore plus fragilisées au moment du veuvage. Cette récente mesure, ramener la durée de couverture gratuite à un an, est une nouvelle atteinte aux droits des veuves, après les tentatives contrées de 2004 sur les pensions de réversion. Il lui demande, en conséquence, de bien vouloir lui préciser les dispositions qu'il entend prendre sur cette mesure.

     Question 121138 publiée au JO le : 27/03/2007 page : 3089

    Moi, je trouve ce type formidable. Et vous ? 

  • Bayrou : le témoignage de Charles de Courson

    Situons tout de même cette vidéo : elle a été tourné le 21 mars 2007. Mais j'aime beeaucoup ce qui est dit dedans et la manière dont Charles de Courson parle. Ce qu'il dit de Bayrou, c'est exactement ce qui m'a plu chez cet homme. J'apprécie aussi beaucoup Charles de Courson, qui est un homme de valeur, intègre et compétent. Comment peut-il croire un instant que quoi que ce soit du programme de Nicolas Sarkozy ressemble de près ou de loin aux propositions de François Bayrou et de l'UDF pendant la campagne présidentielle ?

     Que ne rejoint-il pas l'UDF-MoDem ! Ses prises de position sur le paquet fiscal, par exemple, ont montré qu'il est demeuré l'honnête homme qu'il a toujours été.

     

  • Obésité infantile : le sénateur Yves Détraigne (UDF-MoDem) tire la sonnette d'alarme

    M. Yves Détraigne attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur la problématique de l’obésité infantile qui croît de manière exponentielle dans notre pays.

    fa12886196a0933e4d09781817f9fc71.jpgS'agissant de la santé publique, malgré les mesures actuelles de dépistage et de prise en charge, il convient de constater que les enfants qui sont déjà en situation de surpoids important, d’après des études menées par UFC-Que Choisir, le resteront à l’âge adulte entre 20 et 50 %, et la probabilité est encore plus forte après la puberté puisqu’elle est comprise alors entre 40 % et 70 %.

    En conséquence, il lui demande quelles mesures elle envisage de prendre pour lutter contre ce problème et si elle entend, notamment, engager des actions pour rendre à l’école son rôle éducatif pour une alimentation saine et équilibrée, et lutter contre le marketing et la communication publicitaire à destination des enfants.

    Question écrite n° 02361 publiée dans le JO Sénat du 01/11/2007 - page 1973
    En attente de réponse du Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports 

     On définit généralement l’obésité par un poids représentant plus de 20 % du poids santé, ce dernier étant calculé selon l’indice de masse corporelle (rapport poids / taille). Chez l’enfant de 0 à 36 mois, on utilise la courbe de croissance pour savoir si son poids est excessif ou trop faible.

    Un enfant qui a un poids excessif ne sera pas automatiquement obèse à l’âge adulte. Toutefois, plusieurs études tendent à démontrer qu’après l’âge de 8 ans, il existe bel et bien un lien entre le poids de l’enfant et son poids à l’âge adulte.

    Plusieurs risques médicaux sont liés à un poids excessif chez l’enfant dont, entre autres :

    1. L’hypertension artérielle;
    2. La hausse des triglycérides (graisse dans le sang), augmentant ainsi les risques de maladies cardiovasculaires;
    3. Le diabète;
    4. Des problèmes articulaires (les genoux, par exemple) qui limiteront éventuellement les activités sportives;
    5. Le syndrome d’apnée du sommeil (pour les enfants très obèses), se résumant à un mauvais sommeil et à la somnolence pendant la journée, ce qui peut mener à des troubles de la scolarité en réduisant les capacités de mémorisation et d’attention;
    6. Certaines études auraient démontré un lien entre l’obésité et certaines formes de cancer;

    En plus de ces problèmes physiques, les enfants obèses sont souvent rejetés des autres enfants et sont davantage susceptibles d’avoir une mauvaise estime de soi.

    (source : Maman pour la vie

     

     

  • Jean Peyrelevade explore les arcanes du capitalisme total

    Dans un entretien réalisé le 29 octobre, Jean Peyrelevade, proche de François Bayrou et de l'UDF-Modem, économiste et auteur du "Capitalisme total", se livre à une analyse critique de la politique économique conduite par Nicolas Sarkozy, soulignant en particulier que "la consommation augmente plus vite que la production" ce qui entretient le déficit commercial. Mais il se penche également sur les grands déséquilibres du capitalisme moderne et nous aide à comprendre les caractéristiques de ce "capitalisme financier".

     
    C'est très intéressant, ce que dit Peyrelevade à propos de la distorsion entre pouvoir des chefs d'entreprise et pouvoir actionnarial.
    Or, le moteur du capitalisme, comme Schumpeter le dit, c'est l'initiative de l'entrepreneur. Le risque, à mon avis, c'est que ce pouvoir-là lamine l'entrepreneur, et à terme que le capitalisme financier lamine le capitalisme entrepreneurial, c'est à dire la vraie force du capitalisme

  • Marielle de Sarnez : un gouvernement ouvert pour Paris

    3fa0a3c885a681d7d16000252c27b606.jpgMarielle de Sarnez, chef de file aux municipales de Paris de l’UDF-Mouvement Démocrate a réaffirmé dimanche 11 novembre lors de l’émission Dimanche +, sur Canal +, sa volonté de former « un gouvernement ouvert à Paris, dans lequel l'ensemble des Parisiens auront des représentants ». Elle a par ailleurs estimé « archaïque » l’alternance droite-gauche à Paris : « La vie municipale n'est plus une question de droite ou de gauche, c'est une question d'efficacité dans les projets qu'on défend.» Marielle de Sarnez a notamment expliqué : «Vous ne gouvernez pas une ville tout seul. Une ville, ça se gouverne en partenariat. », ajoutant : « Je fais un rêve pour Paris, c'est celui qui se produit dans les 36.000 communes de France » avec des conseils municipaux qui « représentent l'ensemble des sensibilités à chaque point de la ville.»
    Marielle de Sarnez était également l'invitée du Rendez-vous des politiques sur France Culture, le 27 octobre dernier, répondant aux questions de Dominique Rousset, Paul Thibaud et Gérard Grumberg. Après avoir satisfait à l'exercice de l'auto-portrait, la candidate du Mouvement Démocrate pour les municipales à Paris est revenue sur la campagne présidentielle, le projet de Nicolas Sarkozy et sur l'avenir et le travail de l'Union Européenne.