A yves Détraigne, sénateur UDF-MoDem, qui demandait, au mois de juin 2008, que la mention "sans étiquette" apparaisse dans la grille des nuances politiques remplie par les préfectures pour les élections municipales, Michèle Alliot-Marie vient d’indiquer qu’en l'état actuel, la grille des nuances était suffisamment adaptée aux différents cas de figure. En effet, selon la ministre de l’Intérieur, la création d'une nuance spécifique aux "listes prétendues apolitiques" pour les élections municipales ne manquerait pas de produire des effets peu souhaitables. Les situations les plus diverses seraient recensées avec principalement un mélange de candidats n'ayant aucune étiquette politique précise et de candidats préférant renoncer momentanément à leur appartenance partisane, de telle sorte que l'ensemble des partis revendiquerait plus ou moins cette qualification de "sans étiquette". Les résultats électoraux en seraient plus confus et moins lisibles.
Trop fort la réponse du Ministère de l'intérieur...ça pour être lisible, c'est lisible, sauf que la grille de lecture des résultats est méchamment biaisée, bien évidemment...
Dans une question écrite publiée au JO le 10 juillet 2008, Yves Détraigne, sénateur UC-UDF, attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur la question des droits de succession des héritiers hors ligne directe.
Dans une question écrite (n°05107) au gouvernement publiée le 10 juillet dernier dans le JO (page 1375) et pour l'instant sans réponse, Yves Détraigne, sénateur UC-UDF, appelle l'attention de M. le Premier ministre sur la lutte contre l'obésité et la promotion d'une bonne alimentation dans les programmes et les publicités à destination des enfants.
Lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2008, le gouvernement a obtenu une réduction de la défiscalisation des biocarburants. Ne pouvant être en séance lors de l'examen de cette disposition, Yves Détraigne a cosigné plusieurs amendements que ses collègues Paul Girod et Marcel Deneux, respectivement sénateurs de l'Aisne et de la Somme, ont défendu pour tenter vainement de limiter cette baisse. Si jusqu'à présent, le fragile équilibre atteint entre la profession agricole, les industriels et les pouvoirs publics avait toujours été préservé, une telle baisse va aujourd'hui pénaliser une filière industrielle pourtant prometteuse pour l'environnement. Les professionnels du secteur sont en effet très inquiets des conséquences de cette troisième baisse des subventions en faveur des biocarburants, qui risque de remettre en cause leurs investissements mais également la rentabilité de la filière.