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Lutte contre l'obésité dans la publicité

Détraigne.jpgDans une question écrite (n°05107) au gouvernement publiée le 10 juillet dernier dans le JO (page 1375) et pour l'instant sans réponse,  Yves Détraigne, sénateur UC-UDF, appelle l'attention de M. le Premier ministre sur la lutte contre l'obésité et la promotion d'une bonne alimentation dans les programmes et les publicités à destination des enfants.

Une récente enquête réalisée conjointement par l'Agence française de Sécurité Sanitaire des aliments et l'Institut national de Veille Sanitaire a révélé que plus de 17 % des enfants français souffrent actuellement d'obésité ou de surpoids. La publication de ces chiffres a motivé l'annonce, le 4 février dernier, par le ministère de la Santé de nouvelles mesures ciblant notamment la faible qualité nutritionnelle des aliments promus dans les publicités télévisées regardées par les enfants.

Ainsi, la Direction Générale de la Santé (DGS) a été chargée de recenser les professionnels de l'agro-alimentaire et des médias qui acceptent, de façon volontaire, de stopper, aux heures de grande écoute des enfants, la diffusion des publicités pour des produits particulièrement gras, sucrés ou salé.

Parallèlement, la Direction du Développement des Médias du ministère de la Culture travaille à une charte contenant des engagements émanant à la fois de l'industrie agro-alimentaire, des régies publicitaires et des chaînes de télévision. Alors que cette charte doit incontestablement contenir cet engagement fort, il semblerait que le groupe de travail en charge du dossier au sein de la DGS n'ait pas été consulté sur le projet de charte.

En conséquence, il lui demande de bien vouloir, d'une part, lui confirmer la position du gouvernement en matière de diffusion de publicités pour des produits déséquilibrés durant les programmes pour enfants et, d'autre part, de lui indiquer le Ministère responsable de la mise en œuvre des engagements pris en la matière.

Commentaires

  • ...la diffusion de publicité...oui, mais :)
    Interdire les acides gras Trans, indiqués sous la forme matière grasse déshydrogénée sur les étiquettes, des produits manufacturés seraient réellement bénéfique pour la santé publique.

    Après le "Vu à la TV", on risque d'avoir "Interdit à la TV et c'est trop bon !", avec présence d'AG trans et sucres recomposés : cholestérol et surpoids assuré.

  • quelle belle hypocrisie que de se positionner en sauveur de santé sur l'obésité de la jeunesse française monsieur Yves Détraigne .Ne savez-vous pas qu'il existe un organisme d'état de surveillance sanitaire qui donne les autorisations ou pas à tout produit susceptible de nuire.Un courrier à l'Afssaps leur demandant d'interdire les graisses Trans (hydrogénées)dans les confiseries et pâtisseries industrielles,serait nettement plus judicieux sachant toutefois qu'une pâtisserie industrielle de qualité couterait plus chère et que la production de ces produits serait nettement réduite d'où un manque considérable de TVA sur chiffre d'affaire que l'état ne pourrait plus encaisser.C'est le serpent qui se mord la queue.
    Au regard de vôtre position parlementaire et de vos compétences soyez force de proposition en terme d'abaissement de TVA (à 5% par ex), de cahier des charges sur la qualité de toute nouvelle production alimentaire et de baisse de charges salariales de 25% à 30% pendant les cinq premières années, vous permettrez ainsi à des petits producteurs soucieux de la qualité de se battre contre des grands groupes sans scrupules.Quand aux programmes scolaires laissez donc aux parents le soin de s'occuper de l'éducation des règles hygiéno-diététiques de leurs enfants.Il serait préférable d'éduquer les jeunes parents par le biais d'émissions de télévision courtes intelligentes ciblées sur la diététique .Recevez mes sincères salutations

  • @ Pernisek

    Et où se trouve l'hypocrisie, exactement ?

  • Le problème est pris à l'envers, il appartiendrait aux services sanitaires d'etre plus stricts en ce sens je rejoins Pernisek, là se situe l'hypocrisie je crois.
    Le problème est complexe est difficile à résoudre dans l'immédiat: il touche l'agriculture, les industries agro-alimentaires etc. Cette action se résume à un coup d'épée dans l'eau, elle a tout de meme le mérite de soulever un problème important.

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