Dans un entretien réalisé le 29 octobre, Jean Peyrelevade, proche de François Bayrou et de l'UDF-Modem, économiste et auteur du "Capitalisme total", se livre à une analyse critique de la politique économique conduite par Nicolas Sarkozy, soulignant en particulier que "la consommation augmente plus vite que la production" ce qui entretient le déficit commercial. Mais il se penche également sur les grands déséquilibres du capitalisme moderne et nous aide à comprendre les caractéristiques de ce "capitalisme financier".
C'est très intéressant, ce que dit Peyrelevade à propos de la distorsion entre pouvoir des chefs d'entreprise et pouvoir actionnarial.
Or, le moteur du capitalisme, comme Schumpeter le dit, c'est l'initiative de l'entrepreneur. Le risque, à mon avis, c'est que ce pouvoir-là lamine l'entrepreneur, et à terme que le capitalisme financier lamine le capitalisme entrepreneurial, c'est à dire la vraie force du capitalisme.
Commentaires
Le Mouvement Démocrate sur Facebook :
http://campagneelectorale.blogspot.com/2007/11/les-politiques-sur-facebook.html
C'est une critique justifiée de la financiarisation de l'économie.