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Politique - Page 119

  • Il faut une liste MoDem à Lyon

    Cela fait un moment que je suis avec une certaine inquiétude la situation du MoDem à Lyon. Pour moi, c'est très clair : il faut une liste MoDem à Lyon, et il est hors de question de s'allier avec Perben qui a des chantres de Millon et de Villiers sur sa liste. Faut-il le rappeler, Millon a été soutenu par le FN en son temps, et Villiers représente une droite ultra-réactionnaire et anti-européenne aux valeurs très proche de celles du Front National.

    Pour ma part, je soutiendrai donc toute liste MoDem indépendante qui se présentera. 

  • Corps intermédiaires, de Montesquieu à Marielle de Sarnez

    9bbe56bebcf2d025b55cda20e9e5ad46.jpgS'il est bien quelque chose que le lecteur de Montesquieu que je suis a trouvé savoureux au possible, c'est cette réaction de Marielle de Sarnez à la conférence de presse de Nicolas Sarkozy.

    Je la cite texto :

    «Je suis contre la centralisation excessive des pouvoirs. La modernité, c'est de faire vivre une société et ses corps intermédiaires

    Il faut bien savoir que chez Montesquieu, les corps intermédiaires servent de contre-pouvoir en régime monarchique... Je ne sais pas exactement ce que Marielle de Sarnez avait dans la tête en pensant à Nicolas Sarkozy, ce jour-là, mais, j'en ai tout de même une bonne idée...

    Dans l'Esprit des Lois, les corps intermédiaires sont en fait les garants de la liberté parce qu'ils permettent à l'individu de ne pas se retrouver seul face au monarque, ou plus simplement à l'Etat.Leur rôle est de modérer le pouvoir du monarque en monarchie, mais le raisonnementvaut aussi pour notre régime présidentiel.

    Les adversaires de Montesquieu, au premier plan desquels les Marxistes et notamment Althusser (mais aussi Condorcet, par exemple...), ont voulu faire des corps intermédiaires la noblesse, et exclusivement la noblesse dans l'esprit de Montesquieu. En réalité, je pense que l'intention de l'auteur de l'esprit des lois était bien plus large. 

    J'ajoute que la propension du MoDem a faire confiance aux associations s'inscrit dans la droite ligne de cette philosophie politique, et que l'on retrouve cette même marque dans le programme municipal de Marielle de Sarnez. Plutôt qu'une municipalisation à outrance, tendance très nette de Delanoë et des Socialistes ; le MoDem parisien et Marielle de Sarnez,  préfèrent faire confiance aux corps intermédiaires locaux, à commencer par les associations diverses et variées, mais également aux individus. Ceci correspond à une volonté de lutter contre touteforme de concentration des pouvoirs.

  • Moi aussi j'ai adhéré au Nouveau centre !

    Enfin, c'est ce que me dit le Politest qui me donne les résultats suivants :

    1. le Nouveau Centre

    2. le Mouvement Démocrate (MoDem) de François Bayrou

    3. l'UMP (tendance centriste)


    Le(s) parti(s) qui vien(nen)t ensuite :

    4. le Parti Socialiste (l'aile droite du Parti Socialiste)
    mais, en règle générale, vous accordez plus d'importance à la responsabilité personnelle des gens (ou moins d'importance au contexte dans lequel les gens évoluent)
    .

    En fait, c'est sur l'idée du Démocrate grognon que j'ai fait le test. A vrai dire, lors des présidentielles, j'avais été classé Cap21 en 1 et UDF en 2. La diversité des résultats obtenus par tous ceux qui s'y sont collés montre surtout que le MoDem a bien vocation à rassembler tous les centristes et même au-delà. Je pense aussi que les concepteurs tendent à catégoriser le MoDem comme un parti de centre-gauche, or, je ne pense pas que cela soit pertinent.

    Bon, cela dit, pas de panique, UDF-MoDem j'étais, UDF-MoDem je reste. Je conclus simplement que comme je l'avais déjà écrit par le passé, le Nouveau Centre n'est pas notre ennemi, en dépit de ses diatribes contre Bayrou, et que nous avons vocation à nous retrouver un jour.

    Une idée qui serait amusante : suggérer à Marielle de Sarnez et François Bayrou de faire le politest et rendre public ce que cela donne, histoire de bien rigoler :-D 

  • Bayrou, Montebourg et le cumul des mandats

    Une fois de plus, c'est de l'excellent Betrand que je reprends un commentaire pour en faire un billet. Cette fois, il ne provient pas de mon blog, mais de celui de Militer avec le Nouveau Centre de Gérard Bardier. Gérard Bardier s'étonne de ce que Montebourg et Bayrou choisissent de cumuler deux mandats. Réponse et explication de texte de Bertrand, que je fais en grande partie miennes. A noter qu'il vaut aussi pour un billet de même teneur sur Ma vie en Narcisse de Luc Mandret.

    Associer Bayrou et Montebourg est osé... et je suppose volontairement polémiste ! A ce début de liste on peut ajouter quelques dizaines de personnalités, de droite, du centre ou de gauche, qui eux aussi se sont prononcé contre le cumul des mandats à l'exception de leur propre personne. A l'exception notable de C. Blanc, j'ai souvenir qu'à peu près tous les parlementaires NC étaient il y a moins d'un an totalement opposés au cumul des mandats, et dénonçaient régulièrement les cas de ces ministres ou parlementaires par ailleurs à la tête d'un exécutif local.
    (Avoir en charge un ministère ne serait donc qu'un temps partiel ?)

    Un an après, effectivement, Montebourg veut cumuler députation et présidence de Conseil Général ; Bayrou, Sauvadet, Dionis, Perruchot ou Foliot, députation et mairie ; Santini, Dati, Morin ou Wauquiez ministère et mairie, etc etc... On peut procéder de la même façon de la gauche à la droite de l'échiquier politique, avec les mêmes résultats. Le cas extrême étant représenté par Copé qui considère que ni son mandat de maire de Meaux, ni celui de député et président de groupe, ni celui de Président de la Communauté Urbaine, ne sont des postes à temps plein, et qui cumule ces fonctions avec son nouveau job d'avocat d'affaires.

    Trois exceptions notables : Blanc et Delanoë par conviction, et Royal (probablement plus par calcul politique).

    Donc, au delà des postures de tel ou telle, la question qu'engendre ce constat est la suivante : comment se fait-il qu'alors qu'il semble y avoir globalement un consensus sur le problème du cumul des mandats hors période électorale, les intérêts particuliers/partisans reprennent immédiatement le dessus dès qu'une échéance approche ?

    Jospin avait, avec raison, interdit à ses ministres de cumuler leurs fonctions ministérielles avec un exécutif local. Chirac et Raffarin en 2002 avaient affirmé faire leur cette « doctrine ». Jusqu’à l’entrée au gouvernement d’Hubert Falco qui, au prétexte qu’il avait repris la Mairie de Toulon au FN, a donc obtenu le droit de garder sa mairie tout en étant ministre. La tentative de moralisation initiée par Jospin est morte ce jour là. Le cas Falco a ouvert la voie aux suivants, dont notamment Sarkozy, lui aussi ministre et Président de Conseil Général.
    Bref, échec ! On est aujourd’hui dans une situation où tandis que le rapport Balladur préconise l’interdiction totale d’une fonction ministérielle avec un mandat exécutif local, le Président de la République, qui affirme faire sienne les propositions Balladur, pousse ses Ministres à devenir maire… après avoir « viré » Juppé, coupable lui d’avoir perdu aux législatives. Bref l’incohérence est totale. (C’est pas très différent à gauche d’ailleurs).

    La seule façon de moraliser tout cela serait de légiférer. Mais problème, près de 80% des parlementaires sont cumulards…et rarement suicidaires. Et légiférer, oui, pourquoi pas, mais pour faire quelle loi ?

    -    Est-il anormal qu’un ministre puisse détenir aussi un mandat local ? Pour moi, oui, c’est indéniable. Mais pour autant, le job de ministre étant par définition un CDD, il n’est pas incohérent qu’ils souhaitant garder un pied sur le terrain…au cas où.

    -    Jusqu’où doit aller l’interdiction du cumul ? Il n’est pas normal que l’on puisse être parlementaire et maire d’une grande ville. Mais être jusqu’au-boutiste en interdisant à un parlementaire d’être par ailleurs maire de son village, c’est interdire aux villages à faire appel à des gens aguerris… alors que leurs édiles affirment souvent être perdus dans les arcanes de l’Etat.

    -    Un mandat de parlementaire est-il, oui ou non, un emploi à temps plein ? Accepter le cumul c’est dire non. Mais alors, pourquoi ne pas réduire de 30 ou 40% le nombre de nos parlementaires pour faire en sorte qu’ils se consacrent uniquement à cette tâche ? (malheureusement, la tendance est plutôt à l’inflation qu’à autre chose).

    Etc, etc…

    Bref, au delà de la polémique, ce problème pose mille questions. Sarkozy a semblé un moment vouloir faire évoluer les choses. Malheureusement, je crains qu’il ne soit déjà trop tard. Il aurait probablement pu faire accepter par les élus UMP une modification des règles au lendemain même des législatives, pour peu qu’elle ait été préparée et expliquée avant, plutôt que de faire voter en urgence la loi Tepa. Mais désormais, j’ai un doute, et sur sa volonté en la matière, et sur la réaction des groupes parlementaires.

     

  • Le MoDem à 10%

    Le MoDem à 10% c'est que laissent entendre les sondages actuels. Reste à voir ce qu'il va concrètement se passer dans chaque ville. 10% ce ne serait pas mauvais, mais cela ne nous permettrait de peser qu'à la marge. La question que je me pose, par rapport aux 19% des présidentielles, c'est de savoir ce qu'il est advenu des 9% manquant.

    Le PS est désormais à 32%, les Verts à 8% et pC et extrême-gauche totalisent 9%. Cela fait  49% pour la gauche. La droite, elle, est à 33% pour l'UMP + les 8% du FN, cela fait 41%. Evidemment, tous ces électorats ne sont pas complètement étanches...

  • Grenelle de l'environnement : les vérités de Jean Lassalle

    a522552ce80f73b3619e76f07e81f877.jpgCe que j'aime bien avec Jean Lassalle (député UDF-MoDem), c'est qu'il n'y va pas par quatre chemins quand il a quelque chose à dire, et qu'il aime bien secouer les idées reçues. Sur l'écologie, le WWF et Nicolas Hulot en ont pris pour leur grade... Ce message vient bien après cet événement, mais parfois, mieux vaut publier avec du recul les choses.

    Je copie ici une large partie de son intervention . 

     
     Monsieur le ministre d’État, madame et monsieur les secrétaires d’État, le dossier de l’écologie me passionne comme vous tous, du moins ceux qui sont présent dans cet hémicycle, car nous ne sommes, hélas, pas très nombreux cet après-midi, eu égard à l’importance du sujet.

    Cela dit, je me réjouis d’avoir devant moi des ministres avec lesquels je puisse parler, raisonnablement, ce qui n’a pas toujours été le cas de vos prédécesseurs. Je me félicite qu’ils aient eu le courage de s’attaquer à ce dossier et d’ouvrir ce très grand chantier qu’on disait impossible. Je suis également très satisfait de la documentation qui est mise à notre disposition, et qui permet de mieux cerner tout ce qui peut avoir un impact en termes de protection de la nature, sur des sujets divers et variés.

    Vous avez beaucoup de mérite, monsieur le ministre, madame la secrétaire d’État, d’avoir réussi à sortir quelque chose de ce Grenelle, et, surtout, d’avoir réussi à sortir vivants de ce poulailler !

    beaucoup de coqs ! (Sourires sur tous les bancs.) Et pour connaître certain d’entre eux, je dois dire que vous n’avez que plus de mérite, et que vous avez largement dépassé mes espérances. Je tiens à saluer votre savoir-faire exceptionnel !

    Je ne suis pas au fait de tous les détails, mais je pense que vous avez réussi à ouvrir un chemin durable, pour que nous trouvions, ensemble, les remèdes à un certain nombre de maux qui minent notre société.

    Mais je suis beaucoup plus sceptique sur les grandes philosophies stratosphériques sur lesquelles vous avez pu tomber d’accord, et je pense que, là, vous n’êtes pas sortis de l’auberge, mais on verra bien ! Si je parle ainsi, c’est parce que je connais quelques-uns des partenaires du Grenelle de l’environnement que vous avez rencontrés : le WWF, par exemple, ou Nicolas Hulot.

    M. Yves Cochet. Excellent !

    M. Jean Lassalle. Le trésorier de WWF a été pendant quarante ans le plus grand marchand de cigarettes du monde, son groupe contrôlant 80 % de la production de cigarettes. Alors, quand on sait le nombre de morts liés à la consommation de cigarettes…

    M. Yves Cochet. Oh !

    M. Jean Lassalle. Mais il est vrai qu’il ne s’agit que de vies humaines ! Je vous rappelle qu’il a perdu un procès face à des associations de consommateurs américains et qu’il a été condamné à payer des milliards de dollars, dont il ne s’est même jamais acquitté, pour avoir rajouté quelques adjuvants qui incrustent mieux la nicotine dans les poumons de nos jeunes enfants.

    M. Yves Cochet. On s’éloigne du sujet !

    M. Jean Lassalle. Quant à Nicolas Hulot, son palmarès se passe de commentaires. Il s’auto-alimente plutôt bien en recevant, tout comme le WWF, de très larges prébendes des plus grands pollueurs de la planète ! Comme ils ont intérêt à continuer à polluer, vous n’avez pas fini de les avoir sur le dos !

    J’espère qu’avec le bon sens qui vous caractérise, monsieur le ministre d’État, madame la secrétaire d’État, vous renouerez le dialogue dans des territoires déshérités, qui, eux, polluent peu et produisent peu de carbone. L’espèce la plus menacée, dans ces régions, c’est l’homme ! M. Bussereau, aujourd’hui ministre des transports, mais qui fut, il n’y a pas si longtemps, en charge de l’agriculture, connaît bien ces territoires et peut témoigner de leur déshérence. L’on ne peut plus faire ni routes, ni voies ferrées.

  • Sexycentriste, c'était elle !

    C'est étonnant de se suprendre à être supris des mois après des évènements... 

    Vous vous souvenez de Sexycentriste, pendant la campagne présidentielle ?

    Regardez la viédo, et observez bien la charmante jeune femme qui se présente. Elle s'appelle Christelle Carcone, et Sexy centriste, c'était son idée... (pas toucher d'accord ? seulement avec les yeux...)

    Nombre d'électeurs de François Bayrou auront gardé cette image sympathique des jeunes qui avaient alors soutenu l'actuel leader du MoDem

     
    Cette jolie jeune femme n'est pas seulement la promotrice de ce site qui a certainement favorisé la paix des couples dans l'hexagone, elle figure aussi sur la liste MoDem de Jean Pierre Barnaud à Chennevières dans le Val de Marne pour les élections municipales de mars 2008.
     
    Trésorière des jeunes UDF puis des Jeunes Démocrates, elle concourt également dans les élections internes du MoDem comme chef de file de la liste «Jeunes actifs franciliens» .
     
    Ah, au moins en soutenant sa liste, j'aurai joint l'utile à l'agréable :-) 
  • Elections internes au MoDem

    D'ici trois semaines, des élections internes vont avoir lieu, au sein du MoDem, afin de désigner des conseillers nationaux pour chaque région. J'ai décidé d'apporter mon soutien à l'une d'entre-elles en île de France. J'apprécie le pragmatisme de bon aloi qui caractérise la profession de foi de la liste, et la volonté de se retrousser les manches plutôt que de pousser un lamento sur son sort. Et j'apprécie également que la première mission que cette liste se donne, ce soit de se tourner vers l'exérieur, plutôt que de mirer la face, à l'instar du mythe fameux de Narcisse et Echo. J'apprécie enfin que soit enfin donnée une priorité aux élus. Bref, simple mais efficace, voilà qui me convient. J'appelle donc tous mes lecteurs franciliens qui seraient adhérents du MoDem à soutenir cette liste de jeunes gens. Et pour donner l'exemple, j'ai accepté de figurer (à une place non-éligible) sur cette liste.

    Profession de foi de la liste « Jeunes actifs franciliens »

    Le Mouvement Démocrate est à construire. Nous sommes heureux d’avoir été acteurs de la première étape qui nous a conduit au Congrès fondateur, fruit du projet que des milliers d’adhérents et de sympathisants suivaient avec espoir depuis plus de cinq mois. Mais le Congrès n’est qu’un départ : à nous désormais de faire vivre notre mouvement : il sera ce que nous en ferons.

    Jeunes adhérents issus de toute l’Ile-de-France et représentatifs du mouvement dans sa diversité, nous sommes réunis par la conviction qu’il est de notre responsabilité commune de veiller à ce que le Mouvement Démocrate réponde pleinement aux exigences et aux objectifs qu’il s’est fixés. La création du mouvement n’est pas seulement un acte fondateur : c’est un acte d’engagement, qui implique chacun de nous envers tous ceux qui croient au projet. Nous avons affirmé que nous étions un mouvement différent, porteur d’un projet nouveau et défendant une vision moderne de la politique. À nous désormais de le faire exister !

    Nous voulons un mouvement organisé et efficace

    Un mouvement politique n’est rien sans ses militants, véritables relais locaux. L’accueil et la formation des adhérents doivent être une priorité. Nous proposons que les régions organisent, plusieurs fois par an, des séminaires de formation, afin que nos adhérents aient entre les mains toutes les cartes pour gagner les élections, faire grandir les talents de chacun, favoriser la reconnaissance des compétences présentes sur tous les territoires. Nous proposons, à l’échelle de chaque fédération, la création d’une cellule de support méthodologique et logistique pour favoriser la vie dynamique des sections.

    Nous voulons un mouvement capable de confier les responsabilités à une génération nouvelle.

    De tous les partis politiques, seul le Mouvement Démocrate peut contribuer à porter une génération nouvelle. Mais, à nous jeunes adhérents, cela ne donne pas de droit à exiger quoi que ce soit, cela nous donne au contraire des devoirs. Nous devons prendre toute notre place au sein du Mouvement et de ses instances. Nous devons insuffler une vision moderne par des prises de position audacieuses. Nous devons défendre notre projet sur le terrain et porter nos couleurs lors des élections locales. Nous refusons d’être ceux qui demandent : nous devons être ceux qui proposent et agissent. Nous refusons l’attente et la passivité : nous devons être des moteurs incontournables. 

    Nous voulons un mouvement implanté sur le terrain

    Nous construisons un mouvement politique. Pas un club rompu aux discussions en interne mais incapable d’agir au service de la collectivité. Pas non plus une organisation éphémère constituée simplement en prévision des échéances de 2012. Nous construisons un mouvement rassemblant des femmes et des hommes autour de valeurs communes, avec pour but de construire un projet, de le défendre sur le terrain et d’accéder aux responsabilités pour le mettre en pratique.

    C’est pourquoi, nous avons besoin d’une implantation dans chaque ville, dans chaque quartier. Construire un réseau d’élus locaux est une priorité absolue. Présenter des candidats dans les grandes villes est important, mais en susciter des candidatures dans les petites communes l’est tout autant. Être actifs sur Internet est important, mais être capables de rencontrer nos concitoyens dans les lieux de vie est tout simplement indispensable. Nous ne devons sacrifier aucune élection locale. Nous devons savoir repérer les profils, de les encourager et de mettre en avant des équipes, car on ne gagne aucune élection sans élus locaux et sans relais sur le terrain.

    Nous voulons un mouvement porteur d’un projet concret de société

    Aujourd’hui, nous portons des valeurs humanistes, durables, européennes, et une vision claire pour la société française. Nous souhaitons traduire cette vision en des mesures concrètes et applicables, les faire porter et médiatiser par des Secrétaires Nationaux thématiques, chacun entouré d’une équipe de travail. Nous proposons d’organiser dans toute la France, des conventions thématiques pour nourrir ce travail de fond à l’aide des contributions de chaque adhérent.

    Demain, ainsi organisés, nous deviendrons pour les Français une force de gouvernement crédible.

    Arriver au pouvoir n’est pas une fin mais un moyen : celui de pouvoir agir. Agir concrètement au service de la collectivité, de nos territoires. Agir humblement, en équipe au sein de notre famille politique. Pour cela nous avons besoin de votre confiance pour faire de nous les conseillers nationaux de l’Ile de France.

  • Marielle de Sarnez exprime ses voeux aux Parisiens pour l'année 2008

    Marielle de Sarnez a exprimé ses voeux pour Paris et les parisiens le 1er janvier 2008.

     

     
    Une nouvelle année s'ouvre. C'est le moment de formuler des vœux. Tout d'abord pour chacune et chacun d'entre vous. Que l'année vous soit douce. Qu'elle vous apporte bonheur et joie. Pour vous-mêmes et pour tous ceux que vous aimez.
    Je veux formuler des vœux aussi pour que notre ville soit demain plus humaine. Que chacun puisse y vivre mieux.
    Une ville humaine, c'est une ville où demain les jeunes, les étudiants, les familles auront moins de mal à se loger. Une ville où le logement doit devenir le principal outil de solidarité entre les Parisiens.
    Une ville humaine, c'est une ville où l'on se sentira bien, confortable, en sécurité, dans tous les transports en commun. Une ville qui sera accueillante pour toutes les personnes ayant du mal à se déplacer.
    Une ville plus humaine, c'est une ville accueillante pour les enfants qui y naissent, et y grandissent. Une ville qui facilite la vie des jeunes, et en particulier des étudiants. C'est une ville qui s'investit aux côtés des plus âgés pour combattre leur solitude. Une ville généreuse avec les plus démunis.
    Une ville humaine, c'est une ville qui se bat aux côtés de ceux qui créent, de ceux qui innovent. Qui est là pour aider les petites entreprises, les commerçants, les artisans qui font le lien social dans nos quartiers.
    Une ville plus humaine, c'est enfin une nouvelle méthode de gouvernement. Des élus qui se respectent, qui se parlent. Capables de travailler ensemble pour le bien commun. Et de se mobiliser au seul service des Parisiens.

    Bonne année à vous. Bonne année à Paris. 
  • Ah, les vaches ! ils nous envoient paître !

    y'a bon les engrais pour les sols et nos braves bovins : ça y en a être ce à quoi penser not' bon gouvernement. La prime herbagère agro environnementale (PHAE) est un dispositif destiné à faciliter la souscription par un grand nombre d'agriculteurs de mesures agro environnementales visant à la préservation des prairies  et au maintien de l'ouverture des espaces à gestion extensive.

    Dit plus clairement, plutôt que d'irriguer comme des boeufs à grand coup d'eau des champs afin de nourrir les bestiaux, et de passer la tondeuse sur les pariries à grand coup de machines à gasoil pétaradants, on fait d'une pierre deux coups en envoyant paître nos braves bovins la bonne herbe du sol. En plus au niveau paysage, c'est carrément plus sympa.

    Le spécialiste de ces questions, au MoDem, c'est lui : 

    7bb087ed4310d8caa616f62d22658a3f.jpgOr, si j'ai bien compris le texte de Jean Lassalle, député MoDem des Pyrhénées-Atlantiques, l'actuel ministre de l'agriculture, ou quelqu'un du gouvernement auquel il appartient, a eu l'idée géniale de distinguer l'été de l'hiver pour accorder la dite prime : fameux, n'est-ce pas ? en hiver, comme les braves bêtes se réchauffent les unes contre les autres dans de conviviales étables, elles ne sont pas dans les prairies. Donc, pas question d'accorder aux exploitants agricoles leur part de prime pour cette période. Et il se trouve que cette situation est particulière à la montagne, puisque c'est le propre de ce territoire que d'avoir des pâturages d'été. Je copie ici sa question écrite au gouvernement (question n°11554 Question publiée au JO le : 27/11/2007 page : 7373) , demeurée sans réponse...

    M. Jean Lassalle  attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les conséquences qu'auront les modifications du dispositif de la PHAE 2 dite « prime à l'herbe » qui, dans notre département, a eu jusque là une efficacité indéniable et permis de maintenir une agriculture de montagne adaptée à notre territoire. Les modifications que présente actuellement la direction départementale de l'agriculture et de la forêt révèlent deux caractères principaux, à savoir : réduire l'aide accordée et dissocier les territoires de transhumance des exploitations agricoles. La conjugaison des deux pourraient avoir des conséquences multiples et catastrophiques pour le territoire. La première va mettre en grande difficulté les organisations collectives de gestion des territoires pastoraux, qui développent depuis leur origine une gestion en patrimoine commun. Aujourd'hui, cette approche est la seule réponse pragmatique à l'entretien de nos territoires pastoraux et au maintien de la biodiversité. Toute autre approche, aussi intellectuellement satisfaisante qu'elle soit, ne reste que théorie sans résultat. La deuxième va condamner des centaines de petites exploitations d'élevage de montagne qui, aujourd'hui, conduisent leurs troupeaux sept mois sur des exploitations exiguës et cinq mois dans les estives. Dissocier l'estive de l'exploitation, c'est afficher artificiellement des taux de chargements très élevés qui excluront, de fait, les éleveurs du cadre d'octroi de la prime à l'herbe. Il veut aussi l'alerter sur le danger de l'approche strictement géographique (images satellites, cartographie...) faite actuellement par les directions départementales de l'agriculture et de la forêt et le CNASEA. Ces dispositifs excluent les doubles usages bénéfiques à l'entretien du territoire et de la biodiversité comme le pâturage sous couvent forestier, très développé dans les Pyrénées-Atlantiques. Enfin, dans les estives les moins chargées, la localisation géographique des surfaces primables risque, à terme, de limiter la reconnaissance des territoires pastoraux aux seules surfaces primées. Il ajoute à titre informatif que, dans les vallées pyrénéennes, plus de 60 % du territoire est consacré au pastoralisme. Il veut lui faire part de cette difficulté particulière et souhaite le voir la prendre en compte sérieusement, car il sent aujourd'hui, encore une fois, monter la crainte, l'inquiétude d'un monde pastoral déjà bien malmené par ailleurs, et qui se mobilise toujours avec vigueur dès que l'on touche au territoire.