Je reviens du blog Objectif liberté avec une grande inquiétude. A vrai dire, je me pose la même question que l'auteur du blog : tous ces plans de relance sont bien gentils, mais comment les gouvernements européens, dont la France à la situation financière dégradée vont-ils trouver de l'argent sur des marchés rendus très méfiants par la crise du crédit ? Or, j'apprends par Objectif Liberté que l'Allemagne, pays pourtant de bonne réputation, a eu toutes les peines du monde à lever un emprunt de 7 milliards d'euros ! Or d'après Objectif Liberté, les Allemands ne sont pas seuls à éprouver des difficultés. Les Hollandais aussi ! Et comme l'Amérique va également lancer son plan de relance, elle va à tous les coups chercher des capitaux. Je crains un encombrement fatal, et un service de la dette qui explosera littéralement, contraignant la France à des réductions budgétaires sans précédent.
Tout ceci va mal finir. Les différents gouvernements s'obstient à creuser les déficits depuis deux décennies. Seul Bayrou lors des présidentielles avait fait de la dette un objectif majeur. Nicolas Sarkozy s'est contenté d'en récupérer la thématique pour finalement continuer à creuser les déficits. Nous n'avons actuellement ni les moyens de faire des dépenses nouvelles ni ceux de consentir des crédits d'impôts supplémentaires. En réalité, comme le prône Jean Peyrelevade dans son livre Nicolas Sarkozy, l'erreur historique, pour retrouver des marges, il faudrait à la fois alourdir la fiscalité et réduire les dépenses. Comme je le disais hier, nous avons raté une occasion historique avec le pétrole.
On est mal...La France va finir comme l'Argentine il y a une dizaine d'années. Personne ne veut y croire parce que la France se prend pour un grand pays et se voit indéfiniment solvable, mais le marché des capitaux, faute de liquidités, pourrait bien finir par considérer les choses d'un tout autre oeil...
 Marielle de Sarnez s'interroge sur le "plan de relance" de Nicolas Sarkozy ainsi que sur son impact réel sur l'économie Française. "En effet, en dehors du versement anticipé des sommes dues par l'Etat aux entreprises (TVA, factures non réglées...) pour un montant annoncé de 11 milliards d'euros, le montant réellement consacré par l'Etat à l'investissement dépasse à peine 5 milliards. Cependant, tout en saluant la politique de la Banque centrale européenne et sa détermination à baisser les taux d'intérêt je regrette l'absence d'un vrai plan de relance européen. Une fois de plus les Etats agissent en ordre dispersé. Ceci n'est pas de nature à favoriser le retour de la croissance en europe."
Marielle de Sarnez s'interroge sur le "plan de relance" de Nicolas Sarkozy ainsi que sur son impact réel sur l'économie Française. "En effet, en dehors du versement anticipé des sommes dues par l'Etat aux entreprises (TVA, factures non réglées...) pour un montant annoncé de 11 milliards d'euros, le montant réellement consacré par l'Etat à l'investissement dépasse à peine 5 milliards. Cependant, tout en saluant la politique de la Banque centrale européenne et sa détermination à baisser les taux d'intérêt je regrette l'absence d'un vrai plan de relance européen. Une fois de plus les Etats agissent en ordre dispersé. Ceci n'est pas de nature à favoriser le retour de la croissance en europe."