Je reviens de chez Quitterie dont j'ai lu le billet sur l'économie sociale et solidaire. Ce qui m'a particulièrement intéressé, c'est cette remarque de Quitterie dans le sens de laquelle j'abonde :
« Nous avons besoin de l'application de la loi NRE, des bilans RSE des entreprises, nous avons besoin d'indicateurs sociaux et environnementaux pour pourvoir différenciers les entreprises de chacun de nos actes d'achat. Sur chaque produit, j'ai besoin de 2 notes : une pastille rouge pour la note sociale, une verte pour l'environnementale. Chaque consommateur doit pourvoir choisir en conscience.»
C'est exactement, à mon avis, ce que je souhaite voir s'établir, sachant qu'il faudra des organismes de certification indépendant. Je juge l'inertie des pouvoirs publics en la matière déplorable. Qu'est-ce que cela coûte de demander à la grande distribution d'acheter des pastilles auto-collantes et de les accoler sur ses paquets selon une liste par exemple établie par le Ministère du Développement durable ? Cela ne coûte rien ou presque au regard des enjeux.
Les citoyens sont très mal informés (parfois, c'est même pire, nous frisons la désinformation voire le mensonge) sur ce qu'ils achètent, et souvent ce n'est que grâce à l'action d'associations désintéressées ou encore d'une presse libre (Que choisir, le Canard Enchaîné, Marianne, de particulier à particulier) que nous parvenons à obtenir plus ou moins des bribes d'information.
C'est, je crois, sur ce secteur éminemment stratégique, celui de l'information, que nous devons en effet faire pression. Nous avons vocation, le MoDem en tête, à interpeler nos élus, députés, sénateurs et euro-députés, afin de pouvoir accéder à ce droit le plus élémentaire. Les pastilles de couleur me paraissent claires. Faisons-en un slogan pour les obtenir !