Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Economie - Page 17

  • Boîte vocale pleine : effet désastreux.

    Les aléas de la vie font que je suis assez souvent amené à réaliser des recrutements pour des missions de courte durée ou encore pour des temps partiels en CDI. Quand on recherche un profil intéressant il y a deux manières d'opérer : passer une annonce, ou, au contraire, chercher le profil ad hoc parmi les sites d'annonces d'emploi. La seconde solution n'est pas forcément mauvaise car elle permet de gagner un temps considérable. En effet, en passant une annonce, on s'expose à devoir gérer des centaines d'appels ou de mails. Un exercice fastidieux. Autre procédé tout bête mais efficace si on dispose des réseaux ad hoc, la recommandation.

    Corollairement, dès lors que l'on présente son profil, il faut pouvoir être joignable facilement. S'il y a bien quelque chose d'exaspérant pour un recruteur/employeur, c'est de tomber sur une boîte vocale pleine. Et c'est d'autant plus agaçant que 24 heures après, elle l'est toujours. Cela donne tout de suite une image négative : on pense à quelqu'un qui manque de rigueur, qui n'est pas joignable, et cetera...

    La plupart du temps, quand je tombe sur une boîte vocale pleine, je ne prends pas la peine de rappeler, sauf si la loi de l'offre et de la demande s'applique, et que, le profil que je cherche est suffisamment rare pour ne pas devoir affronter la concurrence sur le marché de l'emploi. Mais même ainsi, on peut finir par se lasser et renoncer à un recrutement.

    Quand il y a pléthore de candidats, en revanche, je peux vous garantir que la moindre erreur de ce type est irrémédiable.

  • L'industrie d'abord, la concurrence non faussée ensuite

    Toute la législation actuelle est pourtant dominée par une seule crainte : empêcher qu'un pays membre fausse la concurrence en avantageant ses entreprises au détriment de celle des autres.

    Je dis que nous devons avoir une politique active en commun, une politique industrielle et qu'elle ne doit pas se limiter à de rares grands programmes, fussent-ils aussi prestigieux qu'Airbus l'a été autrefois. C'est le complément naturel de l'intimité entre nos économies.

    Dans tous les secteurs d'activité, il faut se fixer un objectif stratégique. L'Europe ne peut pas accepter d'être complètement absente d'aucun des grands secteurs d'activité. Elle doit raisonnablement être présente dans la concurrence sur son propre marché. Il ne doit pas, il ne devrait pas pouvoir exister de secteurs de production dans lesquels l'Europe ne vise à atteindre de l'ordre de 50 % de son propre marché.

    La France proposera à ses partenaires européens un plan de reconquête des marchés dont elle est absente et en particulier dans les secteurs de haute technologie, cela sans protectionnisme, avec une démarche fondée sur l'offre, sur la qualité.

    made in Bayrou

  • Un label...

    Nous savons tous que la complexité de la production fait bien entendu qu'une part des produits est très souvent intégrée en provenance d'autres pays parfois lointains. Je pense que c'est légitime, l'introduction de composants, même de composants à coût de revient plus bas, n'est ni anormale ni choquante.

    Je pense que l'important est de conserver les produits et de les regagner et c'est précisément la bataille que nous avons perdue en France donc je soutiendrai l'idée d'un label « produit en France », vous aurez observé que j'ai dit « produit en France » et pas « made in France », non pas que je n'arrive pas à comprendre ce que « made in France » veut dire ! On est Pyrénéen, mais polyglotte… troglodyte comme disait une grand-mère chez moi ! Et donc j'arrive à comprendre cela, mais c'est une revendication de fierté que d'employer sa propre langue.

    Je propose donc un label accordé sur demande de l'entreprise, librement, sans qu’il soit imposé à qui que ce soit et par qui que ce soit, un label d'information qui indiquera aux consommateurs de manière transparente quel pourcentage de la valeur ajoutée du produit a été réalisé en France.

    Ce pourcentage pourra par exemple être certifié par une association ad hoc regroupant des consommateurs. Je trouve que ce doit être léger. Ces labels montreront à chacun ce qu'il paye pour son emploi, celui de ses proches, pour la retraite et quand il fait ses courses.

    Ils nous aideront aussi à prendre conscience des forces qui sont les nôtres, de la qualité, de l'excellence de nombreux produits français dont on ne savait même pas qu'ils existaient et nous verrons alors que nous avons tous les atouts pour figurer avantageusement dans la compétition mondiale car c'est évidemment dans la compétition mondiale que les choses se jouent.

    made in Bayrou

  • L'État stratège

    L'État en raison de ce qu'il est en France, doit être stratège. Il y a des pays qui peuvent se passer d’État. Entre nous, il y en a moins que l’on ne croit. Dans les grandes réussites économiques du siècle, chaque fois qu'un pays a su se transformer rapidement, son État, quand il existe, a joué le rôle d'aiguillon et de fédérateur. Tout le monde sait, je pense au MITI japonais, l'agenda que l'Allemagne s'est donnée au début des années 2003/2004 qui a abouti en 2009/2010, et en France plus qu'ailleurs, il en a toujours été ainsi. Notre énergie donne toute sa mesure quand un État stratège accepte de la prendre en charge et de la porter.

    Je m'empresse de dire que « stratège » ne veut pas dire, comme en grec, commandant en chef. Cela ne veut pas dire : je décide, ils exécutent. « Stratège » cela veut dire un État qui se sent en charge de faire partager un plan de bataille et qui se donne pour tâche de convaincre les acteurs.

    L'organisme qui était chargé de préparer et de porter la stratégie existait. C'était le Commissariat au Plan. Alors, bien entendu, cela avait un côté un peu rétrograde. Les plans quinquennaux sur le modèle du Gosplan soviétique. Tout le monde voit bien qu’il y a des années qu'ils ne sont plus de saison, mais une réflexion pour la nation qui ouvre sur des progrès à faire, sur des terrains à réoccuper, qui parle aux industriels, aux syndicats, aux organisations professionnelles, qui leur propose de se rapprocher, qui surveille l'évolution des autres parties de l'Europe ou du monde, qui discerne la stratégie qu'ils adoptent dans les technologies les plus nouvelles, c'est non seulement de saison, mais d'avant-garde.

    Je ne reprendrai pas le mot pour ne pas choquer, mais je défendrai l'idée d'un commissariat aux stratégies tourné non seulement vers le pouvoir politique, mais vers la société civile.

    made in Bayrou...

     

     

  • Le sale coup de Mittal à Arcelor

    Dans l'histoire de la fermeture programmée des hauts fourneaux de Florange, je me suis fait tout de même une petite réflexion :

    Arcelor et Mittal, jusqu'à 2006, c'étaient des sidérurgistes distincts. On peut même observer qu'Arcelor a été avalé tout cru par Mittal au terme d'une OPA hostile, c'est à dire contre son gré.

    Une fois cet achat fait, Mittal a décrété que le marché européen n'était plus un marché prioritaire parce que moisn dynamique, à ses yeux, que celui des pays émergents. Et il a commencé à fermer les usines européennes, à commencer par les usines françaises. Je m'étais étonné, pour ma part, du dynamisme européen pour l'année 2011.

    Cette histoire-là, cela me rappelle exactement ce que Bayrou disait dans son État d'Urgence, en août 2011 sur les fonds vautours qui viennent, pillent, puis laisse un désert industriel stérile.

    C'est aussi pour cela qu'il plaide pour un Plan capable de prévenir ce genre de procédés, voire pour une législation ad hoc, mais au niveau européen.

    En attendant, même s'il a de la peine à prononcer tout haut le gros mot, j'ai le sentiment qu'il propose ni plus ni moins que l'État maintienne le fourneau en attendant un racheteur ou l'émergence d'un champion national.

    Se laisser dépouiller de ses aciéries lui apparaît comme une faiblesse stratégique majeure pour un pays comme la France et plus généralement pour l'Europe.

  • Tuffery, jeans made in France, retour sur article. Paria aussi !

    Souvenez-vous, j'avais fait part ici de mon étonnement après avoir trouvé des jeans made in France, à Florac, très précisément, à des prix très inférieurs à ceux des grandes marques. Marianne2 avait partagé mon étonnement et avait repris le billet. Eh bien il y a des jours sympas comme celui d'avant-hier où on se dit qu'on n'écrit pas entièrement dans le vide. J'ai appelé le magasin de Florac pour procéder à un échange , parce que voyez-vous, à force de passer mon temps à écrire des billets bidon devant mon ordinateur, du coup, je ne bouge pas, et comme je demeure statique, je prends du gras. Or, les jeans de Florac taillent petit. J'ai dû donc me rabattre sur la taille supérieure. J'ai profité de l'occasion pour échanger quelques mots avec l'un des trois frères : en fait, non seulement ils ont eu connaissance du billet, mais ils ont eu une augmentation subite des commandes par internet ! Plus d'une cinquantaine de jeans supplémentaires en un mois ! Je ne dis pas que cela relance la production de textile en France, évidemment, mais c'est toujours ça de gagné. Finalement, ce n'est pas neutre d'être repris dans un webzine comme Marianne2 (plus de 10 000 lectures là-bas). Quand j'y pense, si un JT avait simplement signalé les faits, les commandes auraient certainement explosé.

    Allez, hop, pour la bonne cause, je rappelle l'adresse, ou plutôt, allez voir sur le site !

    Cela dit, j'ai approfondi mes investigations, et j'ai découvert un marchand de textiles breton qui produit également local : Paria.

    Sur les jeans, ils ne sont pas particulièrement concurrentiels (près de 100 euros pièce soit 40% de plus que Tuffery) mais ils proposent pas mal d'autres produits. Notamment, j'adore leur tee-shirt de l'Arsenal de Brest, rouge et blanc. Je sens que je vais en commander pour mes fistons. Ils sont magnifiques. 22.50 euros/pièce, ça me semble largement acceptable si c'est de la qualité.

    Une petite remarque sur leurs jeans : Paria les fait certifier exempts de substances indésirables par un organisme de certification écologique, Okeo Tex.

    Et, au fait, Parisiens ou Franciliens qui êtes plus d'un quart de mes lecteurs, il y a un magasin 10, avenue du Maine dans le 14ème à Paris. Cela vous évitera les frais de port qui sont loin d'être négligeables !

    Ce qui est rigolo, c'est que comme leur gamme est assez étendue, ils ont aussi des bodies et des bavoirs pour les tout-petits. J'aime bien le body "risque de marée noire". Ecolos bobos, il est aussi pour vous, à moins que vous fassiez partie de cette détestable engeance qui fait l'écolo à peu de frais, c'est à dire en paroles, et achète dans le même temps les polos fabriqués par le prisonnier de goulag nord-coréen ou l'enfant des ateliers chinois. Là, au moins...

    Les sweats sont  compétitifs : moins de 30 euros ! Quand ils sont face à des articles soldés, évidemment, ils sont un peu plus chers, mais en période ordinaire, ils font largement face en termes de prix. Là encore, tout dépend de la qualité, évidemment, mais mes derniers achats à bas prix m'ont appris que mauvaise qualité ruine : ras-le-bol des tee-shirts/sweat déchirés au bout de quelques mois.

    Baskets montantes à 49 euros, idem, si ça tient, c'est à comparer aux nike et compagnie qui sont à plus du double.

    Objectivement, c'est original : ados boutonneux désireux de vous fondre dans la masse de vos semblables mais à la recherche de singularité, ces baskets sont faites pour vous.

    Bon, eh, oh, je ne vais pas non plus me farcir toute la boutique, et d'ailleurs, j'escompte bien finir tout de même sur une note politique.

    L'existence de ce magasin, ses prix, plus qu'honorables, valident à nouveau les observations de Bayrou sur le Made in France. Ce n'est pas plus cher de produire chez nous à qualité égale. Même du textile. La preuve avec Tuffery à Florac et avec Paria à Brest (qui dispose toutefois d'une chaîne de magasins).

    Les réactions de la classe politique ont été particulièrement minables et le demeurant lorsque Bayrou fait valoir cette idée-phare. J'entends très souvent les moqueries, mais qui a observé un jour la mer en Bretagne ou en Normandie, sait que la vaguelette qui se soulève au loin peut finir en vague de deux mètres quand elle vient se briser sur la côte.

    Quoi qu'il advienne de Bayrou dans cette campagne, j'espère qu'il restera quelque chose de son programme, même s'il n'emporte pas la présidence de la République. Mais vu le mépris par lequel il est traité par les autres forces politiques (je parle du programme) j'ai plus que quelques doutes là-dessus. Et pourtant, Robert Rochefort, l'un des principaux conseillers économiques de François Bayrou a calculé qu'il suffirait d'une hausse de 10% de notre budget consacré au Made in France pour rayer d'un coup de crayon notre déficit commercial.

  • Photowatt, le ricochet pervers des subventions publiques

    Quand je lis que Photowatt doit devenir un dossier politique, je crois que là, je m'étrangle. C'est parce qu'il l'a été que l'entreprise coule.

    Que s'est-il passé ? L'État, voulant subventionner le développement de l'énergie solaire, a versé des subventions aux producteurs d'électricité pour qu'ils achètent l'électricité d'origine solaire.

    La plupart des particuliers qui ont acheté les panneaux de Photowatt ont eu surtout comme objectif de faire des bénéfices en revendant leur production aux gros opérateurs. Et les achats de panneaux se sont faits sur cette base-là. 

    Mais le jour où l'État, mal en point financièrement, a cessé de subventionner l'achat de cette énergie, les particuliers ont mis fin à leurs achats de panneaux, et, du coup, Photowatt s'est retrouvée Gros Jean comme devant...

    Je ne suis pas un maniaque de la limitation des interventions de l'État, mais il faut se souvenir que le mieux est souvent l'ennemi du bien et qu'à vouloir subventionner à tout va, on met aussi le doigt dans un engrenage. Ceci ne signifie pas qu'il faut complètement cesser le principe de la subvention, mais il est absolument nécessaire d'avoir un plan à long terme, surtout si l'objectif final est de voir un secteur rentrer tôt ou tard sur un marché concurrentiel...

  • Acier : de Florange aux pays émergents.

    On ne mettra jamais assez en évidence la dichotomie profonde qui existe entre nos représentations politiques, nos exigences éthiques et les réalités économiques qui viennent les heurter de plein fouet.

    Depuis les débuts des projets d'arrêt de l'aciérie de Florange, je comprends qu'Arcelor-Mittal essaie de rationnaliser ses coûts car il produit plus que ce que ses clients lui demandent.

    Ce qui est étonnant, c'est que la demande d'acier mondiale continue de progresser : Lupus a publié sur son blogue des chiffres édifiants en octobre dernier.

    Les unités de production qui se situent en France visent un marché européen, or, si la demande mondiale d'acier va croître de 4% en 2012, en Europe, sa progression ne sera que de 2.5% seulement. Parallèlement, la part des pays émergents dans la demande d'acier va bondir à 73%.

    Si les pays émergents ont des exigences de qualité, comme les pays développés, en revanche, ils n'ont pas de barrières éthiques ou écologiques comme en Europe. Si on peut imposer des normes pour l'acier sur le marché européen, on ne peut contraindre des producteurs d'acier extra-européens à s'imposer nos normes sociales chez eux quand ils exportent vers des pays émergents.

    L'Europe aurait dûr pourtant finir l'année en trombe avec une progression calculée de 7.5% : las, la conjoncture s'est retournée sur les deux derniers trimestres 2011. Arcelor-Mittal a vu ses bénéfices plonger. Arcelor-Mittal produit des aciers plats, or, ces derniers alimentent des secteurs bien spécifiques de l'industrie, comme par exemple l'automobile. Des incertitudes pèsent sur ce secteur. Et puis les mines sont tellement plus rentables...

     En 2008, le patron d'Arcelor-Mittal annonçait pourtant que le monde manquerait d'acier.

    Les efforts pour moderniser les usines européennes se sont concentrés sur les émissions de CO2. Or, les pays émergents n'ont que faire des émissions de CO2, il suffit de voir comment Inde, Chine et Brésil freinent des quatre fers pour tenter de limiter les contraintes environnementales, par exemple.

    Dans un tel contexte, je ne vois pas trop ce que peuvent faire les politiques : ils se succèdent au chevet de Florange, jurant qu'ils n'abandonneront pas la sidérurgie française, mais concrètement, quelle est leur marge de manoeuvre ? Nulle, ou presque. La seule chose qu'ils pourraient à la rigueur décider, c'est de subventionner sur fonds publics l'usine de Florange, mais c'est économique absurde, une voie sans issue. 

    Au fond, ce que peut faire un politique, dans un cas semblable, c'est surtout avoir anticipé ou avoir favorisé l'anticipation. D'où l'idée intéressante du projet de François Bayrou de ressusciter une sorte de Plan susceptible de réunir les acteurs des principales filières en France. 

    Pour l'heure, je ne vois pas ce que l'on peut faire pour les salariés de Florange, mais je suis preneur de toute solution géniale, et je pense que je ne suis pas le seul...

  • Made in Greece ? Introuvable !

    Je me demandais avant-hier comment aider la Grèce, et puis, bien réfléchi, je me suis décidé à appliquer la méthode Bayrou à l'économie grecque. Le raisonnement est simple : acheter grec pour favoriser la relance de l'économie grecque. Le problème, c'est qu'à part les olives, et encore, le made in Greece, c'est quasiment introuvable en France.

    J'ai bien trouvé un site, le panier grec, qui importe de Grèce, mais c'est essentiellement de l'alimentation et quelques pièces d'artisanat faites main. Mais pour le reste, nada, rien, la Grèce n'a pas d'industrie.

    La recette Bayrou, en fait, pour qu'elle fonctionne, suppose la rencontre de «consommacteurs» informés d'un côté et d'une offre abondante et performante de l'autre.

    Ce n'est déjà pas joyeux en France puisque notre industrie se rétracte et que nous peinons à obtenir une information correcte sur ce que l'on fabrique chez nous, mais pour réussir à trouver ce qui est fabriqué en Grèce et produit chez nous, là, c'est la croix et la bannière.

    J'ai tout de même cherché une liste d'entreprises grecques, dans l'espoir de prêter, à mon niveau, mon concours à la malheureuse Grèce et là, c'est la berezina. Franchement, je ne vois pas ce que je pourrais acheter.

    Ah si, peut-être de l'essence, puisque c'est en raffinage, apparemment, que la Grèce exporte le plus chez nous. Mais cela demeure, j'imagine, marginal, au regard de notre consommation. Je ne me vois pas acheter de l'aluminium (pour quoi faire ?) ni des préparations pharmaceutiques.

    Dans l'état actuel de la Grèce, mis à part venir y passer mes vacances pour faire tourner le secteur touristique, je ne vois pas quoi faire d'autre...

    Ne finissons pas sur cette note entièrement pessimiste : les Grecs essaient malgré tout de s'organiser et j'ai tout de même trouvé un site made in Greece sur lequel la diversité de l'inventivité des jeunes entreprises grecques s'exprime. Le site permet d'entrer en contact direct avec ces dernières y compris pour créer des filières d'importation.

  • Véritomètre, pifomètre ?

    Un site amusant, le Véritomètre, a décidé de vérifier les données sur lesquelles s'appuient les politiques pour tester la vadilité de leurs propos. Intéressant, mais on aurait aimé qu'ils en fassent autant avec les propositions : le classement d'arrivée ne serait sans doute pas le même...

    Hollande arrive en tête avec 79%, Bayrou suit à un peu plus de 71%. Seulement, voilà, il y a quelques petites étrangetés dans les estimations des erreurs. Quand c'est Hollande, c'est imprécis, quand c'est Bayrou, c'est incorrect...J'ajoute que Mélenchon crédible à 68%...Bon, ce n'est pas que le tovaritch Gauche de combat ne me soit pas symathique, mais là j'ai quelques doutes sur la pertinence de l'évaluation...

    J'aurais bien fait le boulot de vérification, mais coup de pot, Fred, avec sa rigueur habituelle, a fait le travail. Merci, Fred.

    Pour la crédibilité des programmes, on peut sinon jeter un oeil chez Débat & co, le site de l'Institut de l'entreprise. On y trouve des choses intéressantes.