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  • Faisons l'union du centre et prenons Paris à la gauche !

    J'ai entendu à plusieurs reprises que Borloo pourrait se présenter à Paris en 2014. Dans le même temps il semble qu'une candidature de Fillon s'éloigne. J'ai toujours entendu du bien de Borloo comme édile, du temps où il était maire de Valenciennes. J'en avais émis l'idée une première fois en juillet dernier et je le redis, je suis très favroable à une union du centre en 2014 à Paris. Certains à l'UMP sont prêts à se ranger derrière une candidature Borloo puisque Gloasguen, l'un des chefs de file de la droite à Paris paraît prêt à soutenir le patron de l'UDI.

    Je suis pas certain que ce possible ralliement de l'UMP soit une bonne nouvelle tant j'ai une mauvaise opinion de ce parti et tant je constate qu'à Paris, ses intentions ne sont pas fondamentalement différentes de celles du PS.

    Le duo de choc ce serait de retrouver Marielle de Sarnez et Jean-Louis Borloo prenant de concert la tête de l'opposition parisienne. Une telle alliance n'aurait toutefois de sens que sur la base d'un programme solide et clairement différent de celui des Socialistes. Il resterait à l'UDI et au MoDem de le concevoir ensemble.

    L'un des éléments de ce programme aurait à mon sens vocation à intégrer une baisse très significative des dépenses de la mairie avec à la clef une baisse des taxes foncières et des taxes d'habitation.

    De 2006 à 2012 la seule taxe foncière a augmenté de 68%. Je ne comprends pas pourquoi les Parisiens continuent à soutenir l'équipe Delanoë. La facture s'accroît toujours plus, la ville ne s'améliore guère, la majorité socialiste prive progressivement les Parisiens d'une part de leur patrimoine (Jardin d'Acclimatation et Palais de la découverte rognés, Stade Jean Bouin détruit, Piscine Molitor en voie de privatisation, Serres d'Auteuil amputées, tentatives de rétrécissement du Parc Sainte-Perrine), fait exploser de nombreux tarifs (alignement sauvage des tarifs des cantines, hausses vertigineuses des prix des animations et activités de loisirs contrôlées par la mairie), étouffe les associations de particulier (augmentation du prix de location des équipements aux associations, expulsion du Musée en Herbe de ses locaux) et les Parisiens qui n'ont pas encore été chassés de Paris continuent à voter à gauche...

    Cela m'évoque une fable fameuse de Jean de l Fontaine mettant aux prises un cormoran et des poissons : ce dernier a vidé un certain nombre d'étangs quand il arrive à un âge avancé. Faute de pouvoir pêcher il convainc la «gent aquatique» qu'un grand péril les menace mais que lui peut les amener dans un endroit sûr. Il engloutit ainsi un par un les poissons trop confiants...

    C'est ainsi que les naïfs Parisiens qui ont reconduit Delanoë au pouvoir en 2008 pourraient donner les clefs de la ville à sa dauphine Anne Hidalgo en 2014. Et peu importe si ce ne sont pas les mêmes, puisque les plus modestes d'entre eux ont dû quitter la capitale depuis 2001 en raison de la pression immobilière mais aussi sous l'afflux de taxes diverses.

    Là Cormoran le bon apôtre,
    Les ayant mis en un endroit
    Transparent, peu creux, fort étroit,
    Vous les prenait sans peine, un jour l'un, un jour l'autre.
    Il leur apprit à leurs dépens
    Que l'on ne doit jamais avoir de confiance
    En ceux qui sont mangeurs de gens.

    Mais ne soyons pas un prophète de malheur et pressentons qu'il est encore possible de sortir Paris de la spirale infernale qui l'aspire depuis le jour où Delanöe a mis le pied à l'Hôtel de Ville. Ceci suppose l'élaboration d'un grand et beau programme capable de séduire les Parisiens et l'abandon d'une politique qui ne profite qu'aux bobos et aux hyper-assistés.

  • Hollande et l'Éducation : du flan.

    J'ai retenu du discours de Hollande le vide sidéral ou presque. Les seules mesures qu'il voudrait emblématiques sont les pires à mes yeux, même si je note qu'il s'est enfin résolu à ne pas toucher aux vacances scolaires. Contraindre des enfants à revenir chaque mercredi est un chronobioloconnerie qui aura des conséquences lourdes. Les enfants sont fatigués, ils ont besoin de se reposer un jour au milieu de la semaine. On aurait pu admettre qu'ils travaillent un samedi sur deux et que les enseignants puissent recevoir les parents le samedi suivant, cela aurait été censé, mais bien évidemment, ce n'est pas une mesure que Hollande a prise.

    Hollande a annoncé la fin des redoublements. Je tends à penser moi aussi qu'ils ne servent pas à grand chose. Le problème, c'est qu'on fait quoi, maintenant, à la place ? Envoyer dans les classes supérieures des enfants qui ne sont pas à niveau est une solution encore pire. Or, je n'ai pas entendu Hollande exposer ne serait-ce que le début d'un dispositif pour remettre à niveau ces enfants en difficulté.

    En fait, dans la sphère politique, la seule personnalité à avoir sérieusement abordé le problème ces dernières années et à avoir proposé une issue tenable, c'est Bayrou avec son système de classes parallèles et avec l'idée générale de pouvoir personnaliser les parcours. On dit que Hollande fait du Bayrou : pas en éducation, en tout cas.

    Je retire au fon du discours de Hollande une sensation de grand flou. Il va embaucher, mais pour quoi faire ? Bref, le plan socialiste se résume aux cours de morale à l'école (une bêtise inutile et chronophage) et à la remise en cause partielle de la notation.

    Rien de neuf et certainement pas de quoi faire sortir notre système éducatif de l'ornière...Maigre consolation, à l'UMP, les propositions sont encore pires. De deux maux, toujours choisir le moindre...

  • Copé ne manque pas d'air

    Il y a deux manières de réagir à la burlesque sortie de Copé sur le ramadan et le pain au chocolat : la première c'est de dire qu'il fait le jeu du FN en tenant un discours similaire en tous points à celui des chefs du parti d'extrême-droite, mais le seconde c'est de lui répliquer qu'on se demande ce qu'a fait sa majorité pendant 5 ans. Ce dernier point n'a d'ailleurs pas échappé à Authueil, blogueur de droite émérite

    Cela dit, remettons les choses dans l'ordre : ce n'est pas le Ramadan ni l'Islam le problème, contrairement à ce que laisse entendre Copé. Le problème, c'est la racaille délinquante qui essaie de se racheter une image à peu de frais.

    Le racisme anti-français, c'est vraiment du blabla à peu de frais. La réalité, c'est qu'il y a du communautarisme dans les cités, c'est tout, primo, et, secundo, principalement dans une classe d'âge.

    Copé essaie donc de récupérer minablement l'électorat d'extrême-droite. Et c'est totalement raté, parce que les rodomondades de Sarkozy et ses lois qui brassaient surtout du vent, on a vu ce qu'il en résultait : rien. Quand on mène une politique de répression, on la mène jusqu'au bout et on évite de se payer de mots.

    Sarkozy a été le promoteur d'une politique du brassage de vent, en aucun cas de répression de la délinquance. Pendant qu'il faisait de grands discours, il réduisait les effectifs de gendarmerie et de police et Rachida Dati envoyait en sous main des directives pour désemplir les prisons.

    Objectivement, Valls qui évacue les campements illégaux, démantèle les réseaux islamistes sans instrumentalisation, et accroît les effectifs de police, est autrement plus efficace que la coterie sarkozyste.

    Bref, la droite s'est totalement discréditée dans la lutte contre la délinquance et ce, dès Chirac. Comme elle a été nullissime dans ce domaine, plus elle la ramène, plus en effet, elle fait le lit du FN. Non pas que le sujet ne soit pas légitime comme essaient de le faire valoir certains à gauche, mais plutôt qu'elle y a perdu toute crédibilité.

  • La main invisible

    Quoi de plus drôle que de lire les éructations d'un socialo (de préférence avec les cheveux gras) sur la fameuse main invisible d'Adam Smith. Au demeurant, ce qu'il y a de drôle, c'est que ce concept est mineur chez Adam Smith et que ce sont ses successeurs, surtout, qui s'en sont emparés.

    Nos socialos se prennent pour des Voltaire en herbe en acceptant implicitement une définition leibnizienne de la main invisible, comme si ses tenants, à l'instar du Pangloss béat de Candide, jugeaient que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes et que le marché était naturellement efficient.

    Cette acception mérite une correction radicale : 

    La théorie de la main invisible affirme que si chaque consommateur peut choisir librement ses achats et si chaque producteur peut choisir librement les produits qu'il vendra et la façon de les produire, alors, le marché évoluera vers une situation mutuellement bénéfique pour tous les agents.

    C'est en tout cas la réinterprétation qu'en fait Pareto, et je m'accorde avec cette lecture.

    Tout le problème réside dans le «si» et dans le «librement». 

    Comme plusieurs lecteurs ont pu le constater, je me suis intéressé ici principalement à la liberté du point de vue du consommateur et, pour moi, elle consiste d'abord dans la possibilité pour lui d'être informé sur ce qu'il achète. Dès lors qu'il a cette information, il commande le producteur, et, dans ce cas, j'agrée tout à fait l'idée que le marché évolue vers une situation mutuellement bénéfique pour tous ses acteurs.

    Le problème, c'est que l'on est loin du compte. Très loin, même. La concurrence libre et non faussée à la sauce TCE a quasi-occulté cet aspect alors qu'il eût dû être essentiel.

    Être informé sur un produit c'est avoir la possibilité de savoir où il est produit, comment, ce qui le compose et quels sont ses effets.

    Le jour où le consommateur disposera de toutes ces informations avant de pouvoir acheter un produit, on aura fait une première moitié de chemin vers une société économiquement libérale

    Voilà pourquoi, pour ma part, je me suis tant engagé derrière le label que Bayrou proposait de mettre en place, et, plus généralement, derrière l'idée centriste qu'il portait qui était que bien loin d'être une portion de cerveau disponible, le consommateur avait vocation à devenir «consommacteur» dans la sphère économique. A cet effet, les puissantes et efficaces associations de consommateurs démontrent, par leur vitalité, que l'association est la cellule politique de base dans une société libérale.

    Une telle réflexion sur la main invisible mérite d'être collective. Voilà pourquoi j'invite les blogueurs libéraux à répliquer à leur tour à la gauche qui s'essaie systématiquement à caricaturer l'esprit du libéralisme.

    Xerbias, Libertarien, Alexandre, Hashtable, le Parisien libéral, Objectif Liberté, Aurélien Véron, Lupus, Humeurs de vache, Libertas, blogs emblématiques dans la sphère libérale, sont cordialement invités à proposer leur propre définition de la main invisible, pour autant qu'ils admettent que ce qu'en dit Adam Smith n'est pas suffisant pour s'en faire une idée claire. J'ajouterai à tous ceux-là un blogueur que je ne connais pas mais dont je lis parfois le blog : Nicomaque. Je subodore que son nom ne doit rien au hasard et se réfère à une oeuvre aristotélicienne culte pour moi, l'Éthique à Nicomaque.

    Parmi les politiques blogueurs, j'ai déjà lu Alain Lambert se revendiquer du libéralisme. Comme il se mêle assez facilement au petit peuple des blogueurs, je le tague aussi...

    Si le libéralisme veut s'extraire de la caricature à laquelle on le réduit (et à vrai dire à laquelle certains libéraux se prêtent aussi parfois...) un débat d'idées doit pouvoir émerger sur les grands concepts libéraux tant je crois profondément qu'ils ont vocation à être revisités.

  • Bayrou demeure le leader du centre

    Le sondage commandé par Atlantico est sans appel : Bayrou demeure dans l'opinion le principal représentant du Centre. Loin devant Borloo. Quoi que l'on pense de Bayrou, tout le monde s'accorde à reconnaître que c'est un type courageux et qu'au niveau des valeurs et des actes, il est irréprochable. En soi, je n'ai pas une mauvaise opinion de Borloo, mais je ne le trouve pas fiable. En 2012 il n'a pas osé aller jusqu'au bout parce qu'il se voyait roi avant même d'avoir été sacré et, au final, il s'est dégonflé. Borloo, il ne fait du bruit que lorsqu'il n'y a pas de risques. Bayrou, c'est tout de même autre chose. Il va jusqu'au bout de ce qu'il pense y compris si cela doit lui coûter sa place en politique.

    Moi, j'aime bien ce gars-là pour ça, parce qu'il n'a peur de rien.

    J'espère qu'il représentera à nouveau le centre en 2017 aux présidentielles. J'espère aussi qu'on réussira à monter une coalition centriste, mais là encore, je crains la faiblesse de Borloo et la pusilanimité de Morin. Bayrou a viré tous les élus qui étaient prêts à s'allier avec le FN en 1998. Borloo, là-dessus, je n'ai pas confiance. J'ai retenu qu'il avait envisagé des alliances en 1993. Cela ne me donne pas confiance, car comme l'écrasante majorité des centristes, je suis radicalement allergique au Front National.

    Déjà, de voir dans l'UDI des représentants du CNIP cela me file des boutons. Je n'ai jamais considéré ce parti comme centriste. Quand j'étais jeune, on le plaçait entre le RPR et le FN.

    L'UDI de Borloo commence à ressembler à l'UDF de Giscard. Je n'ai jamais reconnu Giscard ni son UDF comme centristes. Il y avait aux côtés de Giscard d'authentiques pré-fachos comme Ponatiowski sans parler d'individus aux parcours plus que tortueux. L'UDF de Giscard était un parti de droite, parfois plus dure que le RPR. Le candidat centriste en 1974, c'était Chaban et pas Giscard. En tout cas, disons que Chaban incarnait la démocratie-chrétienne par ses valeurs et son courage politique. 

    Les manuels officiels et la plupart des journalistes s'obstinent à nous présenter les choses ainsi, mais c'est une falsification. Pas des faits en tant que tels, mais de la pensée politique. 

    Si je devais faire la genèse de l'ADN du MoDem, j'y trouverais le MRP, Mendès-France, Lecanuet, le CDS puis la Nouvelle UDF, celle de Bayrou. 

    En 2017 si Hollande se représente et qu'en face il y a Fillon, je vais être ennuyé si ces deux-là arrivent au second tour. J'ai de l'estime pour Fillon et je le crois sérieux. Mais si entre-temps les Socialistes sont parvenus à l'équilibre budgétaire, ce serait raide de les désavouer.

    J'examinerai à la loupe les discours de l'un et de l'autre pour faire un choix. Les Socialistes auront fait leurs preuves s'ils se présentent avec ce bilan-là, pas Fillon. Un handicap pour lui.

    Tout dépend aussi de la manière dont ils auront traité la réduction de la dépense publique et les entreprises. Pour les secondes, le compte n'y est pas pour l'instant, et pour la première, je n'ai pas vu grand chose.

    En attendant, pour revenir à mes moutons grenouilles centristes, le compte n'y est pas avec l'UDI. Le parti de Borloo est moins indépendant que ne l'était l'UDF. Je peux admettre que l'on préfère une alliance à droite mais déclarer dès la création du parti qu'elle est inconditionnelle, c'est scier d'ores et déjà la branche sur laquelle on est assis.

  • Criminalité, l'art gauchiste de faisander les faits

    On les connaît les gauchistes : les délinquants sont toujours de malheureuses victimes de la société et la police de dangereux fascistes.

    Sur médiapart, c'est l'un d'eux qui essaye d'attendrir le chaland en nous relatant comment la police "violente" les enfants des rues.

    L'oeil expert qui est le le mien ne se laisse évidemment pas prendre aux gauchâsseries de toutes sortes à force de les traquer depuis de longues années.

    Témoignage gauchiste :

    Roman (1) a 12 ans. Il fait la manche dans le métro en fin d’après-midi quand il aborde une passante qui le repousse. Probablement surpris par la réaction de la femme et se sentant agressé, il la pousse également et lui donne une tape au moment où elle se retourne pour partir. La main de l’enfant atterrit sur la partie postérieure de la dame. L’histoire aurait pu s’arrêter là. L’enfant n’a pas eu ce qu’il voulait et la femme a courageusement repoussé une tentative d’extorsion de quelques centimes par un enfant des rues qui faisait appel à sa générosité. Mais en réalité, l’histoire ne s’arrête pas là. Elle ne fait que commencer. A l’affût comme des chasseurs de gros gibiers, 3 policiers en civil surgissent et se précipitent sur l’enfant. Roman n’est pas vraiment un colosse. Il est même plutôt petit pour son âge. Il mesure 1m40 et pèse 45 kilos. Un de nos héros policiers sauveur de dame en détresse saute courageusement sur Roman et le projette contre un portillon en verre sécurit qui explose sous le choc. L’enfant a le bras en sang. Toute la scène est filmée par les caméras de surveillance. L’un des témoins raconte : « J’ai vu les policiers le traîner dans un coin à l’abri des regards. Beaucoup de sang coulait par terre. Un des policiers est parti en courant et les autres ont emmené le gamin derrière la porte qui donne sur les taxis. » Des copains de Roman essayent de pousser la porte pour rester près de lui. Ils sont violemment repoussés par les policiers qui se sentent probablement en grand danger face à deux enfants d’une quinzaine d’années.

    Réécriture probable de la réalité :

    Une jeune roumain (un Rom ?) faisait la manche à la manière rom, c'est à dire en insistant et en harcelant. Il avait quelques copains dans le coin pour intimider les personnes seules. Une jeune femme résiste. Voulant faire comme les grands, le jeune roumain met une main aux fesses de la jeune femme (une agression sexuelle, quoi...). Pas de chance pour lui, des flics déterminés à mettre fin aux agressions (s'ils sont là en civil c'est que le phénomène doit durer depuis un moment) l'alpaguent sur le fait. La racaille tente de fuir mais pas de pot, en fuyant, il atterrit sur le portillon. Évidemment, du verre, ça coupe, et il se retrouve avec de sacrées estafilades (le gauchiste a bien pris soin mettre la chose sur le compte du flic). La racaille locale qui copine avec le jeune roumain se croit forte et elle pense pouvoir emmerder les flics, comme dans les cités chaudes. Raté caramba, ils ne se laissent pas faire et l'embarquent au poste. Je n'ai pas tout recopié mais l'épisode de la mère est à pisser de rire. Je les vois les mères Roms qui traînent leurs poussettes et mettent leurs enfants à mendier. Le jeune Rom était en effet abandonné quand les flics l'ont chopé. Et comme le petit manège dure certainement depuis un moment, ils ont juste un peu la haine, c'est tout. Ils ont donc raison d'envoyer dans un foyer pour mineurs un adolescent qui mendie et agresse les femmes. Voilà comment dans le récit d'un improbable gauchiste dégoûlinant les faits se sont transformés en une insupportable agression d'un enfant par la police.

    En ce qui concerne les témoignages des deux jeunes filles (que je n'ai pas retranscrit ici, il faut aller lire le blogue en lien), probablement des Roms elles aussi (notez comme notre gauchiste n'a pas poussé le vice jusqu'à donner en noms d'emprunt des noms de Gaulois) en revanche, les faits pourraient être exacts. Si tel est le cas, une sanction très lourde doit s'appliquer. Cela dit, j'aimerais d'abord avoir les tenants et les aboutissants. Mon expérience en matière de faits divers à propos de la criminalité m'a appris que la presse commence toujours par raconter n'importe quoi sans vérifications. Le premier témoignage venu leur suffit. 

    Il faut dire que le gauchiste avait une occasion en or avec les agissements de la BAC à Marseille : très bonne opportunité d'associer deux histoires différentes en tentant de faire porter le chapeau à l'État "fasciste" et à ses flics.

    Un dernier détail : l'enfance s'arrête à 12 ans. Après, ce sont des adolescents, et, dans notre société, c'est l'une des classes d'âge qui génère le plus de criminalité et de violence, en proportion.

  • Voile, viol, presque des anagrammes...

    La mobilisation semble pouvoir payer en Tunisie. La société civile tunisienne ne semble pas prête à admettre la main mise d'Islamistes sur le pays et le chef de l'État tunisien a dû concéder des excuses à la jeune tunisienne violée par des porcs en uniformes sous les yeux de son compagnon. 

    Toutefois, la procédure judiciaire qui voudrait la juger pour atteinte à la pudeur est-elle à l'arrêt ?

    Là où il y a des islamistes, il y a recrudescence des viols de femme. Il y a un mois de cela le magazine Elle relatait le martyre d'une jeune fille somalienne de 13 ans violée puis lapidée pour adultère après qu'elle eut essayé de se plaindre. Là encore, des islamistes étaient à l'oeuvre.

    La racaille islamisée qui oeuvre dans nos cités n'est pas fondalement différente de celle qui a pris le pouvoir à Kismayo en Somalie. Ce ne sont que nos lois et notre culture qui l'empêchent d'essaimer et de s'en prendre à toutes les filles de France.

    On peut agir en Tunisie car plus l'islamisme se montrera menaçant plus le tourisme s'effondrera. Les Tunisiens commencent à le comprendre et, dans les intentions de vote, Ennahda plie sérieusement puisque le parti islamiste a perdu près de 6 à 7% d'intentions de vote en 4 mois.

    En Somalie, pays sans foi ni loi, hélas, c'est très difficile. Pas d'opinion publique, pas de pouvoir central, peu de réseaux de communication. 

    L'Islam, comme le Christiannisme au plus fort du Moyen-Âge vit un âge de ténèbres. Il est entre les mains d'individus peu scrupuleux mais fanatisés. 

    Le Prophète de l'Islam, Mahomet, voulait faire de sa foi un glaive pour les faibles et les petits. Que l'on juge l'état de décomposition diabolique qui frappe cette religion quand on considère que ce sont 50 miliciens devant un stade rempli de 1000 personnes qui se sont ligués pour tuer à coups de pierre une pauvre jeune fille.

    Hélas, il ne s'agit pas là d'un fait isolé. Partout, ce sont les plus faibles qui souffrent d'une islamisation qui va à rebours du message initial de l'Islam, et il n'est pas un pays musulman où je voie une raison d'espérer en des lendemains meilleurs...

  • Le vieux fond marxiste de la gauche et les koulaks...

    Moi qui commençais à me dire "zut, je vais m'ennuyer si je ne trouve plus à critiquer la gauche. Il ne va me rester que Peillon", me voilà soulagé : avec les dernières bêtasseries de la gauche dans le domaine de l'industrie et de l'entreprise, je vais avoir du boulot.

    En combinant les 75% de taxes sur le revenu aux 62.21% de taxation des plus-value de cessions d'actions de start-up, le gouvernement a réussi en un temps record à faire décamper une premier wagon de notre dernière génération de jeunes entrepreneurs.

    Bingo. Rien qu'à Paris, 400 à 500 logements de luxe viennent soudainement d'arriver sur le marché. De jeunes dirigeants qui se barrent.

    La chasse aux koulaks est ouverte. Et après, Mosco nous pond son récital de bonnes intentions sur le coût du travail. Une entreprise, ce n'est pas une oeuvre de charité ni un kolkhoze. Z'ont pas l'air d'avoir compris ça à gauche.

    Évidemment, comme ils ne sont pas si butés qu'ils en ont l'air, quand ils ont vu l'escadrille de pigeons voyageurs bien déterminés à faire valoir ses droits qui leur tombaient dessus en rase-motte, ils commencent à reculer.

    C'est un peu tard. Avec leurs discours débiles sur les riches, largement promus depuis de longues années par Normal 1er, ils ont fini par croire aux sornettes qu'ils débitaient.

    Résultat, le très précieux capital-risque, celui qui vient s'investir dans votre création quand les banques traditionnelles ne donnent pas un kopeck de chances à votre projet, fait ses valises.

    Je sais qu'il y a des jonctions entre ce que fait Hollande et ce que proposait Bayrou. Mais il y a aussi des différences majeures. Bayrou proposait ni  plus ni moins que de permettre au capital-risque de déduire ses pertes de ses impôts afin de l'engager à s'investir auprès des jeunes pousses.

    Entre ça et la mise à mal du statut d'auto-entrepeneur, voilà le retour des sovkhozes. Certes, au Kremlin de Bercy on a reculé là encore en précisant que l'exonération des cotisations resterait en l'absence de bénéfices. Mais elles seront augmentées de 2 à 3% dans tous les autres cas. Bravo pour continuer à décourager l'esprit d'entreprise.

    Il y a tout de même quelque chose qui me frappe, du côté des Socialistes : très bien, la volonté de revenir à 3% du déficit budgétaire, mais on ne voit toujours pas la couleur des économies à faire dans les services de l'État. Plutôt que d'essayer de faire maigrir tout le monde, il vaudrait mieux commencer par supprimer ce qui ne sert à rien et revenir sur certaines mesures idiotes.

    En attendant, ce sont les Koulaks qui paient la tournée gratis et tant pis s'ils n'ont rien demandé...

    Comme dit mon bouvier favori, à force de taxes  la goutte de bière  fait déborder le verre...

  • Ardoise Bic : de nouveaux horizons ?

    J'ai appris que Bic lançait une tablette pour les écoliers. La nouvelle en soi me fait plaisir, car il s'agit d'une tablette 100% made in France. Réalisée à Dijon, les amis !

    En soi, la tablette, à l'école, ce n'est pas une mauvaise idée ; non, ce qui est calamiteux, ce sont les usages que les experts ès pédagogie en proposent.

    Quel devrait être l'intérêt principal d'une tablette ? Très simple. De limiter le poids des manuels et d'une partie de l'équipement, de faciliter le transfert de documents de l'élève au maître et du maître à l'élève, productions des dits élèves comprises.

    Pour le reste, elle devrait pouvoir se comporter comme un cahier afin que l'on puisse y répliquer les gestes ordinaires qui séquencent le quotidien de l'écolier : continuer à tracer des traits avec des règles, des équerres, réaliser des cercles avec des compas, et cetera.

    Bref, ne rien changer de ce qui unit l'intelligence et la main. Surtout, ne pas regorger de menus compliqués propres à égarer l'esprit de jeunes enfants et de logiciels aussi complexes qu'inutiles.

    J'ai lu que la tablette était reliée à un serveur. Malheureux ! Surtout pas. Si le serveur se ramasse, plus aucune tablette n'est opérante !

    Cela dit, j'ai jeté un oeil sur les vidéos de présentation et la solution éducative de Bic a l'air très astucieuse. L'enseignant peut importer en un tour de main tout le contenu des tablettes des enfants sur un clef USB. Pratique et pas lourd pour corriger chez lui. 

    Il peut aussi observer de son ordinateur portable chaque tablette. A condition que l'ergonomie du logiciel d'observation soit simple et pratique, cela peut vite devenir un gros avantage en classe.

    Enfin, on voit que Bic a fait de l'écriture à la main la pierre angulaire de sa solution logicielle. Bon poitn pour eux.

    J'en entends qui comparent le coût de l'ardoise numérique de Bic et celui de tablettes moins coûteuses. Comparaison inepte. Une tablette n'est pas conçue pour écrire. L'ardoise de Bic, avec son stylet numérique, si.

    In fine, plus que les outils, ce sont les usages qui comptent. L'initiative de Bic est une bonne idée. Attendons de voir ce que cela va donner dans la pratique.

  • Ben oui, Jean-Marie, les détails, ça compte...

    Jean-Marie s'excite parce que la droite ne veut pas s'allier avec le FN. Comme on lui fait observer que ses propos sur les chambres à gaz, le fameux "détail" de l'histoire, comme il dit, ont un tantinet enfoncé la stratégie d'alliance de son parti, il réplique qu'il ne comprend pas que les chambres à gaz aient une importance fondatrice dans la politique française.

    Ben mon vieux facho, c'est bien ça le problème : t'as toujours pas compris qu'en effet les chambres à gaz ont une importance fondatrice dans la politique nationale française. En fait, mon gros facho, tu n'as, je crois, toujours pas percuté que cela a même une importance fondamentale dans l'histoire de l'humanité.

    Mais bon, j'imagine que c'est le genre de "détails" qui t'échappe...