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justice - Page 3

  • Il faut protéger les adolescentes

    Une véritable campagne contre le viol démarre aujourd'hui. Malheureusement, dans ma vie, j'ai souvent eu l'occasion de croiser des femmes victimes au minimum d'agressions, parfois de viols. Je constate que les faits se produisent souvent à l'adolescence.

    Beaucoup d'adolescentes n'ont pas une appréhension très lucide des dangers qui peuvent les menacer, particulièrement celles qui cherchent une valorisation par les hommes.

    Ce sont des proies faciles et timides. Il y a une éducation nécessaire, et, je suis navré de devoir l'énoncer ainsi, un éveil à la méfiance non moins nécessaire. Même si je conçois que dans bien des familles, les relations avec les oncles et les cousins soient excellentes, ou encore avec des voisins, les chiffres sont là : 75000 femmes et jeunes filles violées dont 80% le sont par un proche.

    Il faut donc installer une distance respectueuse, pour le bien de tous, entre cousins/oncles/voisins et vos adolescentes, parents.

    A 15-16 ans, une jeune fille, en dépit de ses formes, n'est pas une adulte. C'est encore largement une enfant à plus d'un égard. On ne peut donc pas confier cet enfant à n'importe qui. Quand l'oncle est l'époux d'une soeur ou d'un frère, se rappeler qu'après tout, on ne sait pas vraiment qui il est. Et le cousin est un cousin, pas un frère. Et même s'il est un frère, il convient de demeurer vigilant.

    Le respect des femmes passe par la mise en place de limites très claires et très nettes dans l'enfance. Le corps de chacun n'appartient qu'à soi. Personne n'a le droit d'y toucher, sous quelque forme que ce soit, coup ou caresse, même s'il y a consentement puisque le consentement n'est pas éclairé tant que la majorité sexuelle (15 ans) n'est pas atteinte.

    C'est quelque chose qui doit être appris très tôt aux enfants, avec deux effets : a) les protéger b) les empêcher de devenir des agresseurs.

    Il faut associer à la prévention de la répression systématique ; systématique et infiniment plus implacable qu'elle ne l'est, y compris quand les viols sont le fait d'adolescents.

    Je suis outré par les compte-rendus de jugements et par la faiblesse des peines.

    S'il existe un quota incompressible de pervers que la crainte du châtiment n'effraiera jamais, il reste toute une fange que la peur de dizaines d'années de prison assurées peut amener à s'auto-censurer.

    C'est cette fange-là qu'il faut viser. 75000 femmes par an, nous sommes encore en-dessous de la réalité, et je ne parle même pas des enfants.

    Ce n'est pas seulement la honte qui doit changer de camp, en cas de viol, mais la peur. 2% des violeurs punis seulement, cela s'appelle de l'impunité. 10% des victimes qui portent plainte, c'est peut-être à mettre en relation avec cette impunité...

    VOUS AVEZ ÉTÉ VICTIME ?

    Pour être aidée, tout en gardant l'anonymat, vous pouvez appeler la permanence téléphonique : Viols Femmes Informations 0 800 05 95 95

    J'ajouterai une dernière chose. Il peut être pénible pour une femme de faire une démarche de visu dans un premier temps. Je suggère au gouvernement d'étendre au plan national et aux viols l'expérience de plaintes par internet développée dans les Yvelines.

    Une première plainte pourrait avoir lieu sur la Toile, puis un officier de police rentrer alors en contact avec la victime. Cela permettrait de lever en partie les lourdes hypothèques qui pèsent sur les a priori des victimes quand elles n'osent pas parler.

     

  • Préjudice moral...

    François Bayrou a été quasiment le seul, dans la classe politique, à s'insurger des faveurs qui étaient faites à Bernard Tapie dans l'affaire Adidas. Il s'en explique dans l'hebdomadaire Marianne. Plusieurs extraits figurent sur le site du Mouvement Démocrate. Lecteurs de ce blog, vous allez bondir...Rassurez-vous, moi aussi j'ai fait un bond...

    C'est une déclaration invraisemblable ! Tout le monde sait, tous vos lecteurs savent, qu'il ne s'agit pas d'une décision de justice, mais pour la première fois dans l'histoire, du recours, contre la loi et les principes, à un arbitrage privé ! Tout le monde comprend pourquoi l'Etat, qui doit protéger l'argent du contribuable, ne peut pas accepter l'arbitrage privé, comme le fait le monde des affaires : depuis la Déclaration des droits de l'homme de 1789, on sait que tout citoyen a droit à la transparence absolue dans l'usage des fonds publics ; or l'arbitrage est secret, il n'a pas à motiver ses raisons, et ses raisons ne peuvent pas être discutées, ni contestées. La deuxième chose insupportable, c'est le "préjudice moral" qui a été attribué à Tapie, de 45 millions d'euros. Aussi horrible que ce soit à évoquer, pour avoir un ordre de comparaison, la mort d'un enfant dans un accident a donné lieu dans plusieurs jugements à un préjudice moral; et je n'en connais pas de pire, de l'ordre de 30 000 euros. Tapie, pour ses démêlés avec la banque, c'est 1 500 fois plus ! À la charge du contribuable. Enfin, toujours aussi choquant, les conditions fiscales qui ont été faites : l'Etat a payé à Tapie des intérêts de plusieurs dizaines de millions sur les sommes arrêtées ; et on a appris que Tapie n'avait payé aucun intérêt sur les sommes qu'il devait à l'Etat. Et selon toute hypothèse, il apparaît aujourd'hui que Tapie aurait bénéficié du bouclier fiscal pour des sommes énormes. Tant de gens, sans relations, misérables, sont poursuivis par l'administration, par le fisc, et les puissants sont protégés et gavés. Et personne ne dit rien...

    'tain, j'ai un peu la haine, là, vous voyez...

  • Récidive des violeurs, les mensonges des bien-pensants

    Chaque fois qu'une voix s'élève pour réclamer des punitions bien plus sévères pour les auteurs de viol, particulièrement les récidivistes, on entend alors le ban et l'arrière-ban des bien-pensants expliquer qu'il ne faudrait pas pénaliser des individus bien réinsérés pour une toute petite minorité. Et d'avancer le taux de récidive des violeurs qui serait de 1.6%.

    J'ai toujours été très sceptique devant ce chiffre : d'où sort-il ? La justice française ne communique aucune donnée, je ne vois donc pas comment on l'obtient. 

    Il se trouve qu'il existe une étude menée au Canada il y a quelque temps montrant que la récidive serait d'au moins 24% et encore, en minorant une série de données.

    Je m'étais livré moi-même à un calcul simple pour finalement estimer qu'il pouvait y avoir un à deux millions de violeurs en France, il y a un an et demi.

    Il est invraisemblable de libérer conditionnellement des violeurs. Une seule alerte devrait être suffisante pour la société. Bilger a raison de s'en inquiéter.

    Les violeurs sont des pervers. Sans doute ne l'étaient-ils pas à la naissance, mais ils le sont devenus, et c'est irréversible. Seule la peur de la loi et de ses effets, l'absence d'occasion pour commettre un nouveau crime les arrêtent.

    Je ne comprends pas cette justice qui veut faire du social en tentant de réinsérer des individus qui ne sont pas réinsérables et peuvent à tout moment commettre un crime encore plus atroce.

    La seule option vis-à-vis des violeurs est de les enfermer définitivement sans espoir de revoir un jour le soleil. Et j'ajoute que la justice devrait être impitoyable avec les mineurs : ils ne récidiveront pas moins que les majeurs.

     

  • Les femmes toujours aussi mal protégées

    Encore une femme battue et assassinée par son mari. A Bobigny, cette fois. Ces faits divers se multiplient. Mais ce qui me frappe, c'est que ces derniers temps, il y avait eu des plaintes déposées pour violences conjugales à chaque fois par les victimes.

    Je ne dirais jamais assez à quel point notre justice est déliquescente. Indépendamment de ses moyens notoirement insuffisants, elle donne toujours la prime au plus violent et ne protège jamais les victimes.

    Est-ce sorcier d'écarter d'office un mari violent ? Qu'est-ce qui empêche de la placer sous bracelet électronique, avec contrôle régulier au commissariat de police et coffrage au premier écart ?

    Non, j'ai la sale impression que simplement parce que ce ne sont jamais que des femmes battues, cela n'a pas d'importance et ce n'est pas une priorité si ce n'est pour faire du battage médiatique.

  • L'autre match France-Mexique

    Ce soir se joue le match France-Mexique. Nul doute qu'une grande partie de la France va le regarder. Mais, depuis cinq années, c'est une partie autrement plus redoutable qui se joue entre une petite française et le Mexique avec sa justice corrompue et malhonnête. Florence Cassez croupit dans une prison mexicaine depuis le mois de décembre 2005. Elle a été arrêtée pour des crimes qu'elle n'a pas commis. Son arrestation a été une mascarade. Des témoignages à charge ont été obtenus sous la torture. Pour flatter le nationalisme de ses concitoyens, le président Calderon a refusé de réexaminer l'affaire. Pas de doute qu'il en eût été autrement s'il se fût agi d'un cacique du parti au pouvoir.

    Florence Cassez suit la coupe du monde de football. Elle parie sur une victoire des Bleus. Bleus bien arrogants (pas fichus de serrer une main en Afrique du Sud) et indifférents à une injustice pourtant avérée. Pour toucher du fric et sa le couler douce, il y a du monde au portillon. Mais quand il s'agit de se bouger pour une vraie cause, c'est le silence radio. Cela ne doit pas rapporter de fric.

    Ah, évidemment, s'il y avait eu un contrat publicitaire, peut-être aurions-nous eu droit à quelques mots des joueurs de l'équipe de France...Ça aurait eu de la gueule, une équipe qui aurait affiché la photo de Florence Cassez sur son maillot avant de débuter le match. Mais avec nos mercenaires vendus au plus offrant, il ne faut pas trop y compter...

    En tout cas, côté aztèque, c'est la débandade : des juristes mexicains commencent à réaliser qu'il y a eu anguille sous roche depuis les débuts de l'histoire, et au plus hauts sommets de l'État, on n'a qu'une trouille : ouvrir la boîte de Pandore. Et là, ça pourrait faire mal, parce qu'on réaliserait que Calderon qui vante la transition démocratique se paie la tête du monde. Police, justice, politique, il n'y a rien de démocratique au Mexique. Oh, ça, pour faire à grand renfort de médias un cas d'école de l'affaire Cassez, il y a eu du monde. Mais pour résoudre les cas atroces de mutilations, tortures et assassinats de centaines de femmes à Mexico, là, en revanche, nada. Et je pense que cela continue, d'ailleurs.

    Évidemment, ailleurs, on commence à s'inquiéter : il pourrait y avoir d'autres Florence Cassez, et pas seulement des Françaises. Quand l'arbitraire règne en  maître, toutes les injustices, même les plus flagrantes, deviennent possibles.

     

  • Gardes à vue, cela devient terrifiant !

    Plus le temps passe, dans la France de Nicolas Sarkozy, et plus j'ai le sentiment de vivre dans un état toujours plus policier, avec tous ses travers sans un seul de ses avantages. En somme, tandis que les racailles de toute sorte se pavanent et font la loi dans les cités, désormais, le citoyen ordinaire peut se retrouver 12 heures d'affilée en prison sur la foi d'une déclaration farfelue ou d'une calomnie. A preuve, ce retraité qui avait eu le malheur de se promener chez lui tout nu (à l'intérieur de sa maison !). Comme une adolescente affirme l'avoir vu à travers une fenêtre, paf, au poste ! et le comble, c'est qu'elle n'a finalement pas reconnu. Ça veut dire quoi ? Par exemple, on ne peut plus risquer de prendre une douche et se presser de répondre en catastrophe au téléphone sans risquer de faire de la prison ? La France est de plus en plus souvent condamnée. Les bornes sont régulièrement passées, dans ce pays. Et il n'y a aucune réaction au plus haut niveau de l'État. C'est une véritable psychose : les flics ont la trouille qu'on leur reproche de n'avoir rien fait, alors du coup, par précaution, ils coffrent n'importe qui.

  • Matraque et gnouf pour les violeurs et leurs complices !

    Même réaction que l'un des bills, ce matin. J'ai entendu le reportage sur France Info dans lequel des petits cons et des pétasses expliquent que se faire violer dans les cités, c'est normal, ce sont les filles qui excitent ou allument. A vrai dire, l'un de mes amis profs qui exerce dans une cité m'a dit qu'il entendait exactement le même genre de propos là où il enseigne. Une famille est menacée parce que leur fille a porté plainte après avoir été abusée à plusieurs reprises ? Il faut amener les complices des violeurs à coup de matraque dans les geôles et les y laisser très longtemps. Ce qu'il faut, c'est un grand coup de torchon dans le tas, histoire de moucher le plus de racailles possible d'un coup. Y aller au kärcher, tiens ! Pareil à Grenoble : un jeune se fait agresser gratuitement par une bande ? Tous coupables, et c'est tout. 15 ans minimum pour la racaille, qu'elle croupisse au gnouf ! Même réflexe, d'après un agent de police, les merdeux refusent de reconnaître leurs actes et la gravité de leurs actes. Ce qu'il faut, c'est des exemples. La racaille doit comprendre qu'elle peut se retrouver en bande au fond du trou. Tant qu'il n'y aura pas eu d'exemples retentissants, elle continuera à croire pouvoir agir en toute impunité.

    Cela ne sert plus à rien de s'indigner, aujourd'hui, ça, c'est bon pour le bobo parisien. Ce qu'il faut, c'est taper, très fort et autant de fois qu'il le faudra.

    Cela dit Manuel soulève un problème de fond : les opinions exprimées ce matin sur France Info ne sauraient être le seul fait d'une émulation entre adolescents et adolescentes dégénérés. Il y a forcément le poids d'une éducation, derrière, qui conditionne ces réflexes quasi-pavloviens. La négation de crime doit aussi être punie par la loi, et les familles mises une bonne fois pour toutes devant leur responsabilité, non seulement en termes d'actions, mais aussi de valeurs.

  • Peine de mort, la crise pourrait sauver quelques vies...

    Les abolitionnistes ont trouvé l'argument choc aux États-unis pour renoncer à la peine de mort : son application coûte une fortune en maintenance, procès et contre-procès. C'est fort du collier que de voir Rue89 publier un article à ce sujet dans la rubrique économique tout de même... Cela dit, les abolitionnistes s'engagent tout de même sur une pente dangereuse : les Américains pourraient aussi décider d'accélérer les procédures, et puis surtout, une peine judiciaire, quelle qu'elle soit, ne devrait pas être fonction des circonstances économiques.

    Au Nouveau-Mexique, la peine capitale a été abolie : à vrai dire, l'un des contre-coups de l'apparition d'identification par l'ADN, ça a été de constater le total impressionnant d'erreurs judiciaires survenues dans les condamnations à mort ces trente dernières années aux USA. Là-bas, cela n'a pas eu l'air de faire ciller l'opinion, apparemment...

    Mais sur le fond, c'est la logique marchande qui finira pas avoir raison de la peine de mort là-bas : une condamnation à mort coûte dix fois plus cher, en moyenne, que la prison à perpétuité...

  • Wanted : Justice mise à prix

    C'est avec beaucoup d'inquiétude que j'assiste à la fin du juge d'instruction. En effet, c'était là le seul morceau d'indépendance qui subsistait dans le pouvoir judiciaire. Qui instruira les procès, désormais, particulièrement les procès des hommes politiques mis en examen ? Est-ce un hasard si dans les pays anglo-saxons et les pays du nord, où l'on respecte strictement la séparation des pouvoirs, la justice opère dans de bonnes conditions et nul n'échappe à la loi ?

    Mais en France où le parquet dépend de la présidence et où l'on révoque ou nomine les procureurs à la volonté du pouvoir exécutif, je crains bien que cela soit là la mort des affaires politiques : non pas que la collusion entre l'affairisme et le monde politique cesse, mais plutôt qu'il n'y aura plus personne pour instruire leur procès. Le rapport Léger suggère en effet de renforcer le rôle des procureurs pour mener les enquêtes pénales. Voilà qui promet des enterrements de première classe pour les affaires les plus gênantes.

    Nous sommes, avec cette réforme, en train d'ouvrir les bras en grand à la maffia. Cette réforme est très mauvaise, désastreuse, même. Je crois qu'Outreau n'est qu'un prétexte et qu'en réalité, le pouvoir a cherché à se débarasser des juges d'instruction, parce que depuis une quinzaine d'années, les juges d'instruction ont commencé à mener des enquêtes sur les frasques pénales de la classe politique. J'espère une réaction de François Bayrou, car s'il y a là un nouvel abus de pouvoir, encore plus grave que les précédents, c'est bien celui-là.

    Ainsi, l'Esprit des lois sera définitivement enterré en France et Montesquieu n'aura même plus la place de se retourner dans sa tombe...

  • Les récidives de Marc Machin

    Dans l'affaire Marc Machin, il y a quelques faits que les médias ont toujours passé sous silence. Tous les écrits se sont toujours concentrés sur la question de sa présence ou non sur le Pont de Neuilly et, par conséquence, sa culpabilité ou non. Mais aucun média ou presque n'avait relevé que Marc Machin avait déjà commis deux agressions sexuelles avant d'être soupçonné. Le voilà à nouveau condamné avec une gradation supplémentaire dans les faits. Les médias ont outrageusement minimisé les faits. La nouvelle agression dont il s'est rendu coupable a été accompagné de sévices sexuels très violents.

    Quand la justice étudie la culpabilité ou non d'affaires criminelles, on trouve toujours très rapidement moult comités Théodule pour appeler à soutenir tel ou tel justiciable. Je n'y participe que fort rarement. Non que je ne puisse imaginer qu'autrui soit accusé à tort, mais, dans ce genre de cas, j'aime bien connaître les antécédents judiciaires des individus concernés.

    La question que pose l'agression de Marc Machin, c'est celle, une nouvelle fois, de la récidive des délinquants sexuels. Il avait été condamné deux fois pour agressions sexuelles. La presse parle toujours de prise en charge, de soins pour cette délinquance -là.

    Est-ce que cela marche ? Voilà la question que je pose. On parle de soins comme s'ils allaient de soi. Mais est-ce le cas ? On retient de 4% de récidive seulement, pour les crimes. 4% , cela s'appuie seulement sur ceux que l'on identifie. Est-ce qu'il ne faudrait pas se poser une bonne fois pour toutes la question de la dangerosité définitive de certaines catégories de crime. Dès lors qu'il y a une seule récidive, on ne devrait pas attendre qu'elle soit "multi", il me semble que le cas devrait être entendu.

    Mon sentiment personnel, c'est que les crimes sexuels et les crimes sadiques (avec sévices) sont le fait de gens qui ne sont pas guérissables ni réinsérables. Il n'y a que deux solutions pour en finir une bonne fois pour toutes avec leurs pulsions :

    a) la prison à vie

    b) la biochimie organique : j'entends par là la possibilité d'agir directement sur les centres qui commandent l'agressivité dans le cerveau. Cela peut être par le biais d'une lobotomie appropriée ou par l'administration de substances bloquant d'éventuelles hormones en cause.

    Nos sociétés font un blocage sur la seconde possibilité en s'imaginant que toucher au cerveau d'un individu, fût-il un criminel, c'est l'aliéner dans son essence. A ceux-là, on pourrait faire observer qu'un criminel de ce type est de toutes façons, déjà aliéné...

    Alors libérer les tarés de toute sorte pour pouvoir se donner une posture morale au nom des droits de l'homme, cela pe paraît un tantinet léger comme issue.