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Modem - Page 55

  • Le PDE et les jeunes citoyens en Europe

    Le Parti Démocrate Européen (dont le MoDem est l'un des partis fondateurs)lors de son congrès, a ouvert un certain nombre de pistes quant à une véritable citoyenneté européenne. Les voici en exclusivité sur ce blog :

    L’instruction, l’innovation, la mobilité sont à la base d’une citoyenneté européenne active.

    Ceci veut dire plus de financements pour les programmes et les actions réussis, comme Erasmus, qui contribuent tous les jours à créer une citoyenneté européenne active et vécue.
    Il faut qu’Erasmus devienne obligatoire dans toutes les universités grâce à une forte augmentation des ressources européennes et nationales.
    Seules les expériences vécues et partagées sont capables de créer un véritable espace politique européen.
    La mobilité devra s’étendre bien au-delà de l’université, nous devons mettre au point des programmes Erasmus pour les fonctionnaires, les chefs d’entreprise, les enseignants...

    Il nous faudra d’autre part augmenter la mobilité également entre l’Europe et les pays méditerranéens, ceux d’Europe de l’Est et du Caucase.

    Pour ces mêmes raisons il faudra encourager dans les différents pays membre une éducation civique européenne afin que dès leur jeune âge les enfants apprennent à vivre en citoyens européens, pour qu’ils appréhendent l’essence fondatrice de l’Europe.

    Et enfin, pour vraiment renforcer une nouvelle citoyenneté européenne active, nous devons lancer un nouveau vaste programme pour un vrai service civil européen.

    Bruxelles et la classe politique européenne toute entière devront changer de langage.  Les débats et les propositions issus  du microcosme communautaire sont souvent  incompréhensibles, alors qu'une Europe démocratique aurait plutôt un fort besoin de simplicité, d'ouverture et de renouvellement.

  • Marielle de Sarnez sceptique quant au plan de relance de Nicolas Sarkozy...

    Sarnez.jpgMarielle de Sarnez s'interroge sur le "plan de relance" de Nicolas Sarkozy ainsi que sur son impact réel sur l'économie Française. "En effet, en dehors du versement anticipé des sommes dues par l'Etat aux entreprises (TVA, factures non réglées...) pour un montant annoncé de 11 milliards d'euros, le montant réellement consacré par l'Etat à l'investissement dépasse à peine 5 milliards. Cependant, tout en saluant la politique de la Banque centrale européenne et sa détermination à baisser les taux d'intérêt je regrette l'absence d'un vrai plan de relance européen. Une fois de plus les Etats agissent en ordre dispersé. Ceci n'est pas de nature à favoriser le retour de la croissance en europe."

  • Justice et loup-garou selon J-F Kahn

    Tiens, j'ai trouvé cette réponse lors d'un Tchat de J-F Khan assez rigolote de sa part. Je vous laisse juges...

    Ju33 : La prison a 12 ans, franchement vous en pensez quoi? Rachida Dati n'est elle pas la pire ministre de la justice qu'on ait eu?

    Deux remarques. La première : je veux bien qu'on rémunère les fonctionnaires au mérite mais à condition qu'on sanctionne les ministres quand ils le méritent. Et là elle le mérite car ça commence à faire beaucoup. La deuxième remarque, plus grave : si la "réforme" consiste en matière de télévision à revenir à l'ORTF et à revenir à la nomination du patron par le pouvoir politique, à porter la retraite à 70 ans, à travailler le dimanche, à privatiser les autoroutes en attendant les routes et à mettre les enfants de 12 ans en prison.... Dans 15 ans, pour faire peur aux gamins on ne dira plus "j'appelle le loup-garou" mais "je fais une réforme" !

    :-DDDDDDD

  • Le projet économique du PDE

    J'avais dit que le congrès du Parti Démocrate Européen accoucherait certainement de choix très prometteurs. C'est fascinant de constater à quel point les décisions prises en son sein et les orientations fixées hier lors de son congrès convergent avec le projet de société du MoDem. En exclusivité pour les lecteurs de ce blog, habitués ou non, le projet économique du PDE :

    Un Gouvernement économique européen


    a) Achever la construction européenne

    Face à la crise, l’Europe est inachevée : nous devons la compléter.
    Les semaines de crise financière mondiale et la difficulté d’atteindre une position européenne commune ont confirmé que l’Union économique et monétaire est incomplète et que de véritables instruments de coordination font défaut, même au sein de la zone euro. La cacophonie européenne n’a été que partiellement corrigée par les décisions et les initiatives successives entreprises par le Conseil Européen et la Commission.

    La crise est systémique, il faut donc fournir une réponse systémique au niveau européen. Une réponse passant par la formulation d’un nouveau modèle européen de société et de développement.

    Au cours de la prochaine législature européenne il nous faudra entreprendre des réformes économiques et structurelles profondes pour gérer la crise et préparer la relance politique et économique de l’Europe.

    Il faut à l’Europe de nouveaux instruments de gouvernance pour surmonter le déséquilibre actuel entre une politique monétaire unique, des politiques économiques peu coordonnées et une surveillance inefficace des banques. L’Europe a une politique monétaire commune mais il nous manque une politique économique commune et des instruments au service de la croissance. Un déséquilibre à surmonter dans l’intérêt des citoyens, pour protéger le travail et l’épargne, pour tirer pleinement profit du potentiel de croissance de l’Union économique et monétaire.  Tant que ceci ne sera pas fait, nous nous retrouverons avec l’Europe des règles, mais nous n’aurons pas une Europe de la gouvernance économique, financière et sociale. Nous nous retrouverons en fait dans une structure manifestement inapte non seulement à affronter des crises et des chocs exceptionnels, mais aussi à échafauder de nouvelles politiques publiques européennes.

    Quelles sont les principales carences structurelles ?


    a)La relation politique entre la Banque Centrale Européenne et l’Eurogroupe est trop faible
    b) Le budget communautaire est trop limité, l’Europe n’a pas de véritable dépense fédérale
    c)Il n’existe pas de véritable surveillance européenne des banques, même pas dans la zone euro.
    d)Il n’y a pas de véritables instruments pour une politique économique commune.
    e)La coordination des politiques pour la croissance économique est insuffisante, inexistante au niveau des politiques fiscales


    b)  Propositions pour de nouvelles politiques et de nouveaux instruments européens

    Le moment est venu de créer une avant-garde de pays en matière économique, sociale, fiscale et écologique. Ceci est possible et nécessaire, par le recours déterminé et courageux aux instruments politiques et institutionnels existants mais aussi  par l'invention de nouveaux instruments.

    Il nous faudra en premier lieu augmenter le pouvoir décisionnel de l’Eurogroupe et de son président par le biais d’une “coopération renforcée” dans la zone euro.
    Le nouvel Eurogroupe devra garantir en même temps plus de cohérence, de concorde générale et plus de flexibilité.

    Ceci permettra également de renforcer la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne, certes nécessaire, mais absolument insuffisante pour satisfaire les exigences européennes. Transformer l’Eurogroupe en une véritable entité politique protégerait aussi la Banque Centrale Européenne contre les attaques démagogiques récurrentes. D’autre part, sans une base politique stable, l’Union monétaire elle-même risquerait à long terme de s’affaiblir et l’Europe ressortirait encore plus dépourvue en cas de nouveaux chocs financiers mondiaux.
    Il faudra compléter ce cadre par d’autres instruments opérationnels : notamment une supervision unique pour les groupes bancaires pan-européens, confiée à la Banque Centrale Européenne, sans multiplier le nombre d’institutions et d’organismes.

    Ceci nous permettrait de réaliser un triple objectif : 1. nous augmenterons notre influence comme acteur global; 2. nous démontrerons par les faits notre engagement à affronter concrètement la crise et à promouvoir la croissance économique et la cohésion sociale ; 3. nous donnerons une première impulsion importante au processus de réforme des institutions de Bretton Woods.

    De nouvelles politiques publiques européennes s’imposent.
    Nous les démocrates voulons réaliser en Europe un nouvel équilibre entre les pouvoirs publics et les pouvoirs financiers sans contrôle, pour construire une véritable économie sociale de marché.

    Il nous faut retrouver au niveau européen une capacité de qualifier la dépense qui s’est aujourd’hui perdue au niveau national. Jusqu’à ce jour nous nous sommes préoccupés et attachés uniquement à maintenir une certaine quantité de dépenses nationales. Aujourd’hui nous devons veiller à la qualité d’une nouvelle politique de dépense publique nationale et européenne.
    Ceci veut dire concevoir des politiques et des instruments permettant de soutenir la croissance, notamment en mobilisant des ressources publiques et privées au service de projets d’un développement juste et durable conçus et réalisés à l’échelle européenne.

    Nous devons créer un Fonds pour la croissance et les investissements qui sera financé entre autre par des euro-obligations, à souscrire volontairement, sur le modèle du “Plan Delors” proposé pour faire face à la récession de 1993.

    Nous devons renforcer le Fonds d'ajustement à la mondialisation, aujourd'hui insuffisant, pour remédier aux conséquences sociales que subissent des régions et des groupes frappés par de graves phénomènes tels que la délocalisation.

    Nous devons concentrer la politique de cohésion sur l’augmentation de la productivité des régions plus arriérées grâce à de plus fortes interventions économiques.

    Enfin, le moment est venu d’augmenter le budget communautaire, qui ne permet pas pour l'instant d'affronter les nouveaux défis, et repenser les sources de financement de l’Union Européenne.

  • Parti Démocrate Européen (PDE) déclaration de principes

    En avant première et en exclusivité, avant même l'AFP, voici la déclaration de principes du Parti Démocrate Européen, auquel adhère le MoDem de François Bayrou et Marielle de Sarnez. Magique. Je me reconnais à 100% dans ces principes. Lecteurs qui passez sur ce blog, apprenez que vous vivez un moment historique, et qu'un jour, peut-être, on dira que l'hérétique aura été au courant démocrate ce que le Code d'Hamourabi fut au droit et à la justice. Bon, j'exagère, évidemment, mais...contemple, passant, et va dire à tes semblables que les démocrates sont désormais unis.

    PARTI DÉMOCRATE EUROPÉEN

    DÉCLARATION DE PRINCIPES

    Bruxelles, le 5 décembre 2008

     

    1. Le Parti démocrate européen porte en Europe les valeurs du courant démocrate dans le monde.

    2. Les valeurs démocratiques dans la société, fondées sur la dignité de la personne humaine, sont celles de la liberté, de la responsabilité et de la solidarité.

    3. Liberté et responsabilité, c’est le choix d’une citoyenneté de plein exercice, par la liberté d’information, la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice, le respect scrupuleux du pluralisme, la protection des citoyens contre l’oppression politique, le poids des discriminations, la domination des seuls intérêts financiers.

    4. Liberté et responsabilité, c’est le choix de l’état de droit, d’une économie d’initiative, régulée mais non dirigée par la puissance publique.

    5. Solidarité, c’est le respect actif des obligations réciproques entre concitoyens, chances de promotion offertes à tous, et réduction continue des inégalités sociales et culturelles.

    6. Solidarité, c’est le respect actif des obligations réciproques entre peuples, notamment des obligations des peuples les plus riches à l’endroit des peuples les plus pauvres et les plus exposés aux tragédies de l’histoire et de la géographie.

    7. Solidarité, c’est le respect actif des obligations entre générations, notamment en ce qui concerne le climat, le patrimoine naturel, l’eau.

    8. Responsabilité et solidarité exigent donc la recherche d’une démocratie politique, portant un modèle de développement soutenable.

    9. La défense de ces valeurs dans le monde ne peut s’envisager que dans le cadre d’un équilibre multipolaire.

    10. Dans cet équilibre, l’Union européenne, active et coopérative, doit être capable de s’exprimer d’une seule voix chaque fois que l’équilibre de la planète est en jeu, non seulement comme un des deux piliers de l’alliance atlantique, mais aussi comme acteur autonome et courageux dans le monde global.

    11. L’Union européenne est la condition même de notre avenir, comme pays et comme peuples qui comptent dans le monde. Elle est, en même temps, un modèle d’organisation qui peut se proposer à d’autres continents, à d’autres ensembles de pays sur la planète.

    12. La condition de l’avènement de l’Union européenne respectée et aimée, c’est la création d’un lien direct avec les peuples et les citoyens, qui permette un contrôle démocratique de son action et lui donne une vraie capacité politique.

     

  • En direct du congrès du PDE

    Chose promise, chose due : voici les premières informations dont je dispose à propos de ce qui s'est dit au congrès du PDE, l'une des deux composantes de l'ADLE, dont le MoDem est membre.

    Deux textes fondateurs ont été adoptés à l'unanimité :

    - un texte d'orientation qui se propose de bâtir un projet sur les décombres de la crise.

    - une charte des principes globalement proche, mais appliquée à l'Europe, de la charte de valeurs du MoDem. La philosophie en est d'étendre l'humanisme en Europe, pierre angulaire de l'approche démocrate.

    Les idées directrices évoquées sont les suivantes :

    - un gouvernement économique européen

    - faire de l'Europe une puissance mondiale

    - corréler immigration, intégration et développement

    - promouvoir une nouvelle gouvernance mondiale.

    - construire un monde plus vert

    La charte des valeurs s'appuie sur une trinité indissoluble : liberté, responsabilité, solidarité.

    Le directeur du FAO était présent lors du congrès. Rutelli et Bayrou ont l'intention de faire de la crise alimentaire mondiale un enjeu majeur de la campagne européenne, puis de l'action de l'Europe par la suite.

    La crise financière est apparu à Mario Ponti (professeur d'université à Bologne) à la fois un risque de désintégration et en même temps une opportunit" d'intégration (les pays Européens réalisent maintenant les bienfaits de l'euro !!!)

    Il a également été question de l'imapct des changements climatiques sur les politiques européennes environnementales.

    Les participants ont estimé que la pauvreté dans le monde était une conséquence des tendances globales actuelles.

    Des représentants de la Démocratie Chrétienne du Chili était présents. Ils se retrouvent tout à fait dans le développement politique du MoDem et récusent, en Amérique du Sud, aussi bien le populisme de gauche que de droite. La construction du PDE les intéresse en vue de bâtir un réseau semblable en Amérique latine.

    Un message de l'ADLE saluait le congrès du PDE en introduction de la journée.

    Je disposerai des deux textes votés dans quelques heures.

     

  • ADLE,PDE, l'hérétique s'entretient avec Marielle de Sarnez !

    Sarnez.jpgJe me posais dimanche dernier des questions sur le devenir de l'ADLE. J'ai des réponses, et elles me viennent en direct et en exclusivité de Marielle de Sarnez avec laquelle j'ai eu un entretien téléphonique d'une heure sur le sujet.

    ADLE will survive ! Non seulement l'ADLE perdurera, mais, mieux, elle escompte s'élargir progressivement. Marielle m'a fait une genèse de l'ADLE très éclairante. J'ai écrit que l'ADLE ressemblait à l'UDF, mais, en fait, je me suis trompé, par ignorance de certains faits : en réalité, les constitutions respectives  de l'ADLE et du PDE ont largement préfiguré celle du MoDem en France. Marielle m'a rapporté que François Bayrou a beaucoup insisté auprès des élus UDF de l'époque pour rentrer dans l'ADLE alors que ces derniers, à une large majorité, voulaient demeurer au sein du PPE. Je comprends mieux, de ce fait, pourquoi le Nouveau Centre s'est d'office inscrit au sein du PPE. Ceci explique cela...Moi qui croyais logique leur adhésion à l'ADLE, je réalise que je me suis complètement trompé sur leur compte...

    Avec l'ADLE et particulièrement le PDE, pour la première fois, une force centrale et alternative voyait le jour en Europe, interrompant le face-à-face récurrent entre socialistes et conservateurs. Le MoDem qui tente de se frayer un chemin entre le PS et l'UMP a suivi exactement la même voie. En fait, quand j'y réfléchis, et je crois qu'un lecteur avait fait l'observation dans mon article sur l'ADLE, il y a une logique à l'oeuvre depuis Force Démocrate, et le MoDem, au niveau national, est l'aboutissement de cette logique.

    En ce qui concerne les prises de position de plusieurs leaders de l'ADLE en faveur du PPE, j'ai la clef du mystère : il s'agit de déclarations essentiellement tactiques. Une scission de l'ADLE n'est en aucune manière envisagée, pas même en pensée. Ce serait d'ailleurs suicidaire quand on considère ce qu'apporte logistiquement et politiquement un groupe au Parlement Européen. Non, le fond de tout cela, c'est le désir de Graham Watson, le lib-dem britannique de se présenter à la présidence de la Commission européenne ; d'après ce que j'ai compris, il a pris contact à la fois avec le PSE et le PPE. Le PSE l'a envoyé paître pour dire clairement les choses, et le PPE n'a pas répondu. Donc, en gros, on peut considérer les dernières déclarations de ces membres éminents de l'ADLE comme des sondes, voire, encore plus prosaïquement, des propos à usage local (en fonction des accords politiques en cours dans chaque pays).

    Il y a évidemment des débats sur la tactique à adopter, et le PDE a sa propre solution, solution que j'exposais récemment. Le PDE, parlons-en donc : je sais qu'un certain nombre de démocrates se posent la question de savoir [EDIT, merci Arnaud]ce que vont faire la Margarita et la DS. Il y a parmi nos alliés italiens, une sourde lutte d'influence entre Veltroni (DS) et Rutelli(Margarita), le premier cherchant à faire glisser le centre-gauche italien vers le PSE, et le premier souhaitant préserver son autonomie au sein du PDE et de l'ADLE. On peut comprendre ainsi certains tiraillements et silences. Au passage, Marielle m'a fait l'éloge de Guy Verhofstadt, le leader du VLD (parti libéral-démocrate en Belgique). Il faut dire que l'individu a une expérience très intéressante puisqu'il a dirigé une coalition arc-en-ciel (libéraux, socialistes et écologistes) dans le plat pays. Il a réédité l'exploit en étant à la tête, pendant la crise en Belgique, d'une coalition encore plus large (démocrates-chrétiens, libéraux et socialistes).J'exprime une opinion personnelle, car Marielle ne m'a rien dit sur ce point, en pensant qu'une telle candidature ne déplairait pas forcément à certains élus verts et socialistes. Et en revanche, ce que m'a dit Marielle, c'est qu'il y avait des députés libéraux, conservateurs et socialistes qui ne disaient rien mais qui pensaient très fort, à propos de Barroso...

    In fine, Marielle n'a rien, ad hominem, contre Barroso, mais comme Président de la Commission, elle lui reproche d'avoir très mal géré les crises que l'Europe a eu à affronter, particulièrement la crise financière. Elle estime qu'il l'a dirigée comme un premier ministre et non comme un Président.

    P.S Je sais qu'elle m'a livré un scoop, mais nom de Zeus, je ne parviens à me rappeler quoi exactement, j'ai un trou de mémoire. Si jamais je m'en souviens (j'ai le souvenir que c'est un truc important, mais quoi ???!) promis, je fais un EDIT sur le blog et je lâche l'info. Si vous me posez des questions dans les commentaires, ça va me revenir peut-être...

  • Pauvre Lamassoure

    Qu'est-ce qu'on peut avoir comme infos quand on va chez Quatremer ! Je commence à comprendre pourquoi il est en lien sur autant de blogs. C'est une vraie mine, ce gars-là, pour qui s'intéresse à l'Europe. Je reviens donc de jeter un oeil sur son billet "comment les partis politiques français casent leurs copains aux Européennes" : c'est édifiant. Dans le tas, il y a ce malheureux Alain Lamassoure, l'un des meilleurs députés européens français qui va payer des années de bons et loyaux services par une éviction de la tête de liste dans les Pyrénées-Atlantiques. Tout ça parce que Baudis fait du rentre-dedans du côté de Sarkozy, et que Lamassoure a osé critiquer les conseils de Guaino. A propos de Guaino, je tiens de quelqu'un qui a bossé à l'INSEE l'information que comme commissaire au Plan, il a été notoirement incompétent. Un de ces jours je ferai un billet à ce sujet, mais, pour l'instant, ce sont les Européennes qui m'intéressent. Pauvre Lamassoure : il aurait mieux fait de rester à l'UDF en 2002 puis de participer à la création du MoDem...

    Je lisais son forum il y a encore quelques heures, et je me disais, tiens, voilà un gars qui a l'honnêteté d'exprimer clairement son avis. Je trouve, par exemple, qu'il a très bien jugé le NON Irlandais et que ses remarques sur les euro-sceptiques qui découvrent les vertus de l'euro en temps de crise ne manquent pas de sel.

    En tout cas, cela fait plaisir de voir que des journalistes reconnaissent les vertus du MoDem, puisque Quatremer estime que c'est le seul parti à ne pas chercher à caser ses perdants ou des copains. Je pense d'ailleurs que c'est bien ce refus-là, au MoDem qui a fâché un certain nombre d'individus partis depuis...

  • Mon Jean (Dionis) tenté par l'indépendance !

    Il y a des jours, comme ça, j'ai du mal à le suivre, Mon Jean. Tantôt Dionis affirme que la réforme de l'audiovisuel est très mauvaise et que les fonds perdus par l'absence de pub ne doivent pas être récupérés par une taxe, un autre il déclare qu'il faut taxer les possesseurs d'un ordinateur parce que l'on peut regarder la télévision. En réalité, ce qui serait fondé, c'est de taxer l'abonnement à un bouquet de chaîne, dans un tel cas, et non le fait de posséder un ordinateur moderne.

    Il s'élève aussi contre le travail dominical pour exactement les mêmes raisons que Bayrou et admet même qu'il existe un fonds centriste commun. Encore un effort, Mon Jean, et tu y es presque. Notamment, Dionis appelle à ne pas vivre ad vitam aeternam la coupure de la présidentielle, ce en quoi je lui donne raison. Il n'y a pas longtemps, je lisais la charte des valeurs du Nouveau Centre, et en effet, je n'y voyais rien à redire. Cela dit, depuis la présidentielle, les choses ont évolué : l'UDF s'est transformé en un parti démocrate comme il en existe dans plusieurs grands pays. Le Nouveau Centre est-il soluble dans une tendance politique de ce type ? je pense que oui. En tout cas, si le Nouveau centre est logique, il devrait commencer par choisir, aux prochaines européennes, de rejoindre non le PPE mais l'ADLE, tout comme le MoDem.

    J'ajoute que des ententes entre MoDem et Nouveau centre seraient plus aisées si Sauvadet cessait d'attaquer Bayrou à tout va et si ce parti faisait ce qu'il avait promis de faire initialement, c'est à dire peser sur la majorité et au minimum refuser de voter les textes dans lesquels il ne se reconnaît pas.

    Le problème, c'est que je parie que le Nouveau Centre n'aura jamais le courage de faire ce que l'UDF a fait de 2002 à 2007, parce que c'est ce que l'on aurait pu attendre de lui, puisqu'il se déclare héritier de l'UDF lui aussi. On est loin du compte pour l'instant...Mais, en ce qui me concerne, je ne perds pas espoir, sait-on jamais.

     

  • Ouste, Barroso !

    J'ai souvent entendu Nicolas Sarkozy pester contre Manuel Barroso. Or, je viens de lire l'instructif article de la Voix de Grenoble sur les dernières lubies de Manuel Barroso. Ce pauvre homme s'inquiète des subventions attribuées aux banques françaises pour surmonter la crise. Il craint la loi de la jungle ! Trop drôle ! C'est ce genre de raisonnements qui a conduit à la crise de 1929 ! L'action de la Commission Européenne ne devrait pas se limiter à une surveillance de la discipline communautaire, par les temps qui courent. C'est pourtant le créneau choisi par Barroso...Mais au fait, si Sarkozy juge Barroso incompétent, pourquoi les eurodéputés UMP (ils sont membres du PPE) voteront-ils pour lui après les prochaines échéances européennes ? A l'heure actuel, seul le PDE, MoDem en tête, envisage de présenter un candidat alternatif à la Présidence de la Commission....