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Modem - Page 51

  • Je sais qui sont les sénateurs UDF-MoDem !

    ahhhh ! Enfin j'ai trouvé l'information ! On apprenait il y a peu que 19 sénateurs centristes sur 29 s'étaient affiliés à l'UDF-MoDem pour le financement des partis, mais, pas moyen de savoir qui. Oh, bien sûr, il y avait les fidèles de Bayrou : Jacqueline Gourault, Denis Badré, Jean-Marie Vanlerenberghe et Jean-Jacques Jégou et puis bien sûr Michel Mercier, le trésorier du MoDem. Mais quid des autres ? Le mystère est résolu !

    J'ai trouvé l'information sur le blog Rassembler les centristes, l'association montée par Jean Arthuis.

    La voilà :

    «Refusant la ligne d’opposition du MoDem, ou de la majorité avec le Nouveau Centre, l’association créée par Jean Arthuis, Rassembler les centristes, qui vient d’élire son premier bureau exécutif, a séduit la moitié du groupe centriste. En attendant de devoir se prononcer plus clairement, tous les membres du groupe – excepté ceux qui sont affiliés au Nouveau Centre – ont apporté leur financement public à l’UDF-MoDem : une partie allant à l’UDF, l’autre au Modem, sachant que les actifs de l’UDF sont gérés de manière transitoire par un collège où le président du MoDem détient la majorité. "François Bayrou s’est engagé à nous reverser la moitié de nos dotations pour faire vivre notre mouvement", nous précise Jean Arthuis. Michel Mercier, trésorier de l’UDF et du MoDem, le confirme. Le sénateur de la Mayenne ne souhaite pas ressusciter la formation créée par Valéry Giscard d’Estaing, mais il pourrait fonder un nouveau parti, dès la fin de cette année.»

    Toutefois, comme vous pouvez le constater, il y a eu une contrepartie...Ce n'est donc probablement qu'un sursis...

    En somme, ce sont tous les sénateurs centristes sauf ceux-là...On peut constater, au passage, que Catherine Morin-Desailly a rejoint le Nouveau Centre. Il y a juste un petit souci : je compte neuf sénateurs néo-centristes, et, à ma connaissance, 10 sénateurs se sont affiliés au Nouveau Centre. Qui est donc le dixième ?

    Après de savantes soustractions, c'est soit Nathalie Goulet, soit Marcel Deneux. Puisqu'il y a un espace de dialogue sur le site de la première, je lui ai posé la question directement.

  • Qui a eu la peau de Leroy-Morin ?

    Très mauvaise nouvelle : j'ai trouvé cette inscription sur le blog de Leroy-Morin : Le NOUV... ..NTR. M'A TUER

    Et quand je suis revenu, il n'y avait plus qu'un cadavre de blog. J'avais entendu une conversation sur un blog, il y a peu. Il craignait pour sa peau. Il disait que son blog était verrouillé et qu'il vivait ces derniers jours. Il parlait de son tortionnaire à mots couverts. Il disait que ses jours étaient comptés. Il s'étonnait qu'on puisse encore lui parler.

    C'est atroce (sanglots). Je ne l'ai pas cru. J'ai pensé qu'il rigolait, comme d'habitude (sanglots). Sale coup (rage against you know what). Il y a un salopard qui l'a liquidé. Je n'arrive pas à décrypter le gribouillis trouvé sur un mouchoir tâché de sang, mais, si on s'y met tous, on va trouver.

    Les salauds, ils l'ont torturé à mort : regardez tout ce qu'il en reste. Leroy-Morin : on te vengera. Il ne sera pas dit que ces ordures seront les seuls à avoir récupéré la soupe que tu planquais au fond de ton coffre.

  • Est-ce que Désir d'avenir est un parti ?

    Je viens de lire successivement l'interview de Quitterie sur le Post et en même temps la réaction/non-réaction de Christophe. Et à vrai dire, je me pose une question : apparemment, Quitterie reconnaît, dans cet entretien, avoir eu des contacts avec Désirs d'avenir. En même temps, elle précise avec netteté et fermeté qu'elle ne désire plus s'engager dans un parti (très précisément, à la question posée, elle réplique qu'elle a évidemment des contacts avec des personnes dans d'autres partis). Poursuivant logiquement la quadrature du cercle, j'en viens à me demander, dans ces condtions, si elle considère ou non Désirs d'avenirs comme un parti.

    Je précise qu'il ne s'agit en aucun cas d'une reproche de ma part, comme je l'ai dit, Quitterie est rigoureusement libre d'aller où elle veut, et de plus, j'ai plutôt une bonne opinion des cercles de réflexion fondés par Ségolène Royal.

    La question que je me posais est en fait davantage philosophique : quelle est la frontière entre le cercle de réflexion et le parti politique ?

    Tout comme Quitterie, je tends à penser que l'organisation verticale des partis a vécu. Sur ce point, je la rejoins. Il me semble que Désirs d'avenir et le MoDem ont en commun d'essayer de se structurer horizontalement, et non verticalement. Je ne dis pas que c'est réussi, mais en tout cas, au moins au MoDem, on essaye. A certains égards, le MoDem n'est pas un parti politique traditionnel, précisément en raison de ces tentatives pour s'organiser autrement. Il y a eu une polémique, récemment, sur le financement de Désirs d'avenir, mais les tenants de ce mouvement ont fait valoir que ce n'était pas un parti politique.

    Désirs d'avenir a pourtant bien une couleur politique. Voilà, la question demeure donc ouverte.

  • Les priorités européennes du MoDem

    Sarnez.jpgMarielle de Sarnez, euro-députée MoDem, et candidate à une reconduction de sa députation en île de France, en clôture d'un récent congrès du MoDem, propose de refonder un projet européen pour les peuples. Elle en évoque les principaux axes.

    J’ai dit l’inquiétude des Français. Cette inquiétude est la même dans toute l’Europe. Les Européens sont inquiets, déboussolés, ils ne voient plus le cap, ils ne voient plus la vision. Pour eux, nous devons retrouver une capacité d’agir, une capacité à forcer le destin. Au fond, c’est cela le véritable enjeu des élections européennes. Je veux que ces élections agissent comme un levier pour réformer l’Union européenne et améliorer la vie quotidienne de chacun de nos concitoyens.
    La première défense, c'est que l’Europe se donne enfin les moyens d’agir d’abord sur le plan économique et social. Tout le monde le sait, nous le disons depuis des années, nous avons besoin d’une cohérence économique nouvelle.
    L’Europe doit se doter enfin d’une fiscalité harmonisée. Elle doit enfin développer une politique industrielle commune, elle doit enfin avoir une coordination de la recherche et du développement, en particulier pour les énergies du futur.
    L'Europe doit soutenir de
    grands projets d’infrastructures pour des transports propres. Mais aussi pour acheminer gaz et pétrole sans être ou devenir les otages de certains, comme nous l'avons été avec la Russie, il y a quelques semaines. Je veux que nous agissions pour que plus jamais ne se reproduise la situation de cet hiver où la moitié de l’Europe grelottait, tandis que l’autre moitié était bien au chaud. C'est cela qu'il faut changer aussi.
    Nous devons nous doter d’outils au service d’une gouvernance économique. Nous devons réformer, refonder l’Eurogroupe, lui donner plus de poids, plus de pouvoir, nous devons
    créer un fonds d’investissement et nous devons donner à l’Union européenne une capacité propre à emprunter. Aujourd’hui, non seulement dans la crise nous ne sommes pas en mesure de lancer un grand emprunt, qui aurait été sacrément utile pour faire rebondir et repartir la croissance en Europe, mais, nous ne pouvons pas non plus aider les pays qui en ont besoin. Ainsi, par exemple la Hongrie est allée frapper à la porte du FMI pour avoir une aide financière. Eh bien, cela aussi, il faudra que cela change.
    En même temps que cette Europe économique, nous voulons faire
    avancer l’Europe sociale, car tout est lié. Il n’y aura pas de réussite économique durable sans vrai progrès social. Les pays les moins développés doivent enfin progresser pour éviter à l’avenir les risques de dumping social. L’Europe doit imposer les convergences vers le haut. Cela ne se fera pas tout seul, c'est au pouvoir politique de le faire. De même, l'Europe devra, à l’avenir, défendre l’idée que tout ne relève pas du secteur marchand et qu’il y a des services d’intérêt général qui doivent être préservés ; l’éducation, la santé, la formation bien sûr, mais aussi la Poste et les transports de proximité.
    Nous devons aussi nous donner les moyens d’agir au plan mondial en faisant évoluer le
    commerce international vers plus d’équité, mais aussi à plus de responsabilité. On ne peut plus produire en continuant de polluer la planète, on ne peut plus produire en bafouant la dignité humaine d’enfants que l’on fait travailler, au lieu de les envoyer à l’école. On ne peut plus produire en négligeant les questions de santé. L’Europe refuse l’importation du bœuf américain aux hormones, et du poulet chloré, et du lait chinois contaminé à la mélamine et elle a bien raison cette Europe-là ! Nous allons, je l’espère, vers un nouvel accord international en matière de lutte contre les effets du changement climatique, mais vous devez savoir que cet accord, et je le regrette, prévoit d’autoriser les industries européennes les plus polluantes à continuer de polluer tant que leurs concurrentes chinoises par exemple, elles aussi, continueront de polluer. C’est un cercle vicieux incroyable dont on ne sortira qu’en imposant les mêmes normes à tous. L’OMC doit intégrer ces nouvelles exigences environnementales, sanitaires et sociales, il en va de l'avenir de l'Europe et de la planète.

     

     

  • Le NPA et le MoDem attirent les convoitises

    Rien de plus opposés comme mouvements que le NPA et le MoDem, mais, je leur donne raison sur une stratégie commune : hors de question de passer des alliances ponctuelles avec de petits mouvements mercenaires qui s'empresseront de retrouver leurs alliés traditionnels une fois l'élection européenne, proportionnelle, passée.

    J'ajoute même que cela m'agace, et que cet arrivisme forcené pour tenter une effet d'aubaine est d'un cynisme assez impressionnant. Le PRG n'a d'autres objectifs en ayant proposé un accord au MoDem que de récupérer un ou deux élus européens sur le dos du MoDem (et de son électorat !). Une fois la chose faite, hop, retour chez les Socialistes pour toutes les autres alliances. Trop facile.

    J'imagine que le Parti de la Gauche et le PC ont exactement le même désir avec le NPA. Mais, une fois les européennes passées, adieu Front de la gauche de la gauche, et bonjour à nouveau les postes socialos.

    Trop facile : c'est vraiment se moquer du monde. Le MoDem et le NPA ont donc tout à fait raison de ne rien lâcher et de n'accepter d'accords que dans le cadre d'alliances durables, et non d'alliances totalement opportunistes. C'est vraiment prendre leurs dirigeants respectifs pour des andouilles que d'imaginer qu'ils se laisseraient entraîner dans des propositions aussi grossières.

    NPA et MoDem ont eu le courage de prendre leur indépendance. Pas question d'en faire profiter d'autres à peu de frais...

  • Google dance avec le MoDem

    Tiens, un petit signe qui ne trompe pas : allez jeter un oeil sur le site du Mouvement Démocrate et jetez un oeil sur son pagerank google .

    Moi, j'ai vu cet  indice évoluer. Je me souviens du démarrage du site, pendant longtemps, il est resté à 5. Puis, il a progressé jusqu'à 6 il y a quelques mois, et il y est resté pendant un bon moment. Mais 7, ça, c'est tout nouveau. Il y a deux semaines encore, le site était encore à 6. Si google considère que le site du MoDem passe à un pr de 7, c'est que son importance relative sur la Toile devient de plus en plus importante. Au passage, cela signifie aussi sans doute qu'une googledance a du avoir lieu il y a peu (je n'ai pas fait gaffe, mais je m'en rends compte grâce au site du MoDem). Et à votre avis, pourquoi l'importance relative du MoDem pour google augmente ? Eh bien parce que les Européennes arrivent. or, on le sait, le MoDem est le parti le plus européen de France...

    Le croirez-vous ? Je me suis rendu sur le site de l'UMP et...son pagerank n'est qu'à 6 :-) Bon, il faut admettre que le PS est à 7 aussi, mais ce n'est pas nouveau, contrairement à nous autres démocrates. Les Verts sont à 6, le FN également, mais le PC à 7 (allez savoir pourquoi...? c'est curieux.) Le NPA démarre à 4, mais à mon avis, ça va monter vite. Le Nouveau Centre a tout de même atteint 5. Comme le PRG qui ne sait plus où il en est politiquement mais qui a des élus...et puis aussi Lutte Ouvrière.

    Pour un parti comme le nôtre qui a peu d'élus, 7, c'est pas mal du tout...En tout cas, c'est un élément de plus pour confirmer que nous sommes bien devenus la 3ème force politique de France.

  • France de Nicolas Sarkozy, Marielle de Sarnez dresse un état des lieux...

    Sarnez.jpgMarielle de Sarnez est intervenue en clôture de la Conférence Nationale du MoDem, dimanche dernier. Elle évoque l'état de la France après les dernières mesures de Nicolas Sarkozy. Ce qui se passe aujourd'hui en France nous renforce tous les jours, et je pèse mes mots, dans l'idée que nous devons construire une alternative à un pouvoir qui s'est perdu. Regardons la France, écoutons les jeunes, les ouvriers, les salariés, les licenciés, les enseignants-chercheurs, les magistrats, les patrons de PME, c'est tout un peuple qui va mal et qui demande qu'on l'entende, qu'on soit à ses côtés et surtout qu'on le respecte. En face, le pouvoir ruse, fait des phrases, promet tout et son contraire et entretient une confusion générale.

    Nicolas Sarkozy explique par exemple qu’il exige des contreparties des banques, mais il refuse, contrairement à la Grande-Bretagne ou à l'Allemagne que l'État prenne des parts dans les conseils d'administration des banques, ce qui serait le plus simple pour avoir vraiment un droit de contrôle.

    Nicolas Sarkozy explique qu'il va supprimer, comme cela, la taxe professionnelle. En passant, il se trompe un peu, ce n'est pas 8 milliards, c'est plus de 20 milliards, mais pour lui, peu importe. Ce qu'il oublie de dire, c'est que, cet argent, les collectivités locales en ont besoin et que, évidemment, s'il allait jusqu'au bout de sa promesse, ce qui n'est pas sûr, il faudrait qu'il invente un autre impôt et que, cet impôt, s'il ne pèse pas sur les entreprises, il pèsera évidemment sur les contribuables.

    Nicolas Sarkozy explique qu’un jeune juge ayant failli, il faut maintenant supprimer le juge d’instruction, alors qu’il s’agit en fait, par cette réforme, de renforcer le pouvoir de l’État et son contrôle sur l’instruction et de créer une justice à deux vitesses où celui qui aura les moyens sera mieux et toujours mieux défendu que celui qui n'en aura pas les moyens.

    Nicolas Sarkozy nous explique qu’il va réformer le capitalisme mondial, mais il se garde bien de limiter les rémunérations des banquiers, comme vient de le faire Barak Obama. Il se garde bien de tancer la patronne des patrons quand celle-ci dit, il y a trois jours que, la crise aidant, il faut rendre les licenciements économiques plus faciles et plus rapides. Il continue de faire payer le RSA par les seules classes moyennes, et il ne remet pas en cause le bouclier fiscal qui privilégie les plus aisés des Français.

    Voilà, mes chers amis, l'état de la France et on aurait pu continuer pendant longtemps. Et voilà, alors que notre pays va aborder des élections importantes pour son avenir mais aussi pour celui des peuples européens et sans doute même pour l’avenir des peuples du monde.

  • Départ de Quitterie : une charrette, mon blog pour une charrette !

    Ça m'énerve parce que je ne voulais pas m'exprimer sur le départ de Quitterie Delmas du Mouvement Démocrate, mais comme ça buzze de partout, j'y suis un peu contraint.

    J'aimerais, qu'au MoDem, je veux dire, plus exactement, au sein des militants MoDem de la blogosphère, on devienne enfin adulte, et que le syndrôme de l'adolescent exalté cède à l'action d'individus adultes, responsables et pondérés.

    J'ai lu que Quitterie quittait le MoDem pour Désirs d'Avenir. Je ne sais pas ce qu'il en est réellement, et je tiens à préciser, à vrai dire, que je m'en tape complètement. Je m'en tape, non par mépris envers Quitterie, mais parce que je respecte profondément les individus en général dans leurs choix. C'est une liberté qu'on ne peut leur enlever. Je n'ai jamais été d'accord avec le "truc" générationnel et sociétal de Quitterie et ce n'est un secret pour personne que nous ne partagions pas la même ligne politique. Mais elle a le droit d'aller où elle le veut, et cela n'a rien à voir avec la trahison ou tout ce que l'on voudra d'autres. A la limite, Quitterie n'était pas obligée de se justifier. Elle a le droit de partir, et ce droit-là est imprescriptible.

    Je juge cependant sa sortie très "adulte". Voilà enfin quelqu'un qui part sans renier ses engagement passés, et sans balancer un tombereau de haines et de rancoeurs sur Bayrou ou les autres personnalités du MoDem.

    A ceux qui titrent "Bayrou à nouveau trahi", je réponds "ridicule. Risible". Qu'on nous foute la paix avec les "trahisons". Mais m... à la fin : les gens ont le droit de choisir leur destin oui ou non ? ce qui compte, in fine, c'est qu'ils assument leurs choix et point à la ligne. J'ai le plus profond respect pour ceux du Nouveau Centre qui sont partis mais qui ont assumé sans renier ce qu'ils avaient été. Il y en a.

    Mais alors, quand je vois la foultitude des réactions dans la blogosphère MoDem, je vais réclamer, à la Lassalle avec les Sénateurs centristes, une charrette. Oui, une charrette, par pitié. C'est Richard III dans la pièce de Shaekspeare qui s'exclame «Un cheval ! Mon royaume pour un cheval !». Ouais. Ben moi, je réclame une charrette ! Mon blog pour une charrette !

    Bon sang, les filles et les mecs : m... arrêtez de pleurnicher ! finie la bisounourserie. Vous confondez les sentiments, qui sont des émotions respectables, souvent nobles, et la pleurnicherie larmoyante dégoûlinante de bonne conscience qui se complaît dans les épanchements aussi délétères qu'inconsistants et inutiles.

    Ras le bol de l'autocratie ? Ras le bol de la tyrannie ? Prenez la charrette, les gars et les nanas. Je ne vous dis pas ça par haine, mais m...vous êtes libres, bon sang. La liberté est le plus beau don que la nature (ou Dieu, pour les croyants) a fait aux êtres humains, et ce qui fait toute l'essence de l'humanité, tout le sel de l'existence, c'est d'en user.Soyez des humains, soyez des humanistes, m... pas des Bisounours !

    Si un jour j'en ai assez, je ne supporte plus le MoDem (qui sait ? Rien ne dit que cela ne se produira pas) eh bien je me barrerai, mais je n'en ferai pas tout un fromage ! C'est ça qui est insupportable dans la blogosphère : c'est ce surgissement incessant des égo : autant de petits centres du Monde (vous me direz, c'est l'esprit même du blog que d'être le centre d'un monde, mais c'est d'UN monde et pas DU Monde) qui vocifèrent sur l'absence de reconnaissance de leur petit monde.

    Mais comptez-vous, les amis, m...comptez-vous : vous n'êtes pas le monde. Non, vous êtes 100, 150 à tout casser. 100 sur 50 000 militants ! 100 sur 65 millions de Français. 100 sur Six milliards de Terriens. Vous voyez ?

    Je n'ajouterai rien de plus, je crois que j'ai dit ce que j'avais à dire.

    EDIT : ah si, je conseille d'aller lire l'excellent billet d'Alcibiade sur le sujet.

  • La véritable opposition, c'est François Bayrou, estime Alain Duhamel

    Alain Duhamel, journaliste fameux, vient de publier aux éditions Plon, La marche consulaire, un ouvrage sur les méandres de la politique menée par Nicolas Sarkozy, et, bien sûr sur l'homme.

    Il consacre dans son dernier chapitre un long passage à François Bayrou. Le Journal le Bien Public a interviewé Alain Duhamel à ce sujet...

    LBP.- À la fin de votre livre, vous consacrez quelques mots pour François Bayrou. Pourquoi ?
    AD.- Parce qu'il joue un rôle politique. Il est en dehors du leader socialiste et de Nicolas Sarkozy, il est un de ceux qui peuvent, à un moment, faire la différence.
    LBP.- Vous écrivez qu'il incarne la véritable opposition
    AD.- Il a choisi une stratégie qui est de se fixer totalement dans l'opposition. Ce qui n'était pas du tout le tempérament ni la tradition des centristes. C'est pour le coup une vraie rupture. Son pari, c'est de devancer les socialistes au premier tour et d'avoir été assez oppositionnel pour pouvoir obtenir leurs voix au second.
    C'est clair comme de l'eau de roche. Est-ce qu'il y parviendra ? Ça, c'est une autre affaire. Il a une formation qui est une petite formation, il a des militants mais il a très peu d'élus, il n'a pas beaucoup de lieutenants, il a une cohérence. Il a un talent et il a un pouvoir de nuisance qu'il utilise abondamment.

    Rien à dire pour ce qui me concerne, c'est également mon analyse. Je me contenterai d'ajouter simplement que les propositions politiques et économiques de François Bayrou me paraissent autrement plus pertinentes que celles des Socialistes en général.

  • Ginisty décortique Sarkozy

    J'ai regardé avec beaucoup d'intérêt le travail de dissection opéré par Christophe Ginisty en compagnie de Jean-Luc Mano et Georges Chetochine sur l'allocution télévisée du Président Nicolas Sarkozy sur I-télé.

    On le sait, Christophe Ginisty* est expert en communication. Il a donc observé toute la gestuelle du président Sarkozy et relevé avec attention les références du Président sous le feu des questions des journalistes.

    Pour Christophe, l'intervention permet de dégager deux visages très différents du Président : un premier visage qui est celui d'un homme qui énonce le discours concocté par ses conseillers. Il sait que l'opinion voitd'un très mauvais oeil la disproportion entre les sommes allouées aux banques et celles censées relancer le pouvoir d'achat. En homme avisé, il martèle le message, activant l'index à plusieurs reprises : "cela n'a rien coûté". Ce qui n'est pas exact, au demeurant, relève Christophe, puisque la pseudo-nationalisation de Dexia a coûté pas moins de trois milliards d'euros.

    Mais face aux journalistes, ignorant à quelle sauce exactement il va être mangé, il se tasse sur lui-même, puis tente d'endosser l'habit du Président en évoquant toutes les grandes ombres du passé de la Vème République, c'est à dire les présidents qui l'ont précédé. Volonté d'une figure de jeune garçon mal à l'aise tentant de se donner une stature. Sa gestuelle se nourrit, explique Christophe, entièrement de son audience. Mais, in fine, le mieux, je le crois, c'est d'écouter l'émission, fort intéressante. Je ne fais qu'en donner les éléments les plus marquants, directement issus des observations de Christophe.

    On ne regette qu'une chose, finalement, à l'issue de l'émission, c'est son format : elle ne dure que 15 minutes environ, alors qu'il eût fallu manifestement plus de temps aux experts présents pour développer leur pensée.

    * Christophe Ginisty est le créateur d'une agence de communication, Rumeur publique, et également conseiller municipal MoDem à Issy les Moulineaux. Il est aussi l'un des ténors de la blogosphère politique en France.