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Modem - Page 53

  • Europe : le Nouveau Centre n'a pas de leçons à donner au MoDem !!!

    Je viens de lire un billet, sur le blog de Maxime, qui m'a fait tout simplement bondir. Maxime n'en est d'ailleurs pas comptable : il reproduit simplement un extrait d'entretien de Brigitte Fourré, euro-députée Nouveau Centre, pour le compte du Mensuel euractiv. Cette dernière a le culot d'affirmer que les militants MoDem sont eurosceptiques. Si ce n'est pas un mensonge éhonté, je me demande ce que c'est.

    Aucun parti n'est plus pro-européen que ne l'est le MoDem. Par ailleurs, Maxime croit que l'UDF faisait traditionnement partie de l'ADLE, mais il se trompe. Je tiens de Marielle de Sarnez, qui me l'a dit en personne, que c'est François Bayrou qui a convaincu les cadres de l'UDF d'adhérer à l'ADLE. Au départ, l'UDF figurait dans le PPE comme le RPR. Maxime se demande si le Nouveau Centre a vocation à adhérer plutôt au PPE ou plutôt à l'ADLE. Lisant les réaction de Bob et Maxime, dans les commentaires du billet, et le bien-être de Brigitte Fouré au sein du PPE auquel elle a adhéré, je mesure à quel point le Nouveau Centre, qui se déclare régulièrement l'héritier de l'UDF, a fait régresser ce que l'UDF avait entamé. Tout le monde au Nouveau Centre semble envisager dans la bonne humeur la plus complète le ralliement au PPE. Or, le PPE regroupe certes des fédéralistes, mais aussi un noyau d'euro-sceptiques dans des proportions non-négligeables. Et c'est ce groupe-là que le Nouveau Centre veut rejoindre ? et Brigitte Fourré vient nous donner des leçons d'Europe ensuite ? C'est une blague ou quoi ?

    De longue date, l'ADLE est bien plus en pointe sur l'Europe que le PPE, et ceux qui se sentent profondément et sincèrement Européens ne s'y tromperont pas en juin prochain. Ils voteront pour le MoDem, pas pour le Nouveau Centre qui aura, d'ailleurs, peut-être rejoint les listes UMP.

    Le Nouveau Centre me déçoit, hélas, toujours plus. J'avais eu la faiblesse de penser qu'il nous restait, entre Démocrates et néo-centristes, les idéaux européens. Faut-il se résoudre à conclure que le Nouveau Centre y a renoncé ?

    Il doit se tenir aujourd'hui même, au Nouveau Centre, une réunion importante pour régler ces questions de fond. Il sera alors possible, à la suite de cette réunion, de mesurer la profondeur ou non du reniement des néo-centristes.

    Pour nous autres démocrates, qui avons soutenu le TCE en 2005 à plus de 90% et persistons à voir dans l'Europe la sauvegarde de nos valeurs, l'idée européenne ne fait pas de doute, et c'est au sein du PDE et de l'ADLE que nous sommes les plus à l'aise pour promouvoir ces valeurs.

  • Fidèles à Lutèce

    Dans notre bon Royaume Démocrate, les Fidèles forment une communauté particulièrement active au sein de la bonne ville de Lutèce. Certains ont échangé des gages de bienvenue avec l'hérétique...

  • Sans-abris, Marielle de Sarnez rejette le projet de Christine Boutin

    La Ministre du Logement, Madame Christine Boutin a annoncé hier, lors d'un déplacement à Copenhague, qu'elle lancerait, d'ici le mois de juin, le recensement des sans-abri "avec les travailleurs sociaux, les associations".
    Marielle de Sarnez a critiqué vertement ce projet de recensement.
    Sarnez.jpg

    «Cette proposition est indécente et dilatoire. Indécente, car cette démarche s'assimile à un contrôle supplémentaire exercé sur cette population déjà fragilisée, contrôle qui, en outre, serait effectué par les associations de soutien aux sans-abri dont ce n'est en aucun cas le rôle. Et dilatoire, parce qu'elle ne fait que retarder la mise en oeuvre des véritables réponses en matière d'hébergement pour les sans domicile fixe. Alors que l'on déplore la mort de plus de 80 sans-abri ces 4 derniers mois, nous avons, plus que jamais, besoin de petites structures d'hébergement, qui permettent aux sans-abri de se reconstruire» a déclaré la vice-présidente du MoDem.

  • Le Nouveau Centre en veut à la veuve et à l'orphelin !

    Tiens, une info qui est passé à la trappe chez mon ami Leroy-Morin. Ça baisse, en ce moment, chez les néo-centristes. Je publie simplement un communiqué récent de Nathalie Griesbeck, parce qu'elle a été une des rares à relever l'origine exacte d'un amendement visant les veuves et les veufs isolés. Je regrette que Charles de Courson, que j'ai connu bien plus inspiré, en soit à la source.

    griesbeck2-petit.JPGNathalie Griesbeck, euro-députée européenne Grand Est (MoDem) et conseillère générale de la Moselle souhaite réagir vivement à l'encontre des nouvelles dispositions fiscales adoptées par l'Assemblée nationale et le Sénat à la demande de Charles de Courson (Nouveau Centre), prévoyant que seuls les veufs, veuves et parents isolés pouvant établir qu'ils ont élevé seul un enfant pendant 5 ans pourront bénéficier d'une demi part fiscale supplémentaire.

    «Il est évident que beaucoup de personnes isolées ne seront pas en mesure d'établir de manière formelle, auprès de l'administration fiscale, qu'ils ont élevé seul leur enfant pendant au moins 5 ans» explique Nathalie Griesbeck, précisant que «cette nouvelle disposition induit, de fait, la quasi suppression de cette demi-part qui bénéficiait pourtant aux personnes les plus modestes et les plus méritantes».

    «Les conséquences de cette disposition pourraient avoir de graves conséquences sur les personnes âgées aux faibles niveaux revenus qui risquent d'être désormais soumis à l'impôt sur le revenu mais également au paiement de la redevance audiovisuelle et à une diminution des droits sociaux liés au niveau d'imposition tel que l'allocation personnalisée d'autonomie (APA)», précise Nathalie Griesbeck.

    «Certes la France doit redresser son niveau alarmant d'endettement mais le Nouveau Centre se drape dans une posture de rigueur budgétaire pour accabler les plus faibles, sans pour autant s'opposer aux nombreuses niches fiscales accordées par la majorité présidentielle aux plus favorisés de notre pays», explique Nathalie Griesbeck qui conclut sur le fait que «cette disposition humainement injuste est par ailleurs économiquement inadaptée en cette période de crise économique où les plus faibles réinjectent immédiatement leurs revenus dans l'économie et participent ainsi à la relance».

     

  • La Russie entre en guerre contre l'Europe !

    Avec l'interruption des livraisons de gaz vers l'Ouest, c'est un coup de tonnerre qui a retenti en Europe. Avec l'arme énergétique et économique, la Russie, par l'intermédiaire de Gazprom, tient toute l'Europe Orientale entre ses mains et pose de sérieux problèmes à l'Europe occidentale. Qui l'eût cru ? En Bulgarie, on grelotte littéralement par des températures qui atteignent plus de 10 degrés en dessous de zéro. A la source de l'arrêt brutal des livraisons, un conflit politique et diplomatique entre l'Ukraine et la Russie. La seconde accuse la première de détourner du gaz. Les deux pays veulent prendre à témoin l'Europe, et n'ont rien trouvé de mieux comme solution, pour ce faire, que de bloquer l'arrivée du gaz pourtant déjà payé en temps et en heure dans le cadre de contrats décennaux. Ce sérieux avertissement relance la nécessité absolue pour l'Europe d'une part de diversifier ses approvisionnement, mais surtout de développer des énergies qui lui garantissent une véritable indépendance énergétique. Seules les énergies renouvelables semblent à même d'offrir une telle garantie.

    laperrouze.jpgIl se trouve précisément que c'est ce que disait Lena Ek, coordinatrice du groupe ADLE, fin 2006, peu après la première crise entre l'Ukraine et la Russie. Et surtout, je rappelle ce que disait Anne Lapérouze, euro-députée MoDem (le MoDem est membre de l'ADLE) le 03 avril 2006, sur le même sujet :

    «Monsieur le Commissaire, permettez-moi toutefois d'exprimer deux regrets. D'une part, la faiblesse du financement disponible au titre des réseaux transeuropéens de l'énergie, probablement tout juste suffisant pour financer quelques études de faisabilité. Et d'autre part, vous savez, Monsieur le Commissaire, que le Parlement n'a pas souhaité remettre en cause la légitimité des projets figurant dans les annexes du rapport. Et pourtant, il me semble que la priorité devrait être donnée aux projets qui contribuent à la sécurité d'approvisionnement du plus grand nombre d'États, favorisant ainsi cette dimension européenne. Je pense notamment aux États baltes, dont les réseaux de gaz sont largement insuffisants pour les approvisionner de manière sûre et durable, sachant que la priorité a été donnée au gazoduc Russie-Allemagne en raison des accords passés entre M. Schroeder et M. Poutine. Je vous demande d'encourager la mise en place des infrastructures nécessaires aux approvisionnements de tous les États. »

    Je ne peux pas encore diffuser les résultats des travaux de la commission énergie du MoDem pour l'Europe, en raison d'une nécessaire confidentialité pour l'instant, mais je peux tout de même dire que cela va à peu près dans le sens des observations générales de l'ADLE, et tout à fait dans celui des propos d'Anne Lapérouze. Bref, pas question de cailler de froid une fois de plus faute de livraisons de gaz ad hoc.

    Le 19 mai dernier, en commission Industrie, Anne Laperouze avait emporté un vote décisif en obtenant que GDF ne soit pas démantelée et son patrimoine de gazoducs dispersé. Elle observait alors : « Le marché du gaz est un marché particulier : les producteurs de gaz sont en effet pour la plupart situés dans des pays tiers. Il nous appartient donc de ne pas se précipiter dans des solutions et mécanismes qui fragiliseraient l’UE. La propriété des réseaux est une question cruciale qui mérite qu’on y réfléchisse pas de manière idéologique »

    Les faits récents semblent bien lui donner raison.

  • Face à la crise l'ADLE dénonce la faiblesse du budget de l'Europe

    Les élus de l'Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l'Europe (ADLE) ont apporté cette semaine "un soutien sans enthousiasme" au compromis obtenu sur le budget 2009 en conciliation avec le Conseil...

    griesbeck2-petit.JPGNathalie Griesbeck, euro-députée MoDem, rapporteur permanent pour les fonds structurels au sein de la Commission des budgets du Parlement européen évoque le futur budget :

    Certes, plusieurs points positifs peuvent être soulignés tels que :

    • une aide alimentaire plus importante en faveur des plus démunis via les banques alimentaires ;
    • une plus grande prise en considération des objectifs de sécurité des approvisionnements énergétiques.
    • des moyens plus importants pour l'agence Frontex ;
    • une augmentation substantielle des crédits affectés au fonds d'aide aux réfugiés
    • la création d'un instrument financier permettant une facilité budgétaire de 1,8 milliards sur trois ans pour aider le travail des agriculteurs des pays en voie de développement les plus touchés par la flambée des prix alimentaires ;


    Il n'en demeure pas moins que le niveau global des crédits de paiement a été voté à un niveau historiquement bas, 116,096 milliards, soit 0,894% du revenu national brut, notamment en ce qui concerne les crédits affectés aux fonds structurels, instruments financiers qui constituent pourtant par excellence l'effort de cohésion, de solidarité et de compétitivité en faveur de l'ensemble de nos territoires.

    Dans ce contexte, il est évident que nous serons particulièrement attentifs au cours de l'exercice 2009 à ce que les Etats membres apportent les cofinancements nécessaires à une pleine consommation des crédit disponibles et à ce que les budgets rectificatifs, qui ne manqueront pas de nous être réclamés par la Commission européenne, respectent bien les objectifs politiques que nous nous sommes fixés, notamment en ce qui concerne les politiques les plus importantes en cette période de crise économique, c'est-à-dire celles qui devraient avoir un impact immédiat sur l'économie et sur les emplois.

    Face à l'importance croissante des compétences de l'Union, force est de constater que ses ressources propres de ne permettent pas de faire face à l'ensemble des besoins de l'Europe. Alors que le cadre financier pluriannuel 2007-2013 avait déjà été jugé, lors de son adoption par les Etats membres en décembre 2005, comme étant particulièrement étriqué, peu ambitieux et ne correspondant pas aux objectifs que s'est donnés une Europe désormais forte de 27 Etats membres, il apparaît de plus en plus urgent de réformer le système actuel des ressources propres de l'Union.

  • Portes ouvertes au MoDem

    Seul ? Dépressif ? Abandonné de tous ? Ruiné par la crise et les scandales financiers ? Détenteurs de subprimes et autres madofferies, vous êtes invités à venir vous délasser le samedi 10 janvier 2009 au 133 rue de l'Université au milieu de jolies naïades et beaux et jeunes éphèbes démocrates. Café et chocolat chauds à volonté (sauf panne de machine).

    Le Mouvement Démocrate parisien et sa présidente, Marielle de Sarnez, ont le plaisir de vous inviter à la journée « Portes ouvertes » qui se tiendra le 10 janvier 2009 de 14 heures à 18 heures au siège du Mouvement Démocrate.

    Parce que la politique est le fait de tous les citoyens, il est important d’ouvrir nos portes afin que chacun puisse découvrir la vie de notre Mouvement et participer à ses débats.

    Lors de cette journée, le MoDem accueillera Augustin Legrand, co-fondateur de l’association les Enfants de Don Quichotte, afin de l'entendre sur la question du logement et de l’exclusion.

    Inscrivez-vous !

  • La doctrine de l'intérêt bien entendu

    Récemment, il y a eu quelques commentaires à la suite d'un billet que je venais d'écrire : j'essayais de pointer du doigt l'essence du libéralisme et ses clivages actuels. Dans cet article, je faisais une distinction entre libéraux de droite et de gauche, et observais qu'on pouvait positionner le MoDem sur l'aile gauche du libéralisme. Or, j'ai eu une réaction quasi-courroucée de LOmiG, me tançant vertement de ce qu'en réalité, les démocrates étaient des libéraux par utilitarisme et non des libéraux de conviction.

    Or, il se trouve que je poursuis ma lecture de De la démocratie en Amérique de Tocqueville (elle touche désormais à sa fin) et que je viens de passer dans la deuxième partie du Tome II plusieurs chapitres sur l'individualisme (chapitre II,III,IV et VIII). Or, ce que dit Tocqueville, c'est que les régimes démocratiques combattent les excès de l'individualisme par d'une part des institutions libres (plutôt confier de petites affaires à chacun que de grandes affaires à tous) mais également par l'idée de l'intérêt bien entendu.

    Lorsque le monde était conduit par un petit nombre d'individus puissants et riches, ceux-ci aimaient à se former une idée sublime des devoirs de l'homme; ils se plai­saient à professer qu'il est glorieux de s'oublier soi-même et qu'il convient de faire le bien sans intérêt comme Dieu même. C'était la doctrine officielle de ce temps en matière de morale.

    Je doute que les hommes fussent plus vertueux dans les siècles aristocratiques que dans les autres, mais il est certain qu'on y parlait sans cesse des beautés de la vertu; ils n'étudiaient qu'en secret par quel côté elle est utile. Mais, à mesure que l'imagination prend un vol moins haut et que chacun se concentre en soi-même, les moralistes s'effrayent à cette idée de sacrifice et ils n'osent plus l'offrir à l'esprit humain; ils se réduisent donc à rechercher si l'avantage individuel des citoyens ne serait pas de travailler au bonheur de tous, et, lorsqu'ils ont découvert un de ces points où l'intérêt particulier vient à se rencontrer avec l'intérêt général, et à s'y confondre, ils se hâtent de le mettre en lumière; peu à peu les observations semblables se multiplient. Ce qui n'était qu'une remarque isolée devient une doctrine générale, et l'on croit enfin aperce­voir que l'homme en servant ses semblables se sert lui-même, et que son intérêt particulier est de bien faire
    .
    [...]
    Il y a longtemps que Montaigne a dit: « Quand, pour sa droicture, je ne suyvray pas le droict chemin, je le suyvray pour avoir trouve, par expérience, qu'au bout du compte c'est communément le plus heureux et le plus utile. »
    [...]
    L'intérêt bien entendu est une doctrine peu haute, mais claire et sûre. Elle ne cherche pas à atteindre de grands objets; mais elle atteint sans trop d'efforts tous ceux auxquels elle vise. Comme elle est à la portée de toutes les intelligences, chacun la saisit aisément et la retient sans peine. S'accommodant merveilleusement aux faibles­ses des hommes, elle obtient facilement un grand empire, et il ne lui est point difficile de le conserver, parce qu'elle retourne l'intérêt personnel contre lui-même et se sert, pour diriger les passions, de l'aiguillon qui les excite.

    Moi, j'aime bien la doctrine de l'intérêt bien entendu, et je ne m'étonne pas de retrouver Montaigne en même temps que Tocqueville parmi les utilitaristes. In fine, c'est un peu ma propre doctrine politique, que je trouve résumée là : dès lors que l'intérêt collectif converge avec l'intérêt individuel, l'action politique devient possible. A cet égard, au MoDem, Marielle de Sarnez me semble particulièrement bien incarner cette doctrine.

  • Sar koz Wars (I) : la menace fantôme

    Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine... La République connaît de nombreux tourments : la corruption fait vaciller ses bases, le Sénat s'embourbe dans des discussions politiques sans fin et de nombreux pouvoirs dissidents commencent à émerger, annonçant la chute d'un système autrefois paisible. Puissante et intouchable, l'Union Mondiale pour ma Pomme impose par la force l'utilisation de ses  routes électorales. Refusant de céder, la pacifique planète Bayroo, dirigée par la jeune Reine MoDemala, subit un blocus militaire de l'Union. Dépêchés par le Sénat pour régler cette affaire, les chevaliers Jevousledis Jinn Ar Tig et Mariel-Wan Sar nès bi découvrent qu'une véritable offensive de l'Union est imminente. Libérant la Reine et ses proches, ils quittent la planète mais doivent se poser sur Filelavoine pour réparer leur vaisseau...

  • Une alliance du MoDem avec les radicaux de gauche ? Soit, mais lesquels ?

    Le président du PRG, Jean-Michel Baylet a demandé à rencontrer celui du MoDem, François Bayrou afin de discuter d'une éventuelle alliance avec le MoDem pour les Européennes.

    J'avoue, que de prime abord, je ne suis pas très enthousiaste : il suffit de voir l'accueil que nous réservent, à nous autres démocrates, les jeunes radicaux sur leurs blogs pour mesurer l'océan qui nous sépare. Une phraséologie souvent gauchiste, post-marxiste, et pour eux, on est d'authentiques droitiers...

    Plus prosaïquement, je n'oublie pas qu'une moitié du PRG au moins a appelé à voter contre le TCE en 2005. Ce même parti a présenté Tapie comme tête de liste en 1994, et du coup, j'aimerais savoir s'il est toujours membre de ce parti.

    En outre, à peu près partout à de rares exceptions près, le PRG est totalement inféodé au PS. J'ai bien compris de la déclaration de Monsieur Baylet qu'il désire des places éligibles pour les Européennes et que c'est là sa principale motivation, puisque les Socialistes n'en donnent guère aux radicaux aux élections européennnes. Mais en ce qui concerne la communauté de nos positions respectives, je suis plus que dubitatif.

    Enfin, je ne sais pas trop à quel jeu joue une bonne partie du PRG avec Nicolas Sarkozy depuis quelques mois. Alors certes, le PRG est membre observateur de l'EPLR, l'une des deux composantes de l'ADLE, depuis un moment déjà, mais ce n'est pas un gage de fiabilité. Je n'oublie pas non plus que Christine Taubira, la candidate du PRG en 2002 à la Préssidence, a voté contre l'Europe en 2005.

    Bref, wait and see, mais sans clarifications sérieuses, cela me paraît fort hasardeux, cette histoire-là...