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Le NPA et le MoDem attirent les convoitises

Rien de plus opposés comme mouvements que le NPA et le MoDem, mais, je leur donne raison sur une stratégie commune : hors de question de passer des alliances ponctuelles avec de petits mouvements mercenaires qui s'empresseront de retrouver leurs alliés traditionnels une fois l'élection européenne, proportionnelle, passée.

J'ajoute même que cela m'agace, et que cet arrivisme forcené pour tenter une effet d'aubaine est d'un cynisme assez impressionnant. Le PRG n'a d'autres objectifs en ayant proposé un accord au MoDem que de récupérer un ou deux élus européens sur le dos du MoDem (et de son électorat !). Une fois la chose faite, hop, retour chez les Socialistes pour toutes les autres alliances. Trop facile.

J'imagine que le Parti de la Gauche et le PC ont exactement le même désir avec le NPA. Mais, une fois les européennes passées, adieu Front de la gauche de la gauche, et bonjour à nouveau les postes socialos.

Trop facile : c'est vraiment se moquer du monde. Le MoDem et le NPA ont donc tout à fait raison de ne rien lâcher et de n'accepter d'accords que dans le cadre d'alliances durables, et non d'alliances totalement opportunistes. C'est vraiment prendre leurs dirigeants respectifs pour des andouilles que d'imaginer qu'ils se laisseraient entraîner dans des propositions aussi grossières.

NPA et MoDem ont eu le courage de prendre leur indépendance. Pas question d'en faire profiter d'autres à peu de frais...

Commentaires

  • Dans cette optique de défiance, de rivalité et de langue de bois, vous avez raison, cher hérétique. Mieux vaut rester seul et laisser Sarko et sa bande gagner sur le front de la désespérance.

  • +1 ! (au billet)

  • Pour le Modem je suis oh combien d'accord et en particulier avec la dernière phrase.

    Pour le NPA, pour l'instant, il impose des conditions quasiment inacceptables, me semble-t-il, aux autres mouvements d'extrême gauche (anticapitalisme "prouvé" aucune "cohabitation" avec personne à tout niveau jusqu'aux régionales incluses).

    Les mouvements de l'extrême gauche (et certains écologistes) autres que le NPA sont apparemment surtout séparés artificiellement, et par l'histoire et par l'ego des chefs, c'est dommage pour eux (en ce moment, de la Gauche Crédible cela manque terriblement).

    Pour le NPA on peut quand même se demander si ce n'est pas un peu facile de se draper dans l'inapplicable pour Grossir : on est sûr que cela va marcher le temps de recruter ... et ne plus marcher après.

  • Rectificatif,

    dans mon commentaire précédent :

    "....oh combien d'accord .... en particulier avec LE DERNIER PARAGRAPHE (les 2 dernières phrases et non la dernière phrase seule.)".

  • Bonjour Mimi
    La stratégie du NPA et du PG ne me concerne pas directement, à vrai dire, mais il me semble cohérent de la part du PG de s'engager durablement et pas seulement pendant les européennes.
    Quant à Sarkozy, la puissance de la gauche de la gauche l'arrange bien. Jamais la gauche de la gauche ne l'emportera toute seule. Une voie royale pour lui. Sauf si le reste de la gauche se range derrière Bayrou. Et c'est bien là sa crainte, d'ailleurs...

  • Exactement, l'intérêt pour Sarkozy de réduire l'assise du PS, par le choix Aubry contre Royal, par la montée en puissance de Besancenot, rejoint pour l'instant indirectement celui de Bayrou. A partir de quand Sarkozy jugera-t-il plus dangereuse la position de Bayrou (et non du MoDem) que celle du PS ?

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