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Internet - Page 8

  • Wikio prend le taureau par les cornes !

    Redoutable, la nouvelle astuce de Véronis pour contourner les effets de meute : jusque là, le classement wikio reposait sur le nombre de liens différents au recevait un blog, avec une prime pour les mieux classés. Pour lutter contre les chaînes et les liens réciproques, désormais, chaque blogue qui en liera un autre pour le second mois d'affilée se verra affligé d'un coefficient décroissant. Voilà qui va contraindre les blogs à élargir considérablement leurs réseaux sociaux. Bien joué, chapeau ! Nicolas se demande comment il va bien pouvoir truander l'algorythme, mais il semble en être arrivé à la conclusion que cela allait devenir fort fatigant...

    Il est évident, dans ces conditions, que les relevés de liens et les chaînes vont flinguer les classements. Il va falloir, désormais, réfléchir avec attention aux blogues que l'on cite si l'on veut faire bonne figure au classement wikio. Bien sûr, si l'on s'en fout, pas de problèmes, on peut continuer comme avant...

    Comme dit Nicolas, il faut se prévoir deux listes de potes, l'une pour les mois pairs, l'autre pour les mois impairs. Je pense toutefois que Véronis devrait aller jusqu'au bout de cette logique, et ne pas se contenter d'infliger une pénalité sur deux mois seulement. Nul doute, en tout cas, que cela va renouveler jusqu'à un certain point le classement ces prochains mois. Jusqu'à un certain point toutefois, et pour une raison simple : 90% des blogs fonctionnent avec un réseau de blogs à peu près constant, en termes de liens. Ils vont donc être tous concernés par cette évolution....

  • Expulser Lefebvre de twitter ? pas vraiment fûté...

    Je n'ai pas le temps de vraiment développer mon sujet (trop crevé), mais s'il y a vraiment une sacrée erreur, c'est d'empêcher son adversaire politique de s'exprimer. La démocratie ni le débat n'y gagnent, et de plus, c'est une erreur stratégique, parce que faute de débat, les nouvelles formes d'expression électroniques risquent d'y perdre en lisibilité, crédibilité et popularité.

    Personnellement, si Frédéric Lefebvre venait ici m'apporter la contradiction, j'en serais enchanté. Je m'inquiète depuis un moment de l'absence des blogs UMP et plus généralement de droite, alors faire fuir nos interlocuteurs de droite, ce n'est pas ce que la blogosphère (très présente sur Twitter) aura trouvé de plus intelligent. Je rejoins donc totalement Laurent Gloaguen sur la perspective d'un prévisible retour de volée.

    J'ajouterais une considération tactique très ordinaire mais sensée : à la guerre, tu as toujours intérêt à affronter ton ennemi sur le terrain que tu connais. Mieux vaut le laisser s'enliser chez toi plutôt que de le repousser dans son camp retranché où il sera inexpugnable.

  • Firefox mon pote

    Tiens, apparemment, d'après Nicolas, Intox 2007 étudie les navigateurs qui se rendent sur les blogs (politiques ou non) . Il demande de faire le décompte sur au moins 20 000 visites. Voilà ce que cela donne pour moi au mois d'octobre avec l'un de mes compteurs. Cela peut varier d'un mois sur l'autre, mais je note une montée en puissance de firefox.

    J'ai un autre compteur qui analyse les choses différemment et un voit une grosse baisse pour Internet Explorer depuis octobre.

    [EDIT : infernal le copié-collé, je réédite le message]

    Octobre 2009

    Firefox 3.5 : 19.7%

    MSIE 8.0  : 19.3%

    Firefox 3.0 : 18.7%

    MSIE 7.0 : 9.3%

    MSIE Moz : 7.5%

    Safari 4 : 7.2%

    MSIE 6.0 : 4.4%

    Chrome 3.0 : 3.3%

    Opera 9 : 2.4%

    Firefox 2.0 : 2.1%

    Mozilla 5.0 : 2.0%

    Blackberry : 1.2%

  • Presse et pub, la vache à lait se tarit...

    Je me posais la question de la pérennité du modèle "publicitaire" pour assurer un financement décent au gratuit sur la Toile, en novembre dernier. Il semble bien que mes sombres prédictions se soient réalisées...Bakchich.info ne tiendra plus guère qu'un mois, AgoraVox est au plus mal, Rue89 et Mediapart ne se portent guère mieux. Je l'ai dit il y a 15 jours : la tenaille se referme sur la presse, et c'est inéluctable. Et pour moi, la cause en est claire : c'est la satanée culture du gratuit qui a vu le jour sur la Toile et massaccre tout sur son passage : parce que la Toile était l'univers du collaboratif à sa naissance, ses usagers ont imaginé construire un modèle non-marchand. Il vaut mieux être clair dès le départ : on ne peut pas se réclamer du non-marchand et vivre avec si on ne l'est pas à 100% dès le départ. Tous ceux qui ont espérer surfer sur cette vague et y développer un modèle économiquement viable s'y sont cassés les dents. Quant à la publicité, elle ne pouvait pas tout financer indéfiniment : je suis plus que sceptique sur la publicité sur la Toile, dont l'effet premier est surtout d'agacer l'internaute.

    Je crois qu'un modèle non-marchand peut coexister à côté d'un modèle marchand, mais je ne crois ni ne souhaite qu'il le remplace. Et d'ailleurs, c'est une illusion d'imaginer qu'il puisse le remplacer : quelqu'un remportera forcément la mise d'une manière ou d'une autre.

  • Aïe l'i-phone

    Désespérant,je n'y arrive pas avec l'i-phone...

    Trop difficile d'ecrire...

  • Livres et e-books

    La guerre des e-books se propage petit à petit au net : face aux géants que sont Amazon ou Google, les grandes chaînes de librairies réagissent en mettant au point leur propre format d'e-book. A témoin le Nook de Barnes et Noble, conçu pour affronter le Kindle d'Amazon.

    Ce qui m'inquiète dans toutes ces grandes manoeuvres, c'est le sort futur de nos libraires : que deviendront-ils si les nouvelles publications se vendent au lieu de figurer sur du support papier ? Par ailleurs, étant donné le coût des lecteurs d'ebook à l'heure actuelle, mis à part pour de gros lecteurs, l'achat du lecteur n'est pas rentable par rapport aux éditions papier.

    La Toile n'en a pas fini de bouleverser le modus vivendi économique qui prévalait jusque là dans le domaine du livre, mais, hélas, pas pour le meilleur : ce sont les très grosses maisons d'édition (et on risque d'y voir bientôt des regroupements) qui vont peu à peu ramasser la mise, tandis que les petites s'effondreront les unes après les autres. Nous venons bientôt vers le temps où ce seront Amazon et Google qui décrèteront ce qu'est la bonne ou la mauvaise littérature.

    L'espoir de voir surgir une littérature et un lectorat autonomes et non-inféodés à des intérêts divers est illusoire. En réalité, rien ne résiste au rouleau compresseur des intérêts économiques qui sont en jeu, et les plate-formes participatives n'y résisteront pas l'ombre d'un instant : au contraire, elles vont servir de caution à ces intérêts-là qui pourront ainsi montrer que la liberté de création est préservée. Le mécanisme est rôdé : j'ai écrit récemment un article sur la presse, pour montrer comme l'amateurisme et le gratuit la menaçaient (et pourtant, il existe des compromis intelligents). Il y a à vrai dire quelques précédents antérieurs à l'internet numérique dans le domaine culturel : la politique de la ville de Paris, par exemple, dans le domaine de la musique, sous Clémentine Autain et Christophe Girard s'est voulue favorable aux musiciens amateurs, mais toujours au détriment des professionnels : par exemple, les professeurs de piano payés par la ville, contre un SMIG (a-t-il été appliqué ?) se sont vus interdire de donner des cours librement. Autre exemple : le Québec a massacré la culture classique à tous les niveaux, éducation nationale, édition, et cetera, et promu les amateurs à tout crin. Dans l'amateurisme foisonnant, il a évidemment parfois surgi quelques bonnes pousses, mais in fine, au prix d'une réduction qualitative de la culture sans précédent au Québec. Si l'ère des errements semble désormais se finir, il est trop tard pour réparer les dégâts. Je n'aurais pas de mots supplémentaires assez durs contre l'amateurisme, dès lors qu'il a la prétention de remplacer le professionnalisme sans en avoir pour autant la qualité.

    Il est question d'offrir aux e-books 5.5% de TVA au lieu de 19.6 actuellement : dès lors qu'une innovation ne propulse pas clairement la création culturelle, je ne vois pas pourquoi on devrait lui faire un tel cadeau. Frédéric Miterrand appelle les éditeurs français à se rassembler autour d'une plate-forme unique de distribution des e-books pour faire face aux majors américains.

    Que deviendront alors les libraires ? Je dirais que l'espoir réside dans une option que lève Constance Krebs sur le site la revue des ressources : que les libraires réagissent en mettant en place leur propre plate-forme où ils dispenseront leurs conseils de lecture et leurs choix. Alors, l'achat de murs pour le libraire ne viendra qu'en second. Peut-être, mais il se trouve que pour ma part, je fais partie de ces réfractaires qui préfèrent largement aller fouiner dans une boutique et discuter en face-à-face avec un homme ou une femme rompu(e) aux nouveautés de l'édition. Et je préfère largement cela au commentaire ou à la note écrit en SMS qui figurera en appréciation chez Amazon et compagnie sur tel ou tel ouvrage.

    On invoque la Renaissance comme période de référence pour qualifier ce qu'il se produit aujourd'hui pour la littérature compte-tenu des opportunités nouvelles en matière de diffusion. Il serait bon de se souvenir que la littérature et les idées se diffusent quand les esprits sont prêts à les accueillir ; et la technicité ne changera rien à ce fait incontournable. Souhaitons que nous ne soyons pas à l'orée de Siècles obscurs. L'immédiateté efface tout au nom de la rentabilité et de la nouveauté. Voilà les deux ennemis immédiats des idées et de la littérature.

    Les Grecs de Troie sont entrés dans la légende, mais bien peu savent qu'ils ont vraiment existé. 50 ans après avoir fait chuter Troie, leur civilisation puissante s'était effondrée. Il fallut 3000 ans pour retrouver la trace de leur existence, et encore 60 années supplémentaires pour réaliser qu'ils avaient bien une écriture : les tablettes de linéaire B que déchiffra le génial architecte Ventries. Mais eux, ils avaient encore des tablettes en argile. Nous, les incendies qui menacent nos palais modernes ne laisseront même pas cela...

  • democrates.fr, la fréquentation explose !

    On s'en souvient, l'apparition d'un réseau social proposé par un parti politique avait fait grand bruit, en février dernier : le MoDem mettait en place, à la demande de François Bayrou, une plate-forme de groupes, de blogs et de forums : lesdemocrates.fr

    8 moi après, le webmestre fait un bilan, et il n'est pas décevant ! 2500 personnes se sont inscrites sur ce réseau, 1237 blogs ont été créés dont une centaine mis à jour plus d' une fois par semaine.

    La fréquentation est plus que respectable : de 1000 visiteurs à 10 000 visiteurs dans la journée, et, en moyenne de 3500 à 5000. Quand je pense que j'arrive péniblement à 1000 visiteurs uniques par mois...A vrai dire, j'avais constaté que je recevais en effet pas mal de visites quand un de mes articles était signalé en partie reflexion ou Toile démocrate.

    Cela dit, Guillaume, le modérateur de la plate-forme demande aux utilisateurs ce que l'on peut faire pour améliorer le site. Nom de D... cela fait un moment que les utilisateurs le disent ! 1.Permettre aux blogs qui le veulent de disposer de statistiques, soit via un plug-in wordpress, soit par une ligne de code externe. Les blogs ne peuvent pas se développer dans la blogosphère sans cela, et d'ailleurs, en dehors du réseau lui-même, on en entend rarement parler ailleurs sur la Toile. 2.Ouvrir ces *##!$ censuré de forums afin que les adhérents, sympathisants, militants ou curieux puissent bosser sur la plate-forme elle-même ! Évidemment, cela bouffe de la bande passante (surtout les compteurs de stats) mais c'est le prix à payer pour pouvoir continuer à évoluer.

  • Google produira-t-il un anti-virus gratuit ?

    Microsoft vient de frapper un grand coup en décidant de produire un anti-virus gratuit pour ses propres plate-formes (XP, Vista, 7). Les éditeurs de logiciels payants dans ce domaine pourraient commencer à souffrir. Mais, ce qui est vraisemblable, c'est que Microsoft soit imité à court-terme, et je vois bien Google se lancer dans peu de temps, après avoir examiné attentivement les résultats de l'opération-choc de Microsoft. Google a racheté il y a deux ans Greenborder technologies, un éditeur spécialisé dans les anti-virus. Aucun écho en provenance de google depuis, mais j'imagine mal qu'il n'y ait pas quelque chose en préparation. A mon avis, Google va d'abord lancer son système d'exploitation, et une fois ce dernier opérationnel, ce sera l'hallali...

  • Est-ce la fin de Microsoft Word ?

    J'utilise Open office depuis pas mal de temps déjà, mais, ce qui a changé depuis la dernière version de microsoft word, c'est que je ne n'utilise plus ce programme. Microsoft a fait à mon avis une lourde erreur en choisissant de vendre un traitement de texte dont le produit fini est désormais 100% propriétaire et donc...incompatible avec d'autres traitements de texte.

    Si Excel demeure plus puissant que Calc, son équivalent sous Open Office, l'écart se réduit de plus en plus. Progressivement, la suite open office s'implante dans les administrations. La fin de haricots pour Microsoft viendra au moment où les sociétés de service, à commencer par celles du secteur bancaire, abandonneront à leur tour ses produits pour tenter le libre.

    Microsoft se trompe en adoptant la stratégie de se tenir à l'écart des grands canaux de communication dont l'essence est le partage. Google l'a bien compris, avec son service google docs qui permet d'importer et de transformer les formats les plus connus.

    Microsoft Office n'est donc plus un logiciel d'avenir, sauf changement de cap rapide. En tant qu'utilisateur, j'ajoute que la publication de documents au format Word illisible sur la Toile me pousse à consulter d'autres sites que ceux où ils figurent.

  • Gmail à nouveau indisponible

    gmail-panne.jpgDécidément, ça peine de plus en plus, google, avec Gmail. Erreur 502, depuis ce soir, impossibilité d'accéder à ses mails. Cela tombe plutôt mal pour moi qui attends un courrier urgent. Zut, alors.

    Ce n'est pas la première fois. Les services offerts par google sont de bonne voire de très bonne qualité, mais quand il y a une panne quelque part sur un serveur, c'est une large partie de la planète qui est concernée. Cela fait depuis 22h00-22h30 environ que l'interface web est inaccessible. D'après les premiers échos que je reçois la récupération par un logiciel de messagerie ne fonctionne pas davantage.

    Aucune communication de google pour l'instant...Bon, patientons, on verra bien quand ma BAL sera à nouveau accessible...J'ai cru comprendre que cette fois, c'est plus de 50% des utilisateurs qui sont touchés, et par un serveur pop, c'est envisageable de récupérer son courrier. Il semble que ce soient les serveurs web et non les serveurs mail qui soient KO. Donc, a priori, pas de dangers de pertes pour les courriels.

    Ah, et tant que j'y suis : comme vous allez être des centaines (voire des milliers) à vous connecter sur mon article et qu'il ne faut pas gâcher l'aubaine, si vous voulez découvrir le Mouvement Démocrate, c'est par là. Ça n'a rien à voir mais autant profiter de l'aubaine pour se faire connaître :-)

    Si vous êtes tentés, l'adhésion, c'est là :-) Et pour ne pas adhérer sans connaître, j'ai commencé à rédiger des synthèses sur le programme politique du MoDem.

    Oui, je sais, je suis opportuniste, mais n'y voyez pas de la malice. Si j'ai du neuf sur gmail, évidemment, je vous informe.

    Par exemple, à 23h19, j'ai du neuf : j'ai réussi à me connecter à nouveau sur Gmail : le service semble reparti. A confirmer !