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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 384

  • bobos bling-bling

    Amusant, les appellations, et surtout les tendances. Les bobos, on le sait, ce sont ces bougeois bohêmes de gauche, un peu hypocrites et très rapiats qui se parent de grands principes et contribueront peut-être à faire réélire Delanoë. Les bobos raffolent de la culture moderne, si possible métissée, cela fait plus tolérant, neuf, et cela soulage leurs conscience de gauche. Sans surprise, ils votent à gauche.

    Les bling-bling tout au contraire, n'ont honte de rien, adorent Sarko et les rolex, se désintéressent de la culture, et aiment bien arborer ce qu'ils ont.  Ils ne font évidemment pas semblant d'aimer la culture : ils ne s'y intéressent pas, même pas quand il s'agit de cultures agricoles.

  • Jean Peyrelevade à Ripostes sur France 5

    Ce dimanche 27 janvier à 17h45 sur FRANCE 5
     
    c1f93acd3952642b456385e299d5cc64.jpgJean Peyrelevade sera présent sur le plateau de RIPOSTES, émission en direct de Serge Moati sur FRANCE 5.
    Les autres invités sur le plateau sont :
    Eric Woerth, Henri Emmanuelli, Jean Viard, Marc Touati, Colette Neuville

  • Le MoDem n'est pas l'ennemi de l'UMP

    Je crois qu'il faut dissiper un malentendu du côté des électeurs UMP et de la droite en générale. L'UMP (pas plus que le PS, au demeurant) n'est pas l'ennemie du MoDem. Le vrai problème, sur notre droite, à nous autres démocrates, ce sont les valeurs et le projet de société porté par Nicolas Sarkozy. C'est à ce projet que nous nous opposons, mais nous n'ignorons évidemment pas qu'une bonne partie de la droite et nombre d'électeurs de droite n'adhèrent pas à ce projet, même s'ils ont voté ou soutenu Nicolas Sarkozy faute de mieux. Il faut comprendre, et c'est heureux, que l'UMP ne se réduit par à Nicolas Sarkozy, même si actuellement, il faut admettre qu'elle est subjuguée.

    Le MoDem a donc vocation à s'adresser aussi à ces électeurs et à ces dirigeants politiques. Ceci explique, par exemple, que le MoDem ne voie aucune objection à s'allier avec Alain Juppé à Bordeaux. Clairement, Alain Juppé fait partie du courant de pensée qui n'est pas bonapartiste au sein de l'UMP, et par ailleurs, comme maire, son bilan est bon. 

    Si à Paris, le MoDem adhère aux propositions de Delanoë quand elles intéressent tous les Parisiens, il dénonce toutefois des décisions parfois sectaires.

    Finalement, à Paris, l'alternative aux Socialistes, ce n'est pas l'UMP mais le MoDem. Son projet demeure d'essence libérale et respectueux de l'individu, comme je l'ai montré dans la note "Au coeur du programme parisien du MoDem". Ceci n'empêche pas d'adhérer aux grandes orientations de fond de Delanoë, mais nous récusons la municipalisation à outrance et l'usage systmétique de la méthode coercitive. Nous dénonçons également le simulacre de démocratie locale qui aboutit à ce que dans la pratique, les décisions qui intéressent les habitants d'arrondissement ne partent jamais d'une consultation de ces derniers (c'est tout particulièrement flagrant sur les problèmes de stationnement et de circulation). Notons que les Socialistes et les Verts sont très forts pour user de la méthode coercitive quand il s'agit de stationnement, mais que pour la propeté de Paris, il n'y a plus personne (6 agents en tout et pour tout pour toute la ville de Paris, chargés de verbaliser les incivilités et notamment les répugnantes crottes de chien sur les trottoirs) : il y a à l'évidence des choix qui n'ont rien à voir avec une bonne gestion municipale, mais qui relèvent d'orientations purement iédologiques, et notamment de la mauvaise conscience caractéristique des Socialistes avec ce qui a trait à la sécurité et à la répression en général.

    Finalement, le MoDem, cela convient aussi pour les électeurs de droite qui approuvent les orientations de fond de Delanoë mais ne se voient pas voter Socialiste, ou, tout du moins, pour certains de ses alliés. 

    238b008e95b1c29195c4a0a8b65eaa9d.jpgAu final, je laisse le mot de la fin à Marielle de Sarnez, c'est elle qui l'a énoncé dans un entretien au Parisien le 20 janvier dernier :

    « Dans 95 % des communes de France, le maire est à la tête d'une équipe qui rassemble toutes les sensibilités. Eh bien, c'est ce qu'il faut pour Paris : il faut les meilleurs au service des Parisiens. Quand on prend une décision sur la propreté des trottoirs, vous n'allez pas me dire que cela dépend d'un clivage majorité-opposition ? J'ai essayé depuis six ans de ne jamais faire preuve de sectarisme. Seul compte l'intérêt général. J'ai, par exemple, soutenu l'excellente idée du tramway. En revanche, je n'ai pas compris le refus de la majorité sortante de construire plus de parkings. Les Parisiens se contrefichent de savoir qui prendra l'avantage, du PS ou de l'UMP. Paris n'appartient à aucun parti politique. »

  • Rapport Attali, ni excès d'honneur, ni indignité

    Jean Peyrelevade, économiste et candidat UDF-MoDem aux municipales, dans le 16ème arrondissement de Paris,  livre son analyse sur les travaux de la commission Attali : "Il ne mérite ni cet excès d'honneur ni cet excès d'indignité, c'est un rapport comme il en existe tant sur le même sujet. Quand on fait la liste de tous les corporatismes, les privilèges, les archaïsmes de la société française, naturellement, on remplit des pages et des pages. En général, il ne se passe rien ensuite et mon pronostic est qu'à nouveau, il ne se passera rien. Cela ne correspond pas au problème : nous avons un problème de compétitivité en France." "Comme souvent malheureusement avec Nicolas Sarkozy, au lieu de traiter le vrai problème, celui de la compétitivité, on fait de la fumée avec 316 propositions qui ne sont pas la réponse aux problèmes que nous avons. "


    Pas grand chose à ajouter, on a beau s'époumonner à le dire, et ce n'est pas la première fois que je l'exprime sur ce blog, le problème de la France, ce n'est pas la demande, c'est l'offre, c'est à dire en effet la compétitivité des entreprises.

  • Chapeau, les JAF !

    Bon, les JAF, c'est qui ? eh bien les JAF , ce sont les Jeunes Actifs Franciliens, l'une des listes qui s'est présentée aux élections internes du MoDem en île de France. Or, cette liste, constituée de jeunes gens (30 ans et quelques de moyenne d'âge) sans poids loursd ni élus, avec un réseau fort peu développé sur la Toile, mais avec beaucoup de présence sur le terrain et une énorme volonté, est parvenue à se hisser en 3ème position, sur 14 listes, en île de France, récoltant 3 sièges. Il faut en particulier saluer Christelle Carcone, la tête de liste, dont j'ai déjà eu l'occasion de parler (Sexy centriste, c'était elle).

    Joli score, donc, pour cette aile du MoDem qui ne fait pas forcément d'esbrouffe et n'est pas indroduite dans la structure, mais qui est très efficace sur le terrain et prône démocratie interne et pragmatisme modéré à l'écoute des Français. 

    L'apparition de Christelle sur la Toile a été saluée et remarquée, puisque l'influent blog Page 2007 lui consacre pas moins de deux billets, et que le Post, filiale du Monde, lui consacre également un article. Axel, l'auteur du blog présente Christelle mais aussi la liste des JAF dans un premier billet, et dans un second, une présentation du blog de Christelle.

    Il faut bien sûr le préciser, Christelle a ouvert un blog : Oréade. Je suggère d'ailleurs la lecture de son premier billet sur l'actualité internationale, consacré à Romano Prodi.

  • connexion b..... de m.... connexion !

    Ras le bol de voir connexion écrit partout connection. C'est tout de même pas compliqué : connection, c'est en anglais, et connexion, en français. C'est quand même pas compliqué : connexion est une association du préfixe co qui vient de cum en latin et de nexus qui est en fait le participe parfait (participe passé passif) de necto, is, ere, nexui, nexum : attacher, nouer, lier. Quand il y a un "xion" en français, il suffit de se reporter au nom d'origine en latin, et on a l'explication, c'est que le "x" était déjà là.

    Voilà : C-O-N-N-E-X-I-O-N : ok ?  

    Par exemple, en parlant de mon mouvement politique favori, le MoDem, j'écrirai les connexions du MoDem. 

  • Société Générale : l'homme qui valait 50 milliards !

    Pourquoi 50 milliards d'euros ? Pour une raison très simple : 5 milliards d'euros, ce sont les pertes. Enfin, soyons exacts : le montant des pertes, c'est 7 milliards d'euros, car il y a aussi 2 milliards d'euros de subprimes. D'ailleurs, depuis hier, cette information s'est volatilisée, on ne sait pourquoi. Revenons à nos moutons :  sur quels montants de fonds croyez-vous que des positions avaient été prises. Notez que je ne mets pas, grammaticalement, de complément d'agent à ma tournure passive, si bien que l'on ne sait pas, finalement, qui a pris les dites positions.

    50 milliards d'euros, c'est tout de même pas loin des 3/4 du budget de l'Education Nationale en France. 50 milliards d'euros de positions prises par un seul homme ? Le pauvre gars s'appelle Jérôme Kerviel, et l'hypothèse invoquée  serait qu'il aurait été pris de bouffées délirantes et paranoïaques. D'ailleurs, allez savoir pourquoi, il est introuvable : incroyable, non ?

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     Observez bien l'instrument qui se trouve représenté ci-contre : c'est un instrument de musique, bien connu, simple, et sympathique quand on veut siffloter une petite musique, l'air de rien.

     Ils donnent des cours de pipeau, à la Société Générale ? En langage technofrik, il paraît que cela se dit "seubpraïme", le mot pipeau...Faut que je consulte mon dictionnaire, hein, mais je crois que cela doit être quelque chose de ce genre... Evidemment, Christian Noyer, le directeur de la Banque de France assure que ce n'est pas la bonne traduction, et que c'est un autre mot. Il est toujours à la recherche de ce dernier.

    Je juge en revanche très démagogique la réaction de Ségolène Royal. Voici ce qu'elle déclare : "Je veux que l'Etat recadre les banques, réglemente leurs activités pour qu'elles fassent ce pourquoi elles sont payées, c'est-à-dire prêter de l'argent aux ménages, aider les entreprises pour qu'elles créent des emplois".

    N'importe quoi. Heureusement qu'une banque cela ne se limite pas à cela ; si elle veut en finir avec la réputation d'incompétence qu'elle s'est faite, elle a intérêt à éviter ce genre de sorties... 

    Ah, au fait, le comble de l'histoire, c'est que l'action de la Société Générale est en hausse aujourd'hui. Je parie que des petits malins ont voulu anticiper en se disant que quelques grosses banques verraient dans cette histoire le bon moment pour lancer une OPA. Attention, avec des anticipations de ce genre, ils pourraient bien louper le coche...

  • Qu'est-ce que le MoDem ? (moi aussi, je réponds à David Valence)

    Le MoDem, c'est évidemment plein de choses, mais je veux simplement réagir à une question du blogueur centriste (mais pas MoDem) David Valence et à la réponse que lui a fait le blogueur Ledru-Rollin, MoDem, cette fois sur le blog Orage Démocratique.

    David Valence estimait qu'il ne nous restait rien de l'héritage démocrate-chrétien, et pas davantage du radicalisme, et qu'enfin, nous avions renié le libéralisme.

    Voici ce que je lui ai répondu dans un commentaire :

    Dans un billet récent, Au coeur du programme du MoDem parisien,  J'y montre notamment comment le programme du MoDem est d'essence libérale.
    Le coeur de la pensée politique du MoDem, c'est l'individu socialement responsable. Les socialistes veulent bien du social, mais pas de l'individu. L'UMP veut bien de l'individu, mais pas du social. Voilà pourquoi il ne reste que le MoDem à la croisée des chemins, présentant un modèle différent, où la société s'articule autour de l'individu. D'où notre positionnement en faveur des entrepreneurs, qui correspondent à l'idée que nous nous faisons de la place de l'individu dans la société, par exemple. Simplement, nous ne voulons pas que notre société soit construite sur une déresponsabilisation de l'individu. Et cette dilution de la responsabilité, nous  voulons qu'elle ne vienne ni de l'état (Socialiste) ni de fonds privés qui sont au service de la spéculation à ,court-terme et non des entreprises. Pour ma part, je rappelle simplement que Schumpeter voit la fin du capitalisme justement dans cette dilution, dès lors que les entreprises deviennent énormes, ses fonds opaques, et ses dirigeants et cadres irresponsables. 

    Notre Individu Socialement Responsable est également Economiquement Responsable. Et voilà pourquoi notre projet est d'essence libérale. Mais il n'a rien, ou du moins, peu à voir avec l''espèce dominante du libéralisme dans le monde, et notre capitalisme, s'il ne récuse pas l'argent, est d'abord entrepreneurial avant d'être financier, et non l'inverse. 

  • Abou Dhabi, un autre point de vue

    Philippe Herriau, un lecteur de mon blog, a répondu de manière circonstanciée et complète à mon billet "l'ânerie d'Abou Dhabi".

    J'ai trouvé ses arguments intéressants, même si, in fine, c'est l'avenir et les actions de la France dans le Golfe qui dira lequel de nous deux avait raison. Avec son accord, je publie donc ici de larges extraits de son argumentation :

    Je ne crois pas que l'ouverture de cette base soit un "changement très grave de doctrine" pour ce qui concerne les relations de la France avec les Emirats et, plus particulièrement, Abou Dhabi.
    En effet, le positionnement de cet Emirat, tout comme celui du Qatar, à toujours été de rechercher des partenaires hors des puissances anglosaxones ; anglaises et nord américaines plus précisemment. Signifiant, par là, le souhait d'avoir un positionnement différent de celui de la grande puissance arabe de la péninsule, l'Arabie Saoudite. La France, aux yeux de ces Etats, par ailleurs géographiquement petits, fait partie intégrante de cette stratégie.
    Ces Emirats ont ou ont eu des différents frontaliers d'importance variable avec les saoudiens et les iraniens. Pour autant, aucune guerre n'en a résulter car ils ont toujours privilégié une approche onusienne ou bilatérale pacifique.
    La marine française est présente depuis bien longtemps dans cette partie du monde et y joue le rôle classique de surveillance-protection des voies maritimes internationales. Dans ce cadre et à des époques révolues où la zone était très clairement plus explosive (guerre Iran/Irak), les forces armées française n'ont pas eu à commettre d'actes de guerre.
    Enfin, la base en question sera dans le port d'Abou Dhabi et donc pas, directement, sur les rives du détroit d'Ormuz qui se trouve à une centaines de 100 milles plus à l'est.


    La France pourrait construire des centrales solaires sur son territoire, elle est prafaitement libre de le faire, mais on roule, toujours majoritairement et pour quelques temps encore, avec du pétrole ; idem pour la plupart des plastiques. Durant cette transition et si c'en est une, il faut bien garantir la sécurité des voies d'approvisionnement.

    Par ailleurs dans le domaine énergétique, quand je vois le projet de "ville verte" promu par Abou Dhabi, je me dis qu'il vaut mieux rester proche de ce genre de pays qui ne manque pas de surprendre (et d'avoir les moyens d'aller très loin en matière d'énergie diversifiée), tout en nous achetant, par ailleurs, du nucléaire civil.

    Je me déclare incompétent sur l'état de nos troupes, mais me souviens des 400 chars Leclerc vendus Abou Dhabi qui ont certainement permis à la France d'être à la pointe, quoiqu'avec du matériel certainement stratégiquement obsolète une fois la guerre froide finie, de ce qui était imaginable en matière de char à l'époque.

    Tout ce qui se passe dans le Golfe est objet d'échange, il ne faut pas croire que l'on peut leur vendre du Louvre ou des Airbus sans qu'ils ne tentent d'avoir des contre parties les intéressant et, s'ils veulent une base pour la France et pour eux, il faut trouver une solution. Ils achètent de la sécurité non américaine pour ne pas trop impressioner négativement les Iraniens. Ce qui n'empêche pas la France ou d'autres pays de jouer du soft power également. Il y a pléthore de pays sans hard qui font un travail remarquable et, parfois, bien plus efficace que celui des puissances militaires. Je suis bien d'accord avec vous. Mais, là encore, la France est dans la continuité de ses approches : du soft et du hard. Si elle ne faisait plus que du soft, et après tout pourquoi pas, ce serait une véritable rupture.

    En conclusion, je n'analyse pas cet accord comme un acte d'alignement sur la politique des nords américains, mais plutôt comme une continuité de la politique française dans cette partie du monde.

    Voilà, je trouve que cela mérite d'être publié, car c'est un point de vue qui se défend. 

  • Connaissez-vous le Delanopolis ?

    Les ralliés à l'UMP ne sont pas toujours des plus affriolants, mais j'avoue que cet élu socialiste, Serge Federbsuch a un sens de l'humour qu'il faut savoir sportivement saluer.

    Il a mis au point un jeu des plus sympas, gratuitement téléchargeable sur un site mis aimablement à disposition : Delanopolis, le jeu de massacre des rues de Paris.

    Plutôt que d'épiloguer, je préfère de loin faire copie des principes et règles de jeu, qui m'ont bien fait rigoler :-D

    1 - Vous venez d'être élu maire de Paris.

    Votre objectif est double. Au mieux, vous servir de la mairie comme d'un marchepied pour devenir président de la République ; au pis, être reconduit dans vos fonctions aux prochaines municipales.

    Pour cela, il vous faut apparaître, tout à la fois, altermondialiste pour l'extrême gauche, écologiste pour les Verts, apôtre de la solidarité larmoyante pour les socialistes, gestionnaire prêt de ses sous pour les bourgeois, grand protecteur des bobos-riverains et DJ de la fiesta urbaine permanente pour les « djeunzes »…

    2- Vous disposez, au départ, d'atouts : la direction de la communication et les caisses de la ville notamment.

    Les quartiers de Paris vont vous servir de zones cobayes. Vous développerez parallèlement une politique événementielle : Jeux Olymputschs, Nuit Flanche, Paris Plonge, qui sont autant de jokers. Vous abuserez les médias et intoxiquerez l'opinion…

    Règles (extraits du DELANOPOLIS)
    Principes et règles

    Le nombre de joueurs peut varier de trois à six.

    Un des joueurs est tiré au sort : il devient maire de Paris.

    Pour ne pas trop solliciter vos portefeuilles, qui seront fortement ponctionnés lorsqu'il s'agira de régler les ardoises de la mandature Delanoë, l'auteur vous autorise à vous servir de n'importe quel type de dés et de pions pour figurer les champignons de Paris, à dessiner vous-mêmes les cases, ainsi qu'à utiliser toute sorte de monnaie (euros, fèves de galette des rois, vignettes Yu-Gi-Oh, cartes de membre de l'Association amicale des amateurs d'andouillette authentique (A.A.A.A.A.) ou d'adhérent par internet du Parti socialiste (Ah Ah Ah Ah Ah !), pour vos points « COM'S » et vos points « VOT'S ». Plus simplement, vous pourrez télécharger tout ce matériel sur « Delanopolis.fr » ainsi que les photographies illustrant ces errements muncipaux.

    Chaque joueur dispose de 1200 points VOT'S.

    Le maire dispose d'autant de points COM'S que tous ses concurrents réunis ont de points VOT'S. Par exemple, s'il y a 4 joueurs hors le maire, ce dernier aura 1200 x 4 = 4800 points COM'S…. »

    79dd8208700492ff0d825db72ef8cb75.jpgVoilà, cela me paraît assez édifiant, et j'escompte bien faire une partie de Delanopolis prochainement, même si j'avoue qu'après 7 années, j'ai déjà donné... 

    Les pions-champignons valent leur pesant d'or, comme vous pouvez le constater...