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L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique) - Page 385

  • François Bayrou soutient Michel Fanget à Clermont

    François Bayrou était, mercredi 16 janvier 2007, à Clermont-Ferrand, au coté de Michel Fanget, candidat du Mouvement démocrate aux municipales dans la préfecture du Puy de Dôme. Après une première rencontre avec quelques commerçants dans le quartier de Montferrand, le président du Modem accompagné notamment de Michel Fanget, a pris le tram pour rejoindre le centre ville et la place de Jaude afin d'inaugurer la permanence de campagne. Sur le chemin, les rencontres nombreuses, les discussions, notamment autour du pouvoir d'achat, ont conforté François Bayrou qui a estimé que « quand le temps des désillusions sera là et qu'il sera imposé à l'esprit de tous, il faudra que se tourne une page nouvelle. Celle des reconstructeurs. »

    Soulignant le besoin de renouvellement politique et générationnel de Clermont, une ville dirigée depuis plus de 60 ans par les mêmes équipes, François Bayrou et Michel Fanget ont ensuite animé une rencontre avec plus de 300 sympathisants et militants de Clermont dans le quartier de Saint-Jacques. Rappelant que les élections municipales sont avant tout des « élections locales », François Bayrou a par ailleurs décrit avec précision les mécanismes du modèle d'inégalités croissantes né « quelque part entre Reagan et Thatcher dans les années 1980 » et plaidé pour la construction d'un modèle de justice croissante appuyé sur la conscience de citoyens responsables.

  • Bayrou ou la parole de l'Ecclesiaste

    Je me suis intéressé aux propos de François Bayrou, dans un récent entretien pour le magazine l'Express, à propos de l'Ecclésiaste. Il venait juste de dire qu'il trouvait que Nicolas Sarkozy avait des côtés puérils.

    Et, à cet effet, il cite la 16ème sentence du 10ème chapitre du livre de l'Ecclesiaste (pour mémoire, il s'agit d'un des livres de l'Ancien Testament, c'est à dire de la Bible). :

    •  Quel malheur pour toi, pays, dont le prince se comporte comme un adolescent et dont les ministres passent leur temps à festoyer dès le matin !

    Or, ce 16ème verset est suivi d'un autre qui n'a pas été sans me rappeler un certain dîner au Fouquet :

    •  Quel progrès pour toi, pays dont le prince est de noble naissance et dont les ministres prennent leur repas à des heures convenables, pour reprendre des forces et non pour faire ripaille !

    On comprend bien que c'est la sobriété qui est mis à l'honneur dans ce verset : pas la rolex et le Fouquet, en somme...

     Il faut tout de même préciser que le thème de ce livre de la Bible est la vanité des choses humaines, et notamment la vanité des vanités. Ce que j'apprécie avec François Bayrou, c'est que c'est l'un des derniers hommes politiques d'une part doté d'une vraie culture, et d'autre part dont la même culture nourrit la réflexion politique.

    Pour ceux qui désirent en savoir plus, le Livre de l'Ecclesiaste est consultable en ligne sur le site de la paroisse Saint-Symphorien de Longeville les Metz 

  • Quotas de pêche, la cacophonie

    Et voilà une belle illustration de la légèreté de notre chef d'état. Légèreté que ce pauvre Michel Barnier essaie de tempérer, mais il est bien tard. Nicolas Sarkozy veut remettre en cause les quotas de pêche, du moins, c'est ce qu'il a déclaré à des marin-pêcheurs. Or, il sait très bien que cette décision relève en principe de l'Europe.

    Retrouvant le populisme détestable qui caractérise la majeure partie de la classe politique française depuis le début des années 90 à la notable exception de l'UDF (aujourd'hui MoDem), il accuse, comme l'ont toujours fait ses prédécesseurs, droite et gauche confondues, l'Europe et la rend responsable de la mauvaise gestion de la France. 

    Tout cela, parce qu'il ne veut pas dire la vérité aux pêcheurs : si nous ne respectons pas les quotas, les ressources seront épuisées d'ici peu, et leur métier disparaîtra définitivement. C'est nous-mêmes que nous menaçons, si nous détruisons nos ressources alimentaires. Or, plutôt que de prendre à bras le corps le problème et de chercher à imaginer des possibilités de reconversion pour les marins-pêcheurs, ou des activités annexes pour améliorer leurs revenus, il préfère jouer la France contre l'Europe.

    Comme le titrait Libération, ce que nous avons surtout atteint, avec Sarkozy, c'est notre quota de mauvaise foi. Ce que cherche à f.... à l'eau (c'est le cas de le dire), en noyant le poisson (excusez, c'était trop tentant) Nicolas Sarkozy, c'est toute la politique commune de l'Europe sur la pêche et les eaux, dite politique bleue.

    Alors comme il demeure quelques individus responsables dans les rangs de l'UMP et au gouvernement, évidemment, Barnier a réagi en catastrophe en publiant un communiqué, et Jacques Barrot, commissaire européen, s'est fendu d'une note irritée et ferme sur la question, mais, pour ma part, cette propension à ne pas prendre les problèmes à bras le corps et à tout mettre sur le dos de l'Europe me met en rage.

    Accessoirement, on passe pour des charlots auprès de nos partenaires européens, et du coup, on devient de moins en moins crédibles. 

  • On a des idées au Ministère de l'immigration

    Tiens, c'est bizarre : Yannick Blanc, directeur de la police générale à Paris a été muté. Outre les cartes grises, cet homme était aussi responsable de la délivrance des cartes de séjour et de la naturalisation des étrangers.

    Il faut dire qu'on lui reprochait un regard trop humain sur les expulsions, ses services n'ayant réalisé que 2800 reconduites à la frontière contre les 3700 attendues.

    Inadmissible en Sarkoziele chiffre fait l'objet d'un culte fanatique. Il faut dire que l'homme avait défrayé la chronique en déclarant en 2006 «nous allons régulariser plusieurs milliers de familles». A l'époque, l'omniprésident était alors omni-ministre de l'Intérieur, et il avait failli en faire une syncope.

    Je le dis souvent, la manière dont sont traités les étrangers en France devient de plus en plus répugnante. En particulier, quand j'entends les échos des attitudes des personnels de base, je me sens des désirs de purge à la Libération. Je suis absolument convaincu que ce personnel-là aurait fait au moins autant de zèle en 1941. Les temps ont changé, mais les administrations restent. Les techno-structures, partout où elles sont n'ont aucune morale et sont prêtes à manger dans n'importe quel râtelier dès lors qu'on les nourrit. 

    Maître Eolas (dont je ne partage par ailleurs guère les convictions politiques) relève la dernière idée géniale de la préfecture des Bouches du Rhône : expulser les avocats étrangers qui plaident pour la régularisation de familles étrangères. En l'espèce il s'agit d'un avocat qui exerce en France depuis 45 ans ! Oui, 45 ans ! et dont le fils, âgé de 21 ans, est français. Et vous savez quoi, on lui réclame des factures EDF de plus de 10 ans pour renouveler sa carte de résident, à défaut de quoi il est expulsable dans les 30 jours. En principe, rappelons-le, les factures doivent être conservées 5 ans maximum.

     J'exècre les services administratifs et la manière dont ils traitent les individus en général. Mais ceux-là battent des records. Il faudrait retenir la leçon que jamais il ne faut donner aux médiocres la moindre parcelle de pouvoir. Dès lors qu'ils peuvent en saisir la moindre miette, leur vanité et leur outrecuidance ne connaît plus de limites.

    Ce qu'il faut, pour semer le désarroi dans toute cette cohorte de médiocres emplis de morgue, c'est trouver la faille juridique qui permette un jour de faire condamner l'un d'entre eux. S'ils commencent un jour à avoir peur, alors le vent tournera, car quand les médiocres ont peur, ils adoptent un profil bas

  • Alain Juppé soutient François Bayrou à Pau

    Je le tiens d'une dépêche de l'AFP. Je cite :

    Interrogé par ailleurs sur la candidature du président du MoDem François Bayrou à Pau, face au sortant PS Yves Urieta qui est soutenu par l'UMP et à la liste officielle du PS conduite par la députée Martine Lignières-Cassou, M. Juppé a indiqué qu'il pensait que "l'élection de François Bayrou serait une bonne chose pour Pau et pour l'Aquitaine".

    Voilà une nouvelle des plus réjouissantes. Cette annonce fait honneur à Alain Juppé, et prouve qu'il y a encore des hommes courageux au sein de l'UMP... 

  • Krach ou pas krach ?

    Cela sent le souffre, voire le sapin : les principales places boursières mondiales dévissent sérieusement, de plus de 6% en moyenne. A Paris, c'est -7% quasiment, et les grosses valeurs bancaires perdent entre 8et 10% à commencer par BNP paribas (on ne comprend pas pourquoi d'ailleurs, car à ma connaissance, cette banque est justement saine), le Crédit Agricole, la Société Générale...

    Quand je pense qu'en janvier 2007, le Cac 40 était à 6200 points, et que là il n'est plus qu'à 4700 points. Pas le moment de vendre. Fairele dos rond et attendre que l'orage passe. Pour ma part, c'est ainsi que j'envisage les choses.

    Seules consolations : le baril de pétrole baisse et le dollar remonte face à l'euro. C'est la trouille d'une récession en Amérique qui précipite les marchés. Ce serait apparemment la baisse notation d'une très grosse société financière américaine de crédit, AMBAC, qui aurait provoqué la crise. Sa particularité, c'est de réassurer les groupes bancaires.

    En tout cas, ce n'est pas encore la panique générale, mais, si jamais on trouve le même chiffre demain, on pourra dès lors parler de krach boursier.

    Bon, autre consolation : dans pas longtemps, cela va être le bon moment pour acheter... 

    Autre solution, l'investissement socialement responsable. Je crois  que c'est le seul pour lequel l'horizon soit clair. Cela justifie a posteriori le bien-fondé du programme de Marielle de Sarnez à Paris, à ce sujet, puisqu'elle veut faire de Paris la capitale mondiale de l'Investissement Socialement Responsable. Or, il semble que ce secteur de la finance soit en pleine croissance et offre l'avantage de préserver en grande partie des mauvaises surprises.

     EDIT 14h46 Bon aux dernières news, cela a l'air de se stabiliser, mais bon, tout cela reste fragile... 

  • Bentolila et l'école maternelle

    J'ai lu le rapport Alain Bentolila, commandité par Xavier Darcos, rendu en décembre 2007 sur les inégalités linguistiques au sein de l'école maternelle. Je livre ici mes propres commentaires. Si certains aspects emportent mon adhésion (raisonnements sur la langues), d'autres soulèvent souvent mon irritation voire mon exaspération (antienne "républicaine", bla bla sur la distinction enfant-élève et cetera...).

     Aspects linguistiques( seconde partie du rapport)

    Bentolila insiste sur l'importance des acquis oraux. Il observe que les traces graphiques et écrites peuvent avoir un effet rassurant sur les parents et les enseignants, mais que c'est en réalité un arbre qui cache la forêt. De même, il ne voit pas l'utilité des comptines si le texte n'est pas questionné avec les jeunes élèves afin de pemettre l'appropriation  du vocabulaire et la compréhension du texte.

    Bentolila est conscient des difficultés que suscite cette nouvelle approche, du point de vue de la visbilité qu'elle rend aux parents, mais je ne sais pas s'il en mesure l'ampleur : je trouve très juste de vouloir mettre en avant la qualité de la communication orale et de favoriser l'acquisition d'un vocabulaire étendu, mais cela requiert du temps, et notamment, par l'effet du vase communicant, de consacrer beaucoup moins de temps aux activités graphiques : mais que vont dire les parents s'ils constatent que le sacro-saint cahier de vie est blanc ou presque, à l'issue du 1er trimestre de petite ou de moyenne section, par exemple ?

    Bien sûr, Bentolila prévoit que l'instituteur doit apprendre à gérer sa relation avec les parents, notamment leur résister, mais aussi les voir bien plus souvent, afin de communiquer.

    Autre point, Bentolita n'ignore pas qu'à 25-30 enfants par classe, il n'est pas possible de réaliser un suivi individuel. Iol propose donc des ateliers de 7-8 enfants, mais ne précise pas ce que l'on fera des autres. Pour être clair, et sans vouloir être brusque, de mon point de vue, il rêve doucement : il faudrait des moyens bien plus conséquents pour que son idée soit applicable. 

    le dressage (1ère partie du rapport ) 

    La 1ère partie de son rapport m'a en revanche singulièrement exaspéré. Bentolila sait-il ce qu'est un enfant ? Rendre obligatoire l'école dès trois ans hérisse le libéral que je suis. Je me défie du tout état, et notamment de sa main mise absolue sur l'éducation. Alors évidemment, Bentolila déplore que des enfants ratent souvent des journées de cours, parce que cela déstructure les rythmes mis en place par les instituteurs. Mais bon sang, il se souvient ce que c'est un enfant de trois ans, oui, ou non ? ça tombe malade tout le temps, ça a peur, ça pleure, c'est très fatigué dès la fin de la matinée et cetera...on a l'impression que Bentolila a oublié tout cela. Et ce que je dis là vaut au moins autant pour un enfant de quatre ans.

    A la lecture de la 1ère partie, on voit que Bentolila voudrait réduire les temps de siestes et de récréation. C'est n'importe quoi. Ridicule, et même dangereux. 

    Il insiste également beaucoup sur l'idée que la maternelle n'est pas un lieu de vie, mais un lieu d'apprentissages : moi, je dis, attention à la pression. Depuis que l'on cherche à faire de la maternelle une école à part entière, ce que nous serine à qui mieux qui peut Bentolila, on a jamais eu autant de problèmes d'orthophonie : quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi ces problèmes n'existaient pas, ou du moins, en nombre bien moins important autrefois ? L'anticipation effrénée sur les savoirs savants à acquérir, je doute très fort que cela produise des effets autres que nocifs sur le développement cognifitif de l'enfant.

     Au final, Bentolila est un linguiste, un bon linguiste, même, mais pas un psychologue, et en particulier pas un psychologue du développement cognitif. Quand , à l'Education Nationale, je ne dirais même pas "se décidera-t-on", car je crois que c'est pire, l'on n'y pense même pas, quand, donc, disais-je, se décidera-t-on à demander l'avis des psychologues spécialisés dans le développement cognitif de l'enfant ? Il en existe d'excellents en France, et on ne les consulte jamais. L'école vit en fait à côté comme s'ils n'existaient pas.

    J'estime qu'aucun programme d'école (tout du moins, pour de jeunes enfants) ne devrait être élaboré sans au minimum recevoir un avis consultatif d'un collège restreint et spécialisé de ces derniers. Mais comme souvent, la technostructure de l'Education Nationale, car le vraie problème, c'est celle, préfère se regarder le nombril et déléguer ses propres experts, c'est à dire ses purs produits. On voit mal , dans ce conditions, comment un regard neuf pourrait être porté sur les apprentissages. 

    Il reste à dire que Bentolila n'est pas favorable à l'accueil des enfants de 2 ans en maternelle. Il pense que c'est trop tôt, et que les crèches sont plus adpatées. C'est aussi mon avis. Il suggère de ce fait de construire plus de crèches. C'est bien gentil, mais...que se passet-il si la construction des crèches ne suit pas, ce qui est le cas à peu près partout en France ? 

    Le Café pédagogique propose le rapport entier en téléchargement

  • Les larmes de Mauritanie

    Je lisais avec tristesse l'interview donné par le père d'un des assassins des quatre français de Mauritanie, en page 13 du Parisien du samedi 19 janvier. Sidi Ould Chabarnou exprime sa désolation, qualifiant son fils d'imbécile et de criminel. Pour lui, jihadiste ou salafiste, ce n'est pas l'Islma qui est enseigné en terre de Mauritanie. L'acte de son fils l'a profondément humilié alors que l'Islam est à ses yeux une religion de tolérance.

    J'ai trouvé édifiant l'une de ses remarques : «Il est allé comme tout jeune mauritanien dans une école coranique. Il aurait dû en sortir comme un homme modèle. Au lieu de cela, il est devenu un imbécile et un criminel. Il existe de mauvais prêcheurs. Il a trahi notre éducation.» 

    Je pense que c'est effectivement là où le bât blesse. Je pense que c'est dur, pour cet homme, qui a pensé avoir fait pour le mieux et se retrouve avec un fils qu'il ne peut que renier, désormais. Le drame, il est aussi là. Et ces mauvais prêcheurs, ils sont doublement coupables : pour les crimes commis, mais aussi pour ce qu'ils font à ces familles tranquilles qui n'aspiraient qu'à vivre en paix. 

     Ce qui m'a frappé, c'est que le sentiment qui prédomine, parmi les proches de l'islamiste, c'est la honte. Ainsi, le père de son épouse a honte, honte que l'homme à qui ila donné sa fille soit un assassin. Ce vieil homme, dans sa région, est très respecté, et un imam très croyant. Les Salafistes et les Jihadistes, c'est aussi cela qu'ils souillent et détruisent, en plus d'ôter la vie à des victimes innocentes.

    Voilà, j'ai trouvé ces témoignages touchants et émouvants, et je trouve appréciable que le Parisien ait publié ces entretiens et ces reportages, parce que cela donne aussi un autre éclairage sur ce tragique événement. 

  • Paris 16ème : quel gâchis !

    46f0aaa87fa9498339165905318ecbc2.jpgJe le sais depuis quelques jours mais les premiers tracts sont distribués ce matin : Valérie Sachs présente une liste autonome, Avenir du 16ème, tournée vers la société civile dans le 16ème arrondissement. Bien évidemment, à cette nouvelle, je ne peux qu'évoquer mes regrets. Car enfin, ce qui sépare la liste de Valérie et notre liste UDF-MoDem est sur le fond infime. Mais voilà, il y a les choses telles que l'on voudrait qu'elles soient, et puis il y a les choses telles qu'elles sont.

     

    747db0e9d392f8cf53030d327b80481e.jpgMon objectif n'est pas ici de polémiquer : la candidature de Jean Peyrelevade est une formidable candidature, et c'est un homme intelligent et talentueux.Ainsi, ma raison me pousse naturellement à soutenir, il va de soi, la liste UDF-MoDem dans le 16ème arrondissement. mais mon affection va à Valérie, un être honorable et droit, pour lequel j'ai la plus grande estime.

    Alors, sportivement, je lui souhaite bonne chance dans cette course aux municipales, et, je me prends parfois à rêver : imaginons, qui sait,  que les deux listes créent la surprise, l'une à 15-20% et l'autre à 20-25% : quels beaux espoirs de fusion nous pourrions alors espérer dans un tel cas.

    Oui, quand j'y pense, quel magnifique binôme nous aurions alors eu, si on avait pu parvenir à les réunir tous les deux sur la même liste.

  • Le Kosovo et les Serbes

    Je ne sais pas pourquoi, mais il y a quelque chose qui me gêne dans la manière dont la presse occidentale et plus généralement européenne traite la question de Kosovo.

    Bien loin de moi l'intention de donner raison aux ultra-nationalistes, il n'en reste pas moins que l'on ne peut pas balayer d'un revers de la main la porté symbolique du Kosovo, quand bien même une très forte majorité d'albanophones y réside. Par ailleurs, je ne vois pas en quoi le nationalisme kosovar est plus respectable que la nationalisme serbe, et je ne comprends pas pourquoi la CEE n'a aps davantage fait pression pour amener le Kosovo à ce constituer en fédération avec la Serbie, plutôt que de laisser d'un oeil bienveillant l'indépendance du Kosovo se faire. 

    Et puis, attention à,la boîte de Pandore que représente l'accession à l'indépendance d'une région d'un état souverain. Bein sûr, quand les Russes reprennent cet argument, ils ont évidemment une arrière-pensée, il n'en reste pas moins qu'il est à considérer.

    Cela dit, c'est une situation difficile, et les Kosovars veulent vraiment être indépendants : le noeud du problème est là.