Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

bourse

  • Bourse étudiantes : étendre et réformer ce n'est pas synonyme !

    Elle gonfle, la sphère médiatique : elle croit faire son métier en essayant de coincer Bayrou sur son programme. Soyons clair : jamais Bayrou n'a promis de généraliser les bourses étudiantes aux classes moyennes. Ça, c'est l'interprétation des journalistes du Monde.

    Il a dit qu'il fallait réformer ce système de manière à ce que les classes moyennes puissent aussi en profiter. C'est texto ce que dit son programme.

    La réforme qu'il propose, c'est un système d'engagement et il l'a très clairement énoncé : 

    Je préfère avoir des bourses d'engagement", une bourse "en échange du soutien que [les étudiants] pourraient apporter dans les collèges et lycées, ou bien en échange d'un engagement dans le monde universitaire, pour laisser les bibliothèques ouvertes plus longtemps.

    En fait, cela me paraît tout simplement une excellente idée. Plutôt que de promettre la lune façon Mélenchon, Hollande & cie, Bayrou proposer d'utiliser judicieusement les maigres moyens qui sont les nôtres pour améliorer la vie universitaire (extension des heures d'ouverture des bibliothèques universitaires par ce biais, c'est plus qu'une excellente idée) ou pour aider les élèves en difficulté dans les établissements scolaires (généralisation de l'aide aux devoirs).

    Cela ma paraît clair, rigoureux et un contrat très honnête tout en permettant aux étudiants de trouver de nouvelles ressources. Et au moins, on sait que c'est financé.

    Il n'y a pas de bourde de Bayrou n'en déplaise aux journalistes.

  • Bayrou soutient le plan de relance des banques

    François Bayrou votera le plan de secours au secteur bancaire doté de 360 milliards d'euros, défini lundi lors d'un Conseil des ministres extraordinaire.

    Députés et Sénateurs débattront de ce plan demain, avec l'espoir qu'il soit adopté d'ici la fin de la semaine.

    «Oui je voterai ce texte qui permet cette aide», a déclaré François Bayrou sur RTL. «Je le voterai avec une certitude, c'est que quand la réponse est européenne, ça marche, quand la réponse est chacun pour soi ça ne marche pas», a-t-il précisé.

    «Je la vote parce qu'elle va dans le bons sens, je la vote parce qu'elle change les choses. Je suis dans cette attitude que j'ai définie depuis longtemps : intransigeant sur les principes et en même temps, quand les choses vont dans le bons sens, on est capable de le dire».

    Il a reconnu à Nicolas Sarkozy de la présence et de l'engagement comme Président de l'Union Européenne, pour faire face à la crise financière mondiale. «Il a fallu du temps, des semaines qui sans doute ont été des semaines perdues mais après tout la pédagogie, faire entrer dans les esprits des nécessités qui jusqu'alors n'y étaient pas, ça prend quelquefois du temps.»

    «On n'est pas dans une attitude aveugle et systématiquement antagoniste quelles que soient les choses», a précisé le président du MoDem.

    «Ce qui est frappant dans cette crise, c'est que c'est la ruine et l'échec de ce que l'on appelait le modèle américain qui servait de référence à Nicolas Sarkozy au moment de la dernière élection présidentielle, et c'est pour cette raison que j'ai été en confrontation avec lui», a-t-il toutefois tempéré.

    «Ma conviction profonde, c'est que les valeurs de la France sont différentes des valeurs de ce modèle de société qui vient de se crasher sous nos yeux», a-t-il enfin conclu.

    A titre personnel, je suis aussi tout à fait satisfait de ce plan qui correspond, en mieux, à ce que j'espérais. L'Europe sort grandie de cette crise, car ce ne sont pas les annonces américaines, mais bien l'action concerté des pays Européens, qui a ramené le calme sur les marchés financiers.

  • Crise financière : la Bulle à l'envers !

    Je trouve la crise financière qui secoue toutes les places boursières finalement assez étonnante. On a pu dire qu'il y a eu une bulle jusqu'à 2001 dans le domaine des nouvelles technologies, mais une bulle à la hausse. Cette fois, c'est exactement l'inverse : il y a une bulle de méfiance à la baisse, bien sûr, et ce alors que les fondamentaux économiques ne sont pas mauvais, et qu'en France au moins, les fondamentaux bancaires et financiers sont bien moins atteints que le marché ne le croit.

    Ceci m'amène d'ailleurs à penser que, de même que la bulle internet a crevé en 2001, la bulle actuelle crèvera aussi tôt ou tard. C'est en tout cas, pour celui qui s'y connaît suffisamment, le moment ou jamais de faire de belles affaires, pour autant que l'on fasse preuve de patience ensuite. Le CAC 40 près de passer en-dessous des 3 000 points, je ne m'y attendais vraiment pas. Il y aura certainement des rebonds techniques. Quand je pense qu'on en était à 6 200 points en janvier 2007...C'est clair, y'a un krach, là...

    Pour ceux qui ont du cash, il va y avoir des opportunités évidentes. Comme dit l'autre, attendons que le fruit soit bien mûr, il n'y aura plus qu'à partir à la cueillette, encore que la cueillette, elle peut déjà commencer à mon avis.

     

  • La BNP et l'anticipation boursière

    Tiens, cela faisait un moment que je voulais publier cette petite note, dont l'objet des de chanter les louanges de la BNP-Parisbas. En fait, le cas de cette banque m'intéresse, parce qu'elle a été entraînée malgré elle dans la tourmente financière, ces deux dernières années, en dépit d'une gestion très prudente. Très peu touchée par les subprimes, investissant mais se gardant d'engagements inconsidérés, elle s'est construite, souvent sans bruit, mais toujours efficacement.

    Les aléas de son cours en bourse ces derniers mois illustrent très bien ce que peut être un effet sectoriel à la bourse. C'est en cela que la Bourse réagit souvent irrationnellement : une banque peut être en bonne santé, afficher des résultats resplendissants, mais, simplement parce qu'elle figure dans un secteur que les acteurs de la Bourse jugent à risque dans une période donnée, subir le contre-coup de cette méfiance.

    La Bourse toute entière n'est qu'anticipations : qu'une banque affiche des pertes moins importantes que prévues, son cours remonte. Qu'elle affiche des bénéfices moins importants que prévus, son cours baisse. Et pourtant, des deux banques, c'est bien la seconde qui est en bonne santé, et non la première. Le pire, c'est quand il y a des anticipations sur des anticipations...

    On a longtemps cru que le marché boursier était naturellement efficient, c'est à dire que dès lors que dès lors que le marché était suffisamment liquide, et que l'information se diffusait rapidement et facilement, les opérateurs réagiraient logiquement et immédiatement.

    A mon avis, cette théorie n'est pas totalement fausse, mais les cartes sont brouillées par le fait qu'il existe des "bugs". Les bugs, ce sont des des erreurs cognitives et émotionnelles conduisant à des «hallucinations boursières» collectives.

    En un sens, surtout en période de crise, la bourse n'est plus le reflet de la situation économique et de la santé des entreprises, mais plutôt des craintes et des anticipations. Toute analyse qui laisserait de côté cette dimension comportementale ne peut qu'aboutir à des résulats incohérents.

    En juillet dernier, le Cabinet Standard and Poor a attribué, sur les marchés financiers, à la BNP Paribas, la note AA+, une note très élevée en terme de fiabilité pour lever des fonds, la considérant comme quatrième banque la plus solide du monde.

    Ce qui est fort, c'est que c'est précisément à partir de cette date que son cours a commencé à baisser, quasiment sans discontinuer jusqu'à avril  2008. Bon, il est vrai que la BNP a fermé des fonds contenant des subprimes au mois d'août, alors évidemment, cela n'a pas contribué à rassurer acquéreurs de titres et actionnaires. Pourtant, elles les a réouverts peu de temps après, et a , in fine, fort peu souffert de la crise des subprimes...

  • Krach ou pas krach ?

    Cela sent le souffre, voire le sapin : les principales places boursières mondiales dévissent sérieusement, de plus de 6% en moyenne. A Paris, c'est -7% quasiment, et les grosses valeurs bancaires perdent entre 8et 10% à commencer par BNP paribas (on ne comprend pas pourquoi d'ailleurs, car à ma connaissance, cette banque est justement saine), le Crédit Agricole, la Société Générale...

    Quand je pense qu'en janvier 2007, le Cac 40 était à 6200 points, et que là il n'est plus qu'à 4700 points. Pas le moment de vendre. Fairele dos rond et attendre que l'orage passe. Pour ma part, c'est ainsi que j'envisage les choses.

    Seules consolations : le baril de pétrole baisse et le dollar remonte face à l'euro. C'est la trouille d'une récession en Amérique qui précipite les marchés. Ce serait apparemment la baisse notation d'une très grosse société financière américaine de crédit, AMBAC, qui aurait provoqué la crise. Sa particularité, c'est de réassurer les groupes bancaires.

    En tout cas, ce n'est pas encore la panique générale, mais, si jamais on trouve le même chiffre demain, on pourra dès lors parler de krach boursier.

    Bon, autre consolation : dans pas longtemps, cela va être le bon moment pour acheter... 

    Autre solution, l'investissement socialement responsable. Je crois  que c'est le seul pour lequel l'horizon soit clair. Cela justifie a posteriori le bien-fondé du programme de Marielle de Sarnez à Paris, à ce sujet, puisqu'elle veut faire de Paris la capitale mondiale de l'Investissement Socialement Responsable. Or, il semble que ce secteur de la finance soit en pleine croissance et offre l'avantage de préserver en grande partie des mauvaises surprises.

     EDIT 14h46 Bon aux dernières news, cela a l'air de se stabiliser, mais bon, tout cela reste fragile... 

  • L'Economie fait des bulles...

    Mars 2000. Les taux de la réserve fédéral viennent d’être relevés à 6.25% en quelques mois afin de mettre fin aux rumeurs d’inflation. La nouvelle économie de la bulle Internet se dégonfle alors brutalement. Très rapidement, constatant l’ampleur des dégâts, le chefde la réserve fédérale américaine (Greenspan) fait évoluer les taux d’intérêts de 6.25 % à …1.50 %  en 2001. La banque centrale européenne lui emboîte le pas : on passe alors de 4.75 % à 3.5% en 2002 puis à 2 % en 2003. Tout d’un coup, tout le monde est rassuré : l’économie mondiale ne s’est pas effondrée ... Cependant, une autre bulle est en formation car les taux sont bas : la bulle immobilière et de tous les actifs cotés en général (crédit, etc à la notable exception des actions qui pour l'instant ne sont pas encore trop chères). Et c’est alors qu’on se rend compte que Mr et Mme Smith dépensent beaucoup plus que ce qu’ils gagnent car le prix de leur demeure croît de 10 % tous les ans. Ils peuvent grâce à cela se refinancer et acheter nombre de biens de consommation (en particulier chinois et japonais) C'est ainsi que le taux d’épargne des ménages (saving ratios) devient petit à petit négatif.

    Août 2006. Les prix de l’immobiliers aux USA baissent, le consommateur américain n’a pas d’épargne, l’inflation est haute et on ne peut donc pas baisser les taux… L’économie américaine, entraînée par la baisse d’activité du secteur immobilier en outre, risque d'atterrir brutalement et la bulle immobilière éclater. Et tout cela parce que les banques, les établissements de crédit et les promoteurs ont réussi à faire maintenir aux banques centrales des politiques de taux bas laxistes…

    En fait, ce qu'il faudrait, pour faire baisser l'immobilier, c'est une reprise en force de la Bourse.
    Ainsi, les différents fonds d'investissement trouveraient à se placer, et l'opinion, cessant d'avoir peur, ne se réfugierait plus dans les placements immobiliers. Le problème, c'est que les seules choses qui flambent, actuellement, ce sont les matières premières, et que des fonds de placement ne peuvent se permettre de se déplacer sur quelque chose d'aussi volatile : ça, c'est bon pour les spéculateurs. En outre, l'éclatement de la bulle internet a laissé des traces, et chat échaudé craint l'eau froide... Bref, on se demande comment tout cela va évoluer, si finalement  nous ne sommes pas rentrés dans un système de bulles successives qui pourraientt finir par un krash monumental...