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krach

  • Octobre, halloween pour la finance !

    Tout le monde connaît Halloween : il s'agit d'une fête anglo-saxone d'origine celtique par laquelle on tente de repousser les esprits des morts, les fantômes, vampires, esprits frappeurs et cetera en imitant les esprits de la nuit par des déguisements similaires.

    Je repensais aux crises financières les plus importantes de l'histoire de la Bourse, et je me faisais la réflexion qu'elles avaient presque toujours débuté en octobre. Krach de 1929 , 24 et 25 octobre. Krach de 1987, le 19 octobre. Même l'Union Générale, en 1882 a commencé à tanguer vers ces dates-là (enfin, j'exagère un peu, en fait, c'est en janvier !) ; la banque d'Eugène Bontoux a inspiré d'ailleurs l'ouvrage l'Argent à Emile Zola. Et, au fait, au passage, un certain Crédit Lyonnais s'était à l'époque illustré en suivant avec bonne humeur et ardeur tous les mouvements spéculatifs les plus audacieux. Comme quoi, on ne se refait pas...

    Cela dit, pour en revenir à mon propos, j'ai cru entendre ou lire quelque part, qu'à cette date-là, les grands acteurs des marchés financiers cherchaient à se refaire en liquidités et que cela tendait évidemment à créer des tensions sur le crédit (quand ils empruntent) et sur les titres (quand il les revendent).

    Bon, quelqu'un a au moins son avis là-dessus à Libération. En ce qui me concerne, je suis presque sûr qu'il y a une thèse sur le sujet, mais je ne parviens pas à en retrouver la trace. Si un lecteur retrouve l'information, je suis preneur...

  • Crise financière : la Bulle à l'envers !

    Je trouve la crise financière qui secoue toutes les places boursières finalement assez étonnante. On a pu dire qu'il y a eu une bulle jusqu'à 2001 dans le domaine des nouvelles technologies, mais une bulle à la hausse. Cette fois, c'est exactement l'inverse : il y a une bulle de méfiance à la baisse, bien sûr, et ce alors que les fondamentaux économiques ne sont pas mauvais, et qu'en France au moins, les fondamentaux bancaires et financiers sont bien moins atteints que le marché ne le croit.

    Ceci m'amène d'ailleurs à penser que, de même que la bulle internet a crevé en 2001, la bulle actuelle crèvera aussi tôt ou tard. C'est en tout cas, pour celui qui s'y connaît suffisamment, le moment ou jamais de faire de belles affaires, pour autant que l'on fasse preuve de patience ensuite. Le CAC 40 près de passer en-dessous des 3 000 points, je ne m'y attendais vraiment pas. Il y aura certainement des rebonds techniques. Quand je pense qu'on en était à 6 200 points en janvier 2007...C'est clair, y'a un krach, là...

    Pour ceux qui ont du cash, il va y avoir des opportunités évidentes. Comme dit l'autre, attendons que le fruit soit bien mûr, il n'y aura plus qu'à partir à la cueillette, encore que la cueillette, elle peut déjà commencer à mon avis.

     

  • Krach ou pas krach ?

    Cela sent le souffre, voire le sapin : les principales places boursières mondiales dévissent sérieusement, de plus de 6% en moyenne. A Paris, c'est -7% quasiment, et les grosses valeurs bancaires perdent entre 8et 10% à commencer par BNP paribas (on ne comprend pas pourquoi d'ailleurs, car à ma connaissance, cette banque est justement saine), le Crédit Agricole, la Société Générale...

    Quand je pense qu'en janvier 2007, le Cac 40 était à 6200 points, et que là il n'est plus qu'à 4700 points. Pas le moment de vendre. Fairele dos rond et attendre que l'orage passe. Pour ma part, c'est ainsi que j'envisage les choses.

    Seules consolations : le baril de pétrole baisse et le dollar remonte face à l'euro. C'est la trouille d'une récession en Amérique qui précipite les marchés. Ce serait apparemment la baisse notation d'une très grosse société financière américaine de crédit, AMBAC, qui aurait provoqué la crise. Sa particularité, c'est de réassurer les groupes bancaires.

    En tout cas, ce n'est pas encore la panique générale, mais, si jamais on trouve le même chiffre demain, on pourra dès lors parler de krach boursier.

    Bon, autre consolation : dans pas longtemps, cela va être le bon moment pour acheter... 

    Autre solution, l'investissement socialement responsable. Je crois  que c'est le seul pour lequel l'horizon soit clair. Cela justifie a posteriori le bien-fondé du programme de Marielle de Sarnez à Paris, à ce sujet, puisqu'elle veut faire de Paris la capitale mondiale de l'Investissement Socialement Responsable. Or, il semble que ce secteur de la finance soit en pleine croissance et offre l'avantage de préserver en grande partie des mauvaises surprises.

     EDIT 14h46 Bon aux dernières news, cela a l'air de se stabiliser, mais bon, tout cela reste fragile... 

  • L'Economie fait des bulles...

    Mars 2000. Les taux de la réserve fédéral viennent d’être relevés à 6.25% en quelques mois afin de mettre fin aux rumeurs d’inflation. La nouvelle économie de la bulle Internet se dégonfle alors brutalement. Très rapidement, constatant l’ampleur des dégâts, le chefde la réserve fédérale américaine (Greenspan) fait évoluer les taux d’intérêts de 6.25 % à …1.50 %  en 2001. La banque centrale européenne lui emboîte le pas : on passe alors de 4.75 % à 3.5% en 2002 puis à 2 % en 2003. Tout d’un coup, tout le monde est rassuré : l’économie mondiale ne s’est pas effondrée ... Cependant, une autre bulle est en formation car les taux sont bas : la bulle immobilière et de tous les actifs cotés en général (crédit, etc à la notable exception des actions qui pour l'instant ne sont pas encore trop chères). Et c’est alors qu’on se rend compte que Mr et Mme Smith dépensent beaucoup plus que ce qu’ils gagnent car le prix de leur demeure croît de 10 % tous les ans. Ils peuvent grâce à cela se refinancer et acheter nombre de biens de consommation (en particulier chinois et japonais) C'est ainsi que le taux d’épargne des ménages (saving ratios) devient petit à petit négatif.

    Août 2006. Les prix de l’immobiliers aux USA baissent, le consommateur américain n’a pas d’épargne, l’inflation est haute et on ne peut donc pas baisser les taux… L’économie américaine, entraînée par la baisse d’activité du secteur immobilier en outre, risque d'atterrir brutalement et la bulle immobilière éclater. Et tout cela parce que les banques, les établissements de crédit et les promoteurs ont réussi à faire maintenir aux banques centrales des politiques de taux bas laxistes…

    En fait, ce qu'il faudrait, pour faire baisser l'immobilier, c'est une reprise en force de la Bourse.
    Ainsi, les différents fonds d'investissement trouveraient à se placer, et l'opinion, cessant d'avoir peur, ne se réfugierait plus dans les placements immobiliers. Le problème, c'est que les seules choses qui flambent, actuellement, ce sont les matières premières, et que des fonds de placement ne peuvent se permettre de se déplacer sur quelque chose d'aussi volatile : ça, c'est bon pour les spéculateurs. En outre, l'éclatement de la bulle internet a laissé des traces, et chat échaudé craint l'eau froide... Bref, on se demande comment tout cela va évoluer, si finalement  nous ne sommes pas rentrés dans un système de bulles successives qui pourraientt finir par un krash monumental...