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UMP - Page 4

  • 8.5% de mortalité à l'UMP ?

    Ne jamais écouter Frédéric Lefebvre en buvant un liquide chaud quel qu'il soit, café, thé, chocolat et cetera...Risque d'accident majeur par asphyxie toujours possible par crise de rires. L'UMP a perdu des adhérents ? c'est la mortalité : oui, oui, la mortalité. Ils sont morts, quoi...

    Je vous le jure, il faut l'entendre pour le croire...Voyons, voyons, le taux de mortalité en France est de 9/000 environ. Adhérer à l'UMP multiplie donc par dix vos chances de crever, les amis. Cigarettes, cancer, sida, exposition à l'amiante, proximité avec une centrale nucléaire, dépression majeure, ne cherchez pas les amis : les causes de mortalité sont explosées haut la main avec une adhésion à l'UMP...

  • Lipdub et mes conseils à l'UMP sur internet

    Ils ont vraiment un problème de stratégie, les jeunes pop et plus généralement l'UMP sur Internet. C'est volontaire ou quoi, d'avoir déserté le terrain ? Bon, c'est tout de même le comble que ce soit un gars du MoDem comme moi qui soit contraint de défendre leur lipdub (que je trouve divertissant). J'ai déjà dit qu'il n'y avait plus ou pas de blogs UMP  sur la Toile. En fait 75% de la presse et de la Toie sont à gauche, et la presse de droite ne trouve rien de mieux à faire que d'imiter la presse de gauche. Moi, à leur place, je rentrerai dans le lard de la gauche et du MoDem, et c'est un militant MoDem qui le dit ! Résultats, on s'ennuie sur la Toile faute de débats avec le pouvoir, et comme je déteste les bêlements collectifs, du coup, je défends le lipdub de l'UMP (que je ne trouve pas si mal, je le répète). L'espèce de bobo de droite pseudo-intello, ministre de l'Éducation nul et vrai profiteur de privilèges qu'est Luc Ferry, censé soutenir l'UMP, vient ensuite cracher dans la soupe de son parti. Je te lui collerais une procédure disciplinaire moi (j'adore l'ordre et la discipline, comme tous ceux qui me lisent le savent).

    Je ne comprends pas les jeunes pop', là : ils prévoient une séquence vidéo destinée à être diffusée sur Internet et rien, pas un blog ni site ni forum pour le relayer ? Du coup, c'est l'hallali, la curée générale contre leur clip. Pas moyen de trouver un commentaire élogieux en dehors du mien. Eh, oh, on se réveille à l'UMP : j'en ai ras-le-bol de faire le blogueur de droite, moi, alors que je suis davantage au centre qu'à droite.

    Moi, à la place de l'UMP, je ferais gaffe : internet compte de plus en plus dans la diffusion de l'information, et la France qui vote a tendance à pas mal aller s'y renseigner. Or, l'UMP y est très très très très très mal positionnée.

    Et nous autres, blogueurs du centre et de la gauche, on s'ennuie et on en est réduit à se taper les uns sur les autres fautes de blogs et d'interlocuteurs UMP (notez, même si l'UMP revient, cela ne m'empêchera pas de continuer à taper sur les blogs de gauche). Alors, m... bougez-vous, quoi ! Et un peu de suite dans les idées, tout de même !

  • lipdub de l'UMP : mais, il est bien, ce lipdub !

    Marrant. La Toile se déchaîne contre le lipdub de l'UMP. Je le trouve bien, moi, ce lipdub (eh, oh, h16, un peu d'humour, que Diable !) ! On lui reproche quoi, au juste ? C'est parce que la Toile ne sait plus quoi dire à propos de l'UMP qu'elle en est réduite à s'acharner sur une simple vidéo sans grande conséquence, et, au demeurant, plutôt sympathique ? Et au fait, c'est quoi un lipdub ? Parce que comme on se la joue techno et branché sur Internet, on croit toujours que le lecteur lambda connaît les multiples néologismes issus du globish actuellement en vogue sur notre planète. Moi, par exemple, je ne comprenais pas pourquoi on appelait ce court-métrage un lipdub. Ouf, merci wikipedia ! Ça a mal commencé, parce que je ne savais pas ce qu'était un plan séquence. Oui, un lip dub est une vidéo réalisée en plan-séquence et en playback destinée à une diffusion publicitaire sur internet. alors, le plan séquence est une scène, au cinéma, filmée en un seul plan, c'est à dire une prise de vue sans interruption. Je pense que la séquence de l'UMP doit plus ou moins déroger à ce principe, mais globalement, l'ensemble donne quelque chose de plutôt sympa. Bon, cela dit, j'ai observé qu'il n'y a pas les gaullistes, sur ce lipdub :-) Pas de Juppé, pas de Mariton, pas de Goulard et encore moins de Villepin...

    Il faut dire que l'UMP, elle va bien en avoir besoin, de faire de la réclame (pub en très très très ancien français...) : si j'en crois les sondages, déjà que la gauche l'emportait sans la présence du Front national, si ce dernier remonte et peut impose des triangulaires, l'UMP est foutue. C'est l'inconvénient de ne pouvoir disposer que d'une seule force à droite. Pas de réservoir de voix...

     

  • Expulser Lefebvre de twitter ? pas vraiment fûté...

    Je n'ai pas le temps de vraiment développer mon sujet (trop crevé), mais s'il y a vraiment une sacrée erreur, c'est d'empêcher son adversaire politique de s'exprimer. La démocratie ni le débat n'y gagnent, et de plus, c'est une erreur stratégique, parce que faute de débat, les nouvelles formes d'expression électroniques risquent d'y perdre en lisibilité, crédibilité et popularité.

    Personnellement, si Frédéric Lefebvre venait ici m'apporter la contradiction, j'en serais enchanté. Je m'inquiète depuis un moment de l'absence des blogs UMP et plus généralement de droite, alors faire fuir nos interlocuteurs de droite, ce n'est pas ce que la blogosphère (très présente sur Twitter) aura trouvé de plus intelligent. Je rejoins donc totalement Laurent Gloaguen sur la perspective d'un prévisible retour de volée.

    J'ajouterais une considération tactique très ordinaire mais sensée : à la guerre, tu as toujours intérêt à affronter ton ennemi sur le terrain que tu connais. Mieux vaut le laisser s'enliser chez toi plutôt que de le repousser dans son camp retranché où il sera inexpugnable.

  • Le PS pourrait passer une râclée à tous les autres partis

    C'est marrant : régulièrement, çà et là, on s'imagine que le PS est foutu, qu'il lasse les Français, qu'il est divisé, et cetera...La réalité électorale est en fait tout autre. Les sondages discrets indiquent que la notoriété des présidents de région socialistes va jouer en leur faveur. Ils ont de bonnes chances d'être réélus. La droite pourrait même pleurer très fort, au soir du second tour des régionales, s'il s'avérait que les Socialistes, non contents de récupérer leurs 22 régions, fassent un gain supplémentaire.

    Les Verts s'imaginent gagnants d'une grande recomposition politique, mais les choses ne sont pas jouées. Moi, je pense qu'elles vont se décanter petit à petit et qu'ils pourraient être déçus. Il pourrait y avoir des pleurs à gauche, mais pas là où on le pense, d'autant que le sectarisme des Verts pourrait au fil du temps commencer à faire son effet sur l'électorat. Côté MoDem, je ne m'attends pas à ce que nous fassions un très grand score, mais je pense qu'il faut tenter notre chance jusqu'au bout en posant notamment les questions qui dérangent : et dans ces questions, il y a la fiscalité. Que vont faire les futurs présidents de région, alors que l'on sait que la disparition de la taxe professionnelle va creuser les recettes des exécutifs régionaux ?

    Il faut, je le crois, jeter cette question sur le tapis et en débattre au plus vite : j'imagine que l'UMP va devoir faire face à ses contradictions, sauf à ce que certains députés se rebellent. Mais les Socialistes aussi ont augmenté leurs budgets, et pas seulement à cause des transferts de charges. Un débat sur que ce que les régions doivent ou non financer ne serait pas inutile ; gardons-nous, au MoDem, de faire assaut de démagogie, en promettant tout et n'importe quoi. Il faut dire aux citoyens la vérité et leur proposer des choix cartes sur table.

  • Hou hou, les blogs UMP, où vous cachez-vous ?

    Je reviens sur l'un des sujets abordés au Kremlin des blogs jeudi dernier : plusieurs participants ne s'expliquent pas une telle absence des blogs de l'UMP dans la blogosphère politique. C'est comme s'ils avaient déserté le terrain.

    Je sais que le classement wikio n'est pas symptomatique, mais tout de même : pas un blog d'un militant UMP dans les 100 premiers du classement politique. En fait, s'il n'y avait pas Ivan Rioufol et Jean-Michel Apathie, en dehors de Koz et Authueil, il n'y aurait même pas un blog pour soutenir un minimum l'UMP et Sarkozy. Il y a bien quelques blogs libéraux clairement à droite, et mêmes des blogs conservateurs, mais ils sont critiques envers l'UMP. Il y avait bien le blog d'Alain Lambert, mais il a disparu du top 100.

    Il y a évidemment quelques blogs locaux, à l'UMP, mais en dehors de ces exceptions, c'est le grand désert. Pour le parti le plus important de France, c'est tout de même étrange, d'autant que certaines personnalités politiques ont su animer avec talent leur propre blog dans ce parti.

    Peut-être est-ce aussi que l'UMP considère les habitants de la blogosphère politique comme des charlots : après tout, qu'ont obtenu les blogs, comme victoires politiques depuis leur création ? trois fois rien, en réalité. Tenez, mon propre blog, je crois que cela fait des mois qu'il n'est même plus scruté de l'Élysée. C'est que nous ne représentons sans doute plus , nous autres blogueurs, une force avec laquelle il faut compter.

    Je me demande qui lit le blog de l'UMP : son pagerank est à 1 ! Du coup, la blogosphère politique s'ennuie (en particulier la gauche) et faute de pouvoir balancer des horions sur l'UMP, de temps à autre, les socialos se défoulent sur le MoDem qui leut sert de droite de substitution ; mieux, parfois, on se tape dessus entre MoDem... "reviendez" les blogs UMP, on s'ennuie sans vous !

    Sérieusement, je pense aussi que ce n'est pas très bon pour le débat démocratique que l'expression citoyenne soit organisée par blocs, car le débat d'idées se meurt peu à peu. Ce n'est pas que je veux taper sur wikio, mais tout de même, je tends à penser que le système de classement de wikio a contribuer à aggraver les choses en favorisant à m'excès les jeux de liens. Je me demande si nous n'en mourrons pas de wikio, finalement, nous autres blogueurs politiques. Quand je pense aux blogs et à leur univers, je ne puis m'empêcher d'établir un comparaison avec Usenet-fr, la sphère des newsgroups au temps de sa splendeur, puis à son inéluctable et lent déclin.

    Trop de codes tuent les codes. Le Crapaud m'a fait rire, avec ses moches dans une soirée dansante, mais je pense qu'il met le doigt sur une partie du problème, au moins dans la blogosphère politique, en tout cas.

  • MoDem scotché à 7-8%

    Il n'y a décidément rien à faire : quelle que soit l'élection, quel que soit la popularité du MoDem, au plus haut ou au plus bas, quelle que soit la participation, 60%, 50% ou 30%, et même quelle que soit la cote de popularité de Bayrou, 70% ou 35%, le MoDem est indéfectiblement scotché à 7-8%, et ce, en dépit de sondages parfois flatteurs. Richard Bertrand, dans la 12ème circonscription des Yvelines, obtient un score de 7.75%. C'est honorable, mais, dans notre système politique, c'est l'assurance de l'inexistence politique.

    A côté de cela, même si l'UMP enfle toujours plus et devient de plus en plus puissante, elle n'a, désormais, plus de réserves. Je crois aussi que l'électorat qui vote pour le MoDem est désormais stabilisé, et cet électorat-là, a priori, n'a pas l'intention de voter pour l'UMP. L'UMP se prépare sans doute des lendemains difficiles en dépit de sa bonne forme.

    Je crois qu'il faut admettre un fait évident : le MoDem a échoué à capitaliser les électeurs de François Bayrou en un temps record. Ceci ne signifie pas qu'il n'a pas d'avenir, mais qu'il faudra peut-être des années avant de gagner en maturité, en notoriété et en électorat. Les Lib-Dems, le FDP, ont mis des années à devenir des forces puissantes. En Italie, le centre demeure éclaté et, s'il est parvenu à dominer une coalition de gauche, n'a jamais été en mesure de demeurer une force politique conséquente.

    Je suis toujours demeuré profondément sceptique sur l'opportunité de changer d'étiquette et de devenir le MoDem plutôt que l'UDF. Après les présidentielles, une autre stratégie était possible : ne pas trancher entre Royal et Sarkozy. Se conserver une indépendance sans s'interdire de négocier des accords tactiques avec l'UMP : ils nous laissaient 50 circonscriptions et nous ne présentions pas alors de candidats face à eux dans 100 à 200 circonscriptions, sans que cela vaille pour autant accord de législature. Cela leur laissait une majorité pour gouverner, et nous, un groupe pour être présent et faire valoir nos idées sans pour autant être à la botte de la majorité.

    Aujourd'hui, on est un peu grillé. C'est dommage. Le seul espoir du MoDem, s'il veut accélérer le cours du temps, c'est que Bayrou remporte la présidentielle. En dehors de cela, il faut s'armer de patience et attendre, en espérant que le MoDem survivra à la retraite de Bayrou le jour où elle viendra.

    En tout cas, imiter la gauche ne nous apportera rien. Je suis frappé de voir les blogs militants du MoDem tenir actuellement exactement les mêmes discours que les Socialistes et les Verts sur à peu près tous les sujets. Franchement, je ne vois pas de différences avec le PS. Nous devrions pourtant la réaffirmer, sans agressivité, mais avec force.

    Il faut être prêts à survivre sans élus, avec des moyens réduits.

  • Hidalgo tête de liste à Paris ? Plutôt voter UMP !

    Alors moi, c'est très clair : si Anne Hidalgo est tête de liste à Paris pour les régionales et que le MoDem n'est plus présent, je vote UMP au second tour au minimum je m'abstiens (je me suis raisonné depuis la rédaction initiale de mon billet), cela ne fera pas l'ombre d'un pli. Et pour être très clair, je ne suis pas certain de voter pour une liste MoDem-PS à la tête de laquelle Anne Hidalgo serait. Le plus ironique de l'histoire, c'est que Anne Hidalgo est la dernière candidate socialiste pour laquelle j'ai voté...c'était lors des législatives de 2007.

    Son mépris total de la démocratie locale et des citoyens ordinaires (l'affaire du Stade Jean Bouin en est une illustration éclatante mais j'ai quelques autres éléments sous le coude que je ferai paraître en son temps) est tout à fait rédhibitoire pour moi. C'est clair et net, et je ne changerai pas d'avis. Il y a bien des couleuvres que j'accepte d'avaler, mais pas celle-là.

  • L'alternance de Bayrou me plaît

    Je n'ai pas encore pu écouter la totalité du discours de cloture de François Bayrou, mais, d'ores et déjà, les premiers échos que j'en reçois me plaisent. Il a écarté clairement tout alignement sur la gauche, et j'ai bien aimé l'idée de proposer de préparer non un programme commun, mais l'alternance au régime actuel. Le MoDem et le PS ont des idées différentes, il l'a bien souligné, et le MoDem n'est pas non plus un parti de gauche. Ce ne peut être qu'à travers un premier tour que les Français trancheront entre les diverses forces d'alternance sur la pertinence ou non des idées et des solutions portées.

    Après, lorsqu'on saura clairement où sont les convergences et les différences, et même les divergences. Et quand il y aura divergence, sur un grand sujet, qui tranchera ? Ce sont les Français, et c'est à cela que sert le premier tour d'une grande élection.

    Chacun défend sa vision, son identité, son autonomie. Pas de ralliements ! Pas d'alignement !

    En revanche, comme aucune des forces de l'alternance ne peut l'emporter seule, il faudra s'entendre sur un modus vivendi afin de venir à bout du pire régime de la France depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

    Aujourd'hui, François a été bon. Tant mieux. Il ne nous reste plus, désormais, qu'à travailler d'arrache-pied pour proposer des solutions aux maux qui assaillent nos concitoyens et réparer les brèches considérables occasionnées par la politique désastreuse de Nicolas Sarkozy, de l'UMP et de ses alliés.

  • Écoute, doulce France, le chant de la dette dans le lointain...

    Inéluctablement, Nicolas Sarkozy et le gouvernement de François Fillon conduisent la France à la catastrophe. Nouvelles dépenses, nouveaux emprunts, nouvelles réductions d'impôts, renoncements à des recettes nécessaires. Avec leur action, nous avons un florilège calamiteux de ce qu'il ne faut pas faire. Je viens de lire le dernier billet d'Humeurs de Vache, et le moins que l'on puisse dire, c'est que la seule chose qui plane, actuellement, c'est le pouvoir et la France en état d'apesanteur financière pour reprendre ses propres mots.

    Supprimer la taxe professionnelle, réduire la TVA sur la restauration, supprimer la publicité à la télévision, instaurer la gratuité dans plusieurs musées, établir un bouclier fiscal disproportionné, en voilà des mesures désatreuses dont aucune n'avait un caractère d'urgence  et ne s'est d'ailleurs montrée efficace d'une quelconque manière.

    Le pire, c'est que nous devrons non seulement conserver un haut taux d'imposition mais en plus réduire le service public et la protection sociale si nous voulons nous en sortir. 2012-2017 va être un cauchemar pour la France. Nous nous acheminons à horizon 2017, au rythme actuel, vers un endettement de 90% du PIB et une charge de la dette qui sera devenue le premier poste budgétaire de l'État, devant l'Éducation et la Défense.

    Tout comme Humeurs de Vache, j'invite mes lecteurs à prendre connaissance de l'excellent rapport de la Commission des finances du Sénat.

    Voyons, j'ai encore quelques années pour tenter d'émigrer afin de ne pas grossir la horde à venir des miséreux en France, quand tout se paiera parce que les finances se seront effondrées, ou alors pour trouver l'idée géniale qui me rendra très riche, m'épargnant ainsi les soucis ordinaires des futures victimes sacrificielles.

    Je crois très franchement que Nicolas Sarkozy est le plus mauvais président de l'histoire de la 5ème république. Vraiment. Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir dans sa majorité des experts qui le mettent en garde.

    Les Français n'ont pas l'air de comprendre. Ils continuent à voter pour un parti qui va les mener à la faillite. L'UMP et son président ainsi que leurs alliés, sont désormais une menace pour notre pays. Tiens, une question que je me posais : à 90% de déficit du PIB est-ce que nous pourrons continuer à participer à l'euro ? les critères de convergences, c'est 60% et 3.0% de déficit budgétaire...

    Écoutons plutôt Philippe Seguin, Président de la Cour des Comptes, il nous trace la voie :

    Craignant que le fait de répéter que les caisses sont vides n'accrédite l'idée qu'elles sont inépuisables, M. Philippe Séguin a jugé que la dérive des finances publiques aurait des conséquences concrètes sur la vie quotidienne des Français, qui se verraient contraints de « payer plus pour rembourser plus », cependant que l'Etat serait amené à remettre en cause radicalement une grande partie des interventions et des politiques publiques. Le retour dans des délais relativement brefs à une croissance dynamique étant peu crédible, deux voies d'amélioration demeurent envisageables : la réduction des dépenses et l'augmentation des recettes, notamment par la réduction des niches sociales et fiscales. Si le défi peut paraître considérable, l'ampleur de l'effort à accomplir n'est pas exceptionnelle au regard des ajustements menés dans les autres pays de l'OCDE ou de mesures de redressement prises par la France au cours de son histoire.

    Voilà ce qui nous attend...