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UMP - Page 8

  • Paris : ne rejetons pas d'office une alliance avec l'UMP

    Le score du MoDem à Paris, sans être une réussite n'est pas non plus un échec sanglant. En fait, paradoxalement, il souffre tout simplement de son homogénéïté ! Personne en-dessous de 6.5%, mais du coup, très peu au-dessus de 10% ! On peut pester en songeant que Corine Lepage rate le second tour à 28 voix près, et surtout, qu'il n'y ait pas eu moyen de faire un tocket Pernin-Lepage dans le 12ème.

    Certains de nos candidats frôlent les 10%, mais...ne les dépassent pas. Ne nous leurrons pas : nous ne sommes pas incontournables à Paris, tout du moins pour monsieur Delanoë et ses amis. Monsieur Delanoë nous méprise de longue date. Depuis le mois de septembre, il nous considère comme le parti le moins clair de Paris. Il cherche à nous humilier.

    Bien des aspects me font tiquer dans le programme de Madame de Panafieu, mais elle tend la main au MoDem et est prête à négocier sans conditions avec nous. Nous devrions en tenir compte.

    Il y a toutefois deux cas très douloureux : Tibéri et Cavada. Il ne me paraît pas pensable de soutenir le 1er, sous quelque forme que cela soit, et le second a tellement craché sur nous que je ne me vois pas travailler avec lui.

    Mais pour tous les autres, nous devrions ouvrir des discussions sans tabou, car, après tout, nous pourrions aussi amener la droite parsienne à évoluer, et, de ce fait, être en mesure de présenter une véritable alternative au programme socialiste et vert.

    Il est vrai que l'UMp propose un programme plus éloigné du nôtre que le programme socialiste, mais nous pouvons certainement parvenir à des accords. 

    En tout cas, si finalement nous choisissons l'indépendance (ce qui est à mon avis le pire des choix pour nous, car nous aurons, d'après mon calcul, entre 0 et 1 élu et nous ne pourrons pas faire valoir nos idées) pour moi qui n'ait jamais voté pour l'UMP, à titre personnel, je ferai le choix d'un rééquilibrage à Paris.

    Je pense que l'arrogance socialiste, qui ne connaît plus de limites, sa sérieusement besoin d'être secouée. 

  • Munciapales 2008 à Paris, comique de situation à l'UMP et au PS

    Les électeurs parisiens vont avoir le tournis, à écouter les Socialistes et l'UMP : selon les uns, voter MoDem c'est voter à droite, selon les autres, voter MoDem, c'est voter à gauche. Alors : droite ou gauche ?

    En analyse littéraire, on appelle cela du comique de  situation ; ici, il s'appuie sur un quiproquo.

    En fait, le MoDem n'est ni à droite, ni à gauche, tout simplement, mais libre et indépendant des étiquettes partisanes. 

  • Paris 5ème : plus de 6% de procurations !

    Dans le 5ème arrondissement de Paris, où sont en lice Philippe Meyer pour le MoDem, Jean Tibéri pour l'UMp et Lyne Choen-Solal pour le PS, le taux de procuration croît significativement.

    Aux dernières nouvelles, selon le journal Libération, il serait de l'ordre de 6% !!! C'est à dire deux à trois fois plus qu'ailleurs !

  • Paris 5ème : nombre anormal de procurations

    Le nombre de procurations dans le 5ème arrondissement serait de loin le plus élevé de Paris, dépassant les 4% d'électeurs. Mais pourquoi y-a-t-il donc tant de procurations dans cet arrondissement ?

    Franchement, je me pose vraiment la question. Cet arrondissement exhale à vrai dire un parfum de souffre, puisque les deux adversaires principaux, Jean Tibéri et Lyne Cohen-Solal ont exhumé respectivement des dossiers fâcheux pour l'un et pour l'autre. Jean Tibéri est sous le coup d'une plainte de Lyne Cohen-Solal pour radiations et inscriptions douteuses sur les listes électorales du 5ème arrondissement.

    Lyne Cohen-Solal, de son côté est mise en cause pour détournement de fonds publics et recel d'abus de confiance, sur une affaire d'emploi fictif à Lille, semble-t-il.

    Bref, ces histoires ternissent la campagne des municipales 2008. Heureusement, il y a une lumière sympathique qui est venu éclairer en chansons le 5ème en se présentant en tête de liste du MoDem :

    172031337.jpg On le connaîtde longue date, Philippe Meyer est un individu haut en couleur. En lisant son blog, j'ai trouvé un billet intéressant. Il relate une rencontre avec un couple de quadragénaires qui lui a demandé pourquoi il briguait le poste de maire d'arrondissement alors que ces derniers ont si peu de pouvoirs. J'ai trouvé sa réponse très intéressante, et la copie ici :

    Parce que je crois qu’un maire d’arrondissement peut et doit jouer et faire jouer à son conseil un rôle décisif dans le Paris d’aujourd’hui, celui d’animateur social. Un exemple : le logement. Le maire du 5ème attribue, après avis d’une commission, la moitié des logements sociaux (HLM ou « intermédiaires ») de son arrondissement. J’entends que cette attribution se fasse selon des critères publics et connus de tous. Parmi les demandeurs prioritaires, je compte annoncer que figureront celles et ceux qui exercent les métiers dits de service à la personne, c'est-à-dire ceux qui s’occupent des enfants, (puéricultrices et éducateurs), des malades (infirmières et infirmiers), et des personnes âgées. Aujourd’hui, un tiers de celles et ceux qui ont en charge la petite enfance habitent en grande banlieue voire au-delà, et un tiers en banlieue. Leur temps journalier de transport oscille entre une heure et demie et 3 heures 30. Pour satisfaire la demande des parents, les horaires de ces puéricultrices ont été « adaptés », c'est-à-dire avancés le matin et retardés le soir. Comment s’étonner, quand il leur faut faire sonner le réveil à 4h30 ou 5h pour être au travail à 7h30, que ces métiers soient ceux parmi lesquels on compte le plus d’arrêts maladie et que 15% démissionnent chaque année ? Il en va de même pour celles et ceux qui s’occupent des anciens et des malades. La généralisation du travail des mères et l’allongement constant de la durée de la vie fait que ces métiers de service sont et seront de plus en plus indispensables. Ne se soucier que de leur nombre et pas de leurs conditions de vie, et d’abord de logement c’est se payer de chiffres comme on se paie de mots. Si un arrondissement de Paris –et de surcroît aussi en vue que le 5ème - adopte cette politique et le fait savoir qui peut douter de son influence sur le comportement des autres maires et de la mairie centrale ?

    Autre exemple : c’est dans le 5ème arrondissement que les salles d’art et d’essai sont les plus nombreuses. Chacune d’entre elles, vaille que vaille, maintient la flamme d’un cinéma pour qui le box office n’est ni l’alpha, ni l’oméga. Mettre au service de la connaissance et de l’amour du 7ème art les moyens de la mairie d’arrondissement, ce n’est pas une question de budget, c’est une question de volonté, d’imagination, de mise en réseau des écoles, des lycées, des facultés (et Dieu sait si ces établissements sont nombreux dans le 5ème), des amateurs, des professionnels et des salles. C’est un travail de longue haleine et qui ne doit pas se satisfaire d’une fête annuelle ou d’un festival organisé à grands coups de trompes médiatiques. Qui ne se rend pas compte que l’éducation à l’image et à ses langages est, aujourd’hui, d’une importance et d’une urgence décisive ? Le maire du 5ème peut et doit en être un acteur de premier plan.

  • Paris 16ème : les étranges méthodes de David Alphand

    Lecteur assidu du très bon blog paris16info, j'ai découvert récemment le retrait d'un article. Dans cet article, l'un des rédacteurs du blog déclarait retirer son soutien à la liste dissidente UMP de David Alphand, parce que les propositions politiques de ce dernier ne correspondaient pas à l'idée que l'auteur se faisait de la démocratie locale. Pour ma part, je ne vois pas là-dedans autre chose que l'expression d'une opinion politique, et donc de la liberté d'expression. Je me demande dans ce cas quelle mouche a piqué David Alphand, puisqu'apparemment, il a menacé de poursuites judiciaires l'auteur de l'article. Ce dernier, incapable d'assumer les frais que représenterait une telle procédure a retiré son article. Un article parfois vif, mais ne dérogeant nullement à la légalité.

    Antoine Dufour, qui est l'auteur de l'article, est un type très honnête, que je situe personnellement plutôt au centre-droit tendance UMP, mais qui s'est montré toujours transparent et jamais dogmatique depuis que je lis son blog. Ses convictions sont sincères, son engagement en faveur de la démocratie locale entier, et c'est un esprit tout sauf partisan. Il n'affiche généralement pas ses convictions politiques, mais, exceptionnellement, il s'était enthousiasmé pour la candidature de David Alphand, tout récemment. Auant dire que c'est la douche froide...

    Ce que je trouve fort du collier, c'est que David Alphand se présente comme le candidat du renouvellement et de la transparence. Il est de bon ton, actuellement, de s'en prendre aux blogueurs quand ils donnent leur avis. David Alphand et son équipe, à l'évidence, ne supportent ni contradiction, ni confrontation.

    En tout cas, du côté de la démocratie locale, au moins, l'on sait, désormais, comment David Alphand traite les acteurs locaux qui ont le malheur de lui déplaire.

    Dommage, j'avais eu une certaine sympathie pour sa démarche, même si mon engagement envers Jean Peyrelevade est entier. Je vois que je me suis trompé, et que, sur le fond, David Alphand n'est pas différent des autres. Il est même peut-être pire, au final.

  • Petits blancs

    Koz évoquait tout récemment le sort de ce que l'on appelle les "petits blancs" dans les banilieues difficiles : ceux-là mêmes qui n'ont pas les moyens d'aller ailleurs, et, de désespoir, ont souvent fini par voter pour le Front National. Je n'approuve pas tout de l'article de Koz, mais j'aime bien cette phrase :

    « Les bobos n’ont eu que mépris pour eux. Pensez donc, ils étaient insensibles à la chance qui leur était donnée de s’enrichir au cœur d’une société devenue multiculturelle ! »

    Le problème, c’est que les “petits blancs” cela fait longtemps que PS et UMP les prennent pour des c… et ce pour des raisons différentes.
    Le PS, c’est pire que tout, et cela a culminé avec le détestable Jospin,  par un déni de réalité : l'augmentation continue de l'insécurité ? Mais non mais non, bonnes gens, voyons, ce sont vos fantasmes.
    Mais l’UMP prend ces mêmes électeurs comme chair à canon électorale, c’est à dire qu'on leur promet la sécurité avant les élections, qu'on fait des opérations coup-de-poing médiatisés pour se rappeler à leur bon souvenir, mais dans le quotidien, il y a toujours autant de délinquance. Et au lieu d’affecter la police à la lutte contre cette délinquance, on demande du chiffre sur les reconduites à la frontière ou le stationnement.

    Il faut mener une politique de répression contre la délinquance, mais une vraie répression, complète et discrète (il ne s’agit pas de faire venir les caméras à chaque fois). Et quand c’est une bande qui est coupable, ce n’est pas le leader qu’il faut mettre sous les verrous, mais toute la bande, avec leurs complices. Il faut donc aussi augmenter les moyens de la justice et construire plus de prison de manière à ce que cette dernière soit rédemptrice.

    Seulement, voilà : depuis Miterrand, on est dans la dénégation (Socialos) ou le spectacle (Sarkozy) et en aucun cas une politique de longue haleine qui associerait une vraie prévention, et une vraie répression (en laquelle je crois non moins fermement que la prévention).

  • François Bayrou ne soutient pas Nathalie Boulay à Corbeil-Essonnes

    Le président du Mouvement démocrate, François Bayrou, s'est désolidarisé samedi de la chef de file locale de son mouvement à Corbeil-Essonnes, dans la banlieue parisienne, qui figure sur la liste UMP pour les élections municipales des 9 et 16 mars.

    Nathalie Boulay-Laurent se retrouve ainsi colistière du maire sortant Serge Dassault, par ailleurs sénateur UMP, grand industriel et propriétaire du quotidien Le Figaro.

    "Je n'entre pas dans ce genre de collusion-là", a déclaré François Bayrou sur France-Info. "Le mouvement démocrate a sa propre vision, elle n'est pas résumable à une liste UMP dans cette ville". Prié de dire, en conclusion, s'il ne soutenait pas la liste UMP, il a répondu : "Vous avez bien compris".

    "Je crois au centre indépendant, (...) je ne veux pas du centre qui soit dépendant, qui soit une roue de secours, qui soit un strapontin, je déteste cette idée qu'il faille constamment aller dans la servilité pour se faire entendre dans la politique ou pour faire son chemin", a ajouté le président du Modem, pour qui "il n'est pas vrai que le XXIe siècle va se dérouler avec les mêmes repères que le XXe siècle qui est fini depuis bientôt dix ans".

    Voilà, c'est dit, et tant mieux ! Merci François ! On ne peut pas faire n'importe quoi en se réclamant du MoDem.

  • L'UMP remporte la législative partielle à Clamart

    Bon, puisqu'aucun média n'en parle, je m'en charge tout de même, pour les curieux...Philippe Kaltenbach, le candidat PS dans la 12ème circonscription des Hauts de Seine ne remporte finalement pas le siège en dépit d'un progrès de 1.5% de son score. Jean-Pierre Schosteck, le candidat de l'UMP conserve le siège de Philippe Pénezec dont l'élection avait été invalidée par le Conseil Constitutionnel.

    Jean-Pierre Schosteck l'a emporté de peu, avec 51,56% des voix, selon les résultats définitifs présentés par la préfecture. Les électeurs se sont peu déplacés et 54,25% des inscrits se sont abstenus.

    Difficile de dire comment les  voix du MoDem se sont réparties entre les deux tours, d'autant que la participation a augmenté. 

  • Le MoDem n'est pas l'ennemi de l'UMP

    Je crois qu'il faut dissiper un malentendu du côté des électeurs UMP et de la droite en générale. L'UMP (pas plus que le PS, au demeurant) n'est pas l'ennemie du MoDem. Le vrai problème, sur notre droite, à nous autres démocrates, ce sont les valeurs et le projet de société porté par Nicolas Sarkozy. C'est à ce projet que nous nous opposons, mais nous n'ignorons évidemment pas qu'une bonne partie de la droite et nombre d'électeurs de droite n'adhèrent pas à ce projet, même s'ils ont voté ou soutenu Nicolas Sarkozy faute de mieux. Il faut comprendre, et c'est heureux, que l'UMP ne se réduit par à Nicolas Sarkozy, même si actuellement, il faut admettre qu'elle est subjuguée.

    Le MoDem a donc vocation à s'adresser aussi à ces électeurs et à ces dirigeants politiques. Ceci explique, par exemple, que le MoDem ne voie aucune objection à s'allier avec Alain Juppé à Bordeaux. Clairement, Alain Juppé fait partie du courant de pensée qui n'est pas bonapartiste au sein de l'UMP, et par ailleurs, comme maire, son bilan est bon. 

    Si à Paris, le MoDem adhère aux propositions de Delanoë quand elles intéressent tous les Parisiens, il dénonce toutefois des décisions parfois sectaires.

    Finalement, à Paris, l'alternative aux Socialistes, ce n'est pas l'UMP mais le MoDem. Son projet demeure d'essence libérale et respectueux de l'individu, comme je l'ai montré dans la note "Au coeur du programme parisien du MoDem". Ceci n'empêche pas d'adhérer aux grandes orientations de fond de Delanoë, mais nous récusons la municipalisation à outrance et l'usage systmétique de la méthode coercitive. Nous dénonçons également le simulacre de démocratie locale qui aboutit à ce que dans la pratique, les décisions qui intéressent les habitants d'arrondissement ne partent jamais d'une consultation de ces derniers (c'est tout particulièrement flagrant sur les problèmes de stationnement et de circulation). Notons que les Socialistes et les Verts sont très forts pour user de la méthode coercitive quand il s'agit de stationnement, mais que pour la propeté de Paris, il n'y a plus personne (6 agents en tout et pour tout pour toute la ville de Paris, chargés de verbaliser les incivilités et notamment les répugnantes crottes de chien sur les trottoirs) : il y a à l'évidence des choix qui n'ont rien à voir avec une bonne gestion municipale, mais qui relèvent d'orientations purement iédologiques, et notamment de la mauvaise conscience caractéristique des Socialistes avec ce qui a trait à la sécurité et à la répression en général.

    Finalement, le MoDem, cela convient aussi pour les électeurs de droite qui approuvent les orientations de fond de Delanoë mais ne se voient pas voter Socialiste, ou, tout du moins, pour certains de ses alliés. 

    238b008e95b1c29195c4a0a8b65eaa9d.jpgAu final, je laisse le mot de la fin à Marielle de Sarnez, c'est elle qui l'a énoncé dans un entretien au Parisien le 20 janvier dernier :

    « Dans 95 % des communes de France, le maire est à la tête d'une équipe qui rassemble toutes les sensibilités. Eh bien, c'est ce qu'il faut pour Paris : il faut les meilleurs au service des Parisiens. Quand on prend une décision sur la propreté des trottoirs, vous n'allez pas me dire que cela dépend d'un clivage majorité-opposition ? J'ai essayé depuis six ans de ne jamais faire preuve de sectarisme. Seul compte l'intérêt général. J'ai, par exemple, soutenu l'excellente idée du tramway. En revanche, je n'ai pas compris le refus de la majorité sortante de construire plus de parkings. Les Parisiens se contrefichent de savoir qui prendra l'avantage, du PS ou de l'UMP. Paris n'appartient à aucun parti politique. »

  • Alain Juppé soutient François Bayrou à Pau

    Je le tiens d'une dépêche de l'AFP. Je cite :

    Interrogé par ailleurs sur la candidature du président du MoDem François Bayrou à Pau, face au sortant PS Yves Urieta qui est soutenu par l'UMP et à la liste officielle du PS conduite par la députée Martine Lignières-Cassou, M. Juppé a indiqué qu'il pensait que "l'élection de François Bayrou serait une bonne chose pour Pau et pour l'Aquitaine".

    Voilà une nouvelle des plus réjouissantes. Cette annonce fait honneur à Alain Juppé, et prouve qu'il y a encore des hommes courageux au sein de l'UMP...