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  • Poignardé peut-être, mais pas pour un pétard...

    Tiens, ça a fait les gros titres il y a trois jours : dans le Val de Marne à Gentily, un quidam serait descendu, excédé par les bruits de pétards et aurait poignardé un jeune qui s'amusait. Et la presse a fait ses gros titres sur le voisin aussi excédé qu'excessif. Sauf que par le Parisien, on a eu quelques éléments supplémentaires : en réalité, le quidam en question est bien descendu en bas de chez lui, mais pour demander de se retirer à une bande d'individus qui lançaient des pétards dans toutes les directions. Pour être précis, ils projetaient des fusées sur les gens qui bougeaient, à commencer par ceux qui se trouvaient sur leurs balcons.

    Ce n'est pas tout : seul, il a été accueilli à coups de tessons de verre par "le comité d'initiative local"... Prudent, l'homme avait emmené de quoi se défendre, au cas où. Il a donc fait usage de son arme sentant sa vie menacée.

    Et toute la presse a titré :"poignardé pour un pétard"...(testez la recherche google...) En tout cas, les agresseurs, les vrais, c'est à dire la bande, ont cette fois été inquiétés par la justice puisque l'un d'eux a été placé en garde à vue pour violences aggravées.

    Moi, j'eusse plutôt vu le titre suivant : "agressé par une bande à coups de tessons, un homme se défend avec un couteau". Pour ceux qui ne lisent que les titres, ç'aurait le mérite de leur condenser honnêtement l'information.

    J'en ai assez de cette presse boboisée, idéologique et malhonnête qui travestit en permanence l'information. Envoyez-les vivre dans les cités, on entendra un autre son de cloche dans les journaux croyez-moi.

  • Permis de construire en Israël...

    Intéressant de lire cet article de l'Express puis ce billet de Manuel, l'un des trois bills : édifiant. L'Express de contente de s'en prendre aux vilains Israéliens qui font péter les maisons des gentils Palestiniens. Seulement voilà, Manuel qui a creusé autrement plus sérieusement le sujet que l'Express et même que le journaliste de l'agence Reuters a essayé de comprendre pourquoi la famille arabe citée n'avait pu obtenir le fameux permis de construire de sa maison (bâtie donc sans permis) puisque le communiqué de l'agence de presse se contentait de préciser laconiquement que ce permis était impossible à obtenir pour une famille arabe à Jérusalem.

    La réalité, comme le dit Manuel, c'est qu'Israël est un pays de droit, et que là-bas, la construction est soumise à des normes. Depuis 1992, chaque nouvelle construction doit comporter un abri anti-aérien, ce que l'on comprend, puisqu'il faut le rappeler, Israël est un état en guerre avec plusieurs autres pays. Mais cet abri n'est pas pris en charge par l'état ; celui qui construit sa maison doit le payer cash.

    De nombreuses familles arabes ont passé outre cette obligation légale. En réalité, Israël ne détruit pas chaque demeure non-conforme, parce que s'il procédait ainsi, il opérerait des destructions massives ! Mais dans une zone litigieuse, l'état hébreu applique strictement le droit.

    Rien que de normal, en France, pays en paix, on ne fait pas autrement.

    Je l'ai déjà dit, dès qu'il s'agit d'Israël, il y a une désinformation de folie tant dans la presse traditionnelle que sur la Toile, et souvent, malheureusement, jusque dans les renseignements fournis par les ONG, si bien qu'il faut se creuser la cervelle et chercher avec ténacité pour parvenir à rassembler les pièces du puzzle et reconstituer ainsi la vérité des faits...

  • Velib, le coût de la casse...

    Quand Bertrand Delanoë fait casquer les Parisiens, il se garde bien d'en parler sur son blogue. Le projet d'augmenter l'abonnement au Velib est apparemment à l'étude. Des rumeurs contradictoires circulent : les Verts déclarent avoir reçu l'assurance que l'abonnement à 29 euros pour des voyages de 30 minutes gratuits seraient prorogé. Jean-François Martins (opposition démocrate, MoDem) semble penser que l'augmentation est actée et dénonce le mauvais coup porté à la politique du déplacement à Paris. Bertrand Delanoë a justifié ce projet de hausse par l'élargissement du velib aux communes de la petite couronne. Jean-François Martins y voit un très mauvais signal adressé à la banlieue pointée ainsi du doigt. Il conclut en dénonçant une politique incohérente qui d'un côté tente de réduire la place de l'automobile et de l'autre renchérit les transports alternatifs :

    Désormais les parisiens auront donc le choix entre des transports invivables et dangereux (transports motorisés : voitures et scooters) ou des transports chers et en partie inconfortables (Vélib et Métro)

    Si je m'accorde avec Jean-François pour relever les incohérences de Delanoë, mes convergences avec lui s'arrêtent là. La liste Plan d'Urgence pour l'île de France n'a jamais vu le jour, et, de toutes façons, je n'en partageais pas toutes les propositions, mais je lui reconnaissais le grand mérite d'avoir été la seule liste à ne pas stigmatiser automobile et automobilistes lors des élections régionales.

    Les transports en commun ne remplacent nullement l'automobile, non qu'ils soient chers, mais plutôt qu'ils sont inadaptés aux familles, lents, et présentant des risques récurrents en termes de sécurité au moins à certaines heures et sur certaines potions. Quant au velib, vous avez déjà essayé de charrier votre famille nombreuse avec ? Ça vous branche de pédaler dans la scoumoune l'hiver quand il gèle, il pleut ou il pèle ?

    C'est dans les petites lignes en bas, dans l'article du Figaro que l'on comprend les vraies causes de l'augmentation du Velib : la casse, tout simplement. La casse, parce plus quelque chose est gratuit, plus notre société marchande juge que cela n'a pas de valeur. La casse, parce que nous vivons dans une société de gens toujours moins éduqués, toujours plus égoïstes et assis sur leurs acquis et leur propre confort, dans laquelle le bien commun n'est pas respecté pas plus que la parole donnée ou tout simplement les conventions et règles de politesse élémentaires.

    Je tends à penser que la casse est d'abord le fait des usagers occasionnels plutôt que des abonnés, or, ce sont ces derniers qui vont payer l'addition, in fine.

    L'insécurité a un coût, j'en avais parlé sur ce blogue ; l'incivilité aussi. L'augmentation du prix des abonnements en est l'un des premiers signes. Ni Decaux ni Delanoë ont affirmé ne pas s'être attendus à ce que les Parisiens, les touristes, la banlieue venue en visite à Paris se comportassent à ce point comme des sagouins.

    Or, il se trouve que J Decaux a obtenu un léger avenant sur le contrat qui le lie à la Mairie de Paris : au-delà de 4 % de perte annuelle, la Ville s’engage à prendre en charge, à hauteur de 400 euros l’unité, le remplacement des Vélib’ volés ou détruits. Annick Lepetit a calculé qu'il pourrait en coûter 1,6 million d’euros par an aux contribuables parisiens.

    Ce qui étonne dans cette histoire, c'est que pas plus Decaux que Delanoë n'auraient pourtant du ignorer cette probable évolution. Le même scénario s'est déroulé à Lyon en trois ans, à partir de 2005, date à laquelle J.Decaux avait installé là-bas le Velov. J.Decaux se moque un tantinet du monde, puisqu'en 2008, déjà, il s'étonnait à Lyon, cette fois, du niveau de casse...A Lyon, le prix a triplé en trois ans. Qu'en sera-t-il à Paris ?

  • Un avenir sans blogue ?

    Le Faucon répond à ce qui ressemble bien à une chaîne initiée par Yan Savidan : que ferais-tu si tu n'avais plus de blogue. Et à l'issue de son billet, il me transmet le bébé...

    A vrai dire, comme le Faucon, je viens des forums et newsgroups, et donc, peut-être y retournerais-je. Toutefois, j'ai créé ce blogue avec un objectif précis, celui de promouvoir Bayrou et l'UDF puis le MoDem. Il me serait difficile de renoncer à un tel objectif après tant d'efforts. Si je n'avais plus de blogue, sans doute me tournerais-je vers une plate-forme participative du type AgoraVox.

    Il me semble toutefois que la question initiale est plus large : Yann envisageait de renoncer à passer 5 heures par jour le nez penché sur son Macbook, et très précisément, de demeurer connecté en permanence à un réseau par voie électronique...

    C'est là en fait le véritable enjeu : ce n'est pas pour nous-mêmes que nous demeurons sur les réseaux et nos blogues, mais parce que les autres y sont et que nous avons besoin d'eux. Nous ne sommes pas accrocs à nos billets mais à nos visiteurs et à leurs éventuelles réactions, aux échanges que nous avons, avec nos semblables, in fine. Et peu importe que ces liens soient des liens d'amitié ou d'inimitié.

    En Grèce antique on distinguait πολεμός, la guerre, et ἄγῶν  le combat qui renvoie à des règles admises par tous. L'ἄγῶν était donc une compétition aussi bien sportive qu'artistique ou littéraire. Dans la tragédie on appelle ἄγῶν ces moments de la pièce ou deux individus opposés (antagonistes, en somme), deux protagonistes, donc, soutiennent des thèses opposées. L'un des plus fameux est celui qui oppose Antigone à Créon dans l'Antigone de Sophocle, alors que la fille d'Oedipe défend son droit à donner une sépulture à son frère, fût-ce contre les lois de la cité.

    L'ἄγῶν est une dimension importante (bien que pas la seule) des rapports entre blogueurs, entre blogueurs et commentateurs ou encore entre usagers des forums et newsgroups.

    Je ne suis pas certain que les règles soient toujours respectées sur la Toile, mais enfin, c'est, pour ma part, l'une de mes motivations principales. Je cherche la confrontation, et, comme je le dis souvent, le choc des idées, particulièrement des idées antagonistes.

    Si je n'avais plus de blog et n'étais plus en mesure de participer à un réseau, j'essaierais sans doute de retrouver cet aspect dans ma pratique politique. Le problème, c'est que ne plus bénéficier des effets démultiplicateurs du réseau et d'Internet serait une régression conséquente pour moi.

    Internet est l'univers de la débrouille, et chacun gère comme il l'entend son expression et son tissu de relations, mais le fait est que c'est avant toutes choses une formidable tribune pour des individus qui n'avaient jusque là jamais eu l'occasion de s'exprimer et faire valoir leur point de vue.

    Maintenant, si je traite l'aspect purement addictif de la chose (soyons honnête et ne le nions pas), nul doute que je ne tente de trouver un palliatif (en fait, que je remplace une addiction par une autre addiction...). Pour procéder à de telles substitutions, l'esprit humain est particulièrement inventif...

    Le Crapaud a quasi-répondu à ce qu'il compte faire sans blogue puisqu'il veut le fermer (le vil lâcheur !). De toutes façons, c'est à des "addicts" qu'il faut que je pose la question...

    Bref, taguons, taguons : par exemple, l'Abeille Démocrate, Dany de Fanal Safran, Disp (il m'aurait pas piqué mon bûcher, au fait, des fois ?), Corto qui trouvait difficile d'écrire dans son billet du 15 juillet, Rubin qui ne peut pas ne pas répondre à une question de ce type et puis  à Vlad que j'aime bien taguer par principe...

     

  • Que valent les réservations à la SNCF ?

    Qu'est-ce qu'on rigole, décidément, sur la ligne Paris-Nevers de la SNCF. J'avais déjà observé il y a un an et demi la révalence  des retards sur cette ligne, mais il semble bien que le principe de Peter (seuil d'incompétence) s'applique à plein pour tous ceux qui s'occupent de cette ligne.

    La dernière trouvaille, ce sont les réservations à blanc : tiens, vendredi dernier, par exemple, les travailleurs qui se coltinent entrer quatre et six heures de trajet par jour pour bosser à Paris, comme je l'avais déjà établi, ont eu l'heureuse surprise d'endosser le rôle de guichets des réclamations. En effet, la SNCF avait simplement "oublié" de signaler, sur le train de 17h59 en partance de Bercy, les places réservées ou non. Fureur, évidemment, de ceux qui avaient réalisé leur réservation,  et fureur non moins grande de ceux qui étaient assis.

    Mais à la SNCF, on aime bien le dialogue social et on assume ses erreurs : de plus en plus souvent, la SNCF fait entrer la police ferroviaire dans le train, parfois dès le départ de Bercy. Ça contribue à l'harmonisation des conflits socio-cognitifs, comme dirait l'autre.

    Que croyez-vous qu'il arriva ce jour-là ? La police en question fit dégager les paisibles péquins qui rentraient d'une dure journée de labeur au profit des usagers disposant de places réservées. Places réservées qui n'étaient nullement signalées !!!

    Dans une circonstance de cette sorte, bien que je ne sois pas juriste, il me semble que le droit eût été de reloger, le cas échéant en 1ère classe, les usagers lésés.

    Le MoDem a je crois un réseau plutôt actif dans la Nièvre, je m'en vais leur signaler l'histoire. Je me suis laissé dire que le député local Gaëtan Gorce se penchait de temps à autre sur les problèmes générés par cette ligne : il va finir avec un lumbago à ce train-là (presque dans jeu de mots...).

    Et dernière trouvaille : il serait question de faire partir le soir le train de Bercy, mais de le faire arriver le matin à Austerlitz. C'est une rumeur ? Une bonne blague ? Ou la SNCF teste sa brillantissime nouvelle idée ? Les usagers vont finir par prendre le maquis, eux, aussi, histoire que cela ne soit plus le privilège de leurs tarifs...

  • Bayrou, mieux que Paul le Poulpe...

    Tout de même quand j'y pense et que je passe en revue tout ce que Bayrou disait en 2007, y'a pas photo : c'est Paul le Poulpe catégorie politique/État de la France...

    Dette, bombe démographique et retraites, séparation des pouvoirs et abus de pouvoir, réindustrialisation/relocalisation, gouvernement économique de l'Europe, capitalisme entrepreneurial versus capitalisme financier, tout y est ou presque. Dans le mille, le Béarnais...Si gouverner c'est prévoir, alors c'est dommage qu'il n'ait pas été à la tête du gouvernement pendant les trois années écoulées...

  • Anaximandre avant Darwin ?

    Étonnant Anaximandre : voilà un homme qui vécut il y a plus de 2600 ans mais qui postula par un questionnement intelligent et des hypothèses audacieuses l'origine de l'espèce humaine.

    Anaximandre s'était tout simplement demandé comment l'espèce humaine avait pu survivre à ses débuts alors que dans la vie d'un être humain, il y a toute une période pendant laquelle il est incapable de survivre tout seul. Il imagina alors que l'homme était issu d'une espèce différente parce que de nombreuses d'autres espèces animales sont capables de se débrouiller dès leur émergence à la vie.

    Il supposa donc que les hommes avaient d'abord été des poissons ou des êtres très proches des poissons puis qu'avec le temps, ces poissons éclatèrent et que des hommes et des femmes prêts à se nourrir en jaillirent. Naïf, certes, mais tellement proche de la vérité ! Quel raccourci saisissant de la théorie de l'Évolution chère à Darwin. C'est exactement ce qu'il s'est produit. Anaximandre joignait au demeurant l'observation à l'acuité intellectuelle, puisque c'est l'examen de fossiles qui l'amena à cette conclusion.

    Il faut bien comprendre qu'Anaximandre établit ses théories à l'époque où les poètes et les historiens grecs imaginaient que la femme était une création des dieux réalisée à partir de terre glaise.

    La pensée scientifique commence là où s'arrête le mythe, lorsqu'il s'agit d'expliquer les mystères. C'était sans doute là les prémices du miracle grec...

     

  • Les Amazones débarquent en France

    Le Bénin a envoyé une troupe de choc et de charme pour sa participation au défilé français, ce 14 juillet : des Amazones. A l'origine, les Amazones sont des femmes guerrières de la myhtologie grecque. Au Royaume du Dahomey, dès le 17ème siècle, la tradition de former des divisions de combat féminines existe. Elle se perpétuera, et, le Bénin qui est le successeur du Dahomey compte pour près de 15% de son armée de femmes soldats. A l'exception d'Israël dont la situation est particulière, aucun autre pays au monde ne dispose d'un tel recrutement.

    Un petit mot à propos du Bénin, puisque ces jeunes femmes sont béninoises. C'est un pays intéressant où le multipartisme s'installe dans les moeurs et où il existe une certaine liberté de la presse. Une expérience démocratique qui mérite un regard bienveillant.
  • france.fr versus La Défense

    Profond soupir de désespoir...J'avais appris avec satisfaction que la France se décidait enfin à créer le site france.fr, futur portail de la France pour les Français et les étrangers. Devinez ce qu'il s'est produit dès le jour de son lancement...

    Parce que France.fr est victime de son succès, le nombre très important de visiteurs nous contraint à augmenter la capacité de nos serveurs. Quelques perturbations dans la visite du portail dans ses 5 langues peuvent donc survenir, l'équipe de France.fr vous prie de l'en excuser. Tout sera rétabli au plus vite, merci de votre patience !

    Mais c'est pas possible : quelle bande d'amateurs ! La France est la première destination touristique du monde en valeur absolue : entre 70 et 80 millions de visiteurs chaque année. C'était évident que le site france.fr allait faire l'objet d'un nombre de visites conséquent.

    Ah, ça la fout mal pour une mise en route un 14 juillet, franchement. Bravo pour l'image donnée de nos savantes équipes numériques...

    Tiens, le Ministère de la Défense m'avait convié précisément mardi à un petit déjeuner festif afin de me présenter son nouveau site. Les joyeux copains de france.fr devraient prendre exemple. Voilà un site opérationnel qui a fonctionné de suite sans anicroche.

    Bon, évidemment, il ne faut pas s'attendre à des révélations sur le site, mais il a le mérite de couvrir tout le spectre d'intervention de nos forces militaires et d'offrir des données précises et complètes.

    Dans la catégorie Actualités, je recommande en particulier l'onglet Analyses en bas à droite qui devraient certainement intéresser nos amis blogueurs experts en géostratégie...

  • Mais pourquoi le Kung-fu n'est pas une discipline olympique ?

    S'il y a bien un véritable scandale, à mes yeux, c'est l'absence du kung-fu parmi les disciplines olympiques. J'ai noté que la Chine avait tenté de l'imposer aux JO de 2008. Je ne comprends toujours pas pourquoi le CIO en a refusé la validation. C'est incompréhensible, un affront à la Chine, et un affront à la culture en règle générale. Cela fait depuis le début des années 80 que ce pays tente de faire valoir l'importance de cet art martial aux JO.

    A vrai dire, dans de nombreux pays, la situation est ubuesque : prenons la France. Il y a bien une fédération de kung-fu, mais, comme en France il faut un brevet d'état pour enseigner un sport, elle ne reconnaît pas les diplômes des maîtres chinois. Du coup, ces derniers ne peuvent pas enseigner officiellement en France, et, s'ils le font, c'est par bouche à oreille dans des salles officieuses.

    Situation complètement stupide : nous refusons aux maîtres du pays qui a inventé le kung-fu le droit de l'enseigner chez nous qui ne sommes au mieux que leurs disciples. Ridicule. Est-ce que cela serait sorcier d'envisager une convention avec la Chine ? Cela me paraîtrait tout de même le minimum !

    La difficulté, pour la Chine, c'est l'hétérogénéïté naturelle du kung-fu. Le kung-fu moderne, c'est le wushu. Pour qu'il soit discipline olympique, il faudrait prouver qu'il est pratiqué par 50 pays sur au moins trois continents aussi bien par les hommes que les femmes.

    En soi, ce n'est pas impossible, mais le kung-fu connaît tant de styles que chaque école prône la supériorité du sien et qu'il est difficile d'établir des standards reconnus par tous.

    Dépasser le stade de la simple démonstration va être difficile, espérons que la Chine trouve des solutions.

    Reste également le karaté à placer, mais, là, il y a peut-être un peu plus d'espoir...