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  • Paris 12ème, le programme de Corine Lepage et du MoDem

    Marielle de Sarnez était au coté de Corinne Lepage, tête de liste dans le XIIe, pour la présentation du projet et de la liste pour le XIIe arrondissement. "Un projet humaniste tourné vers les classes moyennes. C'est un choix de projet au service d'un idéal", a ainsi revendiqué Corinne Lepage qui a également insisté sur les classes moyennes : "Il faut que les classes moyennes se sentent écoutées et qu'elles soient prises en compte comme celles qui sont dans des situations plus difficiles." Marielle de Sarnez a estimé que "l'on peut faire les choses de manière plus humaine" en particulier en ce qui concerne la meilleure prise en charge des personnes âgées dépendantes et du handicap. La présentation du projet devant la presse a été l'occasion pour l'ancienne ministre de l'environnement de mettre en avant des propositions ambitieuses comme la transformation de l'ancienne caserne de Reuilly en "Ecozac" (ZAC écologique), assurant l'équilibre entre "habitat, activité économique et environnement". "Nous souhaitons "végétaliser" le quartier en utilisant des plantes qui sont capteurs de pollution" a souligné Corinne Lepage. Après la présentation du projet, Corinne Lepage, Marielle de Sarnez et les têtes de liste du XIIème arrondissement se sont rendues au marché d'Aligre. Discussions, échanges, débats et encouragements ont marqué cette matinée où chacun a pu constater la popularité et l'accueil chaleureux fait au Modem.

     

  • François Bayrou en appelle aux Reconstructeurs

    La convention municipale du Mouvement démocrate a été l'occasion, pendant toute la matinée du dimanche 10 février, de mettre en exergue le renouvellement des générations et la grande diversité qui caractérise les candidats du MoDem aux élections municipales. Les nombreuses prises de parôles de candidats et de responsables politiques se sont succédées, confortant les valeurs du Mouvement Démocrate et le projet commun porté lors des prochaines élections. François Bayrou a clos cette Convention par un discours au cours duquel il a rappelé la double "révolution" du Mouvement démocrate réaffirmant d'une part que"les élections sont des élections locales" tout en rappelant que " nous sommes favorables aux majorités d'idées". Le président du Mouvement démocrate a ainsi affirmé : "Dans une commune, dans un quartier, que l'on puisse en être encore à croire qu'il faut tout le pouvoir aux uns et rien aux autres, tout le pouvoir à la gauche, rien à la droite, ou tout le pouvoir à la droite et rien à la gauche, c'est débile, c'est se comporter collectivement comme des imbéciles" ajoutant " Nous portons donc ces deux révolutions : nous voulons que ces élections locales se jouent sur des enjeux locaux ! Et pour la vie locale, nous voulons du pluralisme, parce que nous considérons que les citoyens ont un droit égal à être représentés, même s'ils ne sont pas majoritaires, dans la gestion de la vie locale. Et donc nous défendons des majorités d'idées."

     

     

    Mais l'analyse du président du Mouvement démocrate a également porté sur des temps plus longs : "Le temps viendra donc, assez vite je le crains, où la question sera celle de la reconstruction d’un projet national.  La question sera celle de la mobilisation de la volonté du pays, et de la direction à prendre. Si je ne me trompe pas, il faudra une alliance des démocrates et des républicains, une alliance des reconstructeurs."

    Ce temps de la reconstruction comportera plusieurs défis pour François Bayrou : "regarder en face la question des finances publiques" mais également "réconcilier les Français avec les deux piliers de son avenir, l’école et l’entreprise. Il faudra qu’elles le fassent pour que l’État retrouve la sérénité et devienne créateur de confiance."
    La manière de conduire la réforme est aussi en question : " inventer une méthode de réforme crédible, moins agitée, qui intervienne sur les sujets clés et sur eux seulement, en choisissant de ne pas déstabiliser la société française, et en agissant activement pour qu’elle adapte ses qualités et qu’elle corrige ses blocages."
    Bien entendu, la question de nos institutions est cruciale pour François Bayrou qui a notamment estimé : "ce sont les institutions de la cinquième République elles-mêmes qui se trouveront en cause !" Évoquant longuement la question de la construction européenne à travers sa crise d'inspiration et la signature du traité de Lisbonne, François Bayrou a par ailleurs conduit la réflexion en direction de la crise financière que nous traversons : " le monde financier, bien entendu nécessaire, a dérapé parce qu’il n’existe pas de régulation raisonnable en face de ses excès."

  • Rififi à Canterbury autour de la Charia

    Rowan Williams, l'Archevêque de Canterbury n'imaginait pas déchaîner les ppolémiques, le jour où il s'est publiquement interrogé sur l'opportunité d'intégrer certains aspects de la loi islamique de la Charia dans le droit britannique. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cela fuse dans tous les sens...

    La célébrissime université Al-Azhar l'a publiquement félicité, qualifiant ses propos de réalistes. Notons toutefois que le dit Archevêque avait bien précisé qu'il n'y aurait pas de place pour les châtiments corporels et pour les discriminations envers les femmes dans le droit anglais. 

    Pour ma part, j'invite à la circonspection. La notion de "Charia'" en Occident, porte une lourde charge négative parce qu'on la relie souvent aux mains coupées et au voile. Or, la Charia ne se réduit pas à ces recommandations extrêmes. L'idée d'intégrer du droit musulman traditionnel dans du droit national n'est pas forcément idiote. Après tout, c'est ce que nous autres Européens avons longuement fait avec le droit canon, et qu'importent les influences, dès lors qu'elles vont dans le sens de la démocratie ?

    Dans ces conditions, je juge que cela vaudrait certainement le coup d'étudier de près ce que contient la Charia et le droit coranique afin de déterminer ce qui est compatible avec notre droit européen. Je suis à peu près convaincu qu'un certain nombre de rapprochements sont possibles, et qu'ils sont possibles sans altération de notre identité.

    Donc, ce que j'en dis, c'est que c'est à méditer, et qu'il ne faut pas écarter tout de suite l'idée avec des hurlements horrifiés avant d'y avoir réfléchi. 

  • la Karma, automobile éco-chic

    Eco-chic, c'est un nouveau concept pour les automobiles de luxe : je mets une fortune dans ma bagnole, ça, cela ne change pas, mais désormais, j'évite d'enfumer la planète au passage.

    C'est Henri Fisker, qui travaille aussi pour la célébrissime marque Aston-martin, qui l'a mise au point. Un petit bijou :

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    Fisker se définit comme le premier constructeur vert américain et pour cela il a mis les moyens. Son association avec Quantum Technologies a permis la création d'un système de propulsion hybride inédit, le Q DRIVE. Ce système comprend un petit moteur thermique qui fait tourner un générateur, lui-même chargeant une batterie au lithium- ion. Cette batterie actionne un moteur électrique qui fournit la puissance aux roues arrière. Ainsi équipée, la Karma serait capable d'abattre le 0 à 100 km/h en 6 secondes  et pourrait atteindre les 200 km/h. De plus le constructeur assure zéro émission polluante jusqu'à 80 km/h. Concept 100% écologique, son toit constitué de panneaux solaires alimente la climatisation.

    Pas mal, non ? 


    Pour le reste, la Karma combine tous les équipements de confort qu'on est en droit d'attendre d'une voiture de luxe. Mais, la belle a un petit défaut : il faut débourser pas moins de 80 000 euros pour rouler dedans...!

     Les premiers exemplaires de la Karma devraient être livrés fin 2009 et au total Fisker espère en produire 15 000.

  • Fin des chaînes publiques ? Philippe Meyer livre son analyse

    Philippe Meyer, candidat MoDem dans le 5ème arrondissement de Paris,  journaliste, écrivain, homme de culture et de média nous livre sa réaction et son analyse suite à la proposition du président de la République de supprimer la publicité dans l'audiovisuel public. Après avoir souligné les disfonctionnements méthodologiques dans cette annonce, Philippe Meyer a estimé : " On aurait pu ou dû faire quelque chose au moment des privatisations de 1986, maintenant il est trop tard et c'est même affaiblir le service public" ajoutant :"Les actionnaires des chaînes privées n'ont pas respecté le cahier des charges, les engagements convenus lors de l'obtention de leur réseau hertzien. On peut donc compter sur eux pour tourner les réglementations qu'ils n'auront pas prises eux-mêmes quand on voit comment ils tournent celles qu'ils ont choisi." Pour autant, la question de la télévision publique "est extrêmement importante compte tenu du temps que les Français passent devant la télévision et du fait que les enfants passent plus de temps devant la télé qu'à l'école. Il s'agit donc de la traiter autrement qu'avec ce mélange d'agitation puérile et d'enthousiasme auto-nourrit avec lequel le président de la République l'a traité."

    Mais Philippe Meyer constate aussi que "la radio de service public à été en bonne partie épargnée par cette évolution de l’audiovisuel, en partie aussi parce que les hommes politique n’ont tendance à s’intéresser qu ‘à la télévision et ce même s’il n’y a personne derrière la caméra."

  • Bayrou Dassault, la vérité sur Corbeil

    Rétablissons la vérité : un candidat communiste à Crobeil a laissé entendre que François Bayrou avait menti en direct en déclarant ne pas soutenir Serge Dassault, parce que le Mouvement Démocrate avait investi Nathalie Boulay.

    Certes, le MoDem a investi Nathalie Boulay, mais le MoDem ignorait alors que Nathalie Boulay rejoindrait par la suite Serge Dassault, et elle n'avait pas fait part de ses intentions en la matière.

    François Bayrou veut, je le crois, éviter d'exclure des cadres du MoDem, désormais, ce qui explique sans doute que cette histoire n'ait d'abord pas fait grand bruit, et puis aussi, il lui faut composer avec le reste de la commission d'investiture du MoDem. Mais il ne faut pas non plus compter sur lui pour cautionner ce qu'il n'escompte en aucun cas cautionner.

    Il y a eu certainement des tractations pour la faire revenir sur sa décision, et probablement un certain flottement, ce qui est compréhensible, mais, au bout du compte, les choses sont revenues  dans l'ordre. Par ailleurs, François Bayrou a fait le choix aussi de faire confiance aux équipes locales, et il essaie d'éviter de s'ingérer dans leurs affaires, sauf quand les choses vont trop loin. Cela peut également expliquer qu'il n'ait pas immédiatement réagi. C'est en tout cas chose faite, désormais, et Serge Dassault ne pourra plus revendiquer le soutien de François Bayrou.

     

  • François Bayrou ne soutient pas Nathalie Boulay à Corbeil-Essonnes

    Le président du Mouvement démocrate, François Bayrou, s'est désolidarisé samedi de la chef de file locale de son mouvement à Corbeil-Essonnes, dans la banlieue parisienne, qui figure sur la liste UMP pour les élections municipales des 9 et 16 mars.

    Nathalie Boulay-Laurent se retrouve ainsi colistière du maire sortant Serge Dassault, par ailleurs sénateur UMP, grand industriel et propriétaire du quotidien Le Figaro.

    "Je n'entre pas dans ce genre de collusion-là", a déclaré François Bayrou sur France-Info. "Le mouvement démocrate a sa propre vision, elle n'est pas résumable à une liste UMP dans cette ville". Prié de dire, en conclusion, s'il ne soutenait pas la liste UMP, il a répondu : "Vous avez bien compris".

    "Je crois au centre indépendant, (...) je ne veux pas du centre qui soit dépendant, qui soit une roue de secours, qui soit un strapontin, je déteste cette idée qu'il faille constamment aller dans la servilité pour se faire entendre dans la politique ou pour faire son chemin", a ajouté le président du Modem, pour qui "il n'est pas vrai que le XXIe siècle va se dérouler avec les mêmes repères que le XXe siècle qui est fini depuis bientôt dix ans".

    Voilà, c'est dit, et tant mieux ! Merci François ! On ne peut pas faire n'importe quoi en se réclamant du MoDem.

  • Echolocation : un aveugle au milieu des voyants

    Connaissez-vous Ben Underwood ? C'est un jeune homme tout simplement prodigieux. Devenu aveugle à trois ans en raison d'un cancer de la rétine, il a appris à se guider dans un environnement connu grâce aux échos des sons que lui renvoient les objets. On appelle ce phénomène écholocation ; en principe, seuls les dauphins et les chauve-souris utilisent une telle faculté. En principe seulement : Ben a manifestement développé cette aptitude.  Ainsi, de quelques claquements de langue, il peut au centimètre près discerner la position d'un objet, y compris d'un objet en mouvement, ce qui lui permet :

    b001518f65d6d9ffc54d886fbdcdea7e.jpg- de faire du roller 

    - de jouer au basket

    - faire du vélo  

    - de pratiquer du karaté

    - de filer une baffe à un camarade qui a cru pouvoir se moquer de lui à son insu

    et cetera... 

    Plus stupéfiant encore, son aptitude exceptionnelle à analyser les sons, lui permet un contact privilégié avec les dauphins

    Ce qui est hélas bien plus triste, c'est que j'ai appris que depuis le mois d'octobre il se bat contre une tumeur au cerveau. 

  • Google versus Microsoft, le choc des Titans

    S'il y a une conflagration qui est inévitable, à terme, c'est bien celle qui attend Microsoft, l'empereur de l'informatique, et son puissant outsider, Google. Je suis depuis longtemps, les progrès de la firme de Mountain View. Je l'ai vu avancer ses pions les uns après les autres, de partenariats en rachats, jusqu'à aujourd'hui se présenter en alternative crédible à Microsoft.

    Les deux géants se regarrdent désormais dans le blanc des yeux, lancés comme des bolides dans un conflit inexpiable qui ne peut que se conclure par la défaite définitive de l'un ou de l'autre.

    Toutefois, à défaut, c'est la guerre froide qui prévaut, ponctuée de temps à autres d'alliances de circonstance. Microsoft possède la maîtrise des systèmes d'exploitation, mais est à la remorque sur la Toile où Google flaire à tous les coups les bonnes affaires. A chaque fois, Google s'appuie sur l'univers du libre, qui anticipe voire crée souvent les nouveaux usages et les nouvelles technologies du web. Tant que des liens forts seront mlaintenus entre cet univers et Google, Google conservera ce qui a fait l'essence de son succès.

    Je ne crois pas à l'émergence des réseaux sociaux, en dehors des univers de jeux, car en réalité, il s'agit surtout de groupements de communautés finalement assez limitées et qui n'ont, au final, guère en commun.

    En revanche, il faut surveiller avec attention l'émergence de la 3D sur la Toile : Linden, avec Second Life, est précurseur, mais il n'y a pas encore assez d'utilisateurs et trop de difficultés techniques pour que cet usage parvienne à s'imposer comme un usage de masse. Pourtant, il apporte une véritable valeur ajoutée, et à terme, pourrait bien envahir la Toile. Pas fou, Google peut à tout moment faire basculer une bonne partie de ses représentations 3D, qui servent pour l'instant pour Google Earth, vers un monde ce type, voire créer une sorte de Second Earth...

    Si Linden veut survivre, il lui faudra s'allier.

  • L'affaire du SMS de Nicolas Sarkozy

    Je n'ai pas l'habitude de défendre Sarko, mais sur ce coup-là, ceux qui ont balancé cette info, vraie ou fausse, peu importe, d'ailleurs, parce qu'on s'en fout, sont d'authentiques salopards.

    Cela le regarde, et cela ne nous regarde pas, c'est sa vie, pas la nôtre. En plus, il y a une intention que je juge malfaisante, qui est de saboter son mariage avec Carla Bruni. Je trouve le procédé répugnant, pas même digne du caniveau.

    Le journalisme qui en est là, c'est du journalisme de merde, parce ce que, ce que l'on attend d'un journalisme digne de ce nom, c'est de nous informer sur l'état de la France, les grands sujets de société, les questions politiques, ce qui préoccupe au jour le jour les Français, et à la rigueur certains faits divers, s'ils sont édifiants, gagnent à être connus, et ne portent pas tort indûment à autrui.

    Je suis d'autant plus surpris que ce n'est pas le style du Nouvel Obs de balancer ce genre de merde. Je pense qu'il faut faire consensus pour condamner ces dérives dégueulasses qui essaient de frapper dans l'intime.

    J'ai pour ma part, une conception toute autre de la politique.