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  • Jean Lassalle sur Second Life à Oloron

    Et zut, j'ai eu la nouvelle trop tard ! Il est venu lundi 28 à 9h00 du matin. Il est apparemment venu sur l'ebeoplex sur la sim Riviera.

    Enfer et damnation, j'ai raté cela !

    4f4d88c4738ec4f65aceccbf0eab4d2f.jpg

     Voilà, au-dessus, c'est son avatar. Apparemment, c'est une radio locale béarnaise, Radio Oloron (à Oloron, donc, dans le Béarn) qui a organisé le RDV. Jean Lassalle est venu pour parler de son livre, la Parole Donnée (que je ne manquerai pas de lire et d'acheter).

  • Denis Badré propose une réforme du budget de l'Europe

    296036eb31c683edc9fceca9a831ab29.jpgA l'occasion de la présidence de l'Europe par la France en 2008, Denis Badré, Sénateur UDF-MoDem, et maire de Ville d'Avray, a rendu fin 2007 un rapport complet sur la participation française au buget des commissions européennes. Je recommande fortement la lecture de ce texte, Car Denis Badré y étudie la structure du budget européen ainsi que les perspectives pour l'année 2008 poste par poste. A l'issue de son rapport, il propose une réforme du budget européen dont nous donnons copie ici.

    1. Quels principes doivent présider à la réforme ?

    Deux observations principales conduisent à penser que le budget européen n'a de « budget » que le nom. Sa structure, reposant sur une part toujours plus importante des contributions nationales au détriment des ressources propres, rend illusoire toute idée de budget autonome et indépendant des Etats membres.

    En second lieu, les trois fonctions traditionnellement assignées au budget que sont la stabilisation conjoncturelle, l'affectation de ressources et la redistribution, sont inexistantes s'agissant du budget européen. La fonction de stabilisation est en effet davantage assurée par le pacte de stabilité et de croissance que par des mécanismes budgétaires, la fonction d'affectation demeure tributaire d'avancées sur la Politique européenne de sécurité et de défense, et celle de redistribution est essentiellement tournée vers le secteur agricole.

    Partant, votre rapporteur spécial considère que le réexamen global doit prendre en compte les principes contenus dans les développements qui suivent.

    a) La démocratie budgétaire doit être réaffirmée

    Un budget dont les recettes et les dépenses sont déterminées par des autorités différentes n'est pas démocratique. Ce partage des rôles entre les Etats membres et le Parlement européen cumule en effet les inconvénients :

    1) d'être incompréhensible pour les citoyens, à tous le moins quand ceux-ci ont connaissance de son existence, que le caractère « indolore » du prélèvement sur recettes tend à faire passer inaperçue ;

    2) d'accréditer selon laquelle les Communautés européennes, dont la légitimité démocratique est déjà largement contestée dans l'opinion, bénéficieraient d'un « droit de tirage » sur la richesse nationale ;

    3) d'entretenir la prédominance des intérêts nationaux sur la solidarité communautaire et les raisonnements en termes de « taux de retour ».

    Par ailleurs, un budget sous plafond est pour votre rapporteur spécial un non-sens économique et politique, dans la mesure où ce ne sont pas les politiques publiques qui doivent être calibrées sur les moyens, mais les moyens qui doivent accompagner des politiques préalablement définies et acceptées.

    b) Pour un impôt européen

    Votre rapporteur spécial considère également que l'établissement d'un impôt européen est une perspective à étudier. Il constituerait un facteur de relégitimation de la démocratie budgétaire et atténuerait la perception du budget européen en tant que vaste instrument de redistribution.

    Un tel impôt ne serait toutefois accepté qu'en étant affecté au financement d'une compétence spécifique de l'Union, que les Etats membres auraient préalablement transférée à celle-ci, de façon à ce qu'un éventuel impôt européen ne vienne pas in fine alourdir les prélèvements obligatoires et constitue un dispositif lisible pour les citoyens de l'Union.

    L'impôt européen constituerait également une ressource :

    1) plus incitative pour les agents économiques : une fiscalité écologique européenne (taxe kérosène), une ressource fondée sur les bénéfices ou des droits d'accise sur le tabac et l'alcool auraient respectivement pour avantage d'internaliser les coûts socio-économiques générés par la pollution, de supprimer les conséquences dommageables de la concurrence fiscale et d'affecter une ressource aux politiques de protection des consommateurs et de santé publique ;

    2) plus autonome à l'égard des Etats membres, mettant fin aux raisonnements fondés sur le « taux de retour » et créant un lien plus direct entre les citoyens et les politiques de l'Union.

    Pour ma part, je trouve cette idée excellente : un impôt européen est bien plus clair que le système actuel : on ne sait pas, en fait, dans ce que nous versons, ce qui va à l'Europe, et de plus, cela génère une bureaucratie supplémentaire en France. En revanche, il faut trouver un mécanisme clair pour que l'Europe puisse rendre compte de cet impôt aux Européens. Cela dit, tout ce que dit Denis Badré sur la fiscalité est cousu du bon sens : on aurait là la première pierre d'une politique fiscale commune, avec tout l'impact que cela peut avoir par exemple sur les activités polluantes ou innovantes. Idée donc à retenir, et je la retiens :-)

  • Jérôme Kerviel et les trois navettes spatiales

    Je reprends juste un extrait d'article cité par le Canard enchaîné du 30 janvier 2007. Le montant des pertes accumulées par Jérôme Kerviel à la Société Générale, ce n'est jamais l'équivalent que des PIB additionnés de 63 états du Monde, ou encore trois navettes spatiales du type Atlantis, ou encore 150 000 ford fiesta...

    Voilà, il faut tout de même le dire... 

  • Maître Eolas, Antiphon aurait-il pu défendre Jérôme Kerviel ?

    Initialement, ce billet était un commentaire sur une note de Maître Eolas à propos de la partie juridique qui se joue autour de Jérôme Kerviel. Mais apparemment, une insuffisance ou un problème technique ne permet pas à mon commentaire d'apparaître sur son blog en dessous du billet dédié.

    J'ai donc choisi de reproduire mon analyse et ma question ici :

    Merci pour cet intéressant billet, Maître Eolas.
    J'aurai une question à vous poser si vous me le permettez : ce qui compte, dans cette mise en examen, c'est l'accusation de la Société Générale, ou les faits eux-mêmes ?
    Ce que je veux dire, par là, c'est que si les avocats de Kerviel démontrent que des traders ont déjà adopté des comportements similaires à ceux de Kerviel, au sein de la Société Générale, même sur des sommes moins importantes, mais n'ont pas été poursuivis par la SG alors que cette dernière était finalement au courant, est-ce que dans ce cas Kerviel peut être acquitté ? Car il ne saurait, je le suppose, y avoir en la matière, deux poids et deux mesures ?

    Plus précisément, et je vais vous citer un ouvrage fameux dans le domaine du droit et de la sophistique, à savoir les Doubles Discours (à moins que cela soit dans ses Tétralogies, pour autant qu'il s'agisse bien du même homme, ce dont doutent pas mal d'hellénistes experts de l'auteur) du rhéteur, sophiste et pré-avocat grec, Antiphon (un de vos ancêtres, en somme) :
    Finalement, le coupable, c'est qui ? C'est Kerviel, ou bien c'est le marché boursier qui a chuté d'un coup inopportunément alors que Kerviel était d'abord bénéficiaire sur les positions qu'il avait prises ?
    Je cite Antiphon, parce que dans ses doubles discours, il fait acquitter un jeune homme accusé du meurtre, certes accidentel, mais du meurtre tout de même, d'un autre jeune homme : son javelot a transpercé ce dernier au moment où il traversait la piste d'entraînement du gymnase.
    Et notre Sophiste, avec un sens certain de l'éristique et de la rhétorique (la disputatio n'existe pas encore) de démontrer que c'est le javelot qui est coupable, pas le lanceur du javelot...
    Je pense que l'expert en droit que vous êtes a compris mon idée...

  • Le projet de Marielle de Sarnez pour Paris

    6f45ce511eb031a40137308f091b9864.jpgAprès deux longues années d'études, de réflexions et d'analyses, puis trois mois de propositions sur un blog de travail, Marielle de Sarnez et toute l'équipe du MoDem présentent aux Parisiens la version définitive et totale de son projet pour Paris.

    Il est disponible en téléchargement libre. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de dire à quel point je trouvais l'avant-projet déjà très bon. Mais le projet définitif est encore meilleur.

    Il est par ailleurs également disponible sur le blog de campagne de Marielle de Sarnez. 

    J'aime par ailleurs beaucoup l'introduction de Marielle de Sarnez, qui est en fait une lettre aux Parisiens, et je la copie ici :

    Madame, Mademoiselle, Monsieur,
    Je suis heureuse de vous présenter notre Projet pour les Parisiens, « Pour une ville plus humaine ». Un projet, c’est d’abord une vision, une ambition, l’idée que l’on se fait d’un destin partagé. Et c’est ensemble qu’il se construit. Voilà pourquoi j’ai souhaité associer les Parisiens à son élaboration. Des dizaines de réunions de travail se sont tenues depuis l’été dernier, des milliers d’hommes et de femmes ont contribué, chacun avec leur histoire, leur expérience, leurs idées, à l’écriture du document que vous avez entre les mains.
    Toutes et tous aiment profondément Paris. Chacun d’entre eux a donné le meilleur de lui-même pour vous proposer les grandes lignes des décisions que nous prendrons durant les cinq années qui viennent.
    Je veux ici leur dire ma gratitude.
    Naturellement, le maire de Paris et les élus ne peuvent pas tout. Mais j’ai la conviction qu’à notre échelle, nous pourrons malgré tout changer la vie des Parisiens, pour qu’ils puissent mieux se loger, mieux se déplacer, vivre dans une ville plus agréable, plus propre, plus sûre, plus humaine.
    Je vous remets notre projet : il constitue notre engagement. Il s’adresse à tous les Parisiens, et en particulier aux classes moyennes, dont on sait bien qu’elles ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts.
    Ce projet sera entièrement financé, sans que la pression fiscale que vous subissez n’augmente, sans endetter davantage la ville. Toutes nos propositions seront financées soit par redéploiement de la fiscalité existante, soit par un effort mesuré d’investissement.
    Chaque candidat portera également un projet d’arrondissement, qui déclinera concrètement, dans votre quartier, nos propositions globales.
    Notre volonté, enfin, est de rassembler toutes les bonnes volontés au service des Parisiens. La vie politique parisienne repose sur une fracture, un clivage entre la majorité et l’opposition qui nuit à l’efficacité de l’action publique. C’est vrai entre les arrondissements qui ne sont pas de la couleur politique du maire de Paris, et qui subissent plus qu’ils n’agissent sur les grands choix, c’est vrai au sein même du Conseil de Paris, où la majorité n’a que le droit d’approuver quand l’opposition ne fait que s’opposer.
    Ce n’est pas ma vision d’une démocratie moderne. À mes yeux, elle doit au contraire s’appuyer sur tous ceux qui veulent améliorer la vie des habitants, et ceux-là n’appartiennent pas qu’au camp de la majorité. Personne n’a raison tout seul, mais on a souvent raison ensemble. Je veux une vie politique apaisée et uniquement orientée vers le seul objectif que nous poursuivons tous : l’intérêt général et le service des Parisiens.

    Applaudissements... 

    Par ailleurs, si les lecteurs de ce blog veulent en discuter ici et le commenter, je suis tout prêt à en débattre et à publier la synthèse d'éventuels débats et commentaires. Tant que j'y suis, petite information-bonus : selon un sondage IFOp récent, le MoDem serait à 10% à Paris. Et dans le 12ème, Cavada serait plus que très largement battu.

  • Loi de finances 2008 et énergies nouvelles

    95c19037111d25044173f1621a0a5166.jpgJ'ai lu avec attention le rapport qu'a produit Christian Gaudin, sénateur UDF-MoDem, en compagnie du sénateur divers droite Philippe Adnot, sur la recherche et l'enseignement supérieur.

    Le rapport est fort intéressant, car il étudie poste par poste les crédits alloués à la recherche et à l'enseignement supérieur, domaine par domaine. Or, je suis allé jeté un oeil du côté de l'énergie, et qu'ai-je vu en examinant les chiffres

    Que sur 655.4 millions d'euros alloués à ce poste, 475.3 vont au nucléaire, 180.8 au pétrole, et 5.3 aux énergies renouvelables !!!

    J'ai bien aimé la section principales observations de votre rapporteur spécial (en l'occurence Christian Gaudin) :

    « En revanche, il s'étonne de la relative modicité de l'effort financier consenti en faveur de la recherche dans le domaine des énergies nouvelles, concernée au premier chef par les engagements présidentiels pris à l'occasion du Grenelle de l'environnement *. Comme indiqué supra, c'est en particulier le cas de la thématique « Energie durable et environnement » de l'ANR, dont le financement ne doit augmenter que de 3 % en 2008. »

    Un tantinet agacé, notre sénateur MoDem. Il propose d'ailleurs immédiatement la mesure que lui dicte le simple bon sens, c'est à dire, en gros, plus que doubler le dit budget, et  ponctionner notamment les fonds initialement affectés à la recherche sur l'extraction pétrolifère. Cela me semble en effet une très juste suggestion.

    Je le cite :

    C'est également pourquoi votre rapporteur spécial vous propose un amendement tendant à abonder de 6 millions d'euros la rubrique « Energie durable et environnement » de l'ANR. Les fonds nécessaires pourraient provenir de l'action n° 3 du présent programme, « Compétitivité et développement du secteur des hydrocarbures et de ses infrastructures, diversification des réserves », plus précisément sur les actions de l'IFP visant à « repousser les limites du possible dans l'exploration et la production du pétrole et du gaz ». Il semble, en effet, que les sociétés pétrolières pourraient accroître leur participation financière à ce type de recherche. En outre, l'IFP a pleinement vocation à participer aux appels à projets lancés par l'ANR sur les thématiques d'énergie durable et d'environnement, abondés par le présent amendement.

    Sur l'énergie, il sait de quoi il parle notre sénateur : je rappelle tout de même qu'il a mené une mission scientifique en Antarctique pendant un mois en 2006, et qu'il a certainement eu l'occasion de commencer à y voir les dégâts occasionnés par le réchauffement climatique... J'aurai l'occasion de continuer à commenter ce rapport, car il contient nombre de choses intéressantes, mais j'y reviendrai dans des billets ultérieurs. 

    Ah,au fait, mon astérisque, j'allais l'oublier (la même figure sur le rapport de Christian Gaudin, c'est la note 10) :

    « L'enjeu est d'investir massivement pour créer les conditions de la croissance de demain. L'enjeu est un grand programme national et même européen. L'enjeu est de s'inscrire dans un nouveau mode de développement, un développement durable. (...) C'est une politique d'investissement massif que nous devons et que nous allons engager. Une politique d'investissement massif dans la recherche. (...)L'Etat consacrera plus d'un milliard d'euros sur 4 ans à la recherche, sur les énergies et les moteurs du futur, la biodiversité et la santé environnementale. » M. Nicolas Sarkozy, le 25 octobre 2007.

    Oh!... le méchant sénateur, il est allé chercher perfidement un extrait du discours de Vous Savez Qui à propos du développement durable... 

  • Sarkozy et ses Boutons...

    Ouf, quelqu'un l'a enfin dit :

    f2a51af06f9c6c33afdfea1c426e9177.jpg« Je trouve assez choquant que le plus haut représentant de la République intervienne directement par le verbe dans une affaire privée et qui concerne d'abord et avant tout les instances sociales, les instances de direction de la Société Générale»

    [...]
    « Est-ce qu'il s'appliquera à lui-même le même principe lorsqu'on s'apercevra à la fin de l'année 2008 que la France n'a pas le point de croissance supplémentaire qu'il lui avait promis? »

    Merci Jean Peyrelevade ! Enfin quelqu'un qui dit fort ce que pas mal pensent bas. C'est tout de même incroyable : la Société Générale, que je sache est encore souveraine dans ses affaires, et il s'agit d'une institution privée, pas d'un établissement public ! Accessoirement, Daniel Bouton a déjà présenté sa démission au Conseil d'administration, et elle a été refusée.

    Au-delà de ça, j'ai lu l'entretien de Jean Peyrelevade pour le magazine Challenges : à consulter pour comprendre ce qu'il s'est passé, et pourquoi les process de sécurité sont bien moins optimaux quand on prend des positions sur un marché non réglementé, ce qui est le cas des options. Il a l'air apparemment de penser que Jérôme Kerviel serait en effet le principal responsable de ce désastre financier. Là, j'avoue que je suis dubitatif...

  • La Société Générale pourrait contacter le livre Guiness des records !

    Bon, je me suis peut-être un peu avancé, mais telle est en tout cas l'idée de Grozbulles, un sympathisant MoDem, humoriste et dessinateur à ses heures :-D

    fa7e1d3a2d33d2511c77855f6e276e2b.png

     En parlant de records...D'après une déclaration transmise à l'AMF, Robert Day, membre du Conseil d'administration de la Société Générale et Président de la société de gestion américaine Trust Company of the West (TCW), a vendu pour 85,74 Millions d'Euros d'actions Société Générale le 9 janvier 2008. 900.000 actions Société Générale ont été cédées à un cours moyen supérieur à 95 Euros.

    Par ailleurs, la fondation Robert A. Day (personne morale liée à Robert Day) a vendu 8,63 ME d'actions Société Générale le 10 janvier, toujours à un cours supérieur à 95 Euros et la société Kelly Day Foundation a cédé 0,96 ME d'actions le même jour, d'après deux autres déclarations publiées par l'AMF.

    Pas mal, un ? ça aussi, ça va figurer dans le livre des Records ? Pas mal, le Robert Day, il est fait pour s'entendre avec Jérôme Kerviel, non ?

  • Ecuries d'Augias à l'école !

    Eh oui, il faut bien le dire. Et je trouve inacceptable que nos enfants aient la trouille de se rendre dans des toilettes dans les écoles primaires, les collèges et les lycées.

    A quoi servent les commissions d'hygiène ? et quid de l'initimité ? C'est en effet insupportable. J'ajoute que les agences devaient aussi se pencher sur l'hygiène des toilettes des cafés, parisiens entre autres. 

    Du coup, les enfants cumulent infections urinaires et gastriques parce qu'ils se retiennent. Ce qui est particulièrement insupportable, c'est que tous ceux qui ont essayé d'alerter sur ce sujet pendant longtemps ont été ignorés voire ridiculisés.

    Plus généralement, c'est le statut de l'individu au sein des collectivités qu'il convient de repenser, l'école s'entendant à le broyer complètement. On ne respecte rien de ce qui touche l'intime.

    En tout cas, nous saluons la venue enfin publique de ce sujet dans la presse et les médias. Mais pour briser le tabou et nettoyer les services concernés de l'immobilisme crasseux qui s'est emparé d'eux de longue date, il va nous falloir un nouvel Héraklès, là aussi...

    Augias, cela pourrait être un beau nom pour une mission gouvernementale sur le sujet...Ou encore Alphée et Pénée, puisque ce sont là les deux fleuves qu'Héraklès détourna pour nettoyer les écuries infâmes du roi d'Augias... 

  • Et si Jérôme Kerviel avait gagné 5 milliards ?

    Et oui, il convient tout de même de rappeler ce qu'est l'essence du travail d'un trader...Le Figaro de ce matin réalise à cet effet un excellent article sur la question, en donnant quelques précisions pas négligeables : les opérations clandestines de Jérôme Kerviel atteignaient, au 31 décembre 2007, un solde excédentaire de 1.4 milliards d'euros pour la Société générale ! Kerviel aurait aussi pu devenir un héros, au moindre retournement de tendance, dans les heures qui ont suivi la chute d'Ambac. Être trader, c'est jouer à "Qui perd gagne", il ne faut pas l'oublier.