J'ai déjà écrit il y a quelques jours un premier billet pour préciser l'intérêt de la candidature centriste Marielle de Sarnez à Paris, et je continue donc dans la même veine.
Aux municipales de 2014 je pense que le MoDem fera largement appel à des citoyens venus de tout horizon et à la société civile dans son ensemble. Les listes seront donc soutenues par le MoDem, mais je ne pense pas qu'elles seront exclusivement MoDem. Non seulement on y trouvera d'autres centristes qui pourraient se retrouver dans notre programme ou partager le leur avec nous, mais je crois qu'on verra aussi des responsables associatifs, des médecins, des commerçants, des salariés du public ou du privé, des enseignants et bien d'autres encore rejoindre nos listes.
Nous nous positionnerons certainement, outre les grands thèmes que j'ai évoqués la dernière fois (logement, transport, santé) également sur ceux que les grandes formations ignorent généralement.
Je n'ai pas l'intention de tous les détailler, mais il y a en a au moins qui me tient à coeur : la propreté.
En dépit des efforts de la municipalité depuis une dizaine d'années, les trottoirs sont de véritables porcheries, particulièrement en raison des déjections canines et de l'incivilité des uns et des autres qui considèrent trottoirs et jadins publics comme des poubelles à ciel ouvert.
Paris est arrivée aux limites de la bonne volonté, me semble-t-il, en disposant des poubelles à peu près partout et en assurant un nettoyage régulier avec ses services d'hygiène et de propreté.
En revanche, toujours au nom de la vieille idéologie libertaire qui continue d'alimenter la gauche bobo parisienne, la municipalité se refuse à engager des inspecteurs de l'hygiène habilités à verbaliser les cochonneries des gens indélicats. Imaginez simplement que pour un arrondissement grand comme le XVIème, par exemple, il n'y en a que 4.
Il me semblerait censé de multiplier par 10 le nombre de ces inspecteurs et de leur verser un intéressement sur les infractions constatées. Même chose dans les autres arrondissements. Ceci peut être fait à moyens constants : un peu moins d'agents à verbaliser les automobilistes garés et un peu plus pour les crottes.
La prévention, la mise à disposition de poubelles supplémentaires, ça va un temps : un supplément de répression avec des amendes à la clef garnira le budget de la ville (et il en aura bien besoin) et, on peut l'espérer, contribuera à rendre nos trottoirs plus propres.
On devrait envisager, me semble-t-il une fiscalité également modulable sur le tri sélectif dans chaque co-propriété afin que les indélicats comprennent que le tri, ce n'est pas pour les cochons.
Plus généralement, il y a certainement des propositions à faire pour nettoyer la bauge qui nous tient lieu de capitale.
Les écuries d'Augias, c'est maintenant...