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  • Les tarifs EDF ont bien failli être victimes de l'urgence

    C'est une intervention du sénateur UDF-MoDem Philippe Arnaud, le 08 janvier dernier, lors d'une séance au Sénat,  qui permet de mieux comprendre comment les tarifs EDF ont bien failli ne plus être réversibles :

    459f85a0038ba063da7e011a60d1a6b7.jpgC'est une évidence, la facture énergétique suit une courbe exponentielle. Le 1er janvier dernier - il y a quelques jours, donc - l'augmentation de 4 % des tarifs du gaz, inférieure à celle que demandait GDF, en a offert une parfaite illustration. Le franchissement de la barre symbolique des 100 dollars pour un baril de pétrole ne laisse pas augurer un renversement de la tendance.

    Depuis le 1er juillet dernier, les marchés de l'électricité et du gaz naturel sont ouverts à la concurrence.

    Désormais, donc, chacun peut choisir son fournisseur d'électricité et de gaz, opter pour les tarifs réglementés par l'État, tels que les proposent EDF et GDF, ou recourir à un autre fournisseur, qui fixe librement les tarifs en fonction du marché.

    Ces dispositions sont encadrées par l'article 4 de la loi du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité.

    Cependant, et c'est là que le bât blesse, le tarif réglementé fixé par l'État est attaché à l'habitation, alors que le choix d'en sortir, de préférer une offre du marché, une nouvelle tarification, un nouvel opérateur, appartient au consommateur, c'est-à-dire à l'occupant de l'habitation. Cela signifie que, lorsque l'occupant renonce aux tarifs réglementés, cet abandon est définitif, irréversible, et que les occupants ultérieurs du logement seront liés par une décision qu'ils n'ont pas prise.

    Cette situation est non seulement parfaitement injuste, et totalement incompréhensible, mais également fort préjudiciable en termes de pouvoir d'achat.

    J'observe, au passage, qu'une telle injustice n'a jamais été voulue par le législateur : elle est la conséquence d'un vote intervenu lors de l'examen d'un texte déclaré d'urgence.

    À cet égard, mais je sais que ce choix n'était pas de votre fait, monsieur le secrétaire d'État, je ne saurais trop vous conseiller de veiller à laisser la navette faire son office, dans la mesure où ce genre de difficulté donne raison à ceux d'entre nous qui protestent quand il y a une accumulation de textes déclarés d'urgence, y compris sur des propositions de cette nature. C'est en effet la navette, du moins on peut l'espérer, qui permet à la sagesse des parlementaires de trouver toute son expression et aux textes toute leur qualité.

    Et voilà, à force de se précipiter... Heureusement que l'on veille du côté des sénateurs UDF-MoDem, et que l'on a l'oeil et le bon...

  • MoDem, PS, mode d'emploi

    Pour ma part, je ne suis pas radicalement opposé à un partenariat entre le MoDem et Delanoë à Paris, mais il va falloir que les Socialistes reviennent à plus d'humilité et de modération, et que l'on discute sérieusement.

    Sur la philosophie du projet, tout d'abord : j'ai évoqué l'optique du MoDem à Paris dans un billet précédent, et, très clairement, nous sommes opposés à une municipalisation à outrance pour relever les grands défis qui s'annoncent. Ce sont les Parisiens qui doivent relever ces défis, et la municipalité doit simplement leur faciliter le terrain, notamment dans le domaine économique.

    De même, nous sommes dans le refus de toute forme d'idéologie dans la prise de décision : je l'ai évoqué également dans un autre billet précédent. 

    Le coeur de l'action politique, de notre point de vue, c'est l'Individu Socialement Responsable c'est à dire un parisien acteur des décisions qui le concernent.

    Nous sommes encore loin du compte. Une chose est certaine : si les Socialistes obtiennent une majorité écrasante, ils ne risquent pas de faire varier d'un iota leurs positions. Si les Verts actuels sont en position de force, Baupin et ses amis n'auront plus de limites, et ils ont fait tout de même capoter beaucoup de projets, y compris au sein de la majorité municipale. 

    Le fait est, en tout cas, que Delanoë a mis de l'eau dans son vin et commence à revenir sur son attitude très arrogante du débaut du mois d'octobre où il qualifait le MoDem de parti le moins clair de France... 

    Marielle de Sarnez n'est heureusement ni dogmatique ni rancunière. 

     

  • Moteur à hydrogène...et vivent les Bretons !!!

    Le Moteur Kenderv est un moteur à hydrogène désormais opérationnel. C'est un breton du nom de Jean Cousin qui a réalisé cette petite merveille. Il existe d'ailleurs un exposé scientifique avec pleins de formules (auxquelles je n'ai strictement rien compris) sur le portail Ekopedia.

    A la base, au milieu des années 80, Jean Cousin travaille sur un moteur au sodium, mais comme il s'agit d'un moteur thermique qui fonctionne à haute pression, l'air se liquéfie quand on stoppe les cylindres. Les aléas de l'existence font que cet inventeur abandonne son projet pendant 20 ans. Mais, parvenu à l'âge de la retraite, en 2005, il reprend le projet en l'état et le finalise. « Avec ce système, un groupe électrogène de 50 cm³ suffit à alimenter une maison en énergie » déclare-t-il récemment. « Il peut aussi faire avancer une voiture, sans contrainte d'autonomie, mais il nous reste à étudier l'usure des pièces, les technologies utilisées étant très particulières » ajoute-t-il. Jean Cousin a laissé ses coordonnées à plusieurs journalistes dans l'espoir de prendre contact avec des industriels prêts à tenter l'aventure en finançant la commercialisation de son prototype : Kenderv@free.fr

    Ah, au fait, Kenderv signifie cousin en breton... 

  • Jean Lassalle chante super bien !!!

    5fc392397678c2cb7fd1af4396e58c41.jpgEn fait, je viens d'écouter l'émission des Quatre vérités, sur France 2, où Jean Lassalle évoque son livre, et ce qu'il pense, plus généralement de l'action du landernau écolo-médiatique dont Nicolas Hulot est le plus éminent représentant. C'est saignant...l'homme le plus aimé de France, comme il l'appelle. Mais je crois avoir évoqué déjà ici un certain nombre de ces faits dans une note du 06 janvier sur le Grenelle de l'environnement.

    Mais à la fin de l'émission, il entonne également un chant en béarnais, un chant d'amour, manifestement, repris en choeur par l'équipe de l'émission, d'ailleurs, et objectivement, il chante très bien : pas une fausse note. Il ne reste plus qu'à aller écouter l'émission sur le site de France 2...

    Quelle chance pour le MoDem, que ce berger au franc-parler et à la voix d'or ! 

  • bobos bling-bling

    Amusant, les appellations, et surtout les tendances. Les bobos, on le sait, ce sont ces bougeois bohêmes de gauche, un peu hypocrites et très rapiats qui se parent de grands principes et contribueront peut-être à faire réélire Delanoë. Les bobos raffolent de la culture moderne, si possible métissée, cela fait plus tolérant, neuf, et cela soulage leurs conscience de gauche. Sans surprise, ils votent à gauche.

    Les bling-bling tout au contraire, n'ont honte de rien, adorent Sarko et les rolex, se désintéressent de la culture, et aiment bien arborer ce qu'ils ont.  Ils ne font évidemment pas semblant d'aimer la culture : ils ne s'y intéressent pas, même pas quand il s'agit de cultures agricoles.

  • Jean Peyrelevade à Ripostes sur France 5

    Ce dimanche 27 janvier à 17h45 sur FRANCE 5
     
    c1f93acd3952642b456385e299d5cc64.jpgJean Peyrelevade sera présent sur le plateau de RIPOSTES, émission en direct de Serge Moati sur FRANCE 5.
    Les autres invités sur le plateau sont :
    Eric Woerth, Henri Emmanuelli, Jean Viard, Marc Touati, Colette Neuville

  • Le MoDem n'est pas l'ennemi de l'UMP

    Je crois qu'il faut dissiper un malentendu du côté des électeurs UMP et de la droite en générale. L'UMP (pas plus que le PS, au demeurant) n'est pas l'ennemie du MoDem. Le vrai problème, sur notre droite, à nous autres démocrates, ce sont les valeurs et le projet de société porté par Nicolas Sarkozy. C'est à ce projet que nous nous opposons, mais nous n'ignorons évidemment pas qu'une bonne partie de la droite et nombre d'électeurs de droite n'adhèrent pas à ce projet, même s'ils ont voté ou soutenu Nicolas Sarkozy faute de mieux. Il faut comprendre, et c'est heureux, que l'UMP ne se réduit par à Nicolas Sarkozy, même si actuellement, il faut admettre qu'elle est subjuguée.

    Le MoDem a donc vocation à s'adresser aussi à ces électeurs et à ces dirigeants politiques. Ceci explique, par exemple, que le MoDem ne voie aucune objection à s'allier avec Alain Juppé à Bordeaux. Clairement, Alain Juppé fait partie du courant de pensée qui n'est pas bonapartiste au sein de l'UMP, et par ailleurs, comme maire, son bilan est bon. 

    Si à Paris, le MoDem adhère aux propositions de Delanoë quand elles intéressent tous les Parisiens, il dénonce toutefois des décisions parfois sectaires.

    Finalement, à Paris, l'alternative aux Socialistes, ce n'est pas l'UMP mais le MoDem. Son projet demeure d'essence libérale et respectueux de l'individu, comme je l'ai montré dans la note "Au coeur du programme parisien du MoDem". Ceci n'empêche pas d'adhérer aux grandes orientations de fond de Delanoë, mais nous récusons la municipalisation à outrance et l'usage systmétique de la méthode coercitive. Nous dénonçons également le simulacre de démocratie locale qui aboutit à ce que dans la pratique, les décisions qui intéressent les habitants d'arrondissement ne partent jamais d'une consultation de ces derniers (c'est tout particulièrement flagrant sur les problèmes de stationnement et de circulation). Notons que les Socialistes et les Verts sont très forts pour user de la méthode coercitive quand il s'agit de stationnement, mais que pour la propeté de Paris, il n'y a plus personne (6 agents en tout et pour tout pour toute la ville de Paris, chargés de verbaliser les incivilités et notamment les répugnantes crottes de chien sur les trottoirs) : il y a à l'évidence des choix qui n'ont rien à voir avec une bonne gestion municipale, mais qui relèvent d'orientations purement iédologiques, et notamment de la mauvaise conscience caractéristique des Socialistes avec ce qui a trait à la sécurité et à la répression en général.

    Finalement, le MoDem, cela convient aussi pour les électeurs de droite qui approuvent les orientations de fond de Delanoë mais ne se voient pas voter Socialiste, ou, tout du moins, pour certains de ses alliés. 

    238b008e95b1c29195c4a0a8b65eaa9d.jpgAu final, je laisse le mot de la fin à Marielle de Sarnez, c'est elle qui l'a énoncé dans un entretien au Parisien le 20 janvier dernier :

    « Dans 95 % des communes de France, le maire est à la tête d'une équipe qui rassemble toutes les sensibilités. Eh bien, c'est ce qu'il faut pour Paris : il faut les meilleurs au service des Parisiens. Quand on prend une décision sur la propreté des trottoirs, vous n'allez pas me dire que cela dépend d'un clivage majorité-opposition ? J'ai essayé depuis six ans de ne jamais faire preuve de sectarisme. Seul compte l'intérêt général. J'ai, par exemple, soutenu l'excellente idée du tramway. En revanche, je n'ai pas compris le refus de la majorité sortante de construire plus de parkings. Les Parisiens se contrefichent de savoir qui prendra l'avantage, du PS ou de l'UMP. Paris n'appartient à aucun parti politique. »

  • Rapport Attali, ni excès d'honneur, ni indignité

    Jean Peyrelevade, économiste et candidat UDF-MoDem aux municipales, dans le 16ème arrondissement de Paris,  livre son analyse sur les travaux de la commission Attali : "Il ne mérite ni cet excès d'honneur ni cet excès d'indignité, c'est un rapport comme il en existe tant sur le même sujet. Quand on fait la liste de tous les corporatismes, les privilèges, les archaïsmes de la société française, naturellement, on remplit des pages et des pages. En général, il ne se passe rien ensuite et mon pronostic est qu'à nouveau, il ne se passera rien. Cela ne correspond pas au problème : nous avons un problème de compétitivité en France." "Comme souvent malheureusement avec Nicolas Sarkozy, au lieu de traiter le vrai problème, celui de la compétitivité, on fait de la fumée avec 316 propositions qui ne sont pas la réponse aux problèmes que nous avons. "


    Pas grand chose à ajouter, on a beau s'époumonner à le dire, et ce n'est pas la première fois que je l'exprime sur ce blog, le problème de la France, ce n'est pas la demande, c'est l'offre, c'est à dire en effet la compétitivité des entreprises.

  • Chapeau, les JAF !

    Bon, les JAF, c'est qui ? eh bien les JAF , ce sont les Jeunes Actifs Franciliens, l'une des listes qui s'est présentée aux élections internes du MoDem en île de France. Or, cette liste, constituée de jeunes gens (30 ans et quelques de moyenne d'âge) sans poids loursd ni élus, avec un réseau fort peu développé sur la Toile, mais avec beaucoup de présence sur le terrain et une énorme volonté, est parvenue à se hisser en 3ème position, sur 14 listes, en île de France, récoltant 3 sièges. Il faut en particulier saluer Christelle Carcone, la tête de liste, dont j'ai déjà eu l'occasion de parler (Sexy centriste, c'était elle).

    Joli score, donc, pour cette aile du MoDem qui ne fait pas forcément d'esbrouffe et n'est pas indroduite dans la structure, mais qui est très efficace sur le terrain et prône démocratie interne et pragmatisme modéré à l'écoute des Français. 

    L'apparition de Christelle sur la Toile a été saluée et remarquée, puisque l'influent blog Page 2007 lui consacre pas moins de deux billets, et que le Post, filiale du Monde, lui consacre également un article. Axel, l'auteur du blog présente Christelle mais aussi la liste des JAF dans un premier billet, et dans un second, une présentation du blog de Christelle.

    Il faut bien sûr le préciser, Christelle a ouvert un blog : Oréade. Je suggère d'ailleurs la lecture de son premier billet sur l'actualité internationale, consacré à Romano Prodi.

  • connexion b..... de m.... connexion !

    Ras le bol de voir connexion écrit partout connection. C'est tout de même pas compliqué : connection, c'est en anglais, et connexion, en français. C'est quand même pas compliqué : connexion est une association du préfixe co qui vient de cum en latin et de nexus qui est en fait le participe parfait (participe passé passif) de necto, is, ere, nexui, nexum : attacher, nouer, lier. Quand il y a un "xion" en français, il suffit de se reporter au nom d'origine en latin, et on a l'explication, c'est que le "x" était déjà là.

    Voilà : C-O-N-N-E-X-I-O-N : ok ?  

    Par exemple, en parlant de mon mouvement politique favori, le MoDem, j'écrirai les connexions du MoDem.