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  • Société Générale : l'homme qui valait 50 milliards !

    Pourquoi 50 milliards d'euros ? Pour une raison très simple : 5 milliards d'euros, ce sont les pertes. Enfin, soyons exacts : le montant des pertes, c'est 7 milliards d'euros, car il y a aussi 2 milliards d'euros de subprimes. D'ailleurs, depuis hier, cette information s'est volatilisée, on ne sait pourquoi. Revenons à nos moutons :  sur quels montants de fonds croyez-vous que des positions avaient été prises. Notez que je ne mets pas, grammaticalement, de complément d'agent à ma tournure passive, si bien que l'on ne sait pas, finalement, qui a pris les dites positions.

    50 milliards d'euros, c'est tout de même pas loin des 3/4 du budget de l'Education Nationale en France. 50 milliards d'euros de positions prises par un seul homme ? Le pauvre gars s'appelle Jérôme Kerviel, et l'hypothèse invoquée  serait qu'il aurait été pris de bouffées délirantes et paranoïaques. D'ailleurs, allez savoir pourquoi, il est introuvable : incroyable, non ?

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     Observez bien l'instrument qui se trouve représenté ci-contre : c'est un instrument de musique, bien connu, simple, et sympathique quand on veut siffloter une petite musique, l'air de rien.

     Ils donnent des cours de pipeau, à la Société Générale ? En langage technofrik, il paraît que cela se dit "seubpraïme", le mot pipeau...Faut que je consulte mon dictionnaire, hein, mais je crois que cela doit être quelque chose de ce genre... Evidemment, Christian Noyer, le directeur de la Banque de France assure que ce n'est pas la bonne traduction, et que c'est un autre mot. Il est toujours à la recherche de ce dernier.

    Je juge en revanche très démagogique la réaction de Ségolène Royal. Voici ce qu'elle déclare : "Je veux que l'Etat recadre les banques, réglemente leurs activités pour qu'elles fassent ce pourquoi elles sont payées, c'est-à-dire prêter de l'argent aux ménages, aider les entreprises pour qu'elles créent des emplois".

    N'importe quoi. Heureusement qu'une banque cela ne se limite pas à cela ; si elle veut en finir avec la réputation d'incompétence qu'elle s'est faite, elle a intérêt à éviter ce genre de sorties... 

    Ah, au fait, le comble de l'histoire, c'est que l'action de la Société Générale est en hausse aujourd'hui. Je parie que des petits malins ont voulu anticiper en se disant que quelques grosses banques verraient dans cette histoire le bon moment pour lancer une OPA. Attention, avec des anticipations de ce genre, ils pourraient bien louper le coche...

  • Qu'est-ce que le MoDem ? (moi aussi, je réponds à David Valence)

    Le MoDem, c'est évidemment plein de choses, mais je veux simplement réagir à une question du blogueur centriste (mais pas MoDem) David Valence et à la réponse que lui a fait le blogueur Ledru-Rollin, MoDem, cette fois sur le blog Orage Démocratique.

    David Valence estimait qu'il ne nous restait rien de l'héritage démocrate-chrétien, et pas davantage du radicalisme, et qu'enfin, nous avions renié le libéralisme.

    Voici ce que je lui ai répondu dans un commentaire :

    Dans un billet récent, Au coeur du programme du MoDem parisien,  J'y montre notamment comment le programme du MoDem est d'essence libérale.
    Le coeur de la pensée politique du MoDem, c'est l'individu socialement responsable. Les socialistes veulent bien du social, mais pas de l'individu. L'UMP veut bien de l'individu, mais pas du social. Voilà pourquoi il ne reste que le MoDem à la croisée des chemins, présentant un modèle différent, où la société s'articule autour de l'individu. D'où notre positionnement en faveur des entrepreneurs, qui correspondent à l'idée que nous nous faisons de la place de l'individu dans la société, par exemple. Simplement, nous ne voulons pas que notre société soit construite sur une déresponsabilisation de l'individu. Et cette dilution de la responsabilité, nous  voulons qu'elle ne vienne ni de l'état (Socialiste) ni de fonds privés qui sont au service de la spéculation à ,court-terme et non des entreprises. Pour ma part, je rappelle simplement que Schumpeter voit la fin du capitalisme justement dans cette dilution, dès lors que les entreprises deviennent énormes, ses fonds opaques, et ses dirigeants et cadres irresponsables. 

    Notre Individu Socialement Responsable est également Economiquement Responsable. Et voilà pourquoi notre projet est d'essence libérale. Mais il n'a rien, ou du moins, peu à voir avec l''espèce dominante du libéralisme dans le monde, et notre capitalisme, s'il ne récuse pas l'argent, est d'abord entrepreneurial avant d'être financier, et non l'inverse. 

  • Abou Dhabi, un autre point de vue

    Philippe Herriau, un lecteur de mon blog, a répondu de manière circonstanciée et complète à mon billet "l'ânerie d'Abou Dhabi".

    J'ai trouvé ses arguments intéressants, même si, in fine, c'est l'avenir et les actions de la France dans le Golfe qui dira lequel de nous deux avait raison. Avec son accord, je publie donc ici de larges extraits de son argumentation :

    Je ne crois pas que l'ouverture de cette base soit un "changement très grave de doctrine" pour ce qui concerne les relations de la France avec les Emirats et, plus particulièrement, Abou Dhabi.
    En effet, le positionnement de cet Emirat, tout comme celui du Qatar, à toujours été de rechercher des partenaires hors des puissances anglosaxones ; anglaises et nord américaines plus précisemment. Signifiant, par là, le souhait d'avoir un positionnement différent de celui de la grande puissance arabe de la péninsule, l'Arabie Saoudite. La France, aux yeux de ces Etats, par ailleurs géographiquement petits, fait partie intégrante de cette stratégie.
    Ces Emirats ont ou ont eu des différents frontaliers d'importance variable avec les saoudiens et les iraniens. Pour autant, aucune guerre n'en a résulter car ils ont toujours privilégié une approche onusienne ou bilatérale pacifique.
    La marine française est présente depuis bien longtemps dans cette partie du monde et y joue le rôle classique de surveillance-protection des voies maritimes internationales. Dans ce cadre et à des époques révolues où la zone était très clairement plus explosive (guerre Iran/Irak), les forces armées française n'ont pas eu à commettre d'actes de guerre.
    Enfin, la base en question sera dans le port d'Abou Dhabi et donc pas, directement, sur les rives du détroit d'Ormuz qui se trouve à une centaines de 100 milles plus à l'est.


    La France pourrait construire des centrales solaires sur son territoire, elle est prafaitement libre de le faire, mais on roule, toujours majoritairement et pour quelques temps encore, avec du pétrole ; idem pour la plupart des plastiques. Durant cette transition et si c'en est une, il faut bien garantir la sécurité des voies d'approvisionnement.

    Par ailleurs dans le domaine énergétique, quand je vois le projet de "ville verte" promu par Abou Dhabi, je me dis qu'il vaut mieux rester proche de ce genre de pays qui ne manque pas de surprendre (et d'avoir les moyens d'aller très loin en matière d'énergie diversifiée), tout en nous achetant, par ailleurs, du nucléaire civil.

    Je me déclare incompétent sur l'état de nos troupes, mais me souviens des 400 chars Leclerc vendus Abou Dhabi qui ont certainement permis à la France d'être à la pointe, quoiqu'avec du matériel certainement stratégiquement obsolète une fois la guerre froide finie, de ce qui était imaginable en matière de char à l'époque.

    Tout ce qui se passe dans le Golfe est objet d'échange, il ne faut pas croire que l'on peut leur vendre du Louvre ou des Airbus sans qu'ils ne tentent d'avoir des contre parties les intéressant et, s'ils veulent une base pour la France et pour eux, il faut trouver une solution. Ils achètent de la sécurité non américaine pour ne pas trop impressioner négativement les Iraniens. Ce qui n'empêche pas la France ou d'autres pays de jouer du soft power également. Il y a pléthore de pays sans hard qui font un travail remarquable et, parfois, bien plus efficace que celui des puissances militaires. Je suis bien d'accord avec vous. Mais, là encore, la France est dans la continuité de ses approches : du soft et du hard. Si elle ne faisait plus que du soft, et après tout pourquoi pas, ce serait une véritable rupture.

    En conclusion, je n'analyse pas cet accord comme un acte d'alignement sur la politique des nords américains, mais plutôt comme une continuité de la politique française dans cette partie du monde.

    Voilà, je trouve que cela mérite d'être publié, car c'est un point de vue qui se défend. 

  • Connaissez-vous le Delanopolis ?

    Les ralliés à l'UMP ne sont pas toujours des plus affriolants, mais j'avoue que cet élu socialiste, Serge Federbsuch a un sens de l'humour qu'il faut savoir sportivement saluer.

    Il a mis au point un jeu des plus sympas, gratuitement téléchargeable sur un site mis aimablement à disposition : Delanopolis, le jeu de massacre des rues de Paris.

    Plutôt que d'épiloguer, je préfère de loin faire copie des principes et règles de jeu, qui m'ont bien fait rigoler :-D

    1 - Vous venez d'être élu maire de Paris.

    Votre objectif est double. Au mieux, vous servir de la mairie comme d'un marchepied pour devenir président de la République ; au pis, être reconduit dans vos fonctions aux prochaines municipales.

    Pour cela, il vous faut apparaître, tout à la fois, altermondialiste pour l'extrême gauche, écologiste pour les Verts, apôtre de la solidarité larmoyante pour les socialistes, gestionnaire prêt de ses sous pour les bourgeois, grand protecteur des bobos-riverains et DJ de la fiesta urbaine permanente pour les « djeunzes »…

    2- Vous disposez, au départ, d'atouts : la direction de la communication et les caisses de la ville notamment.

    Les quartiers de Paris vont vous servir de zones cobayes. Vous développerez parallèlement une politique événementielle : Jeux Olymputschs, Nuit Flanche, Paris Plonge, qui sont autant de jokers. Vous abuserez les médias et intoxiquerez l'opinion…

    Règles (extraits du DELANOPOLIS)
    Principes et règles

    Le nombre de joueurs peut varier de trois à six.

    Un des joueurs est tiré au sort : il devient maire de Paris.

    Pour ne pas trop solliciter vos portefeuilles, qui seront fortement ponctionnés lorsqu'il s'agira de régler les ardoises de la mandature Delanoë, l'auteur vous autorise à vous servir de n'importe quel type de dés et de pions pour figurer les champignons de Paris, à dessiner vous-mêmes les cases, ainsi qu'à utiliser toute sorte de monnaie (euros, fèves de galette des rois, vignettes Yu-Gi-Oh, cartes de membre de l'Association amicale des amateurs d'andouillette authentique (A.A.A.A.A.) ou d'adhérent par internet du Parti socialiste (Ah Ah Ah Ah Ah !), pour vos points « COM'S » et vos points « VOT'S ». Plus simplement, vous pourrez télécharger tout ce matériel sur « Delanopolis.fr » ainsi que les photographies illustrant ces errements muncipaux.

    Chaque joueur dispose de 1200 points VOT'S.

    Le maire dispose d'autant de points COM'S que tous ses concurrents réunis ont de points VOT'S. Par exemple, s'il y a 4 joueurs hors le maire, ce dernier aura 1200 x 4 = 4800 points COM'S…. »

    79dd8208700492ff0d825db72ef8cb75.jpgVoilà, cela me paraît assez édifiant, et j'escompte bien faire une partie de Delanopolis prochainement, même si j'avoue qu'après 7 années, j'ai déjà donné... 

    Les pions-champignons valent leur pesant d'or, comme vous pouvez le constater... 

  • François Bayrou soutient Michel Fanget à Clermont

    François Bayrou était, mercredi 16 janvier 2007, à Clermont-Ferrand, au coté de Michel Fanget, candidat du Mouvement démocrate aux municipales dans la préfecture du Puy de Dôme. Après une première rencontre avec quelques commerçants dans le quartier de Montferrand, le président du Modem accompagné notamment de Michel Fanget, a pris le tram pour rejoindre le centre ville et la place de Jaude afin d'inaugurer la permanence de campagne. Sur le chemin, les rencontres nombreuses, les discussions, notamment autour du pouvoir d'achat, ont conforté François Bayrou qui a estimé que « quand le temps des désillusions sera là et qu'il sera imposé à l'esprit de tous, il faudra que se tourne une page nouvelle. Celle des reconstructeurs. »

    Soulignant le besoin de renouvellement politique et générationnel de Clermont, une ville dirigée depuis plus de 60 ans par les mêmes équipes, François Bayrou et Michel Fanget ont ensuite animé une rencontre avec plus de 300 sympathisants et militants de Clermont dans le quartier de Saint-Jacques. Rappelant que les élections municipales sont avant tout des « élections locales », François Bayrou a par ailleurs décrit avec précision les mécanismes du modèle d'inégalités croissantes né « quelque part entre Reagan et Thatcher dans les années 1980 » et plaidé pour la construction d'un modèle de justice croissante appuyé sur la conscience de citoyens responsables.

  • Bayrou ou la parole de l'Ecclesiaste

    Je me suis intéressé aux propos de François Bayrou, dans un récent entretien pour le magazine l'Express, à propos de l'Ecclésiaste. Il venait juste de dire qu'il trouvait que Nicolas Sarkozy avait des côtés puérils.

    Et, à cet effet, il cite la 16ème sentence du 10ème chapitre du livre de l'Ecclesiaste (pour mémoire, il s'agit d'un des livres de l'Ancien Testament, c'est à dire de la Bible). :

    •  Quel malheur pour toi, pays, dont le prince se comporte comme un adolescent et dont les ministres passent leur temps à festoyer dès le matin !

    Or, ce 16ème verset est suivi d'un autre qui n'a pas été sans me rappeler un certain dîner au Fouquet :

    •  Quel progrès pour toi, pays dont le prince est de noble naissance et dont les ministres prennent leur repas à des heures convenables, pour reprendre des forces et non pour faire ripaille !

    On comprend bien que c'est la sobriété qui est mis à l'honneur dans ce verset : pas la rolex et le Fouquet, en somme...

     Il faut tout de même préciser que le thème de ce livre de la Bible est la vanité des choses humaines, et notamment la vanité des vanités. Ce que j'apprécie avec François Bayrou, c'est que c'est l'un des derniers hommes politiques d'une part doté d'une vraie culture, et d'autre part dont la même culture nourrit la réflexion politique.

    Pour ceux qui désirent en savoir plus, le Livre de l'Ecclesiaste est consultable en ligne sur le site de la paroisse Saint-Symphorien de Longeville les Metz 

  • Quotas de pêche, la cacophonie

    Et voilà une belle illustration de la légèreté de notre chef d'état. Légèreté que ce pauvre Michel Barnier essaie de tempérer, mais il est bien tard. Nicolas Sarkozy veut remettre en cause les quotas de pêche, du moins, c'est ce qu'il a déclaré à des marin-pêcheurs. Or, il sait très bien que cette décision relève en principe de l'Europe.

    Retrouvant le populisme détestable qui caractérise la majeure partie de la classe politique française depuis le début des années 90 à la notable exception de l'UDF (aujourd'hui MoDem), il accuse, comme l'ont toujours fait ses prédécesseurs, droite et gauche confondues, l'Europe et la rend responsable de la mauvaise gestion de la France. 

    Tout cela, parce qu'il ne veut pas dire la vérité aux pêcheurs : si nous ne respectons pas les quotas, les ressources seront épuisées d'ici peu, et leur métier disparaîtra définitivement. C'est nous-mêmes que nous menaçons, si nous détruisons nos ressources alimentaires. Or, plutôt que de prendre à bras le corps le problème et de chercher à imaginer des possibilités de reconversion pour les marins-pêcheurs, ou des activités annexes pour améliorer leurs revenus, il préfère jouer la France contre l'Europe.

    Comme le titrait Libération, ce que nous avons surtout atteint, avec Sarkozy, c'est notre quota de mauvaise foi. Ce que cherche à f.... à l'eau (c'est le cas de le dire), en noyant le poisson (excusez, c'était trop tentant) Nicolas Sarkozy, c'est toute la politique commune de l'Europe sur la pêche et les eaux, dite politique bleue.

    Alors comme il demeure quelques individus responsables dans les rangs de l'UMP et au gouvernement, évidemment, Barnier a réagi en catastrophe en publiant un communiqué, et Jacques Barrot, commissaire européen, s'est fendu d'une note irritée et ferme sur la question, mais, pour ma part, cette propension à ne pas prendre les problèmes à bras le corps et à tout mettre sur le dos de l'Europe me met en rage.

    Accessoirement, on passe pour des charlots auprès de nos partenaires européens, et du coup, on devient de moins en moins crédibles. 

  • On a des idées au Ministère de l'immigration

    Tiens, c'est bizarre : Yannick Blanc, directeur de la police générale à Paris a été muté. Outre les cartes grises, cet homme était aussi responsable de la délivrance des cartes de séjour et de la naturalisation des étrangers.

    Il faut dire qu'on lui reprochait un regard trop humain sur les expulsions, ses services n'ayant réalisé que 2800 reconduites à la frontière contre les 3700 attendues.

    Inadmissible en Sarkoziele chiffre fait l'objet d'un culte fanatique. Il faut dire que l'homme avait défrayé la chronique en déclarant en 2006 «nous allons régulariser plusieurs milliers de familles». A l'époque, l'omniprésident était alors omni-ministre de l'Intérieur, et il avait failli en faire une syncope.

    Je le dis souvent, la manière dont sont traités les étrangers en France devient de plus en plus répugnante. En particulier, quand j'entends les échos des attitudes des personnels de base, je me sens des désirs de purge à la Libération. Je suis absolument convaincu que ce personnel-là aurait fait au moins autant de zèle en 1941. Les temps ont changé, mais les administrations restent. Les techno-structures, partout où elles sont n'ont aucune morale et sont prêtes à manger dans n'importe quel râtelier dès lors qu'on les nourrit. 

    Maître Eolas (dont je ne partage par ailleurs guère les convictions politiques) relève la dernière idée géniale de la préfecture des Bouches du Rhône : expulser les avocats étrangers qui plaident pour la régularisation de familles étrangères. En l'espèce il s'agit d'un avocat qui exerce en France depuis 45 ans ! Oui, 45 ans ! et dont le fils, âgé de 21 ans, est français. Et vous savez quoi, on lui réclame des factures EDF de plus de 10 ans pour renouveler sa carte de résident, à défaut de quoi il est expulsable dans les 30 jours. En principe, rappelons-le, les factures doivent être conservées 5 ans maximum.

     J'exècre les services administratifs et la manière dont ils traitent les individus en général. Mais ceux-là battent des records. Il faudrait retenir la leçon que jamais il ne faut donner aux médiocres la moindre parcelle de pouvoir. Dès lors qu'ils peuvent en saisir la moindre miette, leur vanité et leur outrecuidance ne connaît plus de limites.

    Ce qu'il faut, pour semer le désarroi dans toute cette cohorte de médiocres emplis de morgue, c'est trouver la faille juridique qui permette un jour de faire condamner l'un d'entre eux. S'ils commencent un jour à avoir peur, alors le vent tournera, car quand les médiocres ont peur, ils adoptent un profil bas

  • Alain Juppé soutient François Bayrou à Pau

    Je le tiens d'une dépêche de l'AFP. Je cite :

    Interrogé par ailleurs sur la candidature du président du MoDem François Bayrou à Pau, face au sortant PS Yves Urieta qui est soutenu par l'UMP et à la liste officielle du PS conduite par la députée Martine Lignières-Cassou, M. Juppé a indiqué qu'il pensait que "l'élection de François Bayrou serait une bonne chose pour Pau et pour l'Aquitaine".

    Voilà une nouvelle des plus réjouissantes. Cette annonce fait honneur à Alain Juppé, et prouve qu'il y a encore des hommes courageux au sein de l'UMP... 

  • Krach ou pas krach ?

    Cela sent le souffre, voire le sapin : les principales places boursières mondiales dévissent sérieusement, de plus de 6% en moyenne. A Paris, c'est -7% quasiment, et les grosses valeurs bancaires perdent entre 8et 10% à commencer par BNP paribas (on ne comprend pas pourquoi d'ailleurs, car à ma connaissance, cette banque est justement saine), le Crédit Agricole, la Société Générale...

    Quand je pense qu'en janvier 2007, le Cac 40 était à 6200 points, et que là il n'est plus qu'à 4700 points. Pas le moment de vendre. Fairele dos rond et attendre que l'orage passe. Pour ma part, c'est ainsi que j'envisage les choses.

    Seules consolations : le baril de pétrole baisse et le dollar remonte face à l'euro. C'est la trouille d'une récession en Amérique qui précipite les marchés. Ce serait apparemment la baisse notation d'une très grosse société financière américaine de crédit, AMBAC, qui aurait provoqué la crise. Sa particularité, c'est de réassurer les groupes bancaires.

    En tout cas, ce n'est pas encore la panique générale, mais, si jamais on trouve le même chiffre demain, on pourra dès lors parler de krach boursier.

    Bon, autre consolation : dans pas longtemps, cela va être le bon moment pour acheter... 

    Autre solution, l'investissement socialement responsable. Je crois  que c'est le seul pour lequel l'horizon soit clair. Cela justifie a posteriori le bien-fondé du programme de Marielle de Sarnez à Paris, à ce sujet, puisqu'elle veut faire de Paris la capitale mondiale de l'Investissement Socialement Responsable. Or, il semble que ce secteur de la finance soit en pleine croissance et offre l'avantage de préserver en grande partie des mauvaises surprises.

     EDIT 14h46 Bon aux dernières news, cela a l'air de se stabiliser, mais bon, tout cela reste fragile...