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  • Le MoDem à 10%

    Le MoDem à 10% c'est que laissent entendre les sondages actuels. Reste à voir ce qu'il va concrètement se passer dans chaque ville. 10% ce ne serait pas mauvais, mais cela ne nous permettrait de peser qu'à la marge. La question que je me pose, par rapport aux 19% des présidentielles, c'est de savoir ce qu'il est advenu des 9% manquant.

    Le PS est désormais à 32%, les Verts à 8% et pC et extrême-gauche totalisent 9%. Cela fait  49% pour la gauche. La droite, elle, est à 33% pour l'UMP + les 8% du FN, cela fait 41%. Evidemment, tous ces électorats ne sont pas complètement étanches...

  • Enjeux économiques à Paris

    1acd6499b959163de7281fa140e999e6.jpgJ'ai jusqu'ici publié les analyses du groupe de réflexion de Valérie Sachs, mais, au sein de l'UDF-MoDem, un second groupe a réfléchi sur des thèmes voisins : Lionel Corre dont je publie ici une analyse a été durant toute l'année 2007 le coordinateur de ce dernier. 

    Ingénieur financier de profession, il réfléchit, dans cette note, après avoir établi un bilan décevant de la mandature Delanoë, mais également de l'ère chiraco-tibériste, à ce que pourrait être les enjeux d'un projet économique ambitieux pour Paris. Bien évidemment, on observe de nombreuses convergences avec les premières propositions de Marielle de Sarnez

     

    Force est de constater que la politique économique, cela n’a pas été la priorité des majorités successives aux commandes à Paris. Après une absence quasi-complète de politique municipale en la matière pendant les ères Chirac et Tiberi, l’équipe de l’actuel maire a affiché sa volonté de faire quelque-chose. Mais malgré quelques initiatives heureuses, cette action a manqué à la fois de cohérence et de moyens.
    Car bâtir une politique économique à l’échelle de la ville reste un exercice difficile. Tout d’abord parce que la plupart des compétences en la matière sont régionales et nationales. Mais aussi parce que l’action économique apparaît souvent peu rentable au plan politique à court terme et beaucoup moins visible que la construction d’un tramway, l’ensablement des voies sur berge l’été ou des happenings artistiques nocturnes chaque année.
    C’est pourtant une urgence pour Paris. Depuis 2001, le chômage a décroché de la moyenne parisienne et son taux de 8,3 % à mi-2007 reste supérieur aux chiffres national (8,0 %) et surtout régional (7,5 %). Si les créations d’entreprises sont plus dynamiques qu’ailleurs (près de 2 créations sur 5 en Île-de-France ont eu lieu à Paris en 2007), les défaillances aussi et les départs vers des banlieues plus attractives, mais surtout aujourd’hui vers la province et l’étranger , se poursuivent – Paris a encore perdu près de 1000 entreprises en 2006 . Le secteur financier, crucial pour l’économie de la capitale, se restructure en permanence, en détruisant beaucoup plus d’emplois qu’à Londres par exemple, qui reste de très loin la place de référence en Europe.
    Or mener une politique économique à l’échelle de la ville, c’est possible, et cela a sa pertinence. Toutes les grandes réussites économiques récentes autour de Paris ne sont pas le fruit du hasard mais de politiques déterminées en la matière. Car l’échelle municipale permet une cohérence de l’action et une proximité avec les acteurs qui n’existe pas pour les échelons supérieurs, même mieux armés.
    Une action économique efficace au niveau de Paris, cela suppose tout d’abord une vision claire et un projet d’ensemble cohérent. Les villes qui réussissent ont généralement un positionnement assumé et intelligible pour les acteurs économiques. À Paris, cela ne peut se résumer à faire le choix d’un secteur-cible, comme le font des communes de taille moyenne. Paris, locomotive et emblème de l’agglomération, ne peut pas se permettre de fragiliser son économie en la faisant reposer sur un trop petit nombre de secteurs. Son projet doit être un projet de diversité, pourtant menacée par l’évolution naturelle du tissu industriel local. Une diversité qui passe notamment par un soutien à l’offre commerciale et artisanale, en particulier dans les quartiers aujourd’hui les moins attractifs, par une nouvelle place donnée aux professions libérales et aux travailleurs indépendants, ou encore par une attention portée aux entrepreneurs qui dépasse le seul cadre de la création.
    La nécessaire diversité du tissu entrepreneurial parisien ne doit pas faire obstacle à une politique simultanée d’excellence. Paris, terre d’investissements étrangers, jouit d’une excellente image, qui nourrit notamment le luxe et le tourisme. Cette image, ce label « Paris », ce peut être la clef d’un positionnement clair pour promouvoir le développement et l’innovation de tous les secteurs présents sur Paris, du textile à la finance. Plus que privilégier certains secteurs au détriment des autres, il apparaît fructueux de privilégier des directions, des stratégies de développement pour l’avenir.
    La seconde exigence pour une politique efficace, c’est évidemment de s’en donner les moyens. Avec moins de 1 % des investissements consacrés à l’économie dans le budget de Paris, il n’est pas étonnant que l’action reste anecdotique malgré la bonne volonté affichée par Christian Sautter, l’adjoint au maire en charge des questions de développement économique. Et au-delà des moyens financiers, ce sont les outils utilisés qui sont aussi à revoir. Paris, qui dispose non seulement des moyens de la ville mais aussi de ceux du département, peut mener une action d’ampleur, à condition d’innover. Sur un dossier pourtant aussi emblématique que l’emploi, quel gâchis que d’allouer l’essentiel des moyens à une politique qui fait double-emploi avec celle de la région ! Alors que des complémentarités sont possibles, à l’instar de ce que font d’autres départements. S’il était certainement judicieux de ne pas se priver du pouvoir de préemption de la ville en matière de locaux commerciaux, pourquoi se limiter à cet outil et réduire cette action à l’épouvantail de la « monoactivité » ? Sans réel projet alternatif là où la question se pose, ni d’analyse des vrais problèmes pour la plupart des quartiers – car les enjeux pour le commerce sont le plus souvent ailleurs – tout cela ne mène nulle part.

    Se doter, enfin, d’une réelle politique économique, ambitieuse, assumée et innovante, tel est précisément le projet démocrate de Marielle de Sarnez pour Paris. Une telle action, nécessairement difficile, et dont les fruits ne sont vraiment visibles qu’à moyen et long termes, cela nécessite de pouvoir dépasser les clivages partisans et trop souvent démagogiques. C’est bien lorsque tous les acteurs se sentent impliqués qu’on peut mener une aventure à bien. Et l’aventure n’est pas des moindres lorsqu’il s’agit de bâtir l’avenir de Paris.

  • Baupin veut punir les automobilistes à Paris

    Fidèle à son habitude, une nouvelle idée de "génie" pour l'ayatollah vert de l'hôtel de ville : estimant que les automobilistes parisiens ne sont pas assez punis par les mesures prises par l'équipe Delanoë sous la dernière mandature, il suggère désormais de leur faire payer le périphérique et toutes les autoroutes franciliennes.

    Baupin n'ignore pourtant pas qu'aucun moyen de transport collectif n'est pour l'instant capable d'être aussi rapide que l'automobile en île de France. Son but n'est nullement de les améliorer, mais au contraire de rendre l'automobile plus lente que les transports collectifs, et autant que faire se peut, le plus cher possible pour tous les Parisiens et les Franciliens.

    Plutôt que de partir d'une réalité économique et de chercher à s'adapter à cette réalité, Baupin et sa clique de khmers verts tapent une fois de plus sur ceux qui ont le plus besoin de pouvoir se déplacer. L'intelligence eût été de promouvoir des automobiles vertes, par exemple, mais Baupin préfère par dessus tout taper à coups redoublés sur les automobilistes.

    Baupin confond systématiquement écologie et idéologie, et est le premier comptable avec ses madrasas vertes  qui se veulent écolo des difficultés de circulation à Paris.

    L'écologie, oui, mais pas comme ça. 

  • Grenelle de l'environnement : les vérités de Jean Lassalle

    a522552ce80f73b3619e76f07e81f877.jpgCe que j'aime bien avec Jean Lassalle (député UDF-MoDem), c'est qu'il n'y va pas par quatre chemins quand il a quelque chose à dire, et qu'il aime bien secouer les idées reçues. Sur l'écologie, le WWF et Nicolas Hulot en ont pris pour leur grade... Ce message vient bien après cet événement, mais parfois, mieux vaut publier avec du recul les choses.

    Je copie ici une large partie de son intervention . 

     
     Monsieur le ministre d’État, madame et monsieur les secrétaires d’État, le dossier de l’écologie me passionne comme vous tous, du moins ceux qui sont présent dans cet hémicycle, car nous ne sommes, hélas, pas très nombreux cet après-midi, eu égard à l’importance du sujet.

    Cela dit, je me réjouis d’avoir devant moi des ministres avec lesquels je puisse parler, raisonnablement, ce qui n’a pas toujours été le cas de vos prédécesseurs. Je me félicite qu’ils aient eu le courage de s’attaquer à ce dossier et d’ouvrir ce très grand chantier qu’on disait impossible. Je suis également très satisfait de la documentation qui est mise à notre disposition, et qui permet de mieux cerner tout ce qui peut avoir un impact en termes de protection de la nature, sur des sujets divers et variés.

    Vous avez beaucoup de mérite, monsieur le ministre, madame la secrétaire d’État, d’avoir réussi à sortir quelque chose de ce Grenelle, et, surtout, d’avoir réussi à sortir vivants de ce poulailler !

    beaucoup de coqs ! (Sourires sur tous les bancs.) Et pour connaître certain d’entre eux, je dois dire que vous n’avez que plus de mérite, et que vous avez largement dépassé mes espérances. Je tiens à saluer votre savoir-faire exceptionnel !

    Je ne suis pas au fait de tous les détails, mais je pense que vous avez réussi à ouvrir un chemin durable, pour que nous trouvions, ensemble, les remèdes à un certain nombre de maux qui minent notre société.

    Mais je suis beaucoup plus sceptique sur les grandes philosophies stratosphériques sur lesquelles vous avez pu tomber d’accord, et je pense que, là, vous n’êtes pas sortis de l’auberge, mais on verra bien ! Si je parle ainsi, c’est parce que je connais quelques-uns des partenaires du Grenelle de l’environnement que vous avez rencontrés : le WWF, par exemple, ou Nicolas Hulot.

    M. Yves Cochet. Excellent !

    M. Jean Lassalle. Le trésorier de WWF a été pendant quarante ans le plus grand marchand de cigarettes du monde, son groupe contrôlant 80 % de la production de cigarettes. Alors, quand on sait le nombre de morts liés à la consommation de cigarettes…

    M. Yves Cochet. Oh !

    M. Jean Lassalle. Mais il est vrai qu’il ne s’agit que de vies humaines ! Je vous rappelle qu’il a perdu un procès face à des associations de consommateurs américains et qu’il a été condamné à payer des milliards de dollars, dont il ne s’est même jamais acquitté, pour avoir rajouté quelques adjuvants qui incrustent mieux la nicotine dans les poumons de nos jeunes enfants.

    M. Yves Cochet. On s’éloigne du sujet !

    M. Jean Lassalle. Quant à Nicolas Hulot, son palmarès se passe de commentaires. Il s’auto-alimente plutôt bien en recevant, tout comme le WWF, de très larges prébendes des plus grands pollueurs de la planète ! Comme ils ont intérêt à continuer à polluer, vous n’avez pas fini de les avoir sur le dos !

    J’espère qu’avec le bon sens qui vous caractérise, monsieur le ministre d’État, madame la secrétaire d’État, vous renouerez le dialogue dans des territoires déshérités, qui, eux, polluent peu et produisent peu de carbone. L’espèce la plus menacée, dans ces régions, c’est l’homme ! M. Bussereau, aujourd’hui ministre des transports, mais qui fut, il n’y a pas si longtemps, en charge de l’agriculture, connaît bien ces territoires et peut témoigner de leur déshérence. L’on ne peut plus faire ni routes, ni voies ferrées.

  • C'est en Inde que cela se passe...

    7d3bb81e7d3f944639fb6ab8eae1fe49.jpgJe lisais l'excellente analyse de Corine Lepage plaidant pour l'innovation financière afin de favoriser la croissance des PME, tout en songeant à mon récent billet sur l'Inde, et comme je venais de consulter google actualités, la jonction s'est faite naturellement à la lecture d'une dépêche de l'AFP sur l'automobile à air comprimé.

    Corine Lepage observe dans son billet qu'aucun des produits et services  financiers  actuels, en France, ne s'adaptent aux besoins d'investissements des petites PME et des TPE. Or, l'investissement des PME est justement le moteur dont notre croissance a besoin. 

    Or, j'apprends que ce sont deux français, Guy Nègre et Louis Arnoux, qui ont mis au point l'automobile à air comprimé, et que finalement, c'est un investisseur indien, TATA, qui leur fournit les 1.5 millions de dollars qui vont permettre à MDI-ernergy, leur petite entreprise, de commercialiser leur modèle, la OneCats. C'est en Australie qu'ils lancent leur petite merveille, et, tenez-vous, pour le prix de 5400 euros seulement !!! L'engin, de la taille d'une grosse smart, est tout de même capable de filer ses 150 km/h  !

    Futés, les deux Français ont inventé un concept complet : non seulement leur véhicule fait un plein en 3 minutes pour deux à trois euros, mais en plus, sa commercialisation en série repose sur de micro-unités de production implantables rapidement et facilement dans tous les pays. Et cela frappe à la porte : Iraniens, Sud-Coréens se montrent aussi intéressés que les Australiens, et bien sûr les Indiens.

     Et c'est là où je me dis que les observations de Corine Lepage prennent douleureusement toute leur acuité : pendant que l'Omni-président se prend pour un représentant de commerce et prend de haut les Indiens, ce sont des fonds indiens qui investissent dans une technologie de pointe audacieuse et prometteuse et qui lui donnent la possibilité de passer à l'étape de la commercialisation.

    Ils sont où les fonds d'investissement français, dans cette histoire ? et elle fait quoi l'industrie automobile française ? Cette histoire est pitoyable pour la France et même pour les pouvoirs publics français, incapables de réagir depuis 10 ans. Et côté Sarkozy, on voit bien que les discours sur les PME n'étaient que du flan : rien n'a bougé, ou, tout du moins, pas l'essentiel. Cette histoire est édifiante, et sans doute pas la seule...

    Ceci me rappelle que l'un des objectifs centraux du projet financier de Marielle de Sarnez et du MoDem, à Paris, c'est justement de promouvoir l'innovation financière. Bien sûr, une municipalité, aussi grande soit-elle, ne peut pas tout faire, mais, je me dis que si elle appliquait les points suivants (que l'on trouve texto dans le programme du MoDem à Paris) ce pourrait être déjà un bon début, et que même, si de telles mesures avaient été appliquées suffisamment tôt, Guy Nègre et Louis Arnoux implanteraient quelque part en région parisienne leur première usine de OneCats. Je cite l'extrait du programme :

    Promouvoir la Place de Paris comme première place de l’innovation financière
    Il est nécessaire de promouvoir plus activement la Place de Paris, au travers de Paris Europlace, dont la structure serait renouvelée sur le modèle de la Corporation of London (comme suggéré mais non réalisé par Bertrand Delanoë en 2001). Son rôle pourrait être de :
    - Prendre contact avec les acteurs financiers présents à Paris ou pouvant venir s’installer à Paris.
    - Recenser les besoins des acteurs (bureaux, infrastructures…) et prévenir les difficultés pouvant les conduire à quitter Paris.
    - Aider techniquement l’installation des entreprises à Paris.
    - Développer un discours de place pour améliorer l’image du secteur et lui apporter une plus juste reconnaissance.
    - Promouvoir la place à l’international, en effectuant un travail de ciblage, notamment à destination de la Chine, de l’Inde, de la Russie, et des pays arabes.
    - Contribuer à l’adoption d’une réglementation et une fiscalité adéquates et stables.
    - Contribuer à l’amélioration de la régulation : réactivité et diffusion de l’innovation..
    - Organiser des grandes rencontres annuelles dans les domaines d’excellence (assurance, Investissement Socialement Responsable notamment).

  • érotique et sexy, le stade Jean Bouin ?

    8b9245cc429bda4f8ec1513209f0bfa6.jpgC'est cette interrogation en forme de boutade (2h26mn sur la vidéo), énoncée par Didier Bariani, président du groupe UDF-MoDem, lors du dernier Conseil de Paris, que j'ai reprise en titre de mon billet. La mairie de Paris a pour objectif de rénover le stade Jean Bouin en le détruisant de fond en comble, puis en le reconstruisant. C'était donc l'un des thèmes abordés lors de cette séance.

    Didier Bariani a évoqué tout d'abord l'hippodrome d'Auteuil (1h51mn50s) :

    Il a relevé  que conformément aux recommandations passées de l'UDF, il y aura finalement un terrain de hockey. Il a demandé qu'une aire de saut à la perche soit maintenue, et s'est inquiété de la qualité des vestiaires pour les scolaires. Il a également insisté sur le fait que l'aménagement de de l'hippodorme d'Auteuil  doit être un préalable à la rénovation du Stade Jean Bouin. Pascal Cherki s'est engagé sur ce point pour la Ville de Paris.

    Le conseil d'arrondissement a par ailleurs voté en faveur de ces travaux.

    Didier Bariani (2h23mn05s)a évoqué les informations reçcues de la part du Collectif  Jean Bouin ainsi que celles du Président du Stade Français, remerciant les uns et les autres pour la qualité des documents fournis. 

    Abordant le vif du sujet, membre du club Jean Bouin depuis 30 ans, lors de cette séance, Didier Bariani a laissé percer son scepticisme quant au refus par la majorité municipale de Delanoë des autres solutions proposées pour que le Stade Français puisse disposer d'un stade digne de ce nom. Evoquant le stade Charléty, s'il a bien voulu bien admettre la réalité des courants d'air, il a noté que des travaux sur les vestiaires auraient permis de trouver la place nécessaire pour réguler cet inconvénient. Il a observé que sa recommandation précédente de placer le stade dans l'est parisien n'avait pas été suivie d'effets. 

    Rappelant les adjectifs que l'architecte du projet de nouveau stade aurait apposé à sa création (érotique et sexy) Didier Bariani a remarqué avec humour que de tels qualificatifs le mettaient de bonne humeur, nonobstant un obstacle de taille : ce genre de choses relève de l'initimité, or, le projet de stade prévoit d'accueillir 20 000 personnes... 

    Il pose trois préalables à l'approbation par le MoDem du projet de rénovation

    1.Hippodrome doit être complètement prêt avant la rénovation de Jean Bouin : Didier Bariani veut pouvoir continuer à faire un 5000 mètres...

    2.Pas de concerts ou spectacles de ce type : prière de ne pas assourdir atmosphère de quartier.

    3. Il veut savoir s'il s'agit d'une zone d'activités ou d'une zone commerciale qui est prévue ?

    Didier Bariani a reçu finalement des assurances de la part de Pascal Cherki sur ses inquiétudes. 

    De manière générale, j'ai apprécié ces débats, souvent hauts en couleur sous l'effet d'individus eux-mêmes hauts en couleur, et au premier chef Didier Bariani. Il n'est d'ailleurs pas le seul, et les passes d'armes de Jean-Pierre Caffet, sénateur PS de Paris valent leur pesant d'or, surtout lorsqu'elles ciblent le maire UMP du 6ème arrondissement, M.Lecoq. C'est clair, il l'a dans le pif.

    Au final, le MoDem a voté le projet de rénovation, estimant que le besoin d'un stade de rugby, les valeurs de ce sport, et les assurances données sur la nature des activités et le maintien d'équipements avaient finalement amené le groupe à donner son accord

     

     

  • Nicolas Sarkozy fâche l'Inde

    A prendre ses interlocuteurs pour des marchands de tapis, émergents de surcroît, donc forcément sous-développés, on peut finir par sérieusement les énerver.

    Nicolas Sarkozy frôle allègrement l'impair diplomatique : en effet, il a décidé de se rendre en Inde. Seulement, dans ce pays d'ancienne civilisation, on a le sens des convenances et du protocole. La visite devrait en principe au moins durer quatre à cinq jours. Seulement voilà, l'omniprésident ne veut pas y passer plus de deux nuits. Et pour couronner le tout, la seule chose qui l'intéresse, c'est de savoir quels contrats peuvent être signés par les Indiens lors de sa venue.

    Autant dire que cela n'a pas plus aux Indiens. Bling bling et va-s-y que j'y vais franco et sans vergogne, cela va bien avec la Lybie (et encore, Sarko s'est fait rouler par le Guide) ou encore avec les Chinois, mais l'Inde, c'est une démocratie, ce que semble avoir oublié not'bon président. Ah, oui, bien sûr, ça doit être ça, la "politique de civilisation"...

    Et les Indiens estiment légitime de ne pas être traités moins bien qu'une autre grande nation comme l'Allemagne ou l'Angleterre. La réponse a donc été glaciale, et assortie d'un refus net et sans appel. 

    C'est qu'il serait fichu de nous faire perdre des contrats, l'omniprésident

    Tiens il me rappelle un mythe à propos  de Ganesha, le dieu indien de la sagesse à tête d'éléphant : 

    Shiva et Pârvatî jouent avec leurs deux fistons Ganesha et Kârtikeya. Ils donnent aux deus frérots un fruit magique en leur expliquantque la connaissance ultime et l'immortalité sont planqués dedans. Mais, pour avoir le fruit, il faut faire trois fois le tour du monde (un défi à la mesure de notre hyper-président). Kâritkeya décolle au quart de tour (dans l'avion de Bolloré ?) et s'arrêtedans tous les lieux sac'és pour y faire une offrande. Ganesh, pas fou, qui se doute qu'avec son poids, il ne fera pas le poids, a une idée de génie : il fait trois fois le tour de ses parents. Surpris, les deux l'interrogent et lui demande ce qu'il traffique...mais voilà la réponse du fiston :

     "Mes parents Shiva et Shakti sont la Totalité du monde. En eux se trouve l'Univers entier. Je n'ai pas besoin d'aller plus loin".

    Devinette : qui gagne le fruit, dans l'histoire, finalement ?

  • Des milliers d'emplois pour Paris ?

    Après avoir évoqué un Paris rêvé, retour à la réalité dans cette nouvelle section de l'analyse de Valérie Sachs,animatrice du groupe de réflexion UDF puis MoDem consacré à l'attractivité de Paris pendant les années 2006 et 2007. Elle y évoque notamment la place de la finance à Paris en étudiant la situation particulière de New-York. Bien sûr, Valérie Sachs se garde bien de chiffrer le nombre d'emplois que pourrait gagner ou perdre Paris, mais l'exemple de la ville américaine est symptômatique des ordres de grandeur et de ce à quoi l'on peut s'attendre en termes de gains ou de pertes à Paris, selon la politique qui sera menée ou non. Dans les prochains billets, j'exposerai point par point les différentes propositions que le groupe de travail qu'elle animait a décliné.

    Paris, place financière 

    L’industrie financière française représente 4,5 % du PIB et 700 000 emplois presque tous localisés à « Paris ». Sa capacité de financement est « un levier déterminant pour le développement des entreprises et de l’économie française, en même temps que le moyen de préserver le contrôle de nos centres de décision1 ». 40% des emplois financiers seront renouvelés dans les dix ans.

    Les propositions retenues ont l’ambition de créer un environnement propice à l’activité financière, par la mise en place d’outils adaptés et faciles d’accès qui aideront à une meilleure compétitivité et à la création d’emplois.

    Benchmarking de rigueur : New York, Londres 

    Nous saluons la démarche du Maire de New York Michael R. Bloomberg, qui est à l’initiative du rapport « Sustaining New York’s and the US’ Global Financial Services Leadership » (Annexe 1) pour relancer la place financière new-yorkaise. M. Bloomberg fait effectivement partie du métier, ce qui le différencie et l’avantage par rapport aux maires des autres capitales financières mondiales.

    Un groupe d’experts britanniques réfléchit actuellement à des mesures notamment réglementaires et fiscales pour améliorer la compétitivité de la City. La démarche et le contenu de ces deux rapports vont nous servir de guide dans l’élaboration de quelques-unes de nos propositions pour Paris.

    Il s’agit pour New York d’une initiative conjointe de la Ville et de l’administration américaine. Il est révélateur de constater qu’en France l’initiative new-yorkaise est perçue comme une initiative fédérale (sous impulsion du Secrétaire d’Etat au Trésor, Henry Paulson) ou dans le cas de Londres comme une initiative de Gordon Brown, tant il est dur pour nous français d’imaginer « Ken le rouge » s’intéresser à la City et pourtant… Derrière le côté anecdotique du propos, on saisit mieux pourquoi, à la lecture du projet français Finance Innovation, la Ville de Paris ne semble qu’un simple co-contractant. Le projet (page 8) précise de façon laconique que des contacts avec le Conseil Régional d’Ile de France et la Ville de Paris sont en cours.

    Si New York ou Londres cherchent à réagir face à la concurrence des autres places financières mondiales afin de se maintenir au rang de leader mondial dans une économie globalisée, il est impératif pour Paris d’être proactif et de repenser le développement de sa place financière.

    La question de la législation fiscale française

    La législation fiscale est une arme économique de compétitivité or en France sa complexité est stupéfiante. Elle engendre une visibilité réduite pour les investisseurs, sur le poids exact de la fiscalité par exemple et une instabilité dissuasive due notamment aux alternances politiques (source : Centre de Recherches pour l’Expansion de l’Economie et le Développement des Entreprises). Cette question dépasse les compétences de la Ville de Paris et de notre groupe de travail, seule la fiscalité strictement parisienne sera traitée dans ce rapport. Elle reste néanmoins un élément incontournable de toute réflexion pertinente. 

    Lancement du pôle de compétitivité mondial FINANCE INNOVATION

    Le pôle de compétitivité mondial FINANCE INNOVATION vient d’être labellisé (4 juillet 2007) par le gouvernement français lors d’un comité interministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires (Ciact) parallèlement aux Rencontres Financières Internationales de Paris EUROPLACE.

    Christine Lagarde, nouvellement nommée ministre des Finances2, s’est immédiatement emparée du sujet. Elle a annoncé le 5 juillet la création d’un Haut comité3chargé de renforcer l’attractivité de la place financière de Paris qui se réunira à partir du mois de septembre 2007, et a déjà tracé quelques pistes parmi lesquelles la possible suppression de l’impôt de bourse4. Il y a un an, son prédécesseur s’engageait lui aussi à faire de Paris LA place financière leader…

    Ne pas agir face à la concurrence internationale a un coût que New York a chiffré. Dans l’hypothèse probable où le marché américain risquait de perdre entre 4 et 7% de part de marché au cours des cinq prochaines années (avec une croissance globale du secteur comprise entre 8 et 10%), enrayer seulement le mouvement rapporterait entre $15 et 30 milliards de revenus pour l’année 2011. Compte tenu du lien constant entre revenus et emplois, cela se traduirait par la création de 30 000 à 60 000 emplois directs garantis, sans compter la stimulation vers les autres secteurs, et les emplois indirects (immobilier, infrastructure, etc.).

     

    Quel rôle peut jouer la Ville pour promouvoir la compétitivité du secteur financier ? Quel agenda pour Paris ?

    1p. 5 du rapport FINANCE INNOVATION joint en Annexe 2.

    2« Enrichissez-vous ! » a t-elle lancé en référence à Guizot… Entrepreneurial ou furieusement déplacé?

    3Accélérer la simplification administrative et réglementaire.

    4L’impôt de bourse est une taxe proportionnelle à la valeur des transactions.

  • Sexycentriste, c'était elle !

    C'est étonnant de se suprendre à être supris des mois après des évènements... 

    Vous vous souvenez de Sexycentriste, pendant la campagne présidentielle ?

    Regardez la viédo, et observez bien la charmante jeune femme qui se présente. Elle s'appelle Christelle Carcone, et Sexy centriste, c'était son idée... (pas toucher d'accord ? seulement avec les yeux...)

    Nombre d'électeurs de François Bayrou auront gardé cette image sympathique des jeunes qui avaient alors soutenu l'actuel leader du MoDem

     
    Cette jolie jeune femme n'est pas seulement la promotrice de ce site qui a certainement favorisé la paix des couples dans l'hexagone, elle figure aussi sur la liste MoDem de Jean Pierre Barnaud à Chennevières dans le Val de Marne pour les élections municipales de mars 2008.
     
    Trésorière des jeunes UDF puis des Jeunes Démocrates, elle concourt également dans les élections internes du MoDem comme chef de file de la liste «Jeunes actifs franciliens» .
     
    Ah, au moins en soutenant sa liste, j'aurai joint l'utile à l'agréable :-) 
  • L'homme civilisé selon Schumpeter

    Je poursuis Capitalisme, Socialisme et Démocratie, et en suis arrivé aux remarques préalables de Schumpeter sur la Démocratie. J'y reviendrai plus tard, mais je voulais juste soumettre aux lecteurs de ce blog cette définition de l'homme civilisé que je trouve très belle alors qu'il parle de la solidité des convictions démocratiques :

     L'homme civilisé se distingue du barbare en ce qu'il réalise la fragilité relative de ses convictions et néanmoins les défend sans reculer d'un pas.

    Je vais en faire la devise de mon blog. Si, au MoDem, nous faisions nôtre une telle déclaration, j'en serais heureux. Ce que j'aime de Schumpeter, c'est sa propension à être impitoyable avec ses propres convictions. Nous aurons l'occasion d'en reparler ici.